Ceux qui disent bonjour et ceux qui disent au-revoir

Voilà, comme certains héossiens (héonautes, etc...). Je m'envole demain aprèm pour Nose Be où j'embarquerai sur le ketch "Julie" (Fortuna 46, cockpit central, motor-sailor acier, quille longue). Connaissant le pitaine, ami de mon pater (diamétralement différent, mais la pratique de la navigation aérienne les unissent), je me suis shangaïée pour son ami. Suis donc consentante les yeux fermés, mon billet d'avion fut envoyé y'a un mois, mais le chg de prog vient d'apparaître et change constamment au gré de je sais quoi. A priori nous devrions aller vers le Kenya.
Tout ça pour rien dire en fait, mais c'est la 1ère fois que je ne suis pas sereine. Trop tard pour changer d'avis, je vous embrasse.

L'équipage
23 sept. 2008
23 sept. 2008

bonne nav pepette

et si tu trouve un cyber envoie un mot
:aurevoirdame:

23 sept. 2008

a quitter le monde ecrit d'avance ?

C'est l'aventure on dirait ?

Le fait de changer de programme n'est pas forcemment signe de problemes en vue.

Cela peut-etre le signe d'une capacite d'adaptation qui est aussi synonyme d'intelligence, et de l'adaptation il faut en avoir...surtout en mer!

Bien sur, si l'on veut absolument tout savoir a l'avance jusqu'a sa mort, comme chez nous ou tout est ecrit, codifie, prevu...enfin soi-disant, parce qu'en final ca ne se passe jamais comme prevu, et de moins en moins !

Relax, partez l'esprit en paix et ouverte au monde, laissez la vie vous sautez au visage, respirez, cooooooollllll !

Surtout si vous allez en Afrique !

Et faites un grand voyage...comme Ulysse.

23 sept. 2008

merci "pas habituée"

c'est justement un gros coup de blues. Le changement de programme m'indiffère en fait, sauf quand je me sens coincée par autrui et guère les coudées franches pour me dépatouiller. L'aventure, j'ai donnée d'une certaine façon et suis assez rebondissante et très adaptable. De là suivre une personne que je respecte mais à qui il faut signifier une certaine désapprobation, je me trouve entre le marteau et l'enclume.
Ce qui me réjouit c'est de retrouver Zanzibar 9 ans + tard, je vais avoir des déconvenues.
Malgré mon angoisse du au bassin de nav, en tant que pataugas ça ne m'a jamais inquiété outre mesure sans doute la parano ambiante. ;-)

24 sept. 2008

Haut les coeurs pepette

Profite de la vie... sereinement :-p

24 sept. 2008

les galères

c'est pas gais, ça rame :oups:

24 sept. 2008

Certes non

je vais subir une indigestion de poissons et crustacés frais et des coups de soleil, vais pas m'en plaindre !
J'avais juste un gros coup de flip de ne pouvoir vous emm.... au prochain visu pour le départ du VG.
N'empèche la pepette se met la ratte au cours bouillon, c'est béta, je sais. :-|

24 sept. 2008

Bon vent

Pepette, et profites-en car dis toi bien que tu es une privilégiée d'avoir du temps pour naviguer.
Donnes des nouvelles de temps en temps pour nous faire rêver.

24 sept. 2008

Oui, écris nous.

J'aime bien te lire.

24 sept. 2008

Promis dès que je vois un cyber, je fais coucou à HEO

Sur lequel j'ai allègrement pioché comment faire un lazy-jack (merci à Hi), je savais déjà mais tjs bon à réviser.
Sur lequel, j'ai pu m'informer sur quelques manœuvres de ketch aussi.
Tél du pater ce matin, mto ok, y'a 15 kn maxi d'Est ou Sud. Moi la gueule ah bon, c'est tout ? Du travers ou arrière mollo, je chroumpfe grognon.
Nav prévue, Mayotte, Dar-el-Salam, Zanzibar, et débarquement à Mombasa au Kenya.
Hier j'ai failli arracher les yeux à tous les grévistes (que je comprends mais là mon p... de colis) de la Poste qui "détenaient en otage" un joint Perkins. Ce matin le joint m'a été livré, j'ai regretté que la grève de la Poste ne dure pas plus longtemps du coup, me v'là bien avec ce machin, léger mais encombrant. J'espère qu'ils ne vont pas me faire ch... avec à l'embarquement.
Heureusement que je n'ai que les vêtements légers, paske mon bagage pourrait être sponsorisé par les ship, l'est ras-la-gueule de matos pour bateau, de médoc aussi. J'avais dit au pitaine de faire une liste pour les autres bateaux...
Ma chaloperie a bien vu le sac, fais la gueule, pas encore pissé dessus et renifle consciencieusement le carton Perkins, non pas les griffes dessus ! Je fais comme si elle avait rien vu. Elle fait comme si elle avait compris. On est un vieux couple. Je vais lui faire des infidélités, y'a un chien à bord.

24 sept. 2008

merci bleu marine

je préférais avoir moins de temps et du boulot. Pas de boulot, ni d'alloc d'ailleurs, je vis sur mes éconocroques. Mais sùr que d'avoir une passion me permet d'occuper mon temps. Et quand j'ai osé demander une formation pour une reconversion professionnelle, l'anpe, les assedic, l'apec, m'ont répondu que c'était pas la peine, y'avait déjà des tas de gens qui faisait des formations dont ils ne tiraient aucun profit et que je devais m'estimer heureuse d'avoir des cdd dans ma profession d'origine. Du coup, je tache d'apprendre par moi-même, c'est pas tjs facile les mains vides. J'avais même arrêter de naviguer, mais j'ai pas tenu. Oui je suis privilégiée d'avoir une passion qui ne me nourrit pas physiquement mais m'enrichit humainement.
Amicalement

24 sept. 2008

Sans faute, Hi

j'enverrai des cartes postales virtuelles. En espérant que les cyber ne rament pas autant que ceux du Cap Vert pour avoir ne serait-ce qu'une fenêtre de connexion... Y'a à bord, mébon pas pour faire l'andouille sur les forums !
Et vivement demain matin que je sois à bord, je tiens plus là. :-p

25 sept. 2008

pas facile

de te reconforter :
soit il ne sait pas car c'est le vent qui décide (ce qui est sage)

Soit il ne sait pas car souvent il change (ce qui est plus ennuyeux)

Maintenant si toi sais ce que tu veux, tu vas peut-être réussir à diriger Julie vers ta zone préférée ?

Tu vas pouvoir écrire tout ça, cf Jaoul ?...

Allez, au plaisir de te lire ici.

Lionel

25 sept. 2008

tres bonne nav

a toi pepette, et j'espere que tu n'a pas confiée le chat a la cocote de rachid ;-):mdr:

29 sept. 2008

eh merde Pépette

je rentre de vacances et je trouves la maison vide, tu pars avec les meubles, la chatte (euh pardon : le chat) c'est pas comme ça qu'on fait !!

Bon j'aurais voulu te faire un bisou mais tant pis, si tu arrives à lire ce fil ... bonne nav et à bientôt, j'ai très envie de lire tes c....ries

16 oct. 2008

revenue ce midi de Madagascar

j'ai débarqué en catastrophe avant-hier et encore il a fallu forcer le capitaine à m'emmener à terre ! Sinon je me voyais mal piquer l'annexe pour me tirer d'une situation qui devenait intenable. Y'a eu quelques bons moments quand on a mangé des langoustes et des crabes et péché de beaux thazards et thons, le mahi-mahi s'est barré avec tout le bas de ligne après une lutte acharnée.
Je vous raconterai plus tard (n° utiles à donner sur Nosy Be, mécano, voiles, taxis futés, chouettes mouillages) car pour l'instant je suis de passage chez moi. Les Irlandais installés dans mon appart durant mon absence ne partent que samedi. Devait y en avoir qu'un mais sont 3 en fait, alors j'ai même plus un canapé-lit.
Donc là c'est gros calins avec ma bête, douche, courrier en souffrance, changement de sac et je vais squatter mon vieux pote.
Bises à tous et @+

16 oct. 2008

:-(

:-(

16 oct. 2008

????

je comprend pas bien tu as débarqué parce qu'une dorade t'avait emporté le bas de ligne ??
Désolé pour toi si ça s'est mal terminé...

16 oct. 2008

Bravo!

Sans rire: il faut peut-être du courage pour partir, mais il en faut encore plus pour tout plaquer et revenir.

Donc, si j'ai bien compris, la situation a cessé de te convenir et tu as décidé de débarquer, c'est pour ça que je te dis "bravo", même si on avait espéré pour toi que ça se passe mieux.

Tu retrouveras sûrement d'autres occasions de partir si c'est ce que tu veux et je te dis bonne chance.

Bien cordialement

Martine

16 oct. 2008

Banal ...

Je connais des tas de gens qui ont débarqué en cours de route ... et moi aussi d'ailleurs.

C'est de loin préférable à toute autre solution quand ça n'est plus un plaisir, car dans "plaisance" il y a "plaisir" ;-)

16 oct. 2008

meuhhhh non les gars

elle est revenu parce que le mari-mari c'est barré avec toute la ligne et que le thon y s'est pris un coup de tizer ... je comprends que ça fasse pas plaisir

en tout cas ch'suis content de te revoir même si je sais que tu vas encore partir ... la pomponnette

17 oct. 2008

Je sais pas s'il faut du courage

mais c'est tjs un déchirement lorsqu'il faut prendre la décision de débarquer. Les rats quittent le navire, ça fait mal au cœur. Et là j'estimais que c'était ma (et notre) sécurité qui commençait à flancher, la dernière pompe de calle ayant rendu l'âme entre autres soucis. Le moral était en berne mais je m'en accommodais encore, malgré le stress constant.
Je connaissais le caractère particulier du proprio et pensais pouvoir faire avec puisque j'étais partante pour l'aventure. Je pensais aussi que la vie sur un bateau avait du lui apprendre à composer, il n'en était rien. Depuis 1 an et 1/2 qu'ils vivent à bord, entre Mayotte et Nosy Be, il n'a tjs pas pigé qu'un bateau ça bouge et que les objets ont tendance à se déplacer voire tomber et se casser. D'ailleurs ne sait tjs pas où sont ranger quoi que ce soit.
Je savais qu'il avait maille à partir avec l'alcool, mais croyant qu'il savait se raisonner à bord... Fatal error, c'était pire et franchement aggravé, je ne l'ai jamais vu boire de l'eau. Du matin au soir et du soir au matin, bière, vin et pastis ou rhum en bonne quantité.
Je n'avais rencontré qu'une fois sa jeune compagne et heureusement qu'elle était là, on s'est épaulé et je suis assez inquiète pour elle. Mais leur couple n'était plus que chicanerie et engueulade, heureusement je n'étais pas prise à partie, sauf qu'à la longue, ça devenait pénible leurs bouderies et gueulantes. Plus novice que lui mais douée d'adaptation et débrouillarde, elle assurait absolument tout à bord (mécanique, entretien ou réparation, avitaille, cuisine, rangement, manœuvres, etc...) et lui n'en faisait vraiment pas une rame (même lorsque la force physique d'un homme aurait été nécessaire) et nous rendait la vie à bord incommode et les manœuvres plus difficiles encore. Je garde encore les traces d'un fameux gadin sur un empannage sauvage, pas passée loin de la cata. Le bateau cumulait les problèmes techniques aussi, aucun spare adéquate, ni un bout ou une manille de rab. Je vous passe les détails où la sécurité et le coté pratique furent relégués au profit de l'esthétique ou le confort d'une vie... de terrien.
Les plans de nav furent changés de jours en jours. Impossible d'avoir un dialogue sensé et réfléchi avec lui. Bref la totale. Bien que les conditions mto ne furent pas difficiles, parfois contrariantes, mais rien de méchant, fallait juste être vigilant. Il y avait aussi la vieille chienne du proprio à bord, une brave beauceronne assez encombrante qui souffrait de la vie en mer, c'est évidement sa compagne qui s'en occupait.
Pour rappel, on devait aller en Afrique du Sud puis chg pour Mayotte suivi de la Tanzanie et le Kenya, avant de revenir vers Nosy Be ou Mayotte car vu la piraterie, il ne souhaitait pas aller plus Nord pour rentrer en France et donc faire le grand tour par l'Atlantique.
Le matin de l'appareillage de Nosy Be vers Mayotte, nouveau chg pour la Sud Af car d'autres voiliers-amis allaient à Richard's Bay (au Nord de Durban) et on se suivrait. Chaque jours nous avions 2 contacts radio avec un "routeur" SudAf, pour les autres bateaux aussi. On devait longer Mada jusqu'au niveau des 20° à 22° S (en gros vers Morondava où j'ai débarqué) avant de traverser le canal du Mozambique. Bien sùr, il songeait à revenir sur Mayotte à chaque escale vers le Sud de Mada... D'ailleurs quand je les ai quitté, ils ont fait demi-tour et vont tacher de vendre le bateau à Mayotte. C'était un motor-sailor, quille longue, ketch acier d'une quinzaine de mètres et de plus de 40 ans. Nous n'avons fait quasiment que du moteur, le génois se roule et déroule électriquement, seule toile qu'il voulait bien sortir vu qu'il pouvait appuyer sur le bouton pendant qu'on embraquait. J'arrête-là les jérémiades.

Pour le coté positif et sympathique de bons moments.
Je ne savais plus comment s'écrit coryphène alors j'ai mis mahi-mahi, bande de rigolos !
Cette superbe enragée s'était croché l'hameçon sur la tête, ça a miraculeusement tenu jusqu'à la rapprocher au bord du bateau, elle faisait de larges zig-zag, plongeait, sautait, une furie de + d'un mètre de long. Je file chercher mon appareil photo... avant d'empoigner le crochet à lui passer dans l'ouïe mais... clac la ligne pête ! La miss et ma pomme on se faisant déjà des plans comment la cuisiner pendant qu'on bagarrait, je vous dis pas la tronche qu'on a tiré quand la belle turquoise s'est barrée avec son percing sur le crâne ! Capitaine Yakafokon-les-bras-croisés nous a évidement engueulé.
Voilà pour l'anedocte du mari-mari, je vous écrirai le reste sur les mouillages visités. Merci de m'avoir fait bien rigoler, ça réchauffe le cœur.

Revenons au début, de Nosy Be, au mouillage de Hell Ville. Le bateau qui devait être prèt, ne l'était pas vraiment et un mécano malgache dépatouillait je ne sais plus quel blèm sur le moteur (un Perkins de 115 cv). Efficace, sérieux et sympa, parlant bien français, et tjs à l'heure, s'appelle Momad, tél 032 02 71 642 et 032 46 678 62 (n° à faire en local). Je ne sais plus sur lequel il est le + joignable.

Nous sommes allés à quai une fois pour faire de l'eau (un peu payante, on a 1000 l. de capacité quand même). Le nable se trouve à l'intérieur du carré et sans évent pour le surplus bien sùr, top pratique ! Faut guetter le moment où le quai n'est pas encombré, puis chercher leur tuyau fuyard. Le bateau a 2m de tirant d'eau et à marée basse ça le fait, mais le quai est agressif et mal équipé pour s'amarrer, mais comme à bord nos 2 uniques bittes d'amarrages sont tout aussi mal foutues... et qu'on n'avait pas d'aussières dignes de ce nom. Merci le propulseur d'étrave.

Le lazy-jack, supposé être déjà fait pour la GV (toute neuve elle), fut réalisé à ce jour-là au quai. C'est une GV qui s'enroule autour de la bôme, les drisses (de l'artimon itou) sont en cable métallique à la fâcheuse tendance à l'entortillage au moindre manque de tension. Pas question d'affaler rapidement et laisser filer la drisse par le poids de la voile donc. Pas de ris à prendre puisque pas d'œillets et bosses sur la voile et comme il ne veut plus qu'on enroule la GV pour réduire, trop de tours de manivelle (quoique que c'est la miss qui le faisait...) on affale tout ou on hisse tout donc.
C'est un français qui tient une voilerie à Hell Ville, les pièces de toile importées aux dimensions sont assemblées dans son atelier (que je n'ai pas vu mais la miss me l'a décrit nickel, grand parquet avec 3 machines à ras-de-sol) travail correct, bien qu'il m'a semblé qu'un lazy-jack en sangle cousue n'était pas terrible, ça accrochait plus les goussets des demi-lattes que du bout et des petites poulies ou nœuds, pas de système pour l'affaler ou le déplacer non plus. Laurent est venu avec ses ouvriers qu'il forme bien, et une vieille Singer, c'était folklo mais ça l'a fait. N° du réparateur de voiles et vente de bouts, Laurent, 033 14 251 66.
Il nous a fait les lignes de vie à amarrer aux 2 bittes, pas de cadènes, ça fait des trous à percer. J'ai fait des longes avec des bout de bouts trouvés... pour nos brassières mais me suis heurtée au refus du proprio d'y mettre des mousquetons coté sol car ça raye la (vieille) peinture du pont et les vernis (neufs) le long des roofs. Super, faire des nœuds pour se crocher fissa ! Comme le jour où j'ai voulu scotcher les goupilles des ridoirs, z'étaient bien rouillées et là où il y'en avait, plutôt trop longues, mal repliées et dirigées vers nos cuisses, j'en ai pété 2 en tachant que les "ranger", pas d'autres à remettre et ça fait pas joli le scotch. Bon je suis vaccinée contre le tétanos.

Autres personnes utiles et efficaces, le Taximan Jocelin (super gentil, fiable et avec bcp d'humour), il l'autorisation d'entrer sur le port ce qui nous rapproche de la rampe quand on se trimbale les jerricans de gazoil jusqu'à l'annexe, tél 032 02 000 75. Aussi Ernest que je n'ai pas connu mais même acabit, 032 02 841 51

Suite au prochain numéro, faut que je rende l'appart à mes Irlandais, là !

17 oct. 2008

bonsoir Pepette

les rats quittent le navire c'est une preuve d'intéligence le rat l'étant extrèmement :-p

Tu as fait ce qu'ilfallait et en plus tu gardes ton humour dans le bordel moi je dis une étoile

j'espère que d'autre candidats(e) à la nav sur bateau d'autrui (voire avec des skipper pro )écouterons ce que tu as dis

perso une personne qui boit en mer; ou qui me dis ne jamais avoir u peur en mer, je ne pars pas avec que se soit comme skipper ou équipier.

va voir Delphinus qui à le coeur qui saigne :-D :-D et continue d'écrire c'est joli

;-)

17 oct. 2008

là Pepette, je dis chapeau

crois en un vieux qui a été tabassé toute son enfance par un père alcolo... je ne t'en aurai pas voulu si tu avais utilisé le mari mari comme appât pour La coryphène.

Je dis chapeau les nanas et j'ai peur pour la pitchoune. La vie est dégueulasse pour elle
Tu aurai du la ramener avec toi
Aller, on te fait des bisous et on va essayer de te faire sourire encore

18 oct. 2008

l'alcoolisme

est à l'origine de mauvaises surprises. Pépette a lu mes récits de navigation mais ne sait pas que j'avais une équipière alcoolique à bord lorsque j'ai eu des problèmes récemment. J'ai donc du me débrouiller seule et de plus supporter son agressivité et ses plaintes injustifiées. Elle m'a au moins permis de découvrir que j'étais capable d'une patience insoupçonnée...jusqu'à ce qu'elle reparte de son plein gré (avec quelques encouragements de ma part quand même...).

Et ce n'était pourtant pas une inconnue - prudence donc quand il s'agit d'évaluer ses futurs équipiers ou skippers !

18 oct. 2008

c'est beau

d'avoir su dire non.Le tableau que tu decris me rapelle l'histoire du "Trachman";trés beau livre mais je ne me rapelle plus le nom de l'ecrivain.Une femme dans ce cas mais qui n'a pas su dire non.Le bateau a betement coulé .l'agonie de la plus grande partie de l'equipage a ete ...

20 oct. 2008

pas passé, trop lourd

j'essaye avec le réduit

20 oct. 200816 juin 2020

Les boutres passent

au loin le bateau d'un milliardaire. Si je me souviens bien, nommé "Bleu de Nimes" (ou quelque chose d'approchant), ex-bateau militaire reconverti pour un particulier. Leurs jets-ski sont aussi gros que notre (belle) annexe, et leurs annexes aussi grosses que... mais peut-on encore parler d'annexe ?

20 oct. 200816 juin 2020

De chaque cotés,

quelques jolies variétés de palmiers
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20 oct. 200816 juin 2020

Et nos beaux crabes

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20 oct. 2008

Merci les ami(e)s

Merdoum, Carpe Diem, tu nous avais pas dit ça dans tes nav !
Delph, tu penses bien que lorsque j'ai prévenu mon pater que je débarquais, il m'a demandé s'il prenait un billet aussi pour la miss. Déjà lorsqu'on devait aller à Richard's bay, j'ai discrètement sondé ses états d'âmes, évitant de lui dire "largue-le" (c'est pas mes oignons) mais plutôt "si tu as besoin de faire un break et voir ta famille en France... ". Elle était aussi touchée que mon père s'inquiète pour elle.

On fait tous des erreurs, ils viennent de s'en rendre compte finalement, tjs désagréable de s'apercevoir qu'on a manqué de clairvoyance, bcp de gens ont taché de leur dire que vivre sur le bateau et naviguer, c'est du boulot. Lui, croyait être vraiment à la retraite, et fut un peu dépassé par la tache. A leur décharge, si leur couple battait de l'aile, c'est qu'ils ont aussi eut bcp de blèm avec ce bateau qui n'était peut être pas le meilleur choix pour des novices en tout. N'ont pas eut la chance de connaître le sens de plaisir dans plaisance. Outre l'apprentissage de la voile à faire, ils ont découverts les soucis se cumulant sur ce vieux ketch, apprendre à réparer ou trouver un menuisier, un chaudronnier, un marin, de l'accastillage dans un coin de l'Océan Indien... leurs débuts pouvaient être décourageants !

Bon Hell Ville, quelques autres détails, le mouillage est un peu rouleur et ça vaut le coup d'aller dans la petite baie juste à coté pour la nuit. Dans les 2 cas, les fonds tiennent bien, y'en a qui dérapent (les batos-charters) mais rarement. C'est sable et vase, fonds de 8 à 12 m. L'inconvénient de Hell Ville, c'est le passage de pas mal de bateaux qui ne regardent pas tjs où ils vont, un boutre les a emplafonné, ça a fait un creux dans la coque mais le boutre lui s'est disloqué...

Sympa, les pirogues qui viennent avec des fruits, des langoustes, poissons. On a acheté 3 langoustes, 1 maousse-costaud, 1 belle et 1 + petite, cette dernière je tordais le nez paske elle aurait pu grandir avant d'être prise. Dans la pirogue y'avait un énorme mérou aussi, env 70 cm de long ! On a eut les 3 langoustes pour 40 000 Ariary, (1 E = 2 300/2 400 Aria) soit env. 17 E, c'est "cher" car prix pour les waza (prononcez vasa = blancs). Mais pas abimées, car au marché, elles sont éclatées par le harpon, peut-être étaient-elles prises par casiers celles-là ? Délicieuses, ça nous a fait 2 copieux repas.

Nous somme allés vers un ilot en face, Nosy Tanikely pour tester le tangon (tordu, mébon), on avait fait mettre une tite poulie à mi-mat pour une balancine et avec le bout restant, on les avait utilisé pour des retenues de débattement avant-arrière. J'ai finalement trouvé où les frapper, pas terrible mais faute de moins pire...Et avec le rab on pouvait presque faire une retenue de bome, qu'ils souhaitaient, je leur avais expliqué que le bout n'était pas assez long et qu'au moment de l'empannage faut procéder comme ça... et vlan ! je me trouve sur le chemin de l'écoute qui m'a balayé sur le rouf de la cabine arrière et on avait oublié de fermer la descente, alors suis tombée là-dedans, j'ai émergée du choc allongée dans le cokpit. Rien d'ouvert mais belles bosses et bleus au crâne, à l'avant-bras et à la hanche... Ceci se rajoutant à 2 allergies incongrues, au soleil + une autre alimentaire + des piqûres de méduses... pas zencore des moustiks. Même pas mal, même pas peur. Eléphant Man c'est Miss Univers à coté de ma pomme ces premiers jours à Mada !
Je fais juste remarquer que s'il sait que son voilier n'est pas manœuvrable par vent arrière qu'il s'abstienne de dire "paré" quand je réponds "non" et qu'il vire quand même. "C'est pas de ma faute, c'est le bateau qui..." , c'est vrai qu'il est n'est pas facile, à se dandiner. Au près là, il file bien, sur des rails.

Les conditions rencontrées, du force 3 max, venant du SW en matinée, puis du NW dans l'aprèm, sinon en milieu de journée et la nuit, très mou voire nul. La mer est calme, on allait d'un mouillage à l'autre de jour, car la nuit les petits bateau de pêcheurs ne sont pas éclairés, et longeant la côte, il y a le reef et les hauts-fonds vers 3 m dont il faut se méfier si la mer s'agitait.

Après une journée en descendant, il y a l'entrée de la "honey river", connue pour sa production de miel... très parfumé. Le nom local Baramahamay Bay, d'après l'Imray et notre point GPS, ça donne en gros 13°47'7S et 47°54'1E, sur gogol map ça donne sur la terre au N ... A l'entrée y'a de belles roches "façon Seychelles" qui ressemblent à un félin qui crache, coté sud donc tribord. On surveillait l'eau mais on n'y voyait pas à plus de 50 cm de pronfondeur. La rivière est large, au début le fond remonte un peu mais ça redescend, restons bien au milieu. On s'avance jusqu'à un 1er groupe de petites cabanes sur babord, on a mis la pioche là, ds 18m de fond, face à la sortie et un beau coucher de soleil. Un autre voilier, dériveur alu, des français qu'ils ont connu à Mayotte, sont + près du bord dans 10 m. On a un peu tournicoté dans la nuit à cause des courants, mais ça tenait.

Un homme sur sa pirogue vient pour voir si échange possible. On pense au fameux miel, mais il a aussi des monstrueux crabes à vendre. Moi, il me reste quelques Aria (14 000), eux non n'ont plus un kopec (plus de cash du tout), tout dépensé avant notre clearence-out la veille aux "affmar" de Nosybe. Le gars de la pirogue n'est d'ailleurs pas intéressé par du cash qu'il ne peut dépenser dans son village reculé, mais plutôt par de l'essence ou du go, des cahiers et stylos, des livres avec des images, tee-shirt, du bout etc... Bref on propose les 14 000 Aria (env. 4 roros) et quelques magazines, stylo, bouts de ficelle, bouteilles vides, contre 1 et 1/2 l.de miel et 3 crabes nettoyés et ficelés (de 3 tailles, le + petit est déjà pas mal) qui furent succulents.

La prochaine étape est Nosy Lava, à env 60 miles, c'est une ile pénitentiaire où nous retrouveront 2 autres voiliers-amis au mouillage. On y arrive avant la nuit et repartons à l'aube. Fond de sable, dans 8/10m, assez abrité. On doit rejoindre le reste de la flotte à Moramba Bay, à une quarantaine de miles de là.

Je fais tache vous faire passer un plan en jpg, mais le pdf serait + lisible.

20 oct. 200816 juin 2020

Bon ben kek fotos

Hell ville, port vu du mouillage
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20 oct. 200816 juin 2020

Honey River,

vue du mouillage, face à la sortie, ça ne se refuse pas une image d'Epinal -------&gt

20 oct. 200816 juin 2020

Et le petit village

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20 oct. 200816 juin 2020

Un des thazards

Celui que j'ai remonté et "vaincu", on l'a pesé celui-là. Nous a cassé le croc en se débattan. Le dernier qu'on a donné aux voiliers-amis à Moramba bay
On a en eu un 1er, plus petit, qui nous a largement nourri, puis un beau thon que je n'ai pas photographié (bizarre ? je trouve plus l'image ?) mais avec les langoustes et crabes, ces derniers jours, on était full !

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

  • 4.5 (54)

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

2022