c'était lors de l'achat

Nous revoili revoila, nous sommes là, on y va.
On achète, on bouffe, on trépasse, dame et as.
Ca y'est t'y Arletti
Qu'on signe mercredi
Dans des jours au moins huit
On signe quoi
On signe à qui ?
Tu l'as compris.
On achète, on navigue
Et on voit.
Sel frais, humide clarté
Dessinée sur les baies par des barques enflammées.
On signe pour acheter
Ou on achète pour signer.
Signe de bois signe de fer
Si tu me l'rends
Je te mords les chairs.
La bête s'appelle Gin Fizz
Berceau en plastique
Aluminium pour mat
balcon arrières, chandeliers
Pas trop à changer
Une voile déchirée,
Pas trop d'électricité.
C'est que ça se nourrit d'oseille
Un voilier.

Presque parti
On vient d'acheter les amarres
Y'a plus qu'à les larguer.

L'équipage
11 oct. 2005
11 oct. 2005

et puis ca prend du temps un bateau alors les copains...

Rendez-vous ?

faut qu'j'en réfère à mon bosco
c'est que depuis qu'on a le bateau
me voila mousse, commis, pas matelot
les patates, le linge sale, les oripeaux

c'est pour moi tout ca
vire au vent, ammenez le cacatois
t'entends ?
caca d'oie.

alors sortir un soir c'est permission demandé,
à moins que je doye encore jouer
déguisé pour les marins
en fille de joie à quatre sous
et me glisser dessous
les tables pour... enfin, tu le sais.

Mais sûr de sûr que j'te rencarde
rue des cloches ou bien des garces
voir si Vénus est sous bonne garde
d'un mont ou d'une motte de farce.

Moquer un peu avec ami
de virginités décousues
des rousses ôter l'habit
des brunes monter dessus.

mais adieu, l'captain est là
qui a emmené armateur, courtiers ravis
j'dois m'en aller refaire les lits
avant qu'd'aller au cocotier
monter l'tangon du captain
et du bosco laver le dos
avec une brosse de chienlit.

11 oct. 2005

premier antifouling (ben oui ca sert aussi a ça !)

Peinture

je me suis barbouillé de ciel
bleu marine
j'ai mangé la mer
bleue farine
la poussière sur les yeux
bleus urine

j'ai dépeint
j'ai repeint
j'ai répété
au long du jour
les gestes faits
les gestes d'amours
caressé sous le pont
gratté la peau
lissé l'étrave
laissé l'étrille

j'ai posé du ciel
du ciel d'outre-vent
couche mince comme le sel
qui s'étale lentement

ma main qui donne
la couleur
la lumière
ma main résonne
des coulures
de matière

les algues ramperont
sous le joug outre-mer
les coquillages figureront
au paradis des cimetières

première couche
premier baiser
pour un amour
sans bouche
pour un voilier
aimé

11 oct. 2005

des fois c'est dur, trop dur de préparer ce bateau

Sombritude
 
 
 
les vagues autour du col,
le chat
tortillons tortillettes
tire la bobinette
le chat
branle-bas
le combat
le chat.
 
Les fleurs qui poussent
Encadrées de bitume
Hurlent.
Absences.
On aurait tort, on pense
Aux plumes,
Aux souffles.
 
à marée basse
le chat
écope des tonnes de rope
rouge et bourrasques
le chat
retient la sève
celle qui lève
le chat
 
Les bourgeons sont sales.
Les autos éructent,
Les tramways rallent
Les passants chutent.
On aurait cru, on voit
Des plumes
Asthme arithmétique
 
la quille est lourde
le chat
le ventre déborde
de rubis émeraude
le chat
la nuit se vante
le chat
 
Et pourtant
Et pourtant, on croit voir
On pense à peine
On ferme les yeux,
Trop sauvage
Trop sale,
Nos mains qui ne touchent plus terre.
C'est la sombritude des idiots.,
L'amertume des fleurs
Le chat.

11 oct. 2005

alors on se prend a réver d'autres bateaux

Invitation

nous vous conseillons la vitesse
inventez le vent, les odeurs
dansez la chamade
à rebours le compteur du cœur

nous vous conseillons d'exercer
dans les allées dociles
vos talents de dompteur
d'arracheurs de faux cils

susurrez aux rivières
l'image des torrents
lancez dans les airs
les feuilles de vingt ans

les journaux n'ont pas trace
des gloussements intestinaux
de vos contemporains crasses
qui dévorent les crapauds

nous vous invitons à sentir
le bruit des annonces
le roulement limpide
les brumes sentant les ronces

fronçant le mufle
à l'aube qui s'étale
piquant d'acide
la clarté matinale

vous surprendrez les aigles
les guépards et les vers
allant sur l'horizon
revenant à la mer

sans ailes, sans combustion
sans esprit qui dérape
sans illicites charmes
sans secte, sans flaps

rien dans les yeux
rien dans les mains
la tête libre
les yeux pour rien

nous vous conseillons la vitesse
et rien d'autre
le gonflement des joues
la vitesse sans cesse
la caresse sur le cou
l'air dur et sans facettes
la morsure des fous

que cesse enfin
que cesse enfin
que cesse enfin
la tristesse

11 oct. 2005

il faut revenir à la réalite, on se pousse un peu !

Atterrissage

Exalte ta mémoire trogne lisse, trique crasse
Oublierais-tu le mot, vierge folle, verge lasse ?

Je regrette à pas lents, débusqués,
la calligraphie volubile

J'apostrophe l'audace, sans retourner son cri.

Je vis une heure vide,
Une heure creuse, où il faut
Dormir et aimer
Comme un seul corps cette peau sensible
A l'intérieur,
A l'envers du sommeil.

Les temps immémoriaux s'effacent sans les feuilles
Exhibent, immensément dorés leurs sexes travestis
Enormes, encastrés.

J'ai besoin de lancer
Quelques sottes mains nues
Pour le vide.

Nous vivrons à demi
Sous les palmes lascives
D'une lune cul nue

Je te dirai les hordes blanches
Dévalant du grand nord
Dans le ciel mordoré
Leurs ailes noires et ors
Etendards tendus
Sur nos rives enfumées

Les oies cendrées descendent
Délaissent l'horizon
Un grand souffle ectopique, catarractique
Philharmonique balaie et lave
Mes rigueurs de saison.

L'eau qui s'écoule...J'oublie.
L'eau qui m'écroule.
Au milieu du puits blanc, j'ai besoin de repos
N'être plus inquiéter, ne plus sentir ce poids
Qui oppresse et opprime
Le balancier qui fauche
Et la peur dans les ventres.

N'être plus inquiéter.

Je me pousse du pied et atterrit d'urgence.

11 oct. 2005

et c'est le départ, la mer est là, la grève et le sable

J'aime la violence sans hâte
La brutale tranquillité du sable qui se crée
La vague trépasse ses droits
Outre mer et tombe
Contre gerbe et ploie
Apostrophe et sombre.

Le poids du galet affecte le présent
Irritant,
Lent, mortifère,
Pesant.

Il vibre dans le bleu.
Il se déplace pour qui sait regarder.
Il est.
C'est assez.
C'est assez car il appuie et les ventres s'ouvrent.
C'est assez car plié par le sel. Car léché par la mer.
Il jouit.
Le galet jouit d'être pesant, d'être désiré.
Qui ne le sait? Les pierres jouissent. Sans nos regrets. Sans nos caresses.
Désirées par la mer.
La violence sans hâte de la vague maitresse.

11 oct. 2005

et premiers émois "exotiques"

Dans Tanger la Blanche
Aux lèvres de satin
Dans Tanger la Putain
J'ai vendu de la blanche
A de pauvres indiens

Un vieux bateau croulant
Frère des poissons hideux
Dépèche un long soupir
Un long serpent huileux.

Se traine une faune lasse
Dans Tanger qui se range
Je tangue et je m'agace
A laisser les vauriens
Se dépouiller d'un rien.

J'attire une fausse blanche
Qui me donnera du bien
Dans Tanger l'intestine
Ruelles colombines
Je sens mon coeur
Qui se débine

Et Tanger se faufile
Le port attend tranquille
Que soit noyé un chien
Comme une ville qui brille

Le cul d'une catin
S'affiche à la cantine
De camions italiens
Dans Tanger la bibine

Je chavire et me grime
D'un masque de païen

11 oct. 2005

et ca y est on est sur l'océan

Le gros océan, blanc et atlantique
A le ventre vide
Et pourtant est tranquille.

On le dirait solide, placide
On voudrait s'y étendre
Et marguerite en bouche
Dévaler ses collines.

La houle se ramasse
On l'entend monotone
Reproduire dans les bleus
Les herbages d'Irlande.

Serions-nous seuls vivants ?
Aggripés aux nuages,
Serions nous seuls vivants
Sur les bleus paturages ?

11 oct. 2005

on se rappele des passés salés (normal on est en mer)

Amour terre à terre

Avant de laisser sa marque
Il avait fait un feu,
S'était déshabillé,
Lentement étreint la plage
Son sexe tendu, pénétré le sable
Sans fureur
Comme on ferait l'amour à une tante triste

Comme on quitte une ville
Un soir de juin,
Les platanes toujours las
Aux abords de la gare
Sauront me souvenir
Au passage des trains.

J'ai promis à ma plage
De lui offrir un jour
Une jeune pousse rouge
Une fleur de jaguar
Un papillon sage
Et que plus rien ne bouge.

Le vent pousse mon ventre
A l'abri des météores
L'Unique divagait
Et dansait crucifié
La grêve corps à corps.

Le sel m'apporte parfois
Des souvenirs rieurs
Du sable blanc et or
Que ma bouche embrassait.

11 oct. 2005

on découvre enfin la nuit !

Une nuit

Le noir
S'étale
Simplement
Robe de veuvage
Ou atours de soeur

Le noir
Se pare
Doucement
Piquetés de lucioles
Oubliées du taileur

Les étoiles machonnent la nuit
Les plus faibles s'enfuient aux nuages de pluie
Les plus lâches se cachent aux bruissements de lune
Les plus folles s'habillent des lumières de la ville
Mais toutes dessinent les contours de mon île
Et toutes se pressent pour danser sur ses dunes
Et toutes me sourient comme sourit un ami.

11 oct. 2005

Liberté ! Liberté ???

Si j'appelais

Même si j'appelais
Comme le tactile nautile
Agite ses tentacules

Même si les sonnettes vides
Dans ces halls lumineux
Glaires et clartés vitreuses

Même si personne

Appeler

Pour entendre une voix
Appeler, crier, hurler

S'effacer
Désert

Même si ta toison s'approchait
Fortes odeurs, sulfate bleuté
Si j'appelais
Au feu, à l'aide, à l'amitié

Même si j'attendais
Comme eux
Au fond des mers
Même une deuxième éternité

Je serai seul.

11 oct. 2005

le chien meurt au cap vert, douleurs ..

Requiem pour mon chien

La tête renversée
Au coeur d'Algol la lettrée
Des cheveux de Méduse
Des jalons silencieux.

Je suis le point unique.

Spectateur sans gradin
Voyeur souple et volage
Voyageur fol et félin.

J'introspecte mon ciel
J'inspecte les nuages
L'horizon quel est-il
Sinon mes yeux qui brulent ?

Je suis le centre et le contour
Immobile et pourtant.
Je dévale dégouline
A pleins poumons
A pleines dents.

Quelle heure est-il
A l'horrible cadran ?
Sirius tête du Chien
Eclaire le chemin
Tu tombes et je t'enferme.
Elle sème sur ta tombe
Des haricots en grain.
Et puis plus rien.

11 oct. 2005

il reste la beauté

Crépuscule

Le temps s'enfuit à présent
Les cumulus grondeurs ont sonné le tocsin
l'hallali se précise au son des tambourins.
Comme tout s'éteint !
Le soir s'étale, s'arrête. Sombre.
Promesse de nuit noire.

Carosse molesté, le char d'or
S'éclipse des batailles

La ligne approche
Ne dis pas de Pater
Ton latin sent la cave
Au loin, tonne l'orgueil d'un ciel d'orage.
On oublie sa patrie.

Haubannés de glaives, gris vert d'azur
Souffrés et tentants, titubant
Sous la charge

Mille fois relevés, mille feux s'éteignent

La chaleur s'essoufle aux poumons de la terre
Vire
Ravive
Renvoie et prie.
Apparition
La grande veuve se fait belle
Tourne, globule
Gargarise, caroncule
Les trainées se poudrent

Mille fois ravivés, mille feux se fanent

Flammèches, cheveux d'or
Fin duvet tisonné.

Le couchant baisse la garde, le combat est perdu
La grande veuve jubile
Bientôt elle sera reine.
Aux frontières des pétales sont pendus.
Voila la nuit.

11 oct. 2005

les caraïbes, l'amérique ?

Ils ont plastifié l'amertume
Tendus des murs
Dressés des lignes
Tracés de long traits de bitume

Ils ont vendu la peur
A toutes les devantures
Les enfants sont parqués
Les journaux font leur Une

Les hommes épient les gestes
Les femmes épient le reste
Les avocats font des chateaux
Les juges des tombeaux

Z'ont pas compris
Z'ont pas senti
Z'ont pas aimé
Z'ont oublié
La liberté

11 oct. 2005

la question de l'être, du non être, c'est dur notre "civilisation"

Extraction

S'extraire ou se soustraire
Se défaire du laisser faire
Se défier, se défiler
Laisser filer
Sourire
Puis fuir
S'extraire
Soustraire
Laisser filer
Refaire à l'envers
La fugue matrisphère
Tourner, tourner
Tourner
Ne plus chercher.

11 oct. 2005

y'a des jours ou on préfère dormir

Embrumé, le vent sonne à ma porte
Je n'ouvrirai pas.

11 oct. 2005

pas sûr de rentrer ...

Le fruit vert a pourri sans atteindre l'âge d'or

Que ne puis-je emprunter les chemins de la terre ?
Pas qu'un quelconque sort
Pas qu'un destin m'empèche
Mais l'insensible orgueil
Lui préfère la mer,
Les humides langueurs
D'un alyzé languide
Les eaux trop salées
Les horizons, les vides.

J'intercale des jours
Aux jours intercalés
Et j'oublie de partir
Dans l'attente stupide
Du jour où m'en pourrait
Regarder sans vomir
Le reflet et les ombres
Des amarres,

ou des mors.

Le fruit vert pourrit sans attendre l'âge d'or.

11 oct. 2005

et puis on retraverse

Les soleils suivent le chemin
Des majuscules qui s'étirent
Tendres et joyeuses leurs mains
S'empressent de rire

11 oct. 2005

retour difficile (presque vécu en direct sur HEO !)

De retour en Enfer
Je suis rentré ce matin dans ce beau pays
de France
Où les âmes sont si laides
Plus qu'aucun pied de poule

Emmurés, encrottés, les yeux se gorgent d'ombre
Refusent les lumières
Fuient la ligne irréelle
Se tiennent regroupés flétris
Se jettent aux uns aux autres des sorts misérables
Jamais ne sortiraient taquiner les soleils

Je suis las de cet enfer
De cette laideur dont ils tartinent l'avenir
De leur regards veules, de leur misère.
Je cherche un Homme
Qui ne soit pas un de leurs frères,
Qui étreigne les hêtres
Et réponde aux hiboux
Qui connaisse l'odeur de cent milliers d'herbes vertes.
Je cherche un Homme gorgé de lumières.

11 oct. 2005

Bravo !

As-tu pensé à publier ?

:bravo:

11 oct. 2005

a bientôt la mer, je reviendrai, mais là, j'ai trouvé une rivière

J'ai besoin de toi
La mer
De tes éclaboussures
De tes remue-ménage
Des volées de bois vert

Pour sortir du trépas
Renvoyer de la toile
Border, affaler, hisser
Te résister
Un adversaire loyal
La mer
Sans coup fourré
Sans mesquinerie
Pure Violence
Contre résistance

Ils m'usent à terre
Ils ont des armes que je ne comprends pas
Qui m'affaiblissent sans bruit
Je ne suis plus que fantome
Que sanglots, qu'ombre

Leur hydre a trop de tête, il n'y a plus de lois

Toi la mer
tu saurais sécher mes misères
Tu saurais m'envoyer l'extase
Le vent, les lames qui frappent
Tu saurais m'exciter
Que je relève tes défis

C'est toi le dieu
La mer
Et tu le sais
Sans humilier, sans haïr ou sans aimer
Comment souffrir de tes colères,
En dehors de la peur de la chair,
On ne peut qu'en sortir
ou en mourir

Tu t'amuses
La mer
Comme un chaton
De nos jolis bateaux
Mais ce ne sont pas méchancetés.

A bientôt la mer
Quand je serai trop usé
Je te reviendrai.

11 oct. 2005

c'est fini !

si vous avez tout lu chapeau !
C'était un résumé un eu succint de mon voyage. Y'en a d'autres mais elles n'ont pas grand chose a voir avc la mer, alors, dur de les placer !

bon, ce n'est que de la poésie, alors pas de polémique !!!

11 oct. 2005

un régal!

merci Vincent!
Je vais les imprimer, avec votre permission.

Alain

&lt°))))&gt&lt

11 oct. 2005

Impressionnant !!!

Trop fort La Capucine.
Tu veux pas en publier (dans un livre) ?

:bravo:

11 oct. 2005

poète

est un mot qui ne va bien qu'aux orfèvres de la poésie, les grands qui sont dans les livres.
ca me touche.
c'est la première fois que je les donne comme ça, en pature.

je vais faire un "mon heo" mais quand ?

prends ton temps pour relire, (c'est principalement pour toi et les autres hypersensibles que je les "publie)" t'inquiète pas si tu ne comprends pas, ce n'est pas forément fait pour; Ma tendre épouse a du mal et pourtant elle me connait !

salut bonne nuit !

11 oct. 2005

Article ...

Si tu veux qu'on transforme ça en article, suffit de le dire ;-) Avec quelques photos de ton cru pour embellir, et ce sera impec !

Robert.

11 oct. 200516 juin 2020

MEU BU ZO GA

BRA VO !

11 oct. 2005

merci

de cette offrande comme un bouquet
de vers que l'on porte à nos lèvres!

11 oct. 200516 juin 2020

merci

encore!

11 oct. 2005

Ouaip,

Ce serait vraiment vraiment vraiment dommage de laisser partir ça dans le fond du forum !

Comme dit Robert, à ta disposition si tu veux un coup de main pour le mettre dans mon HEO ou dans un article.

Avec une photo des coins où vous êtes passés pour illustrer les textes, Vincent, tu risques d'être accusé d'être un pousse au crime ....... ;-)

12 oct. 2005

Superbe et utile

"c'est véritablement utile puisque c'est joli"

12 oct. 2005

faire vibrer

certaines cordes sensibles, ramollies par la civilisation, bel exploit ! J'en profite ici même à Nouméa en regardant le lagon; Merci de ton cadeau !

12 oct. 2005

Oui,

et bien ici il pleut, une fois n'est pas coutume, et tu a mis du soleil dans ma soirée;

c'est vrai qu'avec des photos ou des illustrations, en plus du soleil, il y aurait un arc en ciel.

J'en appelle donc à l'équipage pour ne pas laisser perdre cette sensibilité.

Merci encore et à bientôt

La Giraglia

Phare du monde

  • 4.5 (12)

La Giraglia

2022