bêtisier de l'été

• ben mon cher Ben-Hoït... -

Ouah le bêtisier, plus court on peut pas faire...

???!!!

C'est pire qu'un bêtisier! cela va de plus en plus poser problème.
Parmi les messages du "Cross": "si vous êtes en panne de moteur, utilisez vos voiles "
je ne suis pas naïf, mais je n'aurais pas cru!

Je n'ai plus rien envie de dire d'autre, sauf de f. le camp n'importe où ailleurs où l'on n'entende plus de pareilles "débilités " ( le mot existe-t-il? )

On nous apprend que 4 (j'ai bien dit pas un , mais QUATRE) plaisanciers viennent de tomber à l'eau (3 morts).

je coupe la radio, je m'en vais, je n'en peux plus ...

betisier= tragedie

Peut être est-il devenu trop facile (en apparence) de faire &ltdu bateau&gt de faire &ltune traversé&gt sur la Corse.Je l'ai vecu cette année.

Il suffit d'avoir du disponible financier (la disparition du franc a fait peur et certains bas de laine en liquide ont été blanchis par des achats de bateaux payés en anciens francs.

Le permis, faut apprendre il y a l'examen ect, le voilier on achète et on part,il ya qq annees on faisait ses classes.
Pour ceux là, c'est en face, tout droit. Coup de chance, 2 jours sans vent ni mer, le GPS ça ils connaissent, mais même pas le courage de reporter le point sur la carte au cas ou ! (y a t-il une carte à bord?) à quoi ça servirait d'ailleurs, ils ne savent pas partir d'un point et faire route au compas (pour ceux-là c'est une boussole)

Sur place coup de vent sur Calvi arrivée en catastrophe sur les bouées de mouillage (le port est plein) sauve qui peu général, il n'y a pas trop de dégâts qq chandeliers qq égratignures, un homme à l'eau en essayant de retenir une amarre, rien de grave.

Pour le retour on cale le GPS, la risée GO fume un peu, alors qu'il y a un peu de vent 2/3 (pour un 11 mètres ce doit être la tempête).

Parti qq heures plus tard, un peu plus de mi-parcours,des appels VHF comme le téléphone de la maison,la pedale est bloquee sur émission, à croire à une blague, et bien non, mon gugus tourne en rond, ne sait plus ou il est ni ou il faut aller, GPS en rideau (J'apprendrais plus tard, défaut d'alim, l'interrupteur de la ligne c'est &ltcoupé tout seul&gt les gens du cross sont patients) même pas l'idée de suivre la direction des ferry, il a fini par se coller dans le sillage pour rentrer sur Villefranche, je me suis presque fait engueuler parce que je n'allais pas sur Porquerolles.

Il doit y avoir un beau beneteau 35.5 coque bleue nuit à vendre à Port St Louis

Daniel13/73

Y'a pas que les voiliers...

Pour continuer le "tragico-bêtisier" :

(C'est mon père qui me l'a racontée celle-là)

Il était en train de pêcher au mouillage sur la roche (un 0 fond) du plateau de la Lambarde (large St Nazaire) avec un brouillard à couper au couteau. (bon coin à lieu jaune)

Il entend puis voit arriver une vedette avec un couple + belle-mère à bord.

Ils avaient loué le bateau au Croisic et avaient foncé au large à 25 noeuds sans se rendre compte qu'il n'y avait pas de visi.

Evidemment, le GPS HS (de toutes façons, ils ne savaient pas s'en servir) et le compas inutilisable car quasiment plus de liquide dedans.
Evidemment aussi, ils avaient déjà bouffé les 3/4 de leur réserver d'essence...

Ben ils ont attendu, amarré au canote de mon père, qu'il ait fini sa pêche (6 h), faut pas déconner non plus. Il les a remorqués après à Pornichet.

Le plus triste, c'est que mon père a dû embarquer à son bord la belle-mère qui commençait à faire une crise de nerfs, non pas à cause de l'attente, mais à cause des 2 autres qui passaient leur rage sur elle...

Je pense quand-même qu'il y a beaucoup plus de "conneries" faites sur des petits bateaux à moteur rapides (donc, qui vont vite loin) que sur des voiliers de croisière.

C'était en 1992, une nuit

La Licorne était paisiblement amarrée au quai des pêcheurs de Rimouski. Il était environ 0100 et la brume était si dense qu'on pouvait s'y appuyer.
C'est une région où il y a beaucoup de récifs et de haut fond (L'Empress of Ireland à fait naufrage dans cette région)

Soudain, un appel sur le 16 -- "monsieur la garde cotière chui perdu"

Savez vous votre dernière position?

" euh oui j'allais arriver à Rimouski et la brume s'est levée..." ..." J'ai tout l'équipement vous savez monsieur, Loran C et un Radar Raytheon et tout et tout. mais je sais pas trop comment ça marche"

Le Garde Côte continu ainsi de Discuter avec le bateau en "difficulté" en essayant de le localiser avec leur propre radar.

À ce moment, nous decidons d'entrer en contact avec le garde côte et nous lui suggérons que nous pourrions essayer d'expliquer au Môsieur comment fonctionne son LoranC (nous avions conclu qu'il avait le même modèle que le nôtre)

Ce qui fut suggéré fut fait, nous expliquons au Gus comment ça marche, il trouve sa position, et le garde côte aide le type à prendre et à tenir son cap. Il passe finalement a côté du notre bateau sans un merci le rustre (le nom de la Licorne était écris en blanc sur fond rouge avec des lettres de 40 Cm de haut)

Il avait une superbe vedette de 13-14 metres qui devait valoir dans les 200 000$.

L'aurait du rester chez lui....

UCPA

L'été dernier, dans un port du Morbihan, arrive une flotille de voiliers habitables, apparemment un stage UCPA.

Tout ce petit monde s'amarre, 2 bateaux au ponton, les autres à couple. Puis tout le monde descend pour un débriefing à 100 mètres de là, assis en rond, très sérieux.

Je m'approche des bateaux et remarque qu'il y a un sacré courant. Bizarre, ce n'est pourtant pas encore la marée. En regardant de plus près, un des voiliers à quai a laissé son moteur en route et embrayé en marche arrière.

Les amarres ont tenu, sinon c'aurait été drôle de voir 3 Bénéteau à couple danser la samba dans le port.

"jette l'ancre ! ....je te dis jette l'ancre ...!

celle là , elle date un peu , mais on ne me l'a pas racontée , nous l'avons vécu devant nous :

le cadre : embouchure du petit Rhône au mois d'aout , nous sommes ancrés dans le courant du fleuve. Arrive un couple sur un petit voilier habitable , Madame trés élégante est sur le devant entrain de d'ouvrir la baille à mouillage , monsieur trés distingué est à la barre , nous pensons qu'ils vont venir s'ancrer près de nous . Effectivement c'était leur intention (!).... Face au courant , le voilier manoeuvre lentement, la grand voile descend , le monsieur à l'arrière commence à hurler à l'adresse de la dame qui est à l'avant : jette l'ancre !! je te dis jette l'ancre !! la dame semble avoir un problème, mais nous n'entendons pas ses paroles ... les noms d'oiseaux commencent à fuser en direction de la dame : je te dis jette l'ancre ...!! qu'est ce que tu fou... et M...!!!
Et alors nous assistons de notre bateau à un spectacle surréaliste : la dame à l'avant du bateau , se relève lentement une ancre de 10 à 12 Kg à la main ( détail important l'ancre n'est pas reliée à une chaine ou à un cordage), et dans un geste circulaire digne du discobole antique des jeux Olympiques , lance de toute ses forces cette ancre , qui frole (ouf!) l'avant notre propre bateau de quelques dizaines de centimètres , pour aller sombrer dans un gran plouf définitif , au fond du fleuve.
l'histoire à une suite : le voilier qui ne manoeuvre plus dans le courant ,commence à se mettre en travers , le courant le déporte vers la barre de l'embouchure,il frole de quelques mètres les dangereux enrochements... le moteur toussote , mais refuse de démarrer .., les insultes s'échangent maintenant d'avant en arrière et vice versa , et notre voilier passe avec beaucoup de chance la barre en travers ,et disparait peu à peu de notre vue ,la grand voile toujours affalée, bouchonnant maintenant en mer ,au gré des vagues... le calme est maintenant revenu , nous nous regardons sans un mot , il n'y a rien à dire ....la croisière continue ...!

A couple...

A Ciutadella (Minorque), ayant réussi à trouver une place à quai en plein mois d'août, je savoure cette fin d'après-midi dans le cockpit un pastis à la main en compagnie d'un pote, nos 2 copines étant dans le carré.

Quand un superbe sloop battant pavillon germanique arrive et fait des ronds pour voir s'il y a encore une place. Nous (mon pote et moi) avons tout de suite remarqué que ledit navire est exclusivement peuplé de superbes blondes en petites tenue, que des filles je vous dis. Et nous ne sommes pas les seuls à les avoir remarqué, tous les équipiers des bateaux alentour les suivent du regard...

Bref, elle se décident de venir dans notre direction et, après quelques hésitations nous lancent :
"Monsieur ! Monsieur ! Bitte, nous pouvoir nous accoupler avec vous ?"

Evidemment, hilarité générale sur les bateaux francophones des alentours et remontée très rapide de nos copines avec des éclairs dans les yeux...

Bref, elle sont venues quand même,... à couple..., mais nos copines ne nous ont pas laché d'une semelle pendant cette escale !!