avec les delocalisations

Batelier :

Sans vouloir le moins du monde t'offusquer, je crains que, si ce documentaire te choque, cela signifie que tu n'as que rarement eu l'occasion de visiter un site industriel dans la vraie vie.

Chez nous, c'est aussi comme ça.

La seule différence est que le nombre d'opération "ajustée" par chaque opérateur est souvent moindre. La côté artisanal est donc moins flagrant.

Mais l'important est que, à la sortie, la voiture soit "bonne, conforme, complète".

En ce qui concerne les bateaux, l'état de ce qui est livré des usines nationales est tel que si des retouches sont effectuées ce ne peut être que mieux.

...

:oups:

eh oui

:-D :-D :-D

tiens

c'est marrant ça...
mon pote méccano me dit la meme chose:
le marteeau est en effet le plus important outil et la clef à molette:
l'outil idéal pour casser soit ce que tu veux visser ou devisser soit un bras !!!

Pour la Trabant j'ai eu le plaisir d'en conduire en Hongrie en 95 , c'est pas si mal... une Renault 4Cv en plus poussif... :-D ( au moins on est pas emmerdé par l'électronique et le multiplexage !!! ) :-D

c'est justement pour ça

qu'il a fallu sortir le marteau...c'est parce qu'elle ne sert jamais :-D :-D :-D :-D

La voiture capricieuse par excellence, je crois.

Et là bas, il y a des nostalgiques de cet époque.

et avec un moteur 2T,

bonjour la pollution!

Trabant

Non : résine phénolique chargé de fils de coton (linters), du Céloron quoi...

Ce sont

des artistes ... :-D
Et chez nous c'est pareil, dans une moindre mesure quand même ... Bon là, c'est rigolo, mais en réalité ...

Côté bateau, j'en ai un qui neuf prenait l'eau de partout, coque/pont construit en Pologne et accastillage monté je ne sais pas oû ?
Il a falu batailler ferme avec le constructeur pour faire tout rentrer dans l'ordre sous garantie ...

Je bosse dans une boite qui a délocalisé à l'est un nouveau produit :-( . Résultat, 3 ans après la construction de l'usine, ils ne sortent pas la production, la moitié de celle-ci est "scrap" et les clients ne sont pas livrés ...

Le problème n'est pas la qualité de la main d'oeuvre mais plus la gestion des problèmes de qualité. L'expérience industrielle "façon ouest" ne se transpose pas aussi facilement que cela.

De plus, vu que tout le monde est passé à l'est, les ouvriers formés par l'un vont chez l'autre qui paye plus etc ... Et cela tourne en rond d'une usine à l'autre. Comment mettre en place une production sérieuse dans ces conditions ...

Et pendant ce temps là, ici, le savoir faire s'en va, mais c'est un autre problème ...

Bien sur,

qu'ils vont y arriver.
Dans mon exemple qui est actuel, le patron de l'usine Slovaque, c'est là que cela se passe, est l'ancien directeur de mon usine ... Donc la compétence directoriale est là est les ouvriers sont bons ... C'est juste la mayonnaise qui ne prend pas.

Ce que voulais exprimer à travers cet exemple et celui de mon voilier, c'est que quelqu'un en attendant est déçu et lésé par le produit acheté qui n'est pas conforme aux attentes.

En 2008, je n'ai pas navigué pour cause de bateau en réparation ... j'ai même failli laisser tomber et revendre ...

Donc pour le moment, il faut savoir que des problèmes de qualité existent et que les constructeurs ne font pas grand chose pour y remédier.
Il ont gagné de l'argent en délocalisant, mais ne veulent pas le perdre en réparant le produit non conforme.

Pour ma part, je vais vivre avec mon bateau réparé de partout, mais je ne reviendrai pas chez ce constructeur, je dirai même que je n'achèterai plus jamais un bateau de grande série neuf.

ça, ce n'est pas le futur,

c'est le passé, avant 89 (je précise : 1989!)