Always lost

J'sais plus si c'est mon grand-père ou un quelconque dalaï-lama qui m'avait proposé d'y aller. Enfin d'y aller et de ne plus revenir. J'lui avais encore piqué une bouteille ou je sais plus quoi. Vrai qu'moi je suis obéissant.

j'ai vité fait d'piquer un voilier au port. Pas facile de beurrer le gardien, mais avec quelques tours de cartes, et quelques bouteilles, on devient propriétaire.Ah ouais, la propriété privée c'est du vol. Alors j'vais pas m'géner.

Y'avait une minette aussi raide que moi qui sort d'chez pas où, d'chez les ours ou les
pécheurs vu l'odeur, qui s'radine et s'colle à mes basques. J'avais pas d'hameçon mais elle s'prenait pour un ver toritllard.
J'suis pas grossier, j'lai embarquée.

Nous voila a hisser la voile, a chaque hahanement ça la faisait rigoler la drôlette. Pas facile de monter le paquet avec des mains qui vous cartographient.
L'était pendu au mat depuis deux minutes, le chiffon,que la mignone, elle se désappe aussi.
La mer etait pas trop douce, ben moi non plus.
On avait pas tourné la jeté qu'elle se jette sur moi à poil en hurlant qu'elle a peur. Bon plus le temps de m'en retourner, je m'approche de la plage etje la balance dans le radeau, elle ira cuver sur cut dowm beach.

Ca me dit pas ou c'est que j'dois aller. Le temps d'm'en rouler un, ça me fera réfléchir. Où qu'il a dit le vieux ? Bon moi je suis pas contre mais la grèce ou qu'c'est ?
J'vais aller vers le sud et puis au bout de quelques temps j'irais bien à l'est.
Oauip, mes amis, si j'avais su.
J'suis qu'un bon à rien qui disait le vieux, ben il a pas tort.
Au bout de 5 jours, j'avais pas fini la cave de ce rafiot. Et plus le vent montait et plus je titubais. Ouais, quelle réserve ! Et du bon.
Le 6ème jour en ouvrant une bière j'm'avise qui faudrait peutêtre ben tourner si je veux pas voir les barreaux de Kadafi. Ben j'tourne mais me rappelle plus ou que j'dois aller.
J'l'avait écrit sur un sticker, mais le papier j'lai gobé et impossible de le retrouver.
Alors que je me dit, mon gars si tu veux pas voir l'enfer vaut mieux tourner et je vais à droite.
Huit jours après jvoyais plus clair, j'suis passé dans un coin.
La mer c'etait des montagnes de fer. Plus. En plus ca gueulait, ca klaxonnait. Y avait des abribus qui tombait. Pas un moi ou un surmoi pour me réveiller.
J'vois des bateaux en pagaille autour de moi, c'est le délirium. Faut pas arréter de boire. Heureusement j'ai mis la main sur la cargaison de poudre.
A fumer c'est du délire. C'est planqué dans des batons rouge et jaune. J'en ai ouvert un pour de rire j'ai failli foutre le feu au bateau.
Mais après ca explose ! Suffit de l'ouvrir au couteau. Avec un vieux journal, j'me les passe. Y'en a même avec des parachutes, délire.

Bon j'suis tranquille, a droite je voyais gros comme les bras d'hercule une putain de colonne. A gauche pareil.
Les portes du paradis, on parie vieux que j'ai gueulé au dalaï-lama ! Le con l'était là-haut depuis le début il disait que dalle.

J'sais plus depuis combien de temps j'suis parti maintenant, mais j'ai plus rien à bouffer.
Je me suis dit faut péchér. Le vieux la haut il bouffe rien mais il me tape ma colle.
J'ai mis des lignes dans l'eau. Au début j'dois dire que j'y comprenais pas grand chose à ce chapelet. J'disais l'ave pater mais c'etait maria qui tirait.
Gloria à un moment elle gueule à bloc, le sifflement de sycomore ! Le moulinet était devenu tout rouge. Heureux qui comme ulysse a mis du bout de 12 sur son moulinet !
La nuit approche, je vois des soucoupes sortir de l'eau. C'était au bout de ma ligne.
Putain j'appelle le dalaï-lama qu'était descendu du mat : pépé c'est un pote de l'olympe ce machin ? Pas un mot.
J'jette un coup d'oeil dans la descente, le vieux étalé par terre, il avait trouvé quelques bouteilles de rhum. Sauvé mais quel salaud !

N'empèche j'ai la dalle, la poudre noire ca vous mets une chiasse. J'tire le bouzigue, les yeux s'approchent. C'est quoi ce machin ?
Ca fait bien 12 metres. Pas un tonneau de rhum. Une sniffette et ca repart, plus qu'a ramener le machin au guindeau. Fiotte. Un tentacule soulève ma chemise et me caresse.
J'suis tombé sur un calamar géant homosexuel. Bouge pas gars j'vais chercher des capotes. C'est qu'il a l'air amoureux le truc.
Je me vautre dans la descente sur le vieux qui a déchiré les matelats en voulant se faire un parapluie.
Bonne idée. Dans la crasse noir qui flotte j'attrappe un plancher. Au début c'etait sec mais depusi 3 jours ca se remplit et ca sent le pétrole. On s'en fout.
J'prends la planche je la jette à mon tentaculeur. "Et gars, lubrifie toi avec ça !" et puis je découpe la veste du vieux, il sent la jeune fille le con, ca me file envie de chialer. Je bourre les vêtements dans un tube de poudre noir, j'y envoie une lichette de rhum.
Quand je ressors je vois mon calamar entrain de s'enduire le tentacule reproducteur tranquille de pétrole. Il est un curieux comme un thermomètre le bougre. Euh, mec, avant de passer sur la planche à savon, on va s'en envoyer un petit ok, ca me détendra. Pas que je susi stressé, stressé mais c'est la première fois tu comprends ?
J'allume l'obus et lui tends. Le con il le chope et le fume. Baoum !
Bon je suis couvert de jus noir mais je suis délivré cette malédiction. Au loin sonne le tocsin.
Quand je rentre dedans c'est le désastre, le vieux a chopé les canettes et a fait un chamboule tout.
Imagine le bronx, pétrole, poudre, flotte, sans compter les trucs inhumains qui flottent la dedans. Et le dalaï-lama qui s'est coupé la tête et joue à la pétanque.
Ca suffit, j'ai gueulé. J'ai chopé les cubis de rhum, une corde et mon piolet et je suis allé me refugier dans l'arbre en aluminium.
Le vieux voulait monter je lui tirai des taloches. Comme j'avais froid j'ai descendu un peu et j'ai coupé la voile. Un ris irlandais, j'ai fait une cape.
La lune s'est enfin levée. Je me suis mis debout sur le mat et j'ai essyé de la choper avec ma voile, mais je m'suis vautré et j'ai glissé sur l'étai.
J'ai une vache de balafre sur le bide. Médecin, médecin ! Sort le vieux qui veut me soigner. Me touche pas. Au même moment , je vois qu'il m'a piqué ma poudre noire.
ca m'a mis les boules mais je pouvais plus lui péter le pétard vu qu'il avait perdu la tête. Alors si c'est comme ça, je vais au bistrot mon gars.
Et t'auras beau m'amadouer, pas de rengaine, vieux, tu me choperas pas. J'ai passé la barrière. Les CRS ont du dégager je crois, y'avait personne pour me retenir.
Plaf, et merde, j'suis tombé dans les chiottes ? Le vieux y rigolait et pissait dans la flotte. Pas faché d'avoir mis du bout à la place d'un 80/100ème sur le moulinet.

J'ai réussi à remonter à bord du voilier. J'avais pas de pot. Couvert d'algues. Allons que je me suis dit, les algues roses ça se fume ça. J'ai allumé la poèle pour les sécher.
C'est là que le feu a pris. Moi j'ai laissé courir.
L'aurait pas fallu que ça crame mes algues, mais non les flammes jouaient avec les cheveux de papi.
Y fait une chaleur... Enfin, c'est sec. Oauh. C'est mieux que de l'X les algues roses. Par contre, c'est diséthésiastique et apoclecclésiastiolique j'ai l'impression que le sol est mou. Beurk.
J'suis englué. Oh l'hallu. J'entends un bruit de chasse d'eau ! Comme chez papi. Et le dalaï-lama, on a une fuite ?
Gloup. Gloup.

L'équipage
25 août 2006
25 août 2006

Ben t'es tombé sur quoi comme champignon???

Ca à l'air puissantissime ;-)

Y'a une suite?

A+

Nouch

25 août 2006

non-non....

il a encore mélangé ses seringues,étonnant qu'il ne nous l'ai fait en couleur, c'est son truc ,en ce momment
le mieux serait de lui trouver un bateau et de le parachuter dans le triangle des Bermudes....

25 août 2006

à la demande générale de toi-même Nouch, une suite !

Je devisai tranquille
accoudé à la mer
mes pensées vaporeuses
s'unnisaient à l'éther
Laissant aux muses réveuses
accès libre à mon âme.

Instillé par Morphée,
une silice vengeuse
s'imisce dans mes pensées

Au réveil
englué
je vois avec surprise
Un puceron pachyderme
s'appliquant avec soin
à chier son miellat
sur mon sommel.

Un goutte hectolitre
s'agite
tremble et fritttt
finit de m'ensucrer.

Une falaise surgit
un poulpe famélique
Mais de noble famille
Prend soin de m'aggriper

Deux orbites mordorés
Sénacles désenchantés
Regadent avec délice le loukoum
Emmiéllé.

Dévoré,
Emmuré
Jonas de l'Hâtif
L'estomac
Me renvoie d'où j'allais

Quand une muse se pique
De vous faire réver
Elle peut sans artifice
Vous faire chavirer.

25 août 2006

a force

d'ècouter,la misere et les problemes des autres,certains" :-D" individus,trouvent leurs vies bien "plattes"....ils ne leurs restent que l'empoisonnement par les mots... ;-)et parti comme c'est parti,la capucine,va nous faire des bulles..... :-D :-D :-D :-D :-D :-D

25 août 2006

on le savait

mais t'es [b]fort[/b] "poy" !

;-)

pour les copains, non j'ai rien fumé (j'ai arrété la nique aux tines), ah si, j'fais le régime en ce moment avec des sachets spéciaux que tu manges rien et que t'es légèrement en hypoglycémie, c'est rigolo comme tout !
(+15 kg après un an à terre, c'est pas joli, joli ...)

31 août 2006

attention

hyper protéines = euphorie

:mdr: :mdr: :mdr:

25 août 2006

eh bin !!!

si c'est ce texte qu'il faut que jacquot illustre !
ça va pas être de la tarte !!!!

25 août 2006

façon Freaks

ça devrait le faire.

il me reste quelques 200m de vieux sika entre les lattes de teck , si quelqun veut essayer... ;-)

25 août 2006

C'était surement d'la bonne....

:-D

25 août 2006

....

...la capucine...c'est de l'eau bénite ce gars là!
de l'eau qui vient d'en haut!
c'est Le "l'eau très amont" de Héo!
bises au poète

25 août 2006

une étoile

pour le soleil de Heo

meme que si je savais le faire , elle
serait en couleur....

pour La Capucine: hisse ...hisse...hisse....,houra!!!!!

26 août 2006

signalement:

nom la capucine
profession architexte
activitè trouble mots
sports surfeur d'etoiles
obsessions tres habitè par les calamars
dèvorè,emmurè,angluè
souffre du sindrome dit "de l'emclume"
si vous le rencontrez,sifflè doucement l'air
"l'ame a delon" le prendre par la main,et lui raconter encore une fois le petit prince..que de la douceur..merci...

29 août 200616 juin 2020

...

ça fait gloup?

29 août 2006

Ben alors y'en a plus???

Dommage c'était sympa à lire!

Bon ben en attendant les prochains épisodes!

A+

Nouch

29 août 2006

met de l'huile sur le "peu"

syndrome de l'emclume..:"1"
fixè a son socle,elle se doit de recevoir des coups..en echange elle emet un son etoufè;avec une legère raisonnance...de sa presence "mecanique" n'aitra de la piece forgèe un esemble nouveau.....(((si tu prend des baffes,tu finiras par changer)))
"2".l'emclume par definition est lourde.
de part son poids,on reflechit avant de la deplacèe...et c'est là ou elle aies ,qu'on viens la chercher.d'ou le proverbe :
" tant va l'homme a l'enclume, qu'a la fin il se casse"
a mediter.......

31 août 200616 juin 2020

heureusement

on peut se cacher sous nos bonnets !

merci poy.

31 août 2006

la poesie

ça eu payè, mais ça paie plus...ici t'es pas derangè :-( :-D

Phare du monde

  • 4.5 (182)

2022