Algues vertes en Bretagne : la justice ordonne à l’Etat d’agir

Dans un jugement rendu vendredi, le tribunal administratif de Rennes donne quatre mois au préfet pour prendre de nouvelles mesures réglementaires.

« C’est une victoire historique » pour Alain Bonnec, président d’Eau et Rivières de Bretagne, fer de lance de la lutte contre les algues vertes. Saisi par l’association, le tribunal administratif de Rennes a enjoint au préfet de Bretagne de prendre, dans un délai de quatre mois, de nouvelles mesures réglementaires afin de lutter contre les marées vertes.

Dans un jugement rendu vendredi 4 juin, le tribunal estime qu’un « renforcement des actions mises en œuvre demeure nécessaire afin de restaurer durablement la qualité de l’eau en Bretagne » et de « prévenir au maximum le phénomène des marées vertes ».

La suite :

Affaire à suivre...

L'équipage
05 juin 2021
05 juin 2021

Si les gens avaient appris à manger de la viande de qualité achetée au juste prix, on en serait pas là.

05 juin 2021

Donc c'est la faute des pauvres et des modestes !!!!

05 juin 202105 juin 2021

@red sky: entièrement d'accord.
Rien à voir avec les pauvres ou les plus modestes. On n'est pas non plus obligé d'en manger tous les jours. Il vaut mieux une ou deux fois par semaine avec de la qualité que du pas bon tous les jours.

05 juin 202105 juin 2021

@ red sky : vrai aussi.
On va voir s'il y a du courage politique pour imposer des restrictions sévères à l'élevage industriel et à l'agriculture "à la papa". Mon voisin agriculteur (petite exploitation) continue d'épandre lisier et saletés chimiques sur ses champs alors que c'est interdit (espace protégé). Sans mise en place de vrais contrôles, ce n'est pas gagné...

05 juin 2021

Bien sur qu'il faut faire évoluer le modèle de l'élevage industriel.Mais ce doit etre un dossier européen.
Nos éleveurs bretons ne doivent pas subir seuls les interdictions à moins que l'on veuille les voir crever...Ils sont sur des marchés concurrentiels et les éleveurs hollandais s'en frotteraient les mains avec leurs porcheries géantes.

05 juin 2021

A 10h30 aujourd'hui, rassemblement devant la cité de la voile à Lorient a l'initiative de eaux et rivières de Bretagne

05 juin 2021

Lire cette excellente BD.

C’est édifiant sur l’inertie des pouvoirs publics et sur leur complicité avec le lobby agroalimentaire local.

Oui, ce livre est excellent et le lobbying a été aussi fait afin de détourner les "petits" paysans traditionnel de leur métier pour les convertir vers des emplois ouvriers sur le site automobile de Rennes ! Ça parait incroyable, mais c'est bien ce qui est décrit, une complicité entre des agents de l'État et l'ancienne usine (Citroën ?) qui ont ciblé les éleveurs encore indépendants pour les sortir d'une activité concurrentielle à l'élevage intensif ...

06 juin 2021

A voir sur arte, jusqu'au 07 juillet 2021...
"Pendant trois ans, Inès Léraud s'est installée en centre-Bretagne pour enquêter sur cette pollution et en a tiré une bande-dessinée, dont les personnages sont aussi les héros de cette histoire."

www.arte.tv[...]isonne/

05 juin 2021

Vous avez dégouté les jeunes de l'intéresser à l'agriculture. s'il y avait plus de monde à s'y atteler il n'y aurait pas tous ces problèmes. Le Français achète de la bouffe crado chez lecler, mais ne discute pas du prix du smartfooone ni du tv 4k alors qu'il n'a même pas de mur pour le fixer. Les écolos veulent créer des emplois "verts", alors qu'il faudrait pousser les jeunes à s'occuper de faire pousser de la nourriture saine . on marche complètement sur la tête là ! Notre problème provient surtout de la concentration urbaine .

05 juin 2021

Peut-être aussi que le lobby agro-alimentaire et que les intermédiaires de distribution qui tirent les prix ne sont pas complètement étrangers à la piètre qualité de la production de viande française.

05 juin 2021

si personne n'achète de la bouffe pas bonne, les lobbys arrêtent de s'engraisser. Le con sommateur recherche de la bouffe pas chère en s'en fout que ce soit le paysan esclave qui travaille 24h sur 24 pour la produire. Du moment qu'il peut regarder la dernière série télé et aller faire la fête quand il veut, le con sommateur est heureux. C'est la même chose quand le même achète chinois. Il est Urgent de remettre la France au boulot ou de payer ceux qui travaillent au juste prix. Les emplois bidons "verts" ne règleront rien sur le long terme.

05 juin 2021

Acheter du cochon chinois, c'est polluer en Chine. Acheter du cochon français, c'est polluer en France.

05 juin 202105 juin 2021

C’est pareil pour les délocalisations industrielles. On diminue la pollution chez nous et les émissions de gaz à effet de serre au détriment des pays d’accueil comme la Chine ou la Roumanie ou la Turquie.Et inversement pour les relocalistions!
Voilà le résultat dont nous sommes partiellement responsable :
www.google.fr[...]t%3famp
J’ai navigué plusieurs fois il y a 30 ans le long des côtes Turques déjà à l’époque on voyait des champs d’ordures flotter sur plusieurs milles près des côtes Nord. Pas trop envie d’y retourner.

05 juin 2021

Oui, c'est vrai que transporter le cochon chinois en France ne polue pas.

05 juin 2021

Le transport du cochon chinois à Rungis ne polluera pas plus en France que le transport du cochon breton à Rungis.

05 juin 2021

Meuh non! Les cochons chinois ne polluent pas quand ils arrivent en France... vu qu' ils viennent à la nage!

Chut! faut pas l' répéter... mais ce sont des cochons transgéniques avec une godille greffée sur la queue et des sabots palmés... et vu qu' ils sont dopés aux antibiotiques, amphétamine et vaccins, ils vont super vite!

Et tout çà sans gaz à effet de serre (à par les pets, mais qui sont recyclés puisqu' ils servent aussi à la propulsion!)

J' vous l' garantie, le cochon chinois, c' est de l' écolo... rien à voir avec nos cochons Bretons!

Gorlann

06 juin 2021

@gorlann29 : J'ai écris en France. Il est bien évident que venir en France avec l'industrie de transport la plus polluante sur terre (l'industrie du transport maritime) n'est pas anodin.

05 juin 2021

Et comment il arrive en France, ton cochon chinois?..en lui posant deux petites ailes sur le dos???? Faut un peu réfléchir! L’une des principales pollution est maritime ... et comme en France on fabrique plus rien, on importe tout , et de préférence de l’autre côté de la planète ... d’accord avec SÉGALEN SUR les emplois « bidons verts » ...

06 juin 2021

@Captain Cromagnon : Même au temps de Cromagnon la courtoisie existait.

06 juin 2021

La bêtise également 😜

05 juin 2021

Ça fait déjà un bon moment que certains agriculteurs ne travaillent plus pour nourrir les français mais pour engraisser les banques et les entreprises qui gravitent autour.
Dans les fermes qui produisent du lait dans mon entourage, il y a au minimum 2 tracteurs, souvent un Manitou, parfois une pelleteuse, et des centaines de M2 de hangar. Tout ça pour des vaches qui ne devraient normalement manger que de l'herbe.....

05 juin 2021

Les vaches mangent leurs ancêtres. Les farines animales ont de nouveau été autorisées par l'UE (elles ont été temporairement interdites après le crise de la vache folle).

05 juin 2021

Le principe de l'écolo: râler . Il est incapable de s'emparer du problème pour changer les pratiques. il préfère dénoncer ceux qui ne font pas bien. Ecolo : FAINEANT !

05 juin 2021

C'est pas comme un 6 cylindres 165 cv !

05 juin 2021

Bah, il tourne comme une horloge, et fait le boulot...lui ! LOL

05 juin 2021

et dans le m^me temps le gouvernement vient de couper les aides aux exploitations qui font du Bio ... par contre les autres perçoivent toujours leur subvention .

05 juin 2021

Il suffit de ta per sur un moteur de recherche "aides agriculture bio"
Vous verrez qu'il existe toujours de aides. D'un autre côté la collectivité regarde où va l'argent public...

05 juin 2021

Le fait d'avoir un biquette attachée à un poteau au milieu d'une friche, ne justifie pas forcément l'obtention d'une aide. Chaque fois qu'il est proposé de nouveaux dispositifs, il y a des opportunistes qui arrivent à se glisser dans la brèche.

06 juin 2021

L'aide est, entre autre, proportionnelle à la surface des terres agricoles (sauf en Corse).

05 juin 2021

en plus de la BD citée plus haut, ce podcast sur le sujet (de Inès Leraud également)
www.franceculture.fr[...]deni-12

et celui-ci également
www.franceinter.fr[...]et-2019

05 juin 2021

Les aides (1,7 milliard à travers la PAC) au secteur bio n'ont pas diminué, c'est en fait un arbitrage qui favorisera les agriculteurs qui se convertissent au bio au détriment de ceux qui en font déjà. L'argument est que le bio se porte bien, le marché étant en forte croissance, ceux qui font déjà sur bio en profiteront de plus en plus et les prix augmentent.
On peut ne pas être d'accord avec cet arbitrage mais on ne peut pas colporter des inexactitudes.

05 juin 2021

+1, Domde.

05 juin 2021

quelle inexactitudes ? j'ai bien dit qu'il était question de ne plus aider ceux qui font du bio , pas ceux qui s'y mette ,c'est exactement ce que tu as écrit .

seulement ceux qui font dejà du bio ils se sont endetté, ils ont investi et ils comptaient sur les aides que l'on leur avaient fait miroité et une fois le pas franchi on revient sur les engagements ..ça ce n'est pas normal ...

qu'il y ait de nouvelles regles pourquoi pas mais les engagements eux doivent étre tenu ..

j'ai discuté avec les gars de le ferme bio a coté de chez moi ,ils sont remonté et peuvent tres bien envisagé ou etre obligé de revenir partiellement aux conventionnel pour payer leur dette si les engagements ne sont pas tenu ...là est le probleme

06 juin 2021

Sur que quand les aides ne sont pas versées, parler de diminution est inexacte:

www.ladepeche.fr[...]oi.html
www.senat.fr[...]12.html
reporterre.net[...]urs-bio

les articles ci-dessus ne date pas d'hier, mais la situation ne s'est pas arrangée, et des articles comme ça on en trouve à la pelle, certainement des inexactitudes...

06 juin 2021

il ne s'agit pas de retard ou autre il s'agit lors de la nouvelle orientation de ne plus aider du tout ceux qui sont en bio , contrairement aux engagements pris lorsque ceux-ci ce sont convertie aux bio. ce n'est pas la m^me chose .... ils comptaient sur un certain revenu pour faire face a leur echeances et tout a coup on leur coupe le robinet !!

06 juin 2021

Certes. Mais là on parle des algues vertes et de l’élevage de porcs hors sol en Bretagne. Plus d’un million de tonnes de viande par an. Pas précisément bio.

06 juin 2021

et bien oui aidons le bio il y aura moins d'algues verte ...et au lieu de depenser des fortunes en nettoyage des plages et pour ce debarrasser de ces saloperies l'argent serait mieux utilisé pour eviter d'avoir des algues

06 juin 2021

Ben oui José,

la solution serait de subventionner que les agriculteurs bio, et de retirer les aides à l' agriculture intensive, responsable de la malbouffe.

Il faut quand-même savoir que pendant pas mal de temps, des producteurs de porcs bretons ont "investi" dans des terres non exploitables dans des régions comme l' Auvergne afin de pouvoir augmenter leur cheptel, puisque la réglementation le leur permettait.
Evidemment, le lisier, lui, restait bien en Bretagne... et on s' étonne d' avoir des marées vertes!

De plus, en arrêtant de sponsoriser (pardon, de subventionner) l' agriculture intensive, la sécurité sociale ferait de sacrées économies!

Mais suis pas sûr que la FNSEA voit çà d' un bon oeil... alors!!!

Gorlann

06 juin 2021

Je ne suis pas certain que la question des algues vertes soit liée au bio ou non bio. Imaginons que les 5000 élevages de porc en Bretagne passent au bio. On aurait quand même 10 millions de tonnes de fumier bio et 15 millions de tonnes de lisier bio chaque année.

C’est davantage une question d’organisation agricole.

06 juin 2021

Ben non, Lulu2,

car dans le cahier des charges de l' élevage bio, les cochons ne sont pas élevés hors-sol entassés les uns sur les autres sans jamais voire le jour, mais dans des prés.

Evidemment, il y en aurait beaucoup moins par exploitation, mais de qualité et le lisier serait naturellement absorbé sans problème.

Et si au lieu de subventionner massivement l' élevage intensif on donnait çà aux bios, les prix du bio seraient accessibles à tous, et les éleveurs y trouveraient leur compte, sans avoir besoin de recours à des méthodes d' élevages inacceptables, tant pour le bien-être animal que pour la santé des consommateurs.

Mais çà n' est pas demain la veille, car les politiques plient TOUJOURS devant la FNSEA!!!

Gorlann

06 juin 2021

Merci pour cette rectification.

05 juin 2021

y a t'il un procédé pour recycler les algues vertes, du genre en faire du compost alimentaire et nourrir les vaches et autres bovins et caprins? la boucle serait bouclée non? bon il faut faire travailler la boite à pu et trouver quelque chose dans ce gout là.

Bon blague à part, on a demandé aux paysans de nourrir les français à pas cher, ils le font, et pourtant ce sont d'autres qui se gavent, ou est l'erreur?

05 juin 202105 juin 2021

L'émission La Terre au carré d'il y a quelques jours (sur France Inter) était sur le sujet.

Apparemment il y a eu des essais de compostage, mais c'est très coûteux en énergie (il faut le chauffer et le remuer), donc pas rentable.

06 juin 2021

je ne sais si vous connaissez bien le milieu agriculteur mais il se trouve que j'ai toujours veçu en campagne (pour mon plus grand bonheur) et ma fille a épousé un fils d'agriculteur et elle est experte comptable aupres des exploitation agricole .
le beau pere de ma fille ,a pris le train pour faire son service militaire , 16 mois apres il est revenu à la ferme , son père quelques mois apres meurt . Il devient donc chef d'exploitation disons à 20 ans ...
il prends sa retraite 40 ans apres (en restant actif a la ferme) durant ces 40 ans il s'est occupé de ses vaches et cochons 7j sur 7j ..il n'a pris qu'1 jour de congés pour marié son fils avec ma fille et encore il a fallu que je lui donne un coup de main pour aller cherché un veau né la nuit dans un prés ...
Sa conquête sociale avait été de reussir a ne pas traire ses 50 vaches le dimanche soir , seulement le lundi il devait commencer à 6h au lieu de 7h ...

Alors svp lacher les basket aux paysans qui nous nourrissent pour un salaire inferieur au smic ...

06 juin 2021

et je rajouterais que l'épouse du fermier a aussi travaillé tous les jours dans l'exploitation sans aucun salaire donc aujourd'hui sans retraite (ou si peu) ..

et pour fixer les choses ; aujourd'hui en retraite apres 40 ans de boulot 7j sur 7 il perçoit 800€ de retraite !!! comme il dit heureusement que je "bricole" encore ..

vous pensez bien que son fils n'a pas pris sa succession ,il est responsable d'un magasin "Espace vert" ..

et le fils de mon voisin partie en retraite en octobre dernier (eleveur de betes à viandes) n'a pas pris le suite lui non plus ....

06 juin 2021

Pour toucher une retraite, il faut cotiser, c'est pas plus compliqué que ça !
Et c'est précisément cela que les paysans ont fait semblant de pas comprendre pendant des décennies...
Bon je crois que j'ai intérêt à sortir d'ici...

06 juin 2021

Et comment fais-tu pour cotiser quand tu ne dégages pas de salaire???

06 juin 2021

La est le problème cotiser s'est bien à condition de pouvoir. Quelle épouse travaillerait toute une vie sans salaire...

06 juin 2021

La est le problème cotiser s'est bien à condition de pouvoir. Quelle épouse travaillerait toute une vie sans salaire...

06 juin 2021

La production de porc est l'industrie la plus lucrative , pas de salaires mais combien d'appartements sur nantes et rennes ....

06 juin 2021

rederien29 là je pense que tu dis n'importe quoi ...

06 juin 2021

Si je peux me permettre, je pense que les choses ne sont pas aussi simples. Je crois qu'on oublie le rôle de la FNSEA (qui est devenu le syndicat de l'industrie chimique lorsqu'il a fallu reconvertir cette industrie après-guerre), une idéologie productiviste qui s'est progressivement mise en place et beaucoup d'autres choses encore. C'est une vague de fonds qui a entraîné tous les petits agriculteurs. Il est très délicat d'aborder le sujet en quelques lignes.

06 juin 2021

C’est tout à fait vrai. Au sortir de la guerre il y avait une forte demande politique et de toute la population dans un contexte de pénurie alimentaire pour disposer de produits agricoles pas chers en abondance. Il en est résulté une forte mécanisation, une culture intensive, l’utilisation excessive des produits chimiques pour améliorer les rendements et la productivité du secteur agricole et parallèlement un regroupement en grandes exploitations au détriment des petites exploitations. Le résultat fut au rendez vous pour la plus grande satisfaction des consommateurs. Maintenant l’époque a changé, le niveau de vie est un des plus élevés de monde, la satisfaction des besoins primaires assurés, écologismes et amnésie historique, contestation systématique du «Système» sont dans l’air du temps; il est alors facile d’incriminer les agriculteurs et le lobby chimico-agroalimentaire en refaisant l’histoire; comme dans bien d’autres domaines de se la jouer vierges effarouchées ou ayatollahs de circonstance, comme si chacun n’avait aucune responsabilité dans ses propres choix individuels et faisait comme si rien n’avait existé avant.

06 juin 2021

Mon oncle est mort des pratiques chimiques scandaleuses au début des années 60, j ai gravé dans ma mémoire de l attroupement devant chez lui de la ambulance des pompiers etc, je rentrai du lycée j avais 12 ans, il était ouvrier agricole en France après avoir fui le communisme en Slovaquie, et malgré des études supérieures

Fin de la parenthèse

06 juin 2021

exacte ...et le vrai ministre de l'agriculture a toujours été la FNSEA

06 juin 2021

Depuis la guerre la productivité n'a pas cessé d'augmenter (dans le domaine agricole comme dans l'industrie, d'ailleurs), mais les salaires des producteurs comme des ouvriers n'a jamais suivi. C'est toujours allé dans le sens d'une baisse de prix pour le consommateur, et malheureusement souvent d'un affaiblissement de la qualité. Sans compter la constante diminution de l'emploi dans le secteur.

Certes, en tant que consommateur je suis content de me nourrir pour pas trop cher, et du coup de pouvoir mettre le reste de mes revenus dans le logement et les loisirs (environ 10% du revenu d'un ménage en 2020, contre 30% en 1960, et plus de 50% avant guerre).

Ceci dit, le modèle actuel est loin d'être viable. Ce n'est pas parce qu'on a un regard critique à posteriori que l'on condamne les agriculteurs qui ont bossé toute une génération pour des clopinettes... Ce sont les premières victimes de ce système, leur taux de sucide en est un bon indice.
Il est devenu indéfendable et il serait temps de trouver des solutions alternatives.

À mon avis ça passe non seulement par la conversion au Bio (je ne parle pas du label mais de la démarche de qualité), mais aussi par le retour à une multitude de petites exploitation qui embauchent et créent du lien social.
C'est sûr, ça va se ressentir dans le budget des consommateurs... Mais c'est avant tout un choix de consommation à faire.
On dit souvent que le Bio coûte cher. C'est vrai si on regarde le prix d'un paquet de pâtes au kilo. Mais il est indéniable que 1kg de pâtes Bio à la farine de blé complet à des valeurs nutritionnelles bien supérieures qu'1kg de pâtes blanches de grande distribution.
C'est vrai pour le pain, les légumes, la viande,...
Donc le calcul n'est pas aussi simple.

Pour revenir au sujet des algues vertes, c'est un bon exemple de l'absurdité du système:
On déforeste à l'autre bout du monde pour faire pousser du soja OGM, qui vient alimenter des milliers de cochons de piètre qualité, dont la merde vient pulluler les cours d'eau et les plages.

06 juin 2021

« ça passe non seulement par la conversion au Bio (je ne parle pas du label mais de la démarche de qualité__ ».

Bio n’est pas nécessairement synonyme de qualité, de filière vertueuse, ni opposé à une certaine productivité.

06 juin 2021

C'est bien pour ça que je précise ne pas me référer au label. J'utilise le terme Bio par facilité pour parler d'un mode de production qualitatif.

06 juin 202106 juin 2021

Bien résumé Camille. À un moment de mon parcours pro, j'ai aussi "trempé" dans ce sujet du lisier et de ces conséquences, en travaillant sur le projet (avorté) de traitement du lisier pour le transformer en engrais inerte transportable et à valeur ajouté. Contextuellement, c'était juste après l'accident AZF, or ce process nécessitait l'emploi d'ammoniac gaz, donc rebelote une obligation de classification SEVESO, alors avec l'état de l'opinion publique sur les sites industriels classés avec des matières dangereuses, les autorités n'ont pas suivi. Il y a eu aussi certainement beaucoup d'autres considérations dans leur décision, car avoir une nouvelle filière pour traiter les déchets de l'élevage, c'est aussi poursuivre dans une spirale dangereuse.

À l'époque, nous bossions en pensant que nous pouvions contribuer à diminuer l'épandage du lisier dans les champs et donc diminuer la pollution l'eau des ruisseaux, mais nous n'avions pas une information sur l'étendue de toute cette histoire.
C'est plus tard, quand ce projet fut définitivement arrêté, que j'ai commencé à comprendre ce contexte de production intensive agro-industrielle.
Finalement, il y a eu d'autres exemples de spirales folles dans des courses à une sur-production, et il y a eu quelques exemples ou cela s'est bien terminé. Pour ceux que le sujet intéresse, je conseille le livre de Jm.Pelt :

"C'est vert et ça marche" avec la collaboration de Franck Steffan, éd. Fayard, 2007.

Il y raconte une histoire incroyable qui s'est passée à New-York vers la fin des années 1990. En gros pour avoir assez d'eau potable, les autorités locales étaient partie sur la construction d'une usine de traitement gigantesque pour un cout énorme. Et puis, à un moment, il y a eu une prise de conscience de l'absurdité de cette solution, donc la réflexion les a amené à repartir d'une feuille blanche. D'où vient l'eau potable dans la nature et comment est-elle produite ? Ainsi, le cout de cette usine a été employé à acheter des terres dans le parc naturel du Delaware qui alimentait déjà la ville et de subventionner l'installation d'agriculteurs sans engrais, pesticides ... Et avec le temps ça a marché, ils ont retrouvé une qualité d'eau dans des nappes et des sources qui permettaient l'extraction d'eau potable. C'est bien dommage que cette histoire ne soit pas connue, car elle rappelle quelques vérités de bon sens, mais qui ne font peut-être pas les affaires des groupes industriels de l'eau. Et comme par hasard on trouve dans ces groupes des actionnaires banquiers d'affaires, tiens, tiens, tiens ...

06 juin 2021

il y en a qui font du méthane avec le lisier, et voilà ty pas qu'on commence à se plaindre des odeurs et autres déchets, n se plaint du nucléaire, la série Tchernobyl en a choqué plus d'un mais on savait sans vouloir vraiment voir, les écolos nous ont bassinés avec les éoliennes, aujourd'hui ils s'en plaignent, on nous a vanté les panneaux solaires, photovoltaïques ou thermiques, les écolos s'en plaignent, on nous rabat à longueur de pub les voitures hybrides ou complètement électriques, et on commence à se rendre compte que recycler tout ça ne sera pas simple, on n'arrête pas de nous dire qu'il faut consommer pour relancer la machine, on nous dit qu'il faut faire plus de gamins pour assurer les retraites, bref toujours plus plus plus, comme le slogan des JO, mais ou va t'on s'arrêter? En fait c'est comme le réacteur de la série Tchernobyl, la machine s'emballe et on sait pas comment faire pour l'arrêter.
Quand va t'on se poser la question de savoir si on peut continuer longtemps comme ça? Faudrait peut être un jour accepter de baisser notre niveau de vie, mais ce n'est pas pour demain.
On s'en remet toujours au progrès en espérant que les chercheurs à force de chercher trouveront la formule qui permet de toujours plus sans aucun souci.
Pour le moment ça ne règle pas le problème des algues vertes, mais ne pourrait on pas faire du méthane avec? Ah me...e le méthane détruit la couche d'ozone.

Allez un peu de musique:

06 juin 2021

l'agriculture Française constitue une partie de son Pib .
Il y a beaucoup de gens qui vivent de l'agriculture et activité en relation directe avec elle.
Là qualité des eux est surveillée, j'habite depuis plus très longtemps près d'une rivière qui alimente 5o ooo habitants. Beaucoup de progrès ont été faits depuis les années 80.

Les écolos stigmatisent les agriculteurs, pour survivre eux aussi.

06 juin 2021

6 cylindres de 165cv

06 juin 2021

Il va toujours bien depuis ce matin...Lol

06 juin 2021

c'est certain qu'il y a une amelioration , seulement il faut des decennies de culture sage pour assainir ce qui a été pollué jadis ,ça prends du temps pour eliminer tous les exces rependu sur les sols .

il est a souligné que les vrais responsables ,l'industrie des engrais et pesticide passe à travers les gouttes personne les montre du doigt car ce sont bien eux les vrai coupables qui ont poussé les agriculteurs a leur acheter un maximum de produis inutile .
Aujourd'hui on repends deux fois moins d'unité par hectare tout en ayant le m^me rendement qu'autre fois

06 juin 2021

Ceux qui s'en sortent bien sont les plus "techniques" ...analyses de sol et apports suivant besoins.etc. Ce sont des métiers qui emploient des personnels aux formations de plus en plus pointues.
Sur France culture une émission très intéressante il y a quelques mois racontait le projet ce 5 jeunes associés aux profils complémentaires (2 ingénieurs sur les 5).
un projet qui consistait aussi à ne'pas mettre tous les oeufs dans le même panier: élevage, transformation de produits laitiers, culture légumière, commercialisation. ils disaient qu'ils arrivaient à sortir des revenus (salaire minimum) tout en ayant une vie personnelle acceptable en apliquant des méthodes plus respectueuses. Ils continuaient à manger de la vache enragée, mais continuaient à rester positifs.
Ils avaient pris le parti de communiquer sur leurs expériences dans les différents domaines: .. Avec plus de partages d'expériences, ça pourrait se développer.

06 juin 2021

oh certains s'en sortent bien m^me tres bien .. il y a autant de cas particuliers que d'exploitation agricole

Phare du monde

  • 4.5 (156)

2022