5 plaisanciers secourus Calvi [07/10/19]

07 oct. 2019
07 oct. 2019

Un monocoque, donc la photos n'a aucun rapport, comme d'hab !
:litjournal: :non: :-D

07 oct. 2019

"en panne de moteur, ancré ..."
la situation était pas dramatique non plus

07 oct. 2019

:mdr: et puis si on a froid on met un pull !

08 oct. 2019

Ils étaient "au large" , à 400m de la plage !! A cinq adultes sur un voilier, ils n'étaient pas vraiment en danger, seul le bateau l'était. Parce que quand il y a ces vagues, tu ne remonte pas l'ancre à la main, et à la voile, si tu n'as pas assez de puissance tu ne remontes pas face aux vagues (tu as vite fait de dériver vers la plage). La seule chose à faire c'est de lacher toute la chaine et d'attendre que ça passe. C'est pas forcément confortable mais à mon avis sans danger.

08 oct. 2019

Calvi est un mouillage dont je me méfie énormément. Vite intenable
Ensuite moteur en panne, bon il était sûrement pas en panne la veille, batterie

Sinon oui larguer le mouillage avec un pare battage, partir à la voile au fuel dock de Calvi ?

Avec l’aide du port , dans le port seulement

Ensuite il peut y avoir une ou deux personnes qui paniquent dans une situation stressante

Et ça a fait des sous pour la SNSM

08 oct. 2019

Pas de sous, hors don, pour la SNSM si l'équipage a été ramené à terre en laissant le bateau au mouillage.
On ne sait pas ce qui a été fait pour lui, sans doute rien dans la mesure où l'intervention fut brève.

08 oct. 2019

Je parlais du remorquage

08 oct. 2019

Le remorquage devait être fait par la Snsm aujourd’hui mardi, en effet.

08 oct. 2019

c'est pas permis ....
ça peut être interprèté de manières différentes ..
alain :reflechi: :oups: :lavache: :lavache:

08 oct. 2019

Il s’agit d’un de mes amis.
Nous avions convoyé le bateau, un Hanse 37 de Port Camargue où il a été loué, à Hyères.
Départ jeudi 18h de Port Camargue, arrivés 02h à Sormiou.
Départ pour Hyères vers 10h, au portant de 25 a 35nds, arrivés à Hyères vers 17h, mouillage juste au nord est du 3ème bassin.
Le samedi matin le moteur a eu une alarme au démarrage, qui ne s’est pas reproduite au deuxième démarrage. L’ancre bien accrochée a demandé de nombreux efforts au guindeau pour être récupérée. L’équipage qui partait en Corse, a rejoint le bateau, que je quittais, ne participant pas a cette semaine. Je devais participer au convoyage retour le samedi suivant, une fois l’équipage débarqué.
Les batteries n’ont pas été rechargées au quai, pendant la journée du samedi.
Ils devaient partir samedi soir, ou dimanche matin.
Pendant la traversée les batteries services était déchargées. Après avis du propriétaire, il a été décidé de connecter la batterie service à la batterie du guindeau pour passer la nuit, sous prétexte qu’à l’arrivée au port de Calvi, il n’y aurait pas besoin du guindeau.
A l’arrivée à Calvi le vent serait monté sérieusement, le génois a été enroulé, moteur démarré, grand voile affalée. Grosses vagues dans la baie de Calvi, le moteur s’arrête une première fois sans alarme. Redémarré sans problème, le moteur marche quelques minutes puis s’arrête à nouveau.
Très près de la côte, la décision est prise de mouiller le mouillage secondaire, une fois celui-ci en place, mon ami a réussi a sortir le mouillage principal du guindeau, dans ces conditions difficiles, et mis une soixantaine de mètres de chaine.
Pendant ce temps, le bateau a dérivé, ils ont senti à bord un choc, pensant avoir talonné compte tenu des creux, devenus vraiment importants.
Mon ami a pris la décision de demander l’aide de la Snsm pour mettre son équipage en sécurité. Un semi rigide arrivé sur place et a dû renoncer a intervenir.
Là, je manque de précisions, ils ont dû se mettre à l’eau et ont été récupérés la Snsm ne voulant s’occuper du bateau dans ces conditions.
Ils ont été mis en sécurité au port.
Le bateau a ensuite été récupéré en laissant les deux mouillages impossibles à remonter manuellement.
Ils étaient à bord hier soir quand j’ai eu mon ami au téléphone, éprouvé mais content que l’équipage n’ait pas souffert, et que le bateau soit sauvé.
Le plancher au dessus du safran a été soulevé par un choc est le safran enfoncé, sans voie d’eau, je n’ai pas encore de détails précis a ce sujet.
Les mouillages devaient être remontés aujourd’hui, le bateau inspecté.
Une accumulation de facteurs a amené à cette situation, personne n’a paniqué, chacun a joué son rôle, compte tenu de ses compétences et de son expérience.
Toutes les décisions depuis le départ peuvent être examinées et contestées, ils en sont conscients.
L’état du vent et de la mer dans la baie de Calvi peuvent être difficiles a gérer.
Ils ont maintenant a remercier la Snsm, gérer les problèmes d’assurances et de responsabilités. Vos avis a ce sujet seraient les bienvenues.
Mon ami ayant oublié son carnet de chèque, c’est moi qui ai fait le chèque de caution....
Je ne veux pas déranger mon ami pendant ces moments difficiles, mais je vous tiendrai au courant des détails de l’enchainements des évènements quand je les aurais.
Un bon débriefing sera nécéssaire, sachant qu’ils étaient ce qu’ils étaient, dans ces conditions là.
Bonne idée que de mettre des pulls pour ne pas avoir froid, les commentaires « en danger », ou « au large » sont le fait de journalistes et non pas de l’équipage.
Attendons d’en savoir plus pour comprendre ce qui s’est réellement passé.

08 oct. 2019

Ce qui m'énerve ce sont les plaisanciers qui lancent un Mayday parce qu'en panne de vent loin des cotes, et que l'on lance hélicoptère et vedette, on détourne un cargo, et tout çà pour en fait rien de grave.

En revanche, à l'ancre, près d'un port, juste faire se déplacer un semi-rigide quelques minutes pour sécuriser un équipage, ne coûte pas cher à la SNSM. Cela ressemble plus pour moi à de la saine prudence.

08 oct. 2019

encore un voilier bien préparé ,si le moteur cale quand le voilier à été bien brassé ,ça ressemble fortement à un colmatage de filtres ,s'il y a encore du gas oil .
mettre la batterie de démarrage pour l'éclairage relève de l'inconscience .
enfin chacun fait ce qu'il veut avec ses AH
alain

08 oct. 2019

Le moteur a été révisé quelques jours avant le départ par un pro, avec changement des différents filtres, vidange....
Nous n’avons donc pas vérifié en effet.
Je ne sais pas si la turbine et la courroie ont été changées.
Bateau fignolé par son propriétaire au moment où nous en avons pris possession.
Catalogue des différents mode d’emploi sous transparent a disposition.
Mais imprécision sur les modes de charges des différents circuits batteries.
A signaler une odeur de chaud au deuxième arrêt du moteur, et l’alarme le samedi matin.
C’est la batterie guindeau qui a été utilisé en secours du service ce qui explique l’impossibilité de mouiller le principal.

08 oct. 2019

Le skipper a bien géré je trouve, le propriétaire semble de bonne foi mais c est un exemple des limites d un bateau propriétaire en location directe. Les bateaux de flotte sont standards connus et les solutions sont simples.

Le propriétaire n aurait pas eu normalement de problèmes car il connaît les systèmes par cœur

Bon courage pour la suite, mise à sec à Calvi, chantier local expertises etc

Sincèrement je compatis et même si l idée de louer mon bateau m a traversé l esprit, ben non

09 oct. 2019

Pour une fois pas de polémique et fil interessant qui démontre que la navigation en méditerranée (mais ça peut être ailleurs) n'est pas forcément de tout repos (cf un autre fil sur quelqu'un qui voulat faire de la voile en med l'été prochain).
Ensuite, malgré tout le temps qu'on peut passer à entretenir et vérifier son bateau on est pas à l'abri d'une erreur, d'un oubli, ou d'une panne imprévisible.
Le problème du bateau de proprio (comme le mien) c'est que beaucoup de montages ne sont pas standards et seul le proprio sait parfois interpréter les symptomes d'une panne.
En tout cas la mise à l'abri de l'équipage dans ces conditions n'est pas critiquable.
On a souvent tendance à critiquer les appels au secours prématurés sur ce site mais la priorité est quand même à la sécurité des personnes.

09 oct. 2019

Premier bilan:
Le moteur démarre et marche sans problème.
La mèche de safran est tordue, mais pas de signes de souffrance autour ( sous réserve bien sûr)
Le davier arraché.
Boulons de quille intacts à l’intérieur, aucun signe visible au niveau de la jonction de quille, ni de signe de frottement sous la quille.
Les deux mouillages laissés avec des pare battages ont été récupérés avec l’aide de la Snsm, l’ancre principale n’était plus visible sous le sable.
C’est le skipper qui a fait toutes les plongées.
La crépine et l’hélice étaient claires.

09 oct. 2019

Concernant la suite des faits:
Départ le dimanche matin, après une nuit au mouillage à Port Cros pour que l’équipage se familiarise avec le bateau.
Traversée par tout petit temps, le vent a commencé a monter le lundi matin, jusqu’à 35-40 nds.
Dans la baie de Calvi la mer est déjà forte à leur arrivée.
Le guindeau a été ré connecté a sa batterie, bien sûr trop faible.
Une fois les deux mouillages installés un grain est arrivé et la mer était trop forte pour le semi rigide des pompiers qui par deux fois a failli être retourné, ils ont dû abandonner et faire venir un plus puissant. D’après leurs explications, au même endroit, le sondeur passait de 4 à 7 mètres, ils estiment les creux a 3 mètres a ce moment précis.Les pompiers ont exigé que le skipper quitte le bateau avec son équipage.
La chaine de l’ancre a été tournée autour du support de guindeau .
Les équipiers étaient tous des professionnels de sport à risque: ski kyte parapente, une équipière issue d’une famille de voileux un frère ministe, une seule n’était pas très amarinée.
Ils sont reconnaissants aux pompiers et à l’équipe de 9 personnes de la Snsm qui a remorqué le bateau vers le port, pour un coût de 900€.

C’est maintenant l’heure de la réflexion, sans jugement.
A quel moment une alarme aurait dû s’allumer:
fallait-il ou non partir connaissant la météo, retarder le départ?
Faire demi tour sachant que les batteries ne se rechargeaient pas? Refuser la connexion sur la batterie du guindeau.
Quand le vent s’est levé, fallait-il :
rester plus au large sachant que cela ne devait pas durer,
Changer de destination pour un site mieux abrité que Calvi, le vent était nord ouest. Repartir a la voile une fois dans la baie n’était certainement plus possible, compte tenu de l’état de la mer et de la proximité de la côte.
Chaque skipper en fonction de son bateau, son expérience, son équipage aurait a faire des choix, ils ont faits les leurs et les ont assumé.

09 oct. 2019

Merci pour ces différents retours.
Autant je reste perplexe quand au shuntage de la batterie du guindau pour de l'éclairage... autant la décision de se faire aider au vu des conditions était la bonne.

Bon courage à ton ami, l'équipage et le bateau étant à l'abri, tout se termine "bien" et c'est ça le principal!

09 oct. 2019

Changer de destination pour un site mieux abrité que Calvi aurait été une sage décision.

09 oct. 201909 oct. 2019

Tout dépend du moment où le vent est monté.
Par Nord Ouest il n’y a pas beaucoup d’alternative dans le coin.
En changeant de destination assez tôt il y a la baie de Crovani qui peut être un abri avec la possibilité d’être plus au portant.
Mais si ils étaient déjà à Calvi c’est le piège, cet endroit est à éviter par ce temps.
J’ai le souvenir d’un mouillage sur bouée où il était impossible de monter dans l’annexe tellement ça bougeait bien qu’il n’y ait pas beaucoup de vent.

09 oct. 2019

Oui oui c'est vrais et je n'étais pas dans le coin je ne fait que reprendre une solution que donnait Moins c+ au dessus.
Je me suis fait piéger une fois dans ce genre de situation, pas de moteur, pas de guindeau au vent des rochers. J'espère ne pas refaire encore une fois la même connerie. C'est pourquoi je prend maintenant large, très large dans ce genre de cas.

09 oct. 2019

A ce stade, tous les points de vue constructifs sont les bienvenus.

09 oct. 2019

Il n'était pas possible de rentrer au port de calvi, au besoin avec une assistance ?

09 oct. 2019

c'est ce qu'ils ont fait : demander de l'assistance pour être mis à l'abri...

09 oct. 2019

Notre ami a besoin d encouragement et de conseils ce qui a été fait à été fait

09 oct. 2019

Merci, mais non mon ami va bien, l’équipage est en forme, la cohésion parfaite, ils louent des catas de sport en attendant, font de la plongée et des restos sympas. Ils rentreront samedi par bateau et j’irai les récupérer.
Le pire a été évité donc analyser les choix douteux, proposer des options valables les intéresseront, de la part de ceux qui ont une expérience de ces situations propres à cette destination.
D’autre part, des conséquences financières ils ignorent tout:
Prise en charge par l’assurance, franchise???
Merci pour eux

09 oct. 2019

La mer était déjà beaucoup trop formée. L’équipage a dû se mettre à l’eau, pas question d’approcher deux bateaux, donc pas de remorquage possible. Il a fallut attendre plusieurs heures avant de prendre le bateau qui n'avait plus de safran, en remorque.
Ca bouge beaucoup dans le port lui- même, l’année dernière nous avions dû nous y abriter, les taquets avaient souffert.

09 oct. 2019

L’assistance a été demandé après l’arrêt du moteur, avant il n’y avait pas de raison. Au deuxième arrêt moteur, il n’était pas question d’attendre l’aide, il fallait mouiller vite.
Je ne sais pas si il aurait été possible de renvoyer la gv compte tenu de l’état de la mer et la proximité de la côte.
Le hasard a voulu que nous ayons abordé, la veillle le cas de la rentrée au moteur au port de Hyères par grosse houle d’est avec un moteur hors bord avec le risque de la panne.

09 oct. 2019

c'est justement parce que vous étiez un bon équipage que vous avez traversé malgré la météo
40 ans de corse m'ont appris une chose on reste au port si bms ou si la lecture des fichiers prévoit un coup de vent
au pire Ajaccio mais pas calvi encore que le 21 septembre il y a eu 50 nœuds dans le port d'Ajaccio et une prevision force 2 à 3...
c'est le problème de la location sur une semaine en corse il faut de la chance et s'il fait beau on se régale à la voile avec le thermique
vous avez bien géré finalement c'est l'essentiel

09 oct. 2019

Comme "OPTI" la sécurité relative est au large, même si on se fait secouer dur, quand on estime que mouiller va être très incertain ou même franchement périlleux.
Mais il est difficile de ne pas succomber à la tentation du calme relatif du port.
Il est aussi difficile de se persuader que sur un voilier le moteur n'est qu'un accessoire secondaire de propulsion et que la voile assure la propulsion principale tant qu'il y a du vent.
Mais une fois qu'une option a été décidée la messe est dite si on ne remet pas en cause immédiatement son choix.

10 oct. 2019

J’ai partagé des précisions sur ce fil, en pensant à tous ces fils dans lesquels des débutants demandent des avis pour un tdm avec un bateau a acheter et sont parfois encouragés sur le mode « fonce, on apprend sur le tas ».
Cette situation est un bon exemple d’un bateau correctement entretenu et adapté au programme, avec un équipage de sportifs ayant tous fait de la voile légère et pratiquant de nombreux sports touchants au vent , a l’eau en général, mais sans expérience de la mer. Il ne s’agissait pas de gens irresponsables ou ignorants chroniques.
Le skipper sportif accompli et entrainé a navigué depuis l’enfance sur le 36 pieds familial puis a passé des mois en mer dans l’Atlantique ou vers la mer Rouge. Ayant une école de parapente il enseigne ce sport depuis des années et est donc au fait de la météo, de l’encadrement et des prises de risques.
Ce qui a permis d'éviter des dégâts humains ou matériels plus graves.
Pourtant une accumulation d’approximations, d’erreurs a amené à déclencher les secours en mer et donc mettre potentiellement les sauveteurs , l’équipage et le bateau en danger..
Cette forme d’apprentissage « sur le tas » peut avoir un coût humain et matériel élevé.
Les échanges sur cet exemple pourraient servir aux candidats au grands départs, a orienter leurs préparations, et les commentaires constructifs, sur le mode comment éviter d’en arriver là a chaque étape, devraient intéresser.
AMHA

10 oct. 2019

Perso, je n'ai aucune remarque à faire sur le déroulé des choses, ni sur les décisions prises par le skipper.

La même mésaventure aurait en effet pu coûter bien plus cher à un skipper moins habile : le bateau est sauf, l'équipage en pleine forme...

Je n'ai qu'un seul mot : bravo.

10 oct. 201910 oct. 2019

Tout à fait mais le fait générateur du désastre est le manque de fiabilité du moteur probablement du à la raison habituelle réservoir sale, brassage etc

Moi même j ai bien m...e a st trop l autre jour en solo en omettant de bien visualiser l axe du golfe de st trop, F 8 clapot d un mètre lever l ancre en au matin en catastrophe avec un léger talonnage

Si le moteur et ou le guindeau avaient eu le moindre raté j étais sur la plage

Il y a toujours plusieurs causes

11 oct. 2019

Persil, une panne sur un moteur correctement entretenu, peut survenir à tout moment.
Il m’est arrivé par exemple le vilain insecte qui fait son cocon dans l’event du réservoir. Le moteur démarre mais cale à l’accélération en charge. J’ai cherché un moment.
Tu as aussi les pièces défectueuses comme les charbons du démarreur, difficile de s’en apercevoir avant, une pale de turbine tout juste changé qui casse et bouche le circuit, le joint spi de la pompe à eau qui décide d’arrêter de faire son job, etc....
Si les moteurs étaient 100% fiables ça se saurait.
Bref comme dirait l’autre : mais ça marchait bien avant de tomber en panne ;))

21 oct. 2019

Les arrêts moteur que j'ai subis ont toujours été dus à "la" saleté qui fait clapet à la sortie du réservoir. Les filtres n'ont aucune raison de se colmater s'ils sont changés en temps et en heure. Avec une exception toutefois lorsque j'ai ravitaillé à Dieppe avec un fond de cuve que j'ai constaté à la fin du ravitaillement. J'ai alors acheté un stock de cartouches de filtre à gazole chez le mécanicien local. Même après avoir fait nettoyer le réservoir, on n'échappe pas totalement à ce risque. J'ai donc conçu et fait réaliser par mon mécanicien un dispositif me permettant d'envoyer de l'air comprimé dans le réservoir avec une simple pompe à vélo, ce qui se fait en quelques minutes avec deux vannes à manœuvrer et il ne reste qu'à pomper.

21 oct. 2019

Là, tu peux dire de la corde !
:-D

10 oct. 201910 oct. 2019

A priori, un diesel (correctement entretenu...) ne s'arrête que s'il manque de GO...
C'est pour éviter cette mésaventure que je songe de plus en plus à équiper mon bateau d'un double circuit de pré-filtration, avec donc possibilité de bascule sur le secours en cas de saloperies dans le GO.

Le skipper a eu le bon réflexe : panne de moteur à l'entrée d'un port = mouillage immédiat de l'ancre. Je connais des bateaux qui sont allés au cailloux faute de cette décision...
Mon avis est que son devoir est d'amener son équipage sain et sauf, ce qu'il fit, et ensuite de mettre le bateau en sécurité, ce qui fut également fait.

Le reste n'est que littérature... notamment d'entrer dans le port de Calvi par 40 noeuds avec la GV seule :acheval: :acheval: :acheval:
(remarque que là, tu ne fais plus appel à la SNSM... :mdr:

11 oct. 2019

Je n'ai pas parlé de panne de moteur" mais d'arrêt non demandé

et je ne vois rien dans ce que tu dis que me contredise...
L'immense majorité des arrêts moteurs impromptus sont dus à une mauvaise qualité du GO et/ou des filtres colmatés. Les autres d'une prise d'air (improbable si pompe GO électrique.). L'évent colmaté fait partie des anecdotes racontées en stage.

Par ailleurs, le changement des charbons de démarreur fait partie de l'entretien( donc sans avant d'attendre la panne), idem pour le joint spi.

21 oct. 2019

Une seule fois connu ce problème, je me suis énervé sur les filtres qui étaient propres, en fait c était un peu de saleté qui avait bouché le tuyau de descente, réservoir propre à 98 %

Sur conseil heo j ai acheté du fil à piano et j en garde toujours 3 metres

21 oct. 2019

Oui c de l inox très rigide

10 oct. 2019

Bonjour,
on peut aussi s'interroger, nous tous qui naviguons, si cette accumulation de compétence n'est pas justement à l'origine des approximations mentionnées.

Loin de moi la notion de polémique, mais peut-être que lorsque nous nous estimons justement capable, aguerris, expérimentés, nous sommes moins attentifs et précautionneux. MOI LE PREMIER.

On peut légitimement penser qu'un néophyte sera beaucoup plus attentif et prudent, quitte à rester au port plus souvent que de raison.

Fañch

10 oct. 2019

Je rappelle que le mouillage a été fait en urgence au deuxième arrêt du moteur, il ne restait plus que deux solutions: mouiller et/ou repartir à la voile.
Ils n’ont pas décidé de mouiller à cet endroit.
Tu as raison, ils ne seront plus pareils après.

10 oct. 2019

Après cet épisode ils auront acquis d'autres compétences. C'est quand même une grosse erreur de débutant de mouiller au vent d'une côte.

10 oct. 2019

Moins C: Intéressantes précisions, mais, il ne me semble pas avoir lu la direction du vent, ni sa force. Ce qui est pour le moins imprécis. Par ailleurs, un équipage de" professionnels de sport à risque" ne constituent pas un équipage aguerri.

L'erreur n'est elle pas simplement d' avoir mouillé en mer ouverte. Car même à Calvi, il y a possibilité de s'abriter de la plupart des vents. Si le mouillage n'est pas totalement encombré.

Pourquoi aussi n'avoir pas essayer de partir sous GV, un Hanse 37 est un petit voilier qui évolue bien.

10 oct. 2019

Avec du NW c pas terrible Calvi un piège

10 oct. 2019

Assez d'accord avec Jeanlittlewing, Calvi avec du NW c'est vraiment piegeux!

15 oct. 2019

Reste la baie dans le creux de la Revellata, un peu loin du port, mais par W et NW forts à part les rafales de vent la mer y est plate ?

13 oct. 2019

Oui. Et des explications sur internet ne sont aussi que la version de leur auteur, la meme ou pas qui sera rapportee aux assurances.

Moi ce que j enretiens, c est que le voilier a tenu au mouillage avec les rafales et les creux. C est rassurant. Je me demande d ailleurs comment mouiller dans l urgence dans ces conditions. Tandis que je vois tres souvent, pourmoi y compris, a quel point la manoeuvre de mouillage dans de fortes rafales necessite d etre pointilleux, si on veut pas que l ancre chasse indefiniment... sans moteur ca me semble un bel exploit.

Poir la suite, faire demande pour evacuer des equipiers avec l aide de secours tres competents et qualifies sont pour moi un signe de grande maturite. Bravo. S il y a risque potentiel perte vies humaines, au diable le materiel, et autant ravaler son orgueil.

Bon vent a eux

10 oct. 2019

150% d’accord avec viking35, concernant un équipage aguerri, je me demande même si l’habitude de toujours bien gérer les situations complexes dans leur spécialité, ne participe pas a les amener a minimiser les risques en bateau.
Pour la direction du vent, c’est imprécis parce que le skipper a été imprécis, dans l’action je pense qu’il n’avait plus le recul suffisant pour enregistrer. Il a parlé de dérive vers le centre de la baie depuis le moment où le moteur a calé, c’est à dire a proximité immédiate du port, il a fait allusion ensuite a une dérive vers la plage. Pas sûr que la direction du vent ait été très stable vers le port, après la citadelle?
Pour la force il y avait 40nds avant l’arrêt du moteur, après avoir mouillé, un grain est passé et le vent forci.....d’où la décision de demander de l’aide pour sécuriser l’équipage. Connaissant bien le skipper, cette décision n’a pas dû être facile à prendre
Ils ont mouillé là où ils se trouvait au deuxième arrêt moteur, ils n’étaient plus en possibilité de choisir.
La panne du moteur a tout de même été une circonstance aggravante déterminante. Il n’y a toujours pas d’explication certaine sur l’origine de la panne de la part du mécano. Même si il est permis de s’en douter.

10 oct. 2019

Si je comprends bien, il avait prévu d'aller au port, mais n'a pu y entrer faute de moteur.

La panne de moteur... on ne prépare pas sa n'av' en la prenant en compte !

Quant au choix de Calvi, c'est un des meilleurs points d'atterrage e Corse, mais pas le meilleur abri. C'est une destination classique.

10 oct. 2019

Girolata est mieux à mon aviS pour très peu de milles en plus
Super accueil par le port , j y suis arrivé en panne moteur et ils m ont manœuvre
Vraie panne coude éclate

10 oct. 2019

Pour jeanlittlewing, le réservoir venait d’être nettoyé ...
Merci pour ce témoignage, c’est bien le même genre de situation, mais avec panne de moteur et de guindeau.
D’où l’intérêt des contributions diverses.
Le choix de Calvi aurait peut-être dû remis en cause, avant d’y entrer?

10 oct. 2019

Connaisseur de la corse leurs options avec du Nw sinon avec libeccio Calvi ne pose aucun problème
Étaient Girolata Cargese ou même Ajaccio après les sanguinaires

10 oct. 2019

Bravo Moins c+ pour la tenue du débat et bravo aux autres pour la tenue du fil. Cela fait vraiment plaisir d'avoir une discussion constructive sur heo c'est tellement rare que je souhaitais le dire.
Chapeaux bas à tous.

10 oct. 2019

Nous avons ici des spécialistes de la prise de risque, faire un parallèle avec des primo-partant!!! Je suis pas d'accord.

Je n'ai pas de rapport de mer, ni de plan avec la direction du vent et je n'y étais pas, donc, avec des SI!!!

Faire confiance au moteur(qui une mécanique fiable) et une erreur constante.

10 oct. 2019

Le rapport de mer est en cours d’élaboration.
Il ne s’agit pas de si, je suis en contact téléphonique tous les jours avec mon ami skipper.
Il ne s’agit pas de parallèle, mais plutôt de remarquer qu’avec des équipages, au moins en forme, habitués au stress, ayant une bonne pratique de la voile légère, l’apprentissage sur le tas peut être complexe, on peut prévoir de vraies difficultés pour des gens moins adaptés. Et donc être prudent sur le conseil d’oser se lancer. Ce qui ne veut pas dire de ne pas le faire, mais d’être suffisamment averti, pour être très prudent. AMHA

10 oct. 2019

Moins c+, je parle de SI, pour éviter de réécrire l'histoire, vu que je n'étais pas là, mais je vois que mes petits camarade y vont de leurs commentaires(comment-ce-taire!!).

10 oct. 2019

Quelques points qui me paraissent problématique,

  • "pendant la traversée les batteries services étaient déchargées" Pourquoi ne pas avoir fait tourner suffisamment le moteur pour les recharger? Et si les batteries ne se rechargeaient pas pourquoi ne pas avoir demandé en arrivant sur Calvi alors que le vent montait "la mer était déjà forte" une place justifiée par la panne électrique (alternateur?)

  • je n'aurais jamais utilisé la batterie du guindeau. J'aurai préférer continuer à traverser même sans feu en l’absence de feu de secours.

En l'occurrence il y a une dizaine d'années pour un problème de charge identique j'avais demandé une place en arrivant sur Calvi que j'ai obtenue malgré que le port soit plein, la capitainerie ayant tenu compte du risque que présentait l'absence de moteur au mouillage.

  • Cela est étonnant que la mto n'est pas prévue au moins des risques de grains permettant de voir que la baie de Calvi pouvait s'avérer un piège dangereux, surtout compte tenu de la situation de décharge des batteries. Si c'était vraiment du NO prévu fort la baie de Calvi pour l'avoir pratiquée des dizaines de fois est ouverte et dangereuse. Une solution aurait été d'obliquer et de partir s'abriter derrière le Cap Corse à Maccinagio qui est bien protégée du NO ou de demander une place de port à Cargèse ou à Ajaccio, une dizaine de milles avant d'arriver en expliquant la situation.

  • des pannes moteur ça m'est arrivé, une fois par mer forte (circuit gasoil obstrué par remontée de dépôts du réservoir sale), une autre fois courroie cassé (celle de rechange fournie par le distributeur pas le bon modèle) je suis allé jusqu'au port à la voile et j'ai négocié un petit coup de main pour la prise de place.
    Maintenant c'est facile de dire ça après coup, derrière son clavier, je trouve que le skipper et l'équipage ont bien géré l'après, pour l'avant je trouve qu'il y a des prises de risques évitables sans doute dues à un excès de confiance.

10 oct. 2019

Ce qui est dénommé batterie du guindeau est une batterie dédié donc il y avait 3 parcs

Service
Moteur
Guindeau

Sinon je comprends pas ou alors la batterie guindeau est guindeau plus moteur

10 oct. 2019

Tu as raison: il y avait un circuit moteur, un circuit service et un circuit guindeau.

10 oct. 2019

J'ai bien compris mais apparemment les batteries services étaient déchargées et c'est la batterie guindeau qui les a remplacées. On ne sait pas pour la batterie moteur. J'aurais gardé la batterie guindeau chargée.

10 oct. 2019

Par "NO prévu fort la baie de Calvi pour l'avoir pratiquée des dizaines de fois est ouverte et dangereuse."

Pour ma part, la seule fois ou j'ai mouillé à Calvi, le vent était justement Nord Ouest modéré, le mouillage était parfaitement calme. En mouillant sous le vent du port, il me semble que cela doit être abrité même par vent fort.

Par ailleurs, avec un équipage nombreux, sans doute était il possible de remonter le mouillage sans guindeau et sous GV trois ris.

En tout cas, c'est ce qui se pratiquait sur Pen Duick III et VI , il y a 20 ans, faute de guindeau.

10 oct. 201910 oct. 2019

Par vent modéré oui sinon invivable sauf tout prêt du port
Maintenant qu il n y a plus de ferries il y a un quai facile à la voile

10 oct. 2019

Faut effectivement mouiller sous le vent du port mais il n'y a pas beaucoup de place et on va gêner sinon on peut voir à la Revellata à côté. Mais parfois la houle rentre tout de même par vent fort F7/8 en faisant un peu le tour et en s'orientant vers le nord. Les bouées payantes à proximité sont pas prévues pour être utilisées par vent au delà de F6.

10 oct. 2019

Pour qui sait qu’il existe un quai facile c’est une troisième option: à la voile dans le port.
Pas de troisième ris, la gv est conséquente sur ce bateau, par ce vent sans une parfaite connaissance du port, gonflé, non?

10 oct. 2019

Pour le "quai facile ", un appel VHF au port aurait pu vous l'indiquer. Mais quand je parle de manoeuvrer à la voile, je pensais plutôt à relever le mouillage.

Car, à la voile, dans un port inconnu, on n'est pas à l'abri d'une surprise, mais j'ai l'impression qu'avec ce voilier de taille modeste et évolutif, c'était une bonne option que j'aurais sûrement choisie.

10 oct. 2019

Surtout que les sportifs à bord auraient facilement remonter le mouillage, non ?

10 oct. 201910 oct. 2019

Bonjour à tous,

Je rajoute mon grain de sel.

Je plussoie la solution de Vicking comme option possible.

J'ai testé cet été par vent soutenu (mais moins que dans la situation décrite) l'évolution sous GV seule dans l'entrée d'une baie encombrés par de nombreux ferry et autre bateaux de plaisance (Porto Ferraio, Elbe). Un bateau moderne avec une GV puissante évolue bien, même au près et assez doucement sous GV seule avec un vent soutenu, c'est très pratique quand on doit manœuvrer souvent (virements) et seul dans un plan d'eau encombré en approche d'un mouillage.

Pour remonter le mouillage à la main, ça se fait aussi assez bien à plusieurs, testé aussi par 35/40 nds à Figari il y a quelques années (mais plan d'eau assez calme tout de même) plusieurs remontages successifs.

Donc pour moi l'option remonter le mouillage à la main et aller se mettre sous un meilleur abri était peut être jouable. (je dis bien "peut être")

Reste que cela comporte tout de même un risque non négligeable si on est trop près de la cote et par les conditions décrites (40 nds mer formée dans la baie, c'est beaucoup) donc sans être sur place impossible de dire si j'aurais opté pour cette option à ce moment la, c'est à voir au coup par coup.

La suite montre que l'option choisie de demander un coup de main pour mettre l'équipage à l'abri à été bonne puisque ça se termine bien.

Le soucis est que le skipper n'a apparemment pas le choix de rester à bord dans ce cas la. Dans le cas d'un propriétaire il est probable qu'il n'aurait pas voulu quitter le bord pour tenter de sauvegarder son bateau.

En tous cas on ne peut pas savoir ce qu'on aurait fais soit même sans être sur place au même moment. Les conditions locales sont parfois surprenantes et le skipper à la responsabilité de son équipage, contrairement à une analyse à froid derrière un clavier, ça change tout.

10 oct. 2019

Une bonne occasion de rappeler que la côte Ouest de la corse est un terrain de jeu magnifique mais qui se mérite

Et cette année septembre octobre n.ont pas été faciles

10 oct. 201910 oct. 2019

Egalement d'être rivé à la météo chaque jour (même si fiabilité pas à 100% bien sur)

J'ai navigué en Corse il y a fort longtemps avec un skipper Breton très expérimenté (plusieurs routes du rhum, des tas d'autres transats en course ou en convoyage)

J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi prudent et humble malgré sa très grande expérience.
Toujours à prendre de la marge au passage des caps et autres, même par temps maniable.
Il m'avais appris entre autre qu'on ne fais pas le mariole dans ces parages et qu'on se doit de regarder la météo très souvent, ce qui pour lui ne voulait pas dire ne pas sortir, on naviguais en toute tranquillité même par vent très fort (Ancien Credit agricole de Jeantot du premier BOC challenge) , mais c'était pour lui un des éléments indispensable de ces décisions.

Et toujours avec un grand calme. (j'avoue j'ai bien du mal à être aussi calme dans certaines conditions)

Grande leçon, je m'en souviendrais toute ma vie.

10 oct. 2019

Je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris. Pour moi les erreurs commises (facile à voir après coup)
1) ne pas recharger les batteries quand c’est possible au port avant de partir
2) ne pas avoir investigué l’alarme moteur
3) être parti dans des conditions dures avec un bateau dégradé... les batteries et le moteur ce n’est pas cosmétique.

Ils sont partis en conditions dégradée pour une traversée importante. A mon avis c’est un excès de confiance.

4)ne pas avoir anticipé l’atterrissage en identifiant une zone d’attetissage sûre adaptée à la météo... si la météo a changé il faut s’adapter
Quand on part on doit savoir où on arrive, quels sont les dangers sur place, avoir un plan B et un plan C

Dans tous les sports le danger augmente quand on rentre dans la zone de confort.... pourtant départ et arrivée sont les moments les plus dangereux.

5) Mouiller au vent d’une côte dans une zone inconnue. Facteur aggravant le faire en ayant affalé la Gv ce qui ne donne aucun échappatoire si le mouillage rate

Bref comme souvent un cumul d’erreurs conduit à l’accident

C’est certainement facile à identifier après coup mais au vu des conditions il aurait peut être fallu renoncer à la traversée... ou au moins à l'atterrissage

Quand à comparer voile légère et croisière, je pratique les deux et c’est bien différent. La voile légère n’apprend justement pas à tracer une route sur et un plan de navigation

La voile légère apprend la prise de risque et la navigation sur le fil ... les forces en jeu n’ont rien à voir

10 oct. 2019

Je n'ai pas lu que les conditions météo étaient "dégradées"lors de la traversée. Donc avec un skipper expérimenté et des équipiers sportifs de bonne volonté, c'était faisable.

Difficile de comprendre pourquoi les batteries n'ont pas été rechargées durant la traversée en faisant tourner le moteur.

"Grosses vagues dans la baie de Calvi" est-il écrit. Il était donc impératif de trouver l'endroit abrité sous le vent de la côte ( sous la citadelle? )

La grosse erreur est le manque d'expérience. Jamais je n'aurais affalé la GV avec un moteur qui avait câlé une première fois et des batteries dont on savait qu"elles étaient douteuses.

10 oct. 2019

Je reviens sur ce que j ai écrit au début

Un loueur pro met les batteries en charge et vérifie

Je suis sur que si un locataire indique que le moteur s’est éteint sans raison le bateau ne repart pas

10 oct. 2019

En effet, tu as raison, j'ai bien relu et les conditions pendant la traversée ne sont pas précisées, j'ai donc fait une méprise.

Cela dit à l'arrivée elles l'étaient.... suffisamment pour entrainer une avarie sérieuse et une évacuation.

l'expérience en voile légère n'est pas transmissible directement à la croisière... l'engagement n'est pas le même.

De plus il y a un biais comportemental, plus on pense être expérimenté plus on prends des risques et moins on anticipe puisque l'on a reproduit des scenarii dans des situations qui ont changé sans que ne l'anticipe.

Je l'ai déjà raconté, c'est comme cela que je me suis retrouvé en difficulté avec un dart 16 alors que dans notre groupe j'étais considéré dans les "expérimentés" à la suite d'erreurs que je n'aurai jamais commises quand j'étais débutant.

10 oct. 2019

Juste une question concernant le guindeau : comment se fait-il qu'ils n'aient pas pu mouiller l'ancre principale sans batterie en lachant le frein (comme sur mon lofran)?? mais j'ai peut-être rien compris!

Sinon, une situation compliqués peut toujours arriver et c'est sage de prendre la décision de mettre à l'abri son équipage.
(Après 40 ans de pratique de la montagne, j'ai du appeler l'hélico l'année dernière pour mon compagnon.)

10 oct. 2019

Bonjour,
on peut aussi s'interroger, nous tous qui naviguons, si cette accumulation de compétences sportives n'est pas justement à l'origine des approximations mentionnées.

Loin de moi la notion de polémique, mais peut-être que lorsque nous nous estimons justement capable, aguerris, expérimentés, nous sommes moins attentifs et précautionneux. MOI LE PREMIER.

On peut légitimement penser qu'un néophyte sera beaucoup plus attentif et prudent, quitte à rester au port plus souvent que de raison.

Fañch

10 oct. 201910 oct. 2019

www.hisse-et-oh.com[...]-scilly

Mettons les deux voyages en parallèles, histoire d'entretenir la polémique!!!!

Le gros bateau avec l'équipage aurait du arriver sans soucis.

L'inconscient solitaire aurait du faire appel à la SNSM.

Au pif, les conditions météo sont les mêmes.

10 oct. 2019

Il n y a pas de polémique, mais des échanges constructifs

10 oct. 2019

Solitaire expérimenté propriétaire de son bateau qu'il connait depuis longtemps
vs
skipper avec équipage quasi néophyte sur un bateau de location ayant problème moteur et batterie.

au pif, les conditions sont les mêmes, en effet.

10 oct. 2019

Aucune polémique dans ces échanges, jusqu’à présent.
Deux petits recadrages:
Les conditions n’étaient pas défavorables au départ, avoir un peu plus de vent à l’arrivée, n’était pas au delà de leurs capacités.
La météo, bien étudiée le samedi prévoyait les conditions suivante: une ligne plus ou moins nord sud séparait une zone de nord ouest fort dans le golfe du lion diminuant progressivement vers l’est, une zone d’est 15 a 25 nds a l’est de cette ligne, entre les deux la zone de pétole dans laquelle ils ont fait la majeure partie de la traversée. Le skipper prévoyait de partir le samedi pour arriver avant que le vent d’est ne se lève pas trop. De mon côté je penchais plutôt pour laisser l’équipage s’habituer au bateau et se connaitre à Porquerolles le samedi soir et partir le dimanche matin.
J’ai peut-être contribué sans le vouloir a aggraver les choses, si ils étaient arrivés plus tôt la situation aurait été plus calme.Mais la traversée aurait pu être plus ventée.
Ce qui n’était pas prévisible était de trouver du nord ouest à l’arrivée, la ligne de séparation s’est nettement décalée vers l’est, ce ne sont que des prévisions.
A Viking: je rappelle la séquence: génois enroulé, moteur démarré, la gv est affalée, PUIS le moteur cale, une première fois, redémarre et recale. En aucun cas la gv n’a été affalée avant le démarrage du moteur.
Le moteur ne redémarrant plus le mouillage de secours, ancre et cablot, est utilisé. Le skipper, seul a décider dans ce cas précis, a deux choix: mouiller l’ancre principale ou envoyer la gv. Proche de la côte sous le vent il opte pour la deuxième solution, avec les avantages que l’on sait.
Je pense qu’avec un autre interlocuteur pour envisager une autre solution, il aurait PEUT-ETRE été décidé de profiter du répit momentané donné par le premier mouillage pour envoyer la gv. Car sans lui, renvoyer la gv avec les creux et sans vitesse pour maintenir le bateau nez au vent devenait très hasardeux. La proximité de la côte rendait ce choix quand même risqué.
Les batteries étaient pleines au départ de Port Camargue, elles n’ont effectivement pas été rechargées pendant l’arrêt à Hyères.
Le bateau n’est pas parti après un premier calage, mais après une alarme qui a disparue après redémarrage et plusieurs remise en service, sans problème.
Malgré le réel soin apporté par le propriétaire pour la préparation, dans la nuit du jeudi lors du mouillage a 2h du matin, nous nous sommes rendu compte qu’il n’était pas possible de sortir la chaine, elle se recouvrait elle même. Le vendredi soir a Hyères la chaine a été complètement sortie et rentrée dans la baille correctement, cela leur a peut-être éviter le pire.
Comme certains l’ont dit, un oubli, une erreur sont vite arrivées. Je pense que le propriétaire n’a pas pu imaginer qu’un précédent locataire ait remis la chaine dans un tel état.
Je ne sais pas si un loueur pro donne toujours un bateau en parfait état, c’est vraiment une question que je pose, pas de la polémique

Je pense qu’il vous sera reconnaissant de partager vos analyses et expériences, sans ironie ni condescendance.
Histoire de tirer tous les enseignements de cet épisode.
Il s’agissait d’une semaine de vacances pour tous avec canne à pêche, kyte, aile de parapente, à bord, pas d’un départ pour le Fastnet entre compétiteurs. Ceci dit non pas pour justifier mais pour rappeler le contexte réel.

11 oct. 2019

Petole pendant la traversée donc batteries à bloc a l arrivée ?

11 oct. 2019

Ce n’est pas cohérent, 6 8 ou 10 heures de moteur, batteries à bloc surtout neuve ou robinet pas placé sur le bon cran ?

11 oct. 2019

C’est une partie du problème: batterie de service, récente chargée à bloc au départ de Port Camargue, pratiquement pas de moteur jusqu’à Hyères, pas rechargée au quai pendant l’escale pour récupérer l’équipage, une nuit à Porquerolles. Malgré des heures de moteur(je ne sais pas combien exactement, je le saurai demain) plus de batterie de service d’où la décision discutable d’utiliser la batterie du guindeau pour le service et donc le stress pour mettre le mouillage principal à l’eau, dans ces conditions.

11 oct. 2019

Probablement un coupe circuit déplacé, l’accumulation des bagages autour pourrait l’expliquer en effet?

10 oct. 2019

"En aucun cas la gv n’a été affalée avant le démarrage du moteur." C'est bien comme cela que je l'avais compris. Mais, après avoir échappé à des situations "ennuyeuses" grâce au fait que ma GV était restée envoyée, je suis toujours prudent de ce coté. Cela dit, s'ils étaient quasiment arrivés... il y a bien un moment ou il fallait affaler.

Par contre, j'apprends que tes amis ont fait une partie de la traversée au moteur. Il me semble anormal que les batteries ne se soient pas rechargées.

Quand à ta question: "Je ne sais pas si un loueur pro donne toujours un bateau en parfait état" Ma réponse est formellement NON.

En tout cas, je te remercie de tes réponses précises qui auront permis un vrai débat qui, je l'espère, aura été instructif.

11 oct. 2019

Je n’ai pas de réponse concernant la charge batterie, pilote auto+ frigidaire rempli à bloc pour une semaine+ douches à répétition avec vidange par pompe?+???? Défaut d’alternateur?
Pour info: le propriétaire est un régatier assidu, il loue ce bateau en attendant de le vendre car il a un nouveau bateau plus pointu. Une fois de plus: pas de jugement hâtif ni caricatural, juste un élément du puzzle.
Histoire de bien montrer que cette accumulation d’ »anomalies » entre intervenants « normaux » a amener à cette situation a très haut danger.

11 oct. 2019

A quel endroit de la baie ont ils jeté l’ancre ?

11 oct. 2019

Je n’ai pas la réponse précise,
Ils arrivaient au port après avoir roulé et affalé quand le moteur s’est arrêté, par deux fois. Le bateau a commencé a dériver et a être balloté, ils étaient donc à proximité du port,
mais je n’en sais pas plus.
Le skipper m’a dit que le bateau serait parti vers le ce tre de la baie, je ne connais pas assez Calvi pour connaitre l’orientation du vent par n.o. à cet endroit.
Le savez-vous?
Est-ce que cela changerait quelque chose?

11 oct. 2019

Oui s ils partaient vers le centre ce n était pas encore du NW

11 oct. 2019

Je saurai demain si vers le centre voulait dire, vers le milieu mais côté plage ou bien vraiment un peu vers le large.
Je n’ai pas voulu faire subir un interrogatoire à mon ami, nous le saurons plus tard.

11 oct. 2019

Je ne connais pas le port de Calvi mais sur les bateaux sur lesquels j’ai navigué le GV est toujours envoyée et affalée à l’intérieur du port une fois en sécurité

De même à chaque fois que pour diverses raisons la voile d’avant n’a pas été préparée à l’envoi avant de sortir des passes on l’a regretté

Il faut savoir que la houle se reflète sur la côte sous le vent et fait grossir la mer à la côte avec des vagues pyramidales courtes et creuses

C’est par exemple le cas à l’approche sud de Boulogne sur mer par vent de SW ou W du fait de l’immense digue
Nous nous sommes déjà fait surprendre et avions dû repartir au large pour contourner largement l’ouvrage.

Il était peut etre possible de rentrer à la voile au port et finir la manœuvre avec l’annexe motorisée s’il en avait une
La capitainerie serait venue aider dans un cas pareil

Il est toujours facile de critiquer après .

Si le premier mouillage avait tenu nous n’aurions pas cette discussion et personne ne remettrait en question les choix effectués

11 oct. 2019

Je ne vois pas que le premier mouillage n'ait pas tenu... ?

Je comprends que le temps de mettre le mouillage secondaire (guideau HS), le bateau dérivait et le skipper a décidé - à raison- de mouiller la ligne secondaire, avant d'enfin réussir à mouiller l'ancre principale.

mais je me trompe peut être.

11 oct. 2019

euh... ils avaient décidé d'aller au port ! et n'avaient pas prévu que le moteur stopperait à l'entrée.
Ils n'avaient pas "décidé de mouiller" sans guindeau..

On n'est pas dans un engin de plage, mais sur un croiseur de croisière...

11 oct. 2019

Tu as raison, c’est exactement ce qui c’est passé, mouillage secondaire en urgence, heureusement dispo dans un des coffres du cockpit, pour se donner le temps de sortir la chaine du guindeau.
Je ne sais pourquoi il n’a pas été possible de juste libérer le frein, comme il a été dit plus haut. Patience...

11 oct. 2019

Donc décision de mouiller au avec un bateau pas près pour
Au vent d’une côte inconnue

Il aurait fallu rester au large et préparer le mouillage

Livrer à lui même un navire dérive vite et non stabilisé par ses voiles c’est la guerre à bord

11 oct. 2019

Affaler la gv dans le port ! Pas en juillet août dans les ports où ça klaxonnerait

L’hiver c mort et j allais toujours a Tino Rossi Ajaccio a la voile

11 oct. 2019

Il n y avait pas 40 noeuds a ce moment la

11 oct. 2019

Mais Ajacio est nettement plus accessible à la voile, et mieux protégé que Calvi.
Et puis, tu fais ça en ayant le moteur en route, au cas où...
Mais sans moteur, avec la houle qui entre, et 40 nds de vent à l'extérieur, c'est une autre affaire.

11 oct. 2019

Je ne sais pas : je n'y étais pas, moi...
Je lis simplement que " A l’arrivée à Calvi le vent serait monté sérieusement, le génois a été enroulé, moteur démarré, grand voile affalée. Grosses vagues dans la baie de Calvi, "

11 oct. 2019

Pas de critiques, des analyses, des retours, des avis.
Donc pas de problème.

11 oct. 2019

"Le skipper m’a dit que le bateau serait parti vers le centre de la baie,"

SI le vent était de nord-ouest, et comme précédemment vous parlez de creux de 3 m, cela signifie que vos amis ont affalé assez loin de l'entrée du port. En regardant une carte, vous constaterez que le port de Calvi, grâce à la citadelle, est bien abrité de cette direction de vent.

11 oct. 2019

Il pouvait y avoir un problème d alternateur, des batteries fatiguées et un système non standard pour la répartition

Quel était la marque du moteur

J ai discuté avec un skipper de 410 qui me disait que les Volvo récents avaient eu des pbs de carte informatique bas de gamme et qui bloquaient le démarrage x

11 oct. 2019

Comme dit plus haut, batteries récentes.Le propriétaire a été évasif sur le système de charge, en réponse a ma demande. Il me semble, mais c’était il y a plus d’une semaine, au milieu de tous les autres renseignements, qu’il a dit: les trois sont rechargées en même temps. Je n’ai pas osé en demander plus.

11 oct. 2019

pour aider à visualiser les éléments de ce débat intéressant webapp.navionics.com[...]/

11 oct. 2019

Merci, je demanderai des précisions demain.

11 oct. 2019

Holà
Le souci à Calvi c'est le peu de profondeur qui lève la houle
Par contre très bonne tenue sur le sable.
Par NW pas fort sans souci, s'il est plus costaud la houle générée va forcément contourner les caps et rentrer
Le pire c'est le Nord est.
La sélection est impitoyable alors...
C'est un bon spot de vagues devant le club de voiles...
Les moins expérimentés ont du mal à gérer et les autres s'adaptent...en rallongeant le mouillage et en s'éloignant du bord,ou en allant dans le fond de la baie qui est un peu abritée du Nord est,vers Lumio.
Pas d'avis sur cette histoire qui s'est bien terminée sans blessés
Quand c'est Sud ouest tres fort c'est régal,mer plate ,quelques rafales quand même fortes et de magnifiques vagues déroulantes dans le fond de la baie,vers la Légion

11 oct. 201911 oct. 2019

Quelques interrogations.. un problème moteur reste un problème tant que l'on n'y a pas remédier DÉFINITIVEMENT.. un moteur qui s'arrête sans raison n'est pas anodin, à fortiori quand on prévoit une traversée.. batteries déchargées ? Pas un problème pour cet équipage aguerri! visiblement une prise de météo plutôt "légère".. ça en fait déjà un bon paquet de raisons de reporter un départ..ou changer de destination.. enfin pour moi ! je suis dubitatif quand on me parle de bidouillage de branchement de batterie, on a pas un pupitre duquel avec quelques touches on décide de l'utilisation de telle ou telle batterie !.. on en revient à la location et ses contraintes de calendrier pas toujours compatible avec une croisière sereine.. quand aux "pro" de la maintenance souvent adoubés, je suis content et rassuré de pouvoir m'en passer... je ne juge en rien les décisions de l'équipage.. une fois la mouise installée..

11 oct. 2019

Je ne crois pas que l’on puisse dire que la prise météo ait été « légère », j’etais à bord a ce moment, nous avions Arome, Arpège, Lamma. Des routages avec Weather.2 ont été faits avec plusieurs heures de départ pour voir l’optimum. La situation pour le retour a été observée, avec toutes les réserves sur une prévision a une semaine. Le retour devait bénéficié de la renverse d’est installée pour plusieurs jours, donc tout bon.

11 oct. 2019

Réserves sur la météo sur une semaine.. d'accord, mais sur 36 ou 48h c'est quand même très fiable pour éventuellement revoir la date de départ ou la destination.. Ah les délais à respecter, c'est ce que je précisais plus haut...

11 oct. 2019

Je prends toujours avant de partir la météo locale (vent houle) au point d'arrivée en côtier sur Mtofrance si j'ai le moindre doute, il y a parfois des grosses différence du fait de la configuration de la Corse (changement brusque de la direction du vent et renforcement du aux montagnes vallées..) par rapport à une vue d'ensemble continent Corse à partir des modèles cités, même celui à maille fine et en particulier sur la Balagne ou ça vente souvent plus qu'ailleurs.Cela serait intéressant en terme de debriefing de savoir si cette épisode "grain" à l'arrivée était prévu par mto france au moment du point mto.
Enfin la mto est réactualisée à la VHF régulièrement ou dès qu'il y a un phénomène imprévu. Donc 30 milles avant l'arrivée il aurait sans doute été possible de savoir ce qui se préparait. A vérifier quand même.

11 oct. 2019

Il n’y a pas eu d’arrêt moteur avant le départ, une alarme seulement.
Il m’est arrivé d’avoir des algues sur la crépine, a un instant précis, qui se sont évacuées toutes seules’ ou à l’aide d’une marche arrière. L’alarme de chauffe a sonné puis tout est rentré dans l’ordre.
Il y a eu plusieurs de cycles démarrage arrêt, sans pb avant le départ.

11 oct. 2019

Batterie a plat APRÉS le départ

11 oct. 201911 oct. 2019

On peut toujours se rassurer, ça coûte rien.. sauf que ça ne règle rien.. et les batteries à plat, ça fait quand même beaucoup.. à chacun ses critères !

11 oct. 2019

je connais bien la baie immense de Calvi que j'aime bien ,
pour les mouillages à l'ancre le port nous a éjecté loin de la citadelle au fond de la baie , pour préserver leur chères bouées ,une soixantaine je dirais, avec un fort NW la houle rentre dans la baie perpendiculairement et c'est vite intenable ,malgré la bonne tenue sableuse du fond, c'est les montagnes russes ,partir sans moteur dans ces conditions ,c'est pas possible sans aide ,peu être avant si c'était possible ,de prendre une bouée à l'abri de la citadelle ,bien à l'est ,sans moteur,,,,

11 oct. 2019

Les bouées ont sûrement été enlevées à cette date, ça a été un flop cette année, fin août on était 3 bateaux leur saison a été désastreuse

Le port n a rien à voir avec les bouées, c un prestataire privé

11 oct. 2019

Tant mieux

11 oct. 2019

La panne moteur peut parfois avoir des origines assez exotiques. Exemple, perte totale de puissance d'un coup, bien sûr quand on en a besoin pour rentrer par 35 nd dans un port de la côte norvégienne début septembre, de nuit sous une pluie torrentielle. Après investigation, la cause de cette perte de puissance est le changement aux Shetland du filtre à gasoil. La mise en place d'un filtre volvo neuf mais avec un défaut de surface sous le joint caoutchouc qui faisait une aspiration d'air quand le moteur était en charge. On n'aurait sans doute pas eu ce problème avec le vieux filtre.
Nous sommes rentrés dans Skudeneshavn avec le vent trois quarts arrière, la capote seule nous poussant à près de 5 nds. Heureusement, nous connaissions parfaitement les lieux et le fond du port était suffisamment abrité pour arriver en douceur au ponton et faire la manœuvre d'amarrage au ralenti moteur.
J'ai gardé le filtre défectueux pour le renvoyer à Volvo.

11 oct. 2019

Puisque le fil est devenu une réflexion à propos de nos réactions dans des situations similaires, voici trois de mes expériences qui alimenteront la discussion.

Globalement ma première réaction est toujours d’aller au large, je n’essaie pas de rentrer à la voile dans un port inconnu.

1.
J’arrive aux Acores et veux faire mon entrée à Terceira, 17 jours de mer, j’arrive en fin de journée, il fait déjà noir. Ciel couvert. Pendant la journée le vent est progressivement passé de force 4 à force 8. Le vent ne porte pas vers la terre, il est plus ou moins parallèle à la cote. GV 3ris et trinquette, beaucoup de houle. Il y a moyen de mouiller dans l’avant-port. Pourtant j’ai l’impression qu’au moindre problème cela va vite être galère. Avec le port en vue, je vire, m’éloigne, vais ou le vent me porte et ferai finalement mon entrée le lendemain midi à Ponta Delgada dans du 6 faiblissant. Terceira j’y irai quelques semaines plus tard. Dans ce cas-ci, je n'ai même pas démarré le moteur!

2.
A l’ancre à Jan Mayen, sous le vent le l'île, depuis quelques jours. Le vent change brusquement, me pousse à la cote, vent anabatique en plus, anémomètre à fond de compteur, j’estime le vent dans les 60 nœuds. J’ai abandonné mon mouillage, sur parti au large quelques minutes au moteur puis à la voile, le vent tombant à force 5-6 très vite en s'éloignant de la cote. Je suis revenu 9 heures plus tard reprendre le mouillage quand le vent était tombé. Dans cet exemple-ci le moteur a parfaitement fonctionné.

3.
Après une traversée de 20 jours on arrive par le Nord à Terre-Neuve ou l’on veut faire notre entrée au Canada. En arrivant vers le fjord, le moteur fait un super grand clac, continue à tourner avec un bruit d’enfer. Verdict (plus tard), une tête de soupape explosée, le moteur tourne sur 3 cylindres, le 4ème générant ce bruit. Je décide de ne plus utiliser le moteur même s’il tourne, de ne pas rentrer dans le fjord. Y faire de la voile en le découvrant ne me tente pas après avoir lu les mises en garde des instructions nautiques.

Du coup je ne fais pas mon entrée à Terre-Neuve mais 3 jours plus tard à Sept-Iles. Mais là, 12 heures avant l’arrivée, coup de vent. Avant Sept-Iles, j’appelle des Coastguards pour leur demander leur avis. Est-ce que remonter le vent entre les sept îles est faisable (sur papier cela ne me semble pas poser de problèmes), et surtout est-ce qu’aller mouiller dans la baie devant le port est une bonne idée au vu des conditions météo du jour ? Ils me répondent que les deux points ne posent pas de problèmes majeurs, ils me proposent toutefois de l’aide, un remorquage … choses que je décline. Ils me demandent alors de les tenir au courant de ma situation.

C’était cette fois une nav à 4, 2 néophytes et 2 avec expérience. Nous avons zigzagué entre les îles à la voile sans problème, avons mouillé l’ancre dans la baie, et avons surveillé le mouillage toute la nuit. Au matin le vent est tombé, nous amarrons l’annexe à couple de ce 15 m, 10 tonnes, en acier, et gentiment allons mettre le voilier dans une place de la marina.

...

La sécurité, ou en tous cas la zone de moindre risque est pour moi toujours le large. Changer le programme, changer la destination pour céder aux éléments et ne pas les combattre, me semble la bonne réaction. Même si des équipiers pourraient avoir envie (à tous prix) de croire en une sécurité imaginaire dans un port. Toujours avoir un plan B et C en tête.

Un compliment que m’a un jour fait un équipier fut de me dire que j’avais réagi très vite. Et ainsi transformé une situation précaire en une navigation en sécurité, même si ce n’était pas celle programmée. En fait, si j’ai réagi vite, je n’ai pas réfléchi rapidement. J’ai toujours en tête un plan B qui évolue non-stop en fonction des circonstances.

Et encore une remarque (s’il le fallait), je ne porte aucun jugement sur le cas de Calvi. Je n’y étais pas. Dans certains cas, si un possible problème n’est pas anticipé, une fois dans les ennuis, ceux-ci peuvent s'enchaîner sans plus offrir de porte de sortie.

11 oct. 2019

J espère que beaucoup des candidats au grand voyage liront ce fil !

Sinon vu la facture à venir : 5000 10 000 15000 ? L assureur va surement vouloir établir les responsabilités.

Par ailleurs le bateau devra être réparé à Calvi. Je ne préjuge pas des compétences du chantier. A Ajaccio il y a un véritable artiste de la strat que j ai vu à l œuvre et qui a construit des kayaks chefs d œuvre et un 12 metres magnifique, pendant ses congés

11 oct. 2019

J’essayerai de vous tenir au courant des suites.
Merci pour le renseignement, mais les décisions sont dans le camp du propriétaire, pour les réparations. J’espère pour mon ami que la franchise ne sera pas trop élevée, connaissant les équipiers, je pense qu’il ne sera pas seul à assumer.

11 oct. 2019

Un des buts du fil était bien que les candidats au grand voyage, peu expérimentés, ou pas, puissent avoir un cas concret de dérapage possible, en connaissant le niveau exact de compétences des protagonistes. Et les avis de tous, sur comment, a quel moment intervenir pour , si possible éviter un dérapage. Y compris reconnaitre des erreurs ou des négligences toujours possibles.
L’autre était tout de même d’éviter que tout ou n’importe quoi ne soit dit, pour une fois que nous avions accès a tous les éléments.

11 oct. 2019

Micmarin : Je pense que ce qu'il faut retenir de ton intervention est:
"J’ai toujours en tête un plan B qui évolue non-stop en fonction des circonstances."

Par contre, on ne raisonne pas de la même manière quand l'on effectue une navigation de quelques dizaines de milles ou après 10 ou 20 jours de traversée.

Par exemple, ta phrase: " la zone de moindre risque est pour moi toujours le large." est quasiment impossible dans ma région .

11 oct. 2019

Je pense qu'il faut raisonner en fonction du contexte et pas si c'était nous sur nos bateaux qu'on connait par coeur. Vu les conditions, bateau de location qu'on ne connait pas bien, équipage sportif mais peu expérimenté en croisière, le skipper a fait pour moi exactement ce qui'il fallait : on a tendance dans ce cas à anticiper les manoeuvres et donc à affaler les voiles assez tot loin du port. Ne pas essayer de remonter le mouillage à la main est aussi la bonne decision car jouer avec des équipiers peu expérimentés avec un mouillage sur un 37 pieds par 40 noeuds de vent et 3 mètre de creux est un coup à laisser une main ou un pied. Ne pas tenter de partir à la voile si on est pas sur à 100% que le bateau peut remonter au vent est aussi ce qu'il faut faire.

Si cela avait été mon bateau, j'aurai affalé au dernier moment et si je m'étais retrouvé au mouillage, j'aurai mis la GV à 3 ris, la trinquette arisé et soit j'aurai remonté le mouillage, soit largué le mouillage avec un pare-bat au bout. Mais je sais que mon bateau peut remonter au vent dans ces conditions.

En tout cas ce fil est trè interessant, merci à tous les contributeurs.

11 oct. 2019

Mon expérience de 5 ans Ajaccio est force 4 Ajaccio = force 6 Calvi = force 8 cap corse

11 oct. 2019

Bonjour,

Très intéressante cette discussion.
Je ne connais ni le bateau, ni les lieux mais j'ai quand même envie de relever un point : malgré des conditions délicates, une succession d'éléments bons et moins bon, cet équipage a réussi à préserver le bateau et sa propre sécurité, là où pas mal d'équipage de bateau de location auraient probablement fini sur les cailloux et attendu un hélicoptère pour les évacuer sans rien tenter pour le bateau.

Moins C+, si ce n'est pas encore fait, cela vaut peut-être la peine de transmettre à ton amis skipper, que pas mal de personnes ici saluent sa bonne prise de décision et le "boulot" réaliser pour éviter que ça ne finisse beaucoup plus mal.

Il est évidemment facile de juger des décisions à postériori : qui ici peut dire à 100% qu'il n'aurait pas pu se retrouver dans une situation similaire ? pas moi en tout cas.
On peut toujours se dire qu'il aurait été possible de faire encore mieux mais gardons à l'esprit que beaucoup de personnes auraient fait bien bien plus mal.

J'ai lu des messages indiquant qu'au lieu de demander à évacuer calmement le bateau, il aurait fallu hisser et fuir au large. Avant d'avoir mouiller, oui, cela aurait peut-être été une option, d'autant plus que le mouillage principale n'était pas "normalement" et "rapidement" disponible.
Cette prise de décision a peut-être été impactée par le fait d'être sur un bateau de location : un skipper connaissant à fond son bateau et ses capacités à affronté un coup de vent aurait peut-être été plus confiant pour fuir au large ?
Mais une fois mouillé dans les conditions décrites, cela aurait été suicidaire de vouloir remonter un mouillage à la main: surtout après avoir touché quelque chose, et sans connaitre les dégâts éventuels. On rappellera qu'ils ont, une fois le bateau mis au sec, découvert que le safran avait morflé.
Se retrouver à la voile, au vent d'une cote, sans moteur et sans safran opérationnel, là cela aurait été vraiment la m...

Le seul point plus discutable, je trouve c'est le fait qu'un propriétaire incite à passer sur une batterie de guindeau en disant "de tout façon, vous n'avez pas besoin de mouiller à l'arrivée". La suite des événements a démontrer si il était encore nécessaire, qu'on ne sait jamais quand on aura besoin de mouiller.

Cordialement,

11 oct. 2019

Ok merci, je transmets demain, je vais les chercher à Toulon.
Les décisions ou conseils du propriétaire paraissent discutables, il y en a eu d’autres. S’agissant d’une tierce personne, je ne veux pas aborder cet aspect des choses avant d’en avoir parlé avec mon ami.

11 oct. 2019

Ps il aura certainement besoin d’avis concernant la partie assurance, responsabilité.
N’ayant jamais eu ce genre de problème, nous n’y connaissons absolument rien. Nos expériences professionnelles ne nous apportent rien dans ce domaine.
Il avait abordé cet aspect et je lui ai dit que ce forum disposait certainement de compétences prêtes à partager leur savoir.

Je me rappelle avoir mouillé dans le golfe derrière, à la Revellata, sous la pointe Di Oscelluccia par NO moyen (F3/F4) : on était assez fort bien abrité. À deux ou trois miles de là.
Autres conditions bien sûr, mais on peut se rappeler ce mouillage. AMHA.

11 oct. 2019

Pour une fois que l'on ne remercie pas chaleureusement les sauveteurs, qui, au péril de leur vie, on sauvé un équipage et son bateau….

Mais question, refaire l'histoire, y a du scénario.

Quand à faire lire cela à des débutants, pourquoi commencer par une situation anxiogène!!!!

12 oct. 2019

salut
"Quand à faire lire cela à des débutants, pourquoi commencer par une situation anxiogène!!!!"
parce que c'est la fonction première de ce forum, de parler des fortunes de mer, des accidents, dematages, pannes de moteur, MOB, feu à bord, cyclones et vagues scélérates, pirates, divorces au bout de 8 jours de nav, etc...
il faut que les candidats au voyage ou simplement ceux désirant faire une simple sortie en mer le week-end sachent bien que naviguer à la voile c'est hyper dangereux et que ça coute une fortune.
et que ceux qui s'y risquent malgré tout sont des héros très fortunés.

11 oct. 2019

En tout ça cela illustre bien que les petits problèmes n’en sont pas et mis bout à bout aurait pu conduire à un drame

Moi ce que je ne comprends pas c’est la décision de mouiller dans une zone inconnue avec un guindeau en vrac sans avoir tout bien préparé avant.

On ne doit pas découvrir au dernier moment quand on est à poil que le guindeau ne marche pas et changer de mouillage au dernier moment

Je ne suis pas un grand marin et pour les manœuvres de mouillage auxquelles j’ai participé (par temps maniable) j’ai toujours trouvé cela stressant et accidentogene

En comparaison rentré au portant sous voilure réduite dans un port me paraît bien moins risqué....surtout si le port est prévenu

En Méditerranée je ne sais pas mais ici en manche je vois tout le monde hisser et affaler en eau protégées.....

En même temps c’est facile derrière son clavier.

Par contre pour la suite il y’a peu de casse et aucun blessé donc on ne peut que féliciter car cela aurait pu être pire.

12 oct. 2019

'en manche je vois tout le monde hisser et affaler en eau protégées...."
Je ne dirais pas tout le monde mais la majorité, surtout si la mer est agitée.

Hier après-midi, à Granville, j'ai observé un ancien voilier de course de 70 pieds rentré jusque dans le bassin à flot avec sa GV avec deux ris.

13 oct. 2019

hola les nordistes
rentrer "voilé" dans un port en Méditerranée, vous voulez dire au Maroc ou en Tunisie?

non sérieux en Med la voile c'est en option, habituellement tu rentres tu sors et tu vas de ports en ports au moteur :acheval:

12 oct. 2019

Aux dernières nouvelles, le safran n’a pas touché. Le frein de barre a lâché et les butées de limitation aussi. Les dégâts portent donc sur les biellettes.
Le propriétaire du bateau est venu avec un de ses amis expert, ils ont passé une journée sur le bateau a tout examiner, un rapport a été signé.
Les risques sont maintenant financiers.
J’ai essayé de rapporter des faits pour exemple, sans jugement ni opinion personnelle.
Hope this serve.

12 oct. 2019

Merci, c'est vrai que cela permet de discuter concrètement sur un évènement, factuellement, et derrière d'avoir un point de vue.

12 oct. 2019

Mouais, je vois pas pourquoi!!!!

13 oct. 2019

Ds le dernier vv un père de famille raconte sa gestion d un F 10 en outre-mer 51, chapeau le calme et l esprit de décision,

13 oct. 2019

ce récit est un enchaînement de petites négligences, de méconnaissances du fonctionnement du bateau et de la pratique et de la maniabilité à la voile d'un Hanse 37', créant un flagrant manque d'anticipation face à un éventuel problème à l'atterrissage.
oui il faut toujours un plan B, mais il vaut mieux éviter de carboniser le plan A dès le départ !
tout c'est bien terminé et effectivement le "skipper" à pris la bonne décision en faisant appel aux secours mais il faut être réaliste, même si la navigation n'est pas vraiment un sport à risques il faut mettre un minimum de précautions de son côté pour éviter les catastrophes.
dire que ce fil est un cas d'école pour tous ceux qui désirent se lancer dans un Tour du Monde me parait inapproprié, sauf si c'est pour leur faire peur :whaou:

je ne vois pas trop le rapport entre 3 sportifs sans expérience qui partent pour un week-end Hyeres Calvi sur un bateau inconnu avec problèmes divers non résolus (alarme + moteur s'arrête tout seul + plus de jus :whaou:) et des primo-navigants sur leur propre bateau qui se préparent avec sérieux en lisant attentivement tous les fils de ce forum !

une telle "malchance" ne peut pas vous arriver, soyez sereins et vous arriverez sans problèmes aux Canaries :-p

13 oct. 2019

Pour les amis genre ceux qui aiment les oiseaux et rapido la semaine dernière c utile de montrer que ce n est pas toujours comme sur les pubs dans les magazines

14 oct. 2019

Dommage de voir sur ce sujet des critiques acerbes, émises par des gens qui n'ont visiblement même pas pris la peine de le lire en entier avant de formuler leur jugement.

14 oct. 2019

Quand au débat, faut-il tout affaler avant de rentrer dans un port, j'ignore les pratiques dans le sud, mais je peux vous garantir que dans le nord de l'Europe, notamment au Pays-Bas, les ports sont tellement étroits que si vous essayer de le faire ça ne va pas bien se passer, et même si vous y arrivez sans rien emplafonner, le "haven-meester" (littératement maitre de port) lui ne va pas vour rater.

J'ai vu une flotte de bateaux de location montés par des équipages au bon accent parisien essayer de rentrer sous voile dans le petit port de Veere et essayer d'expliquer au "boss" local qu'ils estimaient avoir raison de faire ainsi, au final leur carte visa a chauffé pour payer l'amende...

14 oct. 2019

Il est bien entendu possible d'entrer en 2019 dans un port moderne que l'on connait bien, avec une GV à poste sur un bateau que l'on connait parfaitement, le tout dans un temps parfaitement maniable... et moteur en marche !

... mais je ne l'ai jamais fait avec un bateau de location lorsqu'il y a un coup de vent et une houle comme décrit ici.

Ma sécurité en cas de panne moteur repose donc essentiellement l'ancre...

et peut être aussi sur la décision de ne pas risquer d'entrer dans un port avec ce temps là.
.. sauf en Grèce, où on peut souvent mouiller à l'intérieur du port.

14 oct. 2019

Veere c'est pas grand, mais ce n'est pas Calvi...

Comparaison n'est pas raison... je défi quiconque de rentrer GV haute à Port Racine...

14 oct. 2019

Il m'est arrivé de naviguer, à la voile seule, avec des voiliers de 12 à 17 m dans les ports de:
- St Malo ( en passant les écluses ) jusque dans le bassin Vauban OVNI 40
- Granville (bassin à flot) PD III
- St Hélier - PD III
- St Peter Port - PD III

- St Tropez (Cinne : voilier de 17 m)
- Port Grimaud (Cinne : voilier de 17 m)

14 oct. 2019

le plus grand danger en mer c'est la cote , ou je me trompe

14 oct. 2019

Virovent, parfois, tu as aussi les cargos et les bateaux de pêche!!! Mais seulement parfois :mdr:

14 oct. 2019

monter un compteur d’énergie sur la batterie de servitude et pouvoir la substituer à celle de démarrage moteur

14 oct. 2019

C'est surtout que les batteries servitude devraient assurer une nuit d'autonomie!!!

14 oct. 201914 oct. 2019

Ici dans le sud est, je crois bien que c'est interdit de rentrer à la voile dans la pluspart des ports.
ça m'est arrivé de le faire quelques fois avec mes anciens bateaux pour cause de panne moteur, je me faisait bien engueuler. Obligé d'expliquer que je n'avait pas le choix.
De plus les pannes sont tellement étroites que c'est illusoire de vouloir manœuvrer à la voile. En cas de panne moteur il faut espérer trouver une place sur le premier ponton et orientée correctement.
Pour moi, c'est la dernière option à prendre vraiment si on ne peu pas faire autrement.

14 oct. 2019

C'est idem sur les routes, si un camion ne passe pas un virage à 90km/h, la moto qui le suit sera verbalisée dès 70km/h.
Des années de dériveur léger me permet de le dire, en général rien d'impossible à la voile pour qui sait mener son navire.
Il suffit d'appliquer une loi simple: Il est de la responsabilité du maître de bord de garder la maitrise de son navire en toutes circonstances.

14 oct. 2019

C'est certainement plus facile à bord d'un 6 mètres qui pèse 200 kg tout mouillé, et un 13 m qui pèse 13 tonnes.
La règle est encore plus simple : dans un cas, la touche se maitrise du petit doigt; de l'autre elle casse du bois, en toute circonstance.

14 oct. 2019

Les manoeuvres à la voile sont interdites dans les ports.
Le règlement a été cité à plusieurs reprises, même s'il semble que beaucoup ne le connaisse pas.

15 oct. 2019

Hum.
L'article dit que "les navires doivent utiliser le mode de propulsion offrant le maximum de manoeuvrabilité et de sécurité"

ça me laisse penser qu'un voilier possédant moteur doit donc utiliser le moteur plutôt que les voiles, la manoeuvrabilité étant sans conteste nettement supérieure.
Mais effectivement, un voilier sans moteur pourra manoeuvrer à la voile... ce qui explique les témoignages affirmant que ce n'est pas interdit puisque les dériveurs légers le font...

15 oct. 2019

non, pas interdites partout... il n'y a pas de règle unique, et qui peut prétendre connaitre la totalité des règlements des ports...
par exemple au Cap d'Agde il est possible de manoeuvrer à la voile mais sans caractère privilégié.
voir règlement page 4 article 3.3
www.port-capdagde.com[...]017.pdf

15 oct. 2019

Il m'est arrivé plusieurs fois d'être en panne de moteur à l'entrée d'un port.
Interdiction ou pas je suis rentré à la voile et me suis amarré au premier ponton ou au premier bateau juste après l'entrée du port.

15 oct. 2019

Interdit mais toléré dans certains ports Je sors et rentre toujours à la voile, mais ca reste de ma responsabilité, et je ne suis pas le seul
Dimanche nous avons fait une régate, le départ et l'arrivée ont été donnés à l'interieur du port, nous avons la chance d'avoir un grand plan d'eau au milieu du port et un autre dans l'avant port
En cas de force majeure, on peut y être autorisé, c'est ce que nous avons fait (un 15 août) dans le port de St Feliu où aprés avoir accosté au poste essence, nous avons été remorqué jusqu'à une place où nous avons pu être dépannés

15 oct. 2019

Si il est interdit d'entrer sous voiles dans beaucoup de ports, il ne faut pas oublier le cas de force majeure. Et invoquer une règle lorsqu'il peut y avoir un risque évident de mise en danger de la vie de son équipage, on pourrait aussi invoquer la non assistance. Entre se faire "engueuler" et mettre un bateau à la côte, faut quand même pas prendre plus de deux secondes pour faire un choix, si le choix est encore possible !

Que celui qui n'est jamais entré dans un port à la voile dans un cas de force majeure me jette la première ancre.

15 oct. 2019

Le sujet dérive... ou l'ancre chasse, c'est selon.

Tintin_Dupont : si les règles interdisent de rentrer dans un port à la voile, on s'abstient, sauf cas de force majeure. Des rodomontades du genre "rien d'impossible à la voile pour qui sait mener son navire. " me font bien rire : avec le vent dans le pif et une entre de port de 5m de large, il y a des limites.

15 oct. 2019

il y a aussi des choses assez simple : s'il y a problème avec le moteur il est aussi possible d'avertir la capitainerie et alors à celui-ci de prendre une decision ...qui est souvent de venir vous prendre en remorque dans la limite du port ..cela m'est arrivé une fois au Crouesty ..

Les gars du port sont venu a l'entré du chenal ,m'ont remorqué jusqu'au ponton , j'y suis resté 4 j pour reparer le démarreur , gratos remorquage et ponton ..sympa

15 oct. 201915 oct. 2019

@iclo Si l'entrée du port fait 5 m, c'est que tu ne l'a pas vue et que tu rentre dans une place !
:-D

15 oct. 2019

Connaissant bien la baie de Calvi, il est évident qu'elle est intenable par vent de NW et N, levant une houle forte qui vient s'éclater sur la plage au sud ( entre le club olympique et le port). Donc , une fois rentré dans la baie , il est difficile de s'en échapper.
Si je comprends bien, le skipper avait le projet d'entrer dans le port, sauf que panne de moteur ...S'il se trouvait prés de l'entrée, la distance pour aller mouiller est courte, et ne laisse guère de temps pour renvoyer la GV. Donc la décision de mouiller me semble être la seule possible.
Par contre, n'y a t'il pas un manque d'anticipation de sa part : Moteur ayant présenté des signes avan-coureurs de non fiabilité, batteries bizarrement HS, guideau et ligne de mouillage en vrac, etc...
Il est vrai que la meilleure solution aurait été de repartir au large, mais le pouvait'il compte tenu de son emplacement quand le moteur a lâché ?

15 oct. 2019

Voici les dernières infos:
Sur le Hanse 37, la clé de contact moteur se trouve à tribord de la barre. Il est fréquent de l’accrocher avec le pied quand on contourne le poste de barre, avec le risque de la casser dans son logement.
Le conseil a été donné de la retirer après avoir démarré le moteur...
Non seulement la connexion sur la batterie guindeau était discutable, cela a permis d’éclairer la cabine, mais ni le gps, ni les instruments de nav.
On peut comprendre que les instructions données par le propriétaire du bateau soient suivies sans plus de recul.

15 oct. 2019

Tu parles des feux ou bien des lumières cabine?

15 oct. 2019

Les lumières cabine fonctionnaient, pas les instruments de nav. Sur la colonne de barre.

15 oct. 2019

@Moins c+

nouveaux éléments :
"Le conseil a été donné de retirer (la clé contact) après avoir démarré le moteur..." étrange étrange !!!!
"Non seulement la connexion sur la batterie guindeau était discutable, cela a permis d’éclairer la cabine, mais ni le gps, ni les instruments de nav." encore plus étrange !
à la lecture de chaque post s'ajoute des incohérences et des erreurs que peu de navigateurs ici présents même hyper débutants arriveraient à accumuler.
il ne s'agit pas de critiquer ici la décision du skipper de mouiller et d'appeler les secours, mais juste de dire que cet "accident" ne peux pas faire un cas d'école pour d'autres navigateurs dans la mesure ou le nombre de petites erreurs et négligences dues aussi bien au propriétaire du voilier qu'a l'équipage est trop important.
çe fil devient un sujet de taverne, plus de navigation/sécurité, ça parait logique.

15 oct. 2019

C important de comprendre pour s instruire

15 oct. 2019

Plutôt enlever la clé qd on utilise pas le moteur? Sinon risque alternateur kaput ?

15 oct. 2019

Moi, j'aimerai bien un récapitulatif de cette navigation, style rapport de mer, afin de comprendre la suite des événements.

Réécrire l'histoire ne set à rien? Moi aussi je suis rentré à la voile dans des ports, avec des bateaux plus ou moins large !!! il faisait beau et y a rien à raconter!!!

Dire que le fil est passé en taverne :mdr:

15 oct. 2019

La fois où je suis allé à Calvi avec Madame comme équipière, pendant la traversée j'ai eu un souci de démarrage moteur, je ne me souviens pas des détails. Malgré le super vent dont on bénéficiait j'ai laissé tourner le moteur au ralenti quelques heures jusqu'à l'arrivée. Tout avait été remis en ordre au retour chez l'excellent gentleman-mécanicien de Porquerolles.
;-)

15 oct. 2019

Je ne pense pas que le fait d'enlever la clef change quelques choses, j'ai souvenir d'un 'neiman' qui fonctionnait très bien avec un tournevis, vous vous doutez bien qu'après le contact et démarrage, le tournevis était enlevé en position moteur tournant.

15 oct. 2019

Je me trompe je pensais à la batterie qui serait mise en off

15 oct. 2019

a mon avis les clefs de démarrage sur un bateau c'est source d'em…. vaut mieux un bouton poussoir

15 oct. 2019
15 oct. 2019

Je vous livre les infos que je peux avoir sur ce qui aurait pu être grave, en essayant de ne pas juger.
Il serait rassurant de penser qu’il s’agissait de débutants inconscients, louant a un propriétaire irresponsable ou incompétent.
Cet été en Bretagne des enfants sont morts devant les yeux de leurs parents, enfermés dans la cabine d’une vedette à moteur.
Il serait rassurant de croire que seuls des faits graves peuvent avoir des conséquences graves.
Je pensais que des informations objectives pouvaient être préférables aux suppositions habituelles.
Je pensais que les suites en terme d’assurances et responsabilité pouvaient intéresser.
L’essentiel est partagé, ce fil peut être fermé si il doit dégénerer.

15 oct. 2019

Bah. Si certains estiment que ce fil ne peut rien leur apporter à qui que ce soit tellement il y a eu selon eux négligences incompétences et autres erreurs, il est très facile pour eux de l'ignorer... et laisser les autres en discuter entre eux.

Pour ma part, il s'agit d'une occasion de réfléchir, de donner le résultat de sa réflexion, et de la confronter avec celle d'autres ayant une certaine expérience.
J'apprécie donc tes différentes interventions apportant des compléments d'information, et quelques unes des réponses.

15 oct. 2019

Merci pour les informations.

Il serait intéresssannt de savoir comment va être restituée ou pas la caution.

15 oct. 2019

Merci à Moins c+ d'avoir communiqué des info avec prudence, discernement et clarté.

Quelques soient les erreurs commises par le loueur ou le locataire, ce que j'en retiens est que le skipper a tout fait, dans l'adversité, pour protéger son équipage. Je me mets à imaginer qu'il a eu les bonnes réactions en tentant d'immobiliser le bateau et de recourir à une aide extérieure. Il a peut-être commis des erreurs de novice ou simplement trop porté de la confiance à des conseils peu judicieux. Mais qui croire quand ce n'est pas son propre bateau ; celui qui le connait ou soit même ?

On peut imaginer qu'il aurait préféré entrer au port à la voile, même si cela est interdit par la règle dans ce port. On peut comprendre qu'on a eu mille fois plus de temps que lui pour réagir à la situation. Et le rivage arrive vite, on le sait tous, lorsqu'on n'est plus manoeuvrant.

Le temps de l'analyse est après et il trouvera probablement des faits à se reprocher, mais au moins, il peut avoir la fierté d'avoir toujours ses copains de bordé avec lui.

A ceux qui ressortent régulièrement des rappels au règlement :
je leurs dis qu'à chaque fois qu'une règle nait, un peu d'intelligence meure.

15 oct. 2019

Mon sentiment est que le bateau connaissait des problèmes intermittents bizarres qui auraient dû être réglés par le propriétaire

Le skipper s est bien débrouillé dans ces problèmes bizarres incompréhensibles

15 oct. 2019

Les problèmes paraissent bizarres, mais aussi les solutions proposées.
Comme lebrizetout, il me semble qu’une confiance excessive a été donnée aux conseils, mais ça ne fait que déplacer le problème en amont. Le problème de la location a un particulier a été évoquée plus haut.
Pour la caution elle va certainement être conservée, car l’assurance a une franchise de 600€ en cas d’incident avec le propriétaire, elle est multipliée par 4 si le bateau est utilisé par une autre personne.
La responsabilité civile du skipper sera sans doute mise en cause, mais là je sors des faits.
si cela intéresse, je vous tiendrai au courant.

15 oct. 201915 oct. 2019

@persil pas fané et +
"il s'agit d'une occasion de réfléchir, de donner le résultat de sa réflexion"
oui vous avez tout à fait raison mais la liste à "réfléchir" est conséquente.

je répète qu'il ne s'agit pas de critiquer les réactions du skipper et de l'équipage mais pourquoi pas (jusqu'ici personne ne s'est vraiment lancé !) de retirer un intêret pédagogique de ce fil, la liste des problèmes rencontrés est un peu décourageante mais bon, why not !

mon avis sur le point le plus important, à confronter avec d'autres avis ou non peu importe, serait celui-ci:
un cas d'alarme moteur et un arrêt intempestif du moteur, ces alertes ne sont pas anecdotiques, on peut raisonnablement craindre que avec un peu de malchance le moteur peut s'arrêter à tout moment lors d'un atterrissage, il parait donc important de prendre les précautions suivantes :

1/ en fonction du vent, prendre une route d'approche vers l'entrée du port permettant de se dégager sous voile en 2 minutes si arrêt moteur, perso je laisse la GV (évent. arrisée) à poste
(à votre avis c'est possible en approche du port de Calvi ?)
2/ si GV affalée, un équipier en pied de mat pour renvoyer la GV en moins de 1 minute si arrêt moteur et de l'aire pour se dégager ou éventuellement de rentrer sous GV dans l'avant port ou un ponton accessible et si pas accessible au pire jeter l'ancre dans le port (à votre avis c'est possible ?)
3/ un équipier prêt à envoyer le mouillage principal si on a plus assez d'aire pour dégager à la voile, dans ce cas on s'en tape un peu du règlement pour ne pas finir sur la digue ou sur la plage, il faut bien sur que l'ancre soit prête à être larguée, si guindeau en rideau un équipier pas handicapé peut descendre à la main une ancre de 15 kilos chaine de 8 dans quelques mètres de fond (à votre avis c'est possible ?)
4/ le skipper a briefé ses équipiers un peu avant l'atterrissage
5/ avoir un minimum de chance
le premier qui dit "c'est facile derrière un clavier" je lui répond qu'on est pas mal sur ce forum à avoir tester, et sans doute plusieurs fois, les points 1/ à 5/, et pas derrière un clavier, et sans se prendre pour des super-sailormen, bon c'est vrai peut-être pas à Calvi non plus :langue2:
quoique ... départ de Calvi croisière bleue derrière la ligne donc pas loin de la plage, NNE20nds mer formée, la barre roue me reste dans les mains, axe pété, équipage et autres concurrents mort de rire, caisse qu'on fait ?
on peut aussi dédramatiser en disant que si on part sur la plage de Calvi, même avec de bonnes vagues, il y a peu de risques pour la santé d'un équipage un peu sportif et sachant nager.
*
assurance / franchise / responsabilité civile du skipper ...
ce fil ne va pas les aider ! sur un autre fil ou bien ?

16 oct. 2019

(à votre avis c'est possible en approche du port de Calvi ?)

L'entrée du port de Calvi est facile et abritée par des vents de nord-ouest.

Si le point 1 avait été appliqué, les autres n'étaient pas utiles. Cela s'appelle l'expérience.
1/ "en fonction du vent, prendre une route d'approche vers l'entrée du port permettant de se dégager sous voile en 2 minutes si arrêt moteur, perso je laisse la GV (évent. arrisée) à poste"

Sans doute, du fait de mes origines granvillaises, je ne suis jamais sorti ou rentré dans un port exposé sans garder la grand voile envoyée. Cela m’a parfois permis de couper court à des pannes de moteur inopportunes.

« En 2007, sur un catamaran Hélios 38 en approche des jetées de Brighton par une belle brise de sud-ouest fraîchissante et une mer formée, j’ai du élever la voix pour empêcher l’équipage d’affaler la grand voile avant de s’engouffrer entre les jetées étroites à 10 noeuds.

Bien que disposant de deux moteurs, je préfère toujours assurer la manœuvre comme si la pompe à eau rendait l’âme et un bout se prenait dans l’hélice de l’autre moteur.

Vous trouvez que j’exagère ? Et bien cela m’est arrivé en arrivant dans la Médina de Cowes! N’oubliez pas que les accidents se produisent toujours selon la loi de l’ emm…maximum.

Le lendemain, dans les mêmes conditions, nous avons hissé les voiles à l’abri de la marina, sous les applaudissements de nos voisins anglais ! »

karibario.blogspot.com[...]nt.html

16 oct. 2019

Au fait pourquoi ce fil est passé en taverne alors que le fil sur le pavillon belge est en technique malgré son amusante dérive politique flamands wallons ?

16 oct. 2019

parce' qu'on n'emmène pas n'importe quoi au bistrot !!!

17 oct. 2019

@viking35

quand je dis "je laisse la GV (évent. arrisée) à poste" cela s'entend "GV hissée", je me suis mal exprimé

16 oct. 2019

Viking35, le Juppé de Hisséo? Toujours droit dans ses bottes? :mdr:

Viking69(en souvenir d'un fil fermé initié par toi), un moteur qui s'arrête et qui repart, peut avoir une cause ou non??? Il faudrait avoir l'avis du mécano.
Des entrées de port en one-way cela existe, même avec V35, comme navigateur.
Pour en tirer des leçons, il faudrait déjà en faire une synthèse!!!
Pour servir à qui et quand, j'ai comme un doute.
L'histoire démarre, avec un soucis d'autonomie de batterie? Ou je me trompe.

16 oct. 2019

Je viens de relire ma première contribution, je ne vois pas un mot à ajouter, quand des éléments nouveaux ont été connus, je les ai transmis.
N’ayant aucune légitimité pour parler pédagogie j’aurais dû, en effet, éviter de faire allusion a une quelconque valeur pédagogique.

16 oct. 2019

Si si ça tres instructif et utile quand on aura compris ce système de batterie et les raisons du non démarrage du moteur

20 oct. 2019

Une petite question comme ça en passant si le vent avait déjà forci avant l'arrivée à Calvi pourquoi ne pas avoir mis à la cape en attendant que le coup de vent se calme ?
Avec 40 noeuds perso je ne m'approche même pas de la côte mais moi je suis seul.

21 oct. 201921 oct. 2019

Ce n'est plus à la mode !
:-D

21 oct. 2019

Le vent montait progressivement, Je pense qu’il a vraiment pensé être au port bien avant que cela ne soit non manoeuvrable.
Le plus fort du vent a eu lieu une fois mouillé, après les deux arrêts moteur, un vrai grain.
Il Semble bien y avoir un un consensus concernant cette entrée dans la baie de Calvi, alors qu’il existait plusieurs solutions alternatives.
Routine, excès de confiance......

21 oct. 2019

Avec un 37 pieds et ce vent de nw girolata était à 3 heures

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

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Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022