Voilier Kerlouan ne manoeuvre PAS DU TOUT en marche arriere
Bonjour à tous.
J'ai essayé, ce matin, un voilier Kerlouan en vue de son achat.
J'ai voulu sortir avec mais...il est TOTALEMENT non manoeuvrable en marche arrière, même pas un petit peu... il a fallut sortir du port en marche arrière, avec un peu de vitesse, il manoeuvre, mais au "decollage", donc, sans vitesse, IMPOSSIBLE de le faire aller à gauche il allait tout droit.. le vent nous a un peu viré de ce fait on a pu sortir en marche arrière et avec la petite vitesse, il manoeuvrait............UN PEU.. et en avant, ça va ...a PEU près.
Une idée?
Merci...
Quille longue.
Manœuvrabilité très résiduelle.
Essaye de prendre de la vitesse pour que le safran est un peu d'appui et mets le moteur au point mort pour arrêter le pas d'hélice.
Et remets un peu de gazon de temps en temps pour garder la vitesse.
ESSAYE et si ça ne fonctionne pas ESSAYE autre chose....🤔🤔🤔
Comme tu l'as si bien observé, le problème est de quitter la vitesse nulle.
Une (comprendre MA solution😉): se placer sur une aire dégagée. Passer la marche arrière. Le bateau part où il veut. Débrayer => plus d'effet de pas d'hélice 😀; avec la barre, l'obliger à aller où TU VEUX. Reembrayer pour suivre la route souhaitée.
P S:
- Toujours garder de la vitesse.
- Barrer debout face à l'arrière. Face à l'arrière la direction est dans le prolongement de la barre. - -- Ne jamais se placer au niveau de la barre franche.
Si tu la lâches malencontreusement, tu as une malchance sur deux de te retrouver coincé dessous contre le banc, incapable d'agir.
Perso je la bloque contre mon torse.
Tu vas apprendre à ruser pour te dépatouiller en marche arrière... Selon le vent, c'est plus ou moins facile. Parfois, il n'y a pas d'autre solution que de remonter la panne en marche arrière. Je te conseille de rester calme, d'ignorer les gens qui se demandent ce que tu fabriques, et de garder une gaffe à portée de main ☺
Le plus simple en marche arrière, le déplacer à la main.
Lors de la mise en main du Tayana de mon copain novice, l'ancien proprio anglais , qui connaissait son bateau par coeur, nous avait prévenu:
"Never agree to go backwards, entering a marina"
Il avait totalement raison...l'engin était très compliqué à manoeuvrer, et n'en faisait qu'à sa tête.
Du coup je devais m'y coller à chaque fois qu'on quittait la place, j'étais incapable de donner de bonnes indications à mon pote à distance.
Une fois à la barre, bah, je me debrouillais à peu près !🙄🙂
Pratiquement toujours eu que ça comme bateaux.
Faut bien dire qu'avant les 60's y'avait que ça et les gars se débrouillaient.
Pour faire simple 3 solutions :
-Utiliser à bloc le pas de l'hélice
-Faire la manœuvre "à la main" genre donner de la vitesse à partir du catway en poussant le bateau et sauter dessus au dernier moment et profiter de cette petite erre pour enfin donner un peu d'angle au safran (pas encore de moteur) et coup de fouet en avant
-bloquer la barre au milieu et donner de la vitesse d'un grand coup de gaz bref puis point mort et 20 % maxi de barre en arriere quand le bateau a un peu d'erre.
Et travailler au bref coups de fouets en avant.
Ca fait drole hein quand on descend d'un "fin keel" !
Mon beauf (regatier "moderne") se foutait de moi quand je manoeuvrais "avec prudence et toujours un peu d'anxiété" mon quille longue de 9 tonnes. J'en ai eu marre de ses remarques et son sourire narquois et lui ai laissé faire une manoeuvre d'accostage dans un port encombré, en tordant les chandelliers d'un voisin et en brisant le mât de pavillon, il a vite ravalé ses sarcasmes en me rendant humblement la barre et refusant désormais de la reprendre jamais...(Affaire réglée avec le voisin, je rassure tout le monde)
😂
Mon bateau aussi il fait un peu ce qu'il veut en marche arrière. Beaucoup dépend de la direction du vent et de l'action du sens de rotation de l'hélice.
Pour ce qui est du vent, si le vent est de face et que j'essaye de faire marche arrière en ligne droite ça n'ira pas trop car le bateau voudra absolument se mettre cul au vent, donc je me trouverai tôt ou tard en travers qui est pour le bateau l'amorce de se mettre cul au vent comme il le veut.
Alors il y a moyen de finasser avec lui (mais surtout ne pas le dire tout haut à l'équipage pour pas qu'il entende :-)) par exemple comme je sais que face au vent il se mettra en travers et que je serai comme un con la ou je dois pas être, j'anticipe le sens dans le quel il se mettra de travers, pour moi c'est vers la gauche (le pas de l'hélice est à l'origine de ça) donc si je mets la barre un chouia dans l'autre sens pour compenser, parfois sur un malentendu ça fonctionne et il recule + droit que d'hab.
Aussi rien empêche de jouer avec les haussières, le "petit cul" de mon bateau permet d'orienter l'arrière 30° à gauche ou à droite avant même d'avoir commencé la marche arrière.
Voila, en tous les cas c'est chaque fois une aventure.
L'important est de savoir dans quelle sens ton bateau veux bien tourner, moi c'est à droite en marche avant et du coup à gauche en marche arrière, ça permet de tourner presque sur place en alternant coups de marche avant et coups de marche arrière. Si on me demande de tourner sur place dans l'autre sens, ça ne vaut même pas la peine d'essayer.
J’ai aussi un bateau à quille longue qui fait un peu ce qu’il veut en marche arrière, surtout s’il y a du vent.
1) j’utilise le pas de l’hélice ou l’effet du vent si ça correspond au sens de la manœuvre ;
2) avant d’entamer une marche arrière, j’oriente le bateau de façon à anticiper son pivotement quand j’embrayerai ;
3) je grée l’aviron de godille et en trois coups de pelle le bateau fait ce que je lui demande.
En ce qui me concerne, pas le même voilier, mais pas manoeuvrant en marche arrière non plus.
Donc c'est surtout le vent qui décide de la trajectoire, à prendre en compte en priorité, le vent est souvent un handicap en manœuvre, mais parfois une aide.
À faible vitesse en marche arrière lors des manœuvres de port je remet en marche avant avec un coup de gaz pour diriger pendant qu'il recule sur son ére.
A faire alternativement reculer, diriger en avant, reculer, diriger en avant.
Avec l'habitude il est amusant de faire des 180 ou 360 sur place comme avec un propulseur d'étrave.
Jamais simple de battre en arrière, et encore moins si l'hélice et la carène sont sales...
A vous lire, je me sens moins seul avec mes déboires de marche arrière contrariée par un fort pas d'hélice.
En effet, toujours compliqué à expliquer aux équipiers. Toujours un pari sur l'élément qui va l'emporter : le vent? Le pas? Le courant ? Parfois on gagne, l'admiration du voisin de ponton et un peu d'expérience. Parfois on perd et on s'y reprend à plusieurs fois pour rentrer, quand on ne casse rien...
Pour sortir, définitivement je me sers du vent, j'attends qu'il "attrape" le nez pour m'aider à tourner. Souvent je donne de l'erre en dehalant et en montant à la dernière seconde ou en jouant de l'aussiere/ m'aidant du bateau voisin. La technique du pneu je ne suis pas sûr de l'avoir bien comprise mais elle m'intéresse. J'ai déjà abandonné le style lors de mes manœuvres de port.
Bonsoir à tous.
J'ai un 12m en acier de 14T avec une quille longue.
En marche arrière, mon pas d'hélice m'amenait toujours à babord.
Pour sortir du port, j'étais toujours obligé d'aller du coté opposé de la direction ou je voulais aller et ensuite de faire un demi tour. Dans mon port c'est possible mais dans certains ports c'était galère. Parfois, j'étais obligé de demander un "coup de main" au personnel du port. J'ai investi dans propulseur d'étrave (j'avais déjà le tunnel). Certes j'ai cassé ma tirelire mais quel bonheur de faire les manoeuvres. Quand je sort maintenant et que l'arrière part à l'envers, juste 2 ou 3 impulsions et la direction s'inverse. Pour les prises de quai et sorti de quai c'est pareil ... fini les manoeuvres "galère".
Une réflexion.
En manoeuvre de port, il y a souvent un équipier sur la plage avant prêt à passer les amarres.
En étant une surface offerte au flux du vent, est-ce que cet équipier debout pourrait influer négativement sur la trajectoire ?
matelot@16229, ce que tu décris s'appelle une cravate.
Nous avions une barge de plongée avec une énorme hélice et un safran trop petit sur laquelle nous étions obligés d'utiliser ce dispositif pour la sortir de son emplacement.
Ceci dit, la manoeuvrabilité en marche arrière a toujours été délicate sur des voiliers, quille longue peut-être un peu plus que les autres mais la solution a toujours été ce que l'on appelait "les coups de fouet", c'est à dire comme décrit plus haut des accélérations de moteur alternées avec des débrayages et un angle de barre raisonnable pour que le bateau ait assez de vitesse pour obéir au safran...
VdB
A force de naviguer de plus en plus souvent sur des bateaux qui manœuvrent bien au moteur, je me suis fait le mémo ci-joint pour bien retrouver mes réflexxes avant de convoyer le gros et lourd bateau d'un copain, en panne de propulseur.
Il n'y a pas que les quilles longues qui sont têtus
Mon Mirage 28 avait le pas tellement marqué à droite en marche arrière que le seul fait de mettre mon micro YSE9 en marche arrière il rentrait quasi tout seul dans la seconde place à ma droite
Au début je ne pigeais rien; coup de fouet, pas coup de fouet, barre ou pas de barre; il partait à droite
Si en plus on ajoutait un peu de vent, plus rien n'allait
Dès que j'ai compris qu'il était plus fort que moi je me suis adapté (merci Darwin)
Quand je l'ai vendu, j'ai dû donner 1/2 journée de cours