vive les petits bateaux

petit voilier?
27 pieds quand meme! :-)

25 pieds
25 ft = 7.62 m

j'ai toujours
défendu ce bateau avec lequel la Corse les Baléares
étaient accessibles sans gros pb il fait un peu le bouchon mais parmi les petits voiliers il est très loin d'être le plus mauvais, de plus un peu comme le Sangria il pardonne beaucoup d'erreurs de débutant

oui ,on avait un ris
et le passage de sicié etait tres maniable ,la houle n'etait pas encore trop forte ;-)

eh !
entre nous, c'étaient des beauforts Matrseillais .

J'ai un de mes fils...
... qui est de l'autre coté du globe.

Je vous livre son texte sans le commenter car je trouve qu'il convient assez bien au sujet.

[i]Ouaip, le père de Kate m'avait proposé une régate le 14 février, mais, je ne pouvais pas.
Du coup, il m'a re-proposé une autre régate aujourd'hui, et j'ai dit oui.

C'est un 23 pieds, comme le Tonic 23 que j'avais eu aux glénans.
Mark a choisi un bateau comme ça parce que c'est fastoche pour lui : il peut le transporter sur remorque à 2 roues (et pas 4). Il est aussi loin de la cale que X.X. quand il est à Oléron. Mais, il doit démâter et re-mâter a chaque sortie ou entrée dans le port. Montre en main, ce matin, ça nous a pris 45 minutes de partir de chez lui (le bateau est dans le jardin), mâter, et mettre le bateau à l'eau.
Le temps de sortir du port et on était sur la ligne de départ avec 8 autres bateaux (tous plus gros).

On a fini deuxième.
En gros, la régate, c'était partir de Concarneau pour aller aux glénans, faire le tour des glénans, passer la ligne d'arrivée et jeter l'ancre pour aller sur la plage de St Nicolas. Et sur la plage nous attendait un barbecue à Gaz spécialement apporté par l'organisateur de la régate. On est parti à 10H, on est arrivé vers 4 heures plus tard. On a bouffé des saucisses avec tous les gens qui régataient (40 participants sur plusieurs régates selon les catégories) jusqu'à 18H, et ensuite, on est rentré, de nuit, sur Auckland, avec quelques autres bateaux qui faisaient comme nous.

Vent force 3. Grand soleil. Température extérieure de 22°C environ.

Ce que j'en retiens :
- Moins de 25 pieds, ça a des avantages : on mâte et démâte sans trop de problème. On se déplace où on veut. Aucun tirant d'eau et quille relevable sur notre modèle. Fastoche.
- L'intérieur est forcément plus petit : 4 couchettes. Une table à carte 2 fois plus petite que la tienne (sans mentir, c'est rikiki) qui présente désormais un XXXX et pas une seule carte. D'ailleurs, à ce propos, c'est vraiment catastrophique je trouve ce XXXX : aucune vue de haut et aucune vision stratégique de la course. Tu vois pas où sont tes amers et tes alignements, tu ne peux pas établir tes stratégies. On suit le GPS qui a un zoom bien trop important. Navigation sans aucun intérêt. On n'arrive pas à faire des planifications de notre tracé à l'avance (vu qu'on n'a pas de crayon et de carte pour tirer des traits) et du coup, on ne se rend pas bien compte de sa dérive, du courant qu'on peut avoir de travers. On ne se rend pas compte des angles lors des virements de bords. C'est vraiment un énorme problème, je trouve, que de laisser les cartes au fond d'un tiroir. Du coup, quand on a regardé notre tracé vu d'en haut, on se rend compte que c'est pas trop rectiligne... et qu'on a parfois fait des triangles plutôt que des lignes droites.
- Par contre, je vois clairement que l'arpège est vraiment super marin : on s'est pris des paquets de mer dans la tronche, et des claques de la coque sur les vagues car il y avait une houle de 40cm. L'arpège, il t'aurait passé ça sans problème et sans une goutte d'eau sur la gueule. La dérive qu'on avait au près m'a semblé énorme, alors qu'on était logiquement sans courants. J'ai eu l'impression d'être sur l'arpège, mais, avec un courant de 2 nœuds qui dépale d'un côté. Et puis... aucun rangements. et donc, du bordel innommable à l'intérieur du bateau. Ne serait-ce que pas de casier pour ranger la manivelle de winch, qui est donc accrochée avec un bout au chariot de grand voile. Et donc, des nœuds qui se font dans tous les sens...

• Pour la course, on devait forcément se traîner une annexe. 50% des bateaux avaient des annexes rigides. Parce que finalement, ils se la traînent en permanence et c'est plus facile d'aller sur la côte. Pas besoin de gonfler. Tous ceux qui avaient des annexes gonflables avaient un petit moteur. Tous ceux qui avaient une annexe rigide ramaient. Il doit y avoir une raison je pense... J'ai trouvé la rigide nettement plus manœuvrable et réactive.

Bon, ça m'a donné envie de faire de l'arpège tout ça moi....
Elle est comment la marée pendant les week-ends de trois jours du mois de mai ?[/i]