Vieux Con-mandant alias "grand couillon" et la "nouvelle réglementation belge de la navigation de plaisance de 2022".
À l'attention de tous ceux qui seraient attirés par le PAVILLON BELGE:
À partir du 1er juillet 2021, un examen pratique est obligatoire pour obtenir un brevet pour la navigation de plaisance. La navigation à la voile est désormais testée séparément. Les tests sont effectués par des centres d'examen pratique reconnus qui sont audités et approuvés par notre SPF. Les compétences et les connaissances pratiques sont clairement décrites dans les résultats finaux à atteindre. Il est indiqué sur le brevet si l’examen a été passé pour la navigation à moteur ou à voile.
À partir du 1er janvier 2022, le conducteur d'un bateau de plaisance devra être en possession d'un brevet lorsqu'il se trouve en mer. Cette obligation s'applique à un groupe limité :
- navigation à moteur de plus de 20km/h ;
- navire d’une longueur supérieure à 15m ;
- ou utilisation professionnelle.
Cette obligation s'applique également aux voies navigables intérieures. Nous garantissons ainsi la sécurité de chaque plaisancier en mer du Nord dont la fréquentation est en pleine croissance.
Le brevet de conduite général est suffisant pour un usage privé sur la mer belge (également au-delà des 6 milles nautiques).
Les accords qui prennent effet immédiatement :
- Une délimitation claire a été convenue pour le groupe des "quillards de sport": un bateau de plaisance à voiles, d’une longueur de coque de moins de 9 mètres, sans cabine (pas de matelas), sans installations sanitaires ou de cuisine ni électricité à bord, éventuellement avec un moteur hors-bord léger amovible et un franc-bord inférieur à 50 centimètres.
- Une circulaire propose une alternative via les certificats de club pour la formation et les brevets de sauvetage pour les activités de groupe pour la saison 2021.
Les accords attendus pour l'automne 2021 :
Une distinction sera faite entre les activités "professionnelles - commerciales" (transport de passagers payants) et les activités "professionnelles - non commerciales" (ne transportant pas de passagers payants, par exemple pour la formation). Les navires utilisés pour la formation tomberont par exemple dans la catégorie "activité professionnelle non commerciale". En ce qui concerne les brevets, ce groupe restera, en dehors des eaux belges, exemptés de l’application STCW.
Examen pratique pour le brevet de navigation:
Les cours pratiques ne sont pas obligatoires, seul l'examen pratique est obligatoire.
À partir du 1er juillet 2021, vous devez passer un examen pratique en plus d’un examen théorique pour obtenir un brevet de navigation.
Les brevets obtenus avant le 1er juillet 2021 restent valables.
Les brevets délivrés après le 1er juillet sont de deux types : les brevets moteur et les brevets moteur et voile. Cette subdivision est indiquée sur le nouveau brevet.
La procédure de demande de brevet reste également inchangée. La demande passe toujours par les fédérations et les organisations de navigation de plaisance.
Comme alternative possible au brevet « mer » (pour un usage privé jusqu'à 24m), une attestation d'expérience sera également délivrée sous certaines conditions.
je preferrerai le mot permis a brevet
brevet etand utilise en OMI , departement STCW formation des marins prof ,
en enseignement maritime , donc professionnel , OMI , STCW ,on passe un examen apres des courts
et apres des temps denavigation professionnelle on obtien un brevet
captainjpp
Comme alternative possible au brevet « mer » (pour un usage privé jusqu'à 24m), une attestation d'expérience sera également délivrée sous certaines conditions.
Bonjour,
Pouvez vous m’éclairer sur ces alternatives? Je navigue depuis plus de 50 ans, environ 40000 milles au compteur, et je pense qu’à 65 ans j’ai passé l’âge de passer des examens!
J’ai un ICC, cela devrait suffire me semble t il?
mobilit.belgium.be[...]cations
"D'autres brevets professionnels (navigation fluviale et maritime) sont également reconnus pour la navigation de plaisance et peuvent conduire à l’obtention d’un brevet ICC ou à son équivalence avec un brevet de conduite pour la navigation de plaisance."
l'ICC semble suffire pour la nav de plaisance. C'est certains que c'est assez léger comme certificat de compétences, mais d'un autre coté à coté des quelques inconscients que l'on croise, ca peut être utile.
Le point essentiel, reste sur l'espect "obligatoire" de ces dispositions au lieu d'être incitatives.
De plus pour la partie pratique prévue pour la voile, je suis bien intrigué de savoir en quoi cela va consister..
En France, j'y crois pas vraiment, en tous cas si un ministre de lance dans cette croisade pour les voiliers, ça va hurler dans les ports...
Jean Lacombe (et bien d'autres...) doit se retourner dans sa tombe en lisant tout ça !
Vivement que l’on ait la même chose en France!!!
Avec un examen sérieux!
En revanche, il serait grand temps de s'occuper de la question de la formation libre des plaisanciers et de mettre en place des filières et standards d'examens sérieux.·le 21 sept. 2021 16:40
Personne ne doit suivre des cours pour rouler en vélo je crois, et pourtant un cycliste partage les routes des autres usagers...alors pourquoi imposer des tas de brevets aux voiliers de taille modeste? La mer est vaste, et doit rester le dernier espace où règne une certaine liberté. Les risques? ... la vie n'est qu'une maladie mortelle. C'est idiot ce que je dis?
Il faudrait aussi un permis pour faire du vélos ainsi qu'un contrôle technique, bien entendu avec une formation pas gratuite
Le permis voilier n'a aucun sens autre que celui de vendre des formations obligatoires. Pour cela on peu regarder les causes principales d'accidents. Ce ne sont ni les abordages, ni les "vitesse excessive" dans les chenaux. Causes qui sont royalement exhibées par les défenseurs d'une telle mauvaise idée.
Plus de 51% des interventions de la SNSM, sont pour avaries, avec en tête l'avarie moteur a 36%, le reste étant hélices engagées ~5%, avaries de barre 2%, voies d'eau 3.5% et rupture de mouillage a 3%. Les autres interventions, étant pour 25% les échouements, du fait "de la méconnaissance du secteur géographique", et sinon problème de santé ou évidemment excès de confiance au large. De plus sur les 80 décès constaté par la SNSM, 41% sont les hommes a la mer (chute ou accident de baignade), et 11% d'accidents d'apnée ou de plongée. Le reste étant des causes diverses comme blessures, infarctus ou autre maladie bien terrienne.
Concernant l'armement des voiliers en termes de sécurité, beaucoup de choses sont déjà obligatoires. Les papiers sont exhaustif, très clair, et tout est délimité par zone et par catégorie de bateau. Si les affmar font un contrôle, même si ce n'est qu'une fois dans la vie d'un plaisancier (pour ma part '0 fois' en plusieurs années), ils vérifieront l'armement, les papiers de l'unité et l'assurance. Un permis n'y changera rien.
Donc voilà, j'aimerai qu'on m'explique en quoi un permis voile permet de réduire les accidents a la personne en voilier, qui comme on la vu juste au dessus sont en grande majorité des avaries moteurs, échouements ou hommes a la mer. Tout un tas de chose qui se produirai de la même façon avec un permis ou non. Pour les hommes a la mer, le gilet est déjà fortement recommandé, mais pas obligatoire, et forcément si la personne est décédé c'est que soit la personne était seule au moment de sa chute, soit les autres a bord étaient des grands débutants donc incapable de manœuvrer le bateau, donc sans permis s'il y en avait un. Pour les échouements, comme la grande majorité des gens ont une tablette ou un traceur, on peut en déduire que le problème n'est pas le défaut de cartographie, mais bien d'un excès de confiance près des haut-fonds ou des courants, donc exit le permis. Et finalement les avaries moteurs, a moins de faire un "permis entretien de bateau", ça n'a pas non plus de beaucoup de sens.
Concernant les abordages mortels, ils sont tellement rare qu'il n'y a aucune mention d'eux nul part autre que dans des articles chocs sur le web, et les "vitesses excessives" dans les chenaux sont au pire une nuisance mais pas un risque grave a la sécurité des personnes, et très rarement le fait de voilier de par la faible motorisation évidente des unités. Donc permis encore une fois inutile.
Pour mon expérience personnelle, je dirais que les personnes les plus précautionneuses sont souvent, les débutants sur des bateaux de loc, qui justement font beaucoup plus attention que les vieux loups de mer dans des bateaux or d'age. Et les personnes les moins respectueuses des règles de barres étant les régatiers en situation de régate (et en dehors un peu), les locaux ou évidemment les professionnels de la mer. Donc j'estime que ceux qui ont le plus d'expérience ne sont pas ceux qui respecte le plus les règles de sécurité ou de barre.
Ceci étant évidemment mon avis personnel et vaut ce qu'il vaut. Il y a évidemment des exceptions à tout ce que je viens d'énoncer, des débutants trop sûr d'eux sur des 45 pieds, des vieux loups de mer qui respecte a la lettre l'étiquette marine, et des régatiers qui ajustent leurs caps plusieurs dizaines de milles en amont grâce a l'AIS.
Donc, j'aimerai qu'on m'explique en quoi un permis "plaisance" voile, a quelques choses a apporter a qui que ce soit, autre que de l'argent pour les bateaux-écoles. Les loueurs demandes déjà un CV nautique, ils le font surtout par principe, car je n'ai jamais entendu qu'un loueur avait refusé la location a "un skipper pas assez expérimenté". On lui vend simplement une franchise supplémentaire. Le permis sera encore pire dans cette situation:
"T'as le permis ? Tu prend un 45 pieds tout neuf ? pas de problème.", Dira le loueur.
De plus ça fait depuis que la voile de plaisance existe qu'on fait très bien sans. Donc, point final, le permis voile n'a aucun sens, du moins pas pour améliorer les conditions de sécurités des bassins de navigations français.
source des chiffres: www.snsm.org[...]Mer.pdf
On a un bon exemple en France avec le Permis Eaux Intérieures obligatoire mais où les loueurs de bateaux peuvent former les clients en 5 mn et les lâcher dans la nature...
Ils sont fous ces Belges.
Commandant, je saute du coq à l'âne : avez-vous trouvé une bôme à rouleau
satisfaisante, votre expérience serait intéressante.
"Personne ne doit suivre des cours pour rouler en vélo je crois, et pourtant un cycliste partage les routes des autres usagers."
Je découvre ce fil, et je tombe sur cette phrase, et là, ça m'interpelle. Quelque part.
Venez à Port Camargue, et vous allez voir que les cyclistes sont une catastrophe ambulatoire.
Ils ne respectent rien, ils circulent sur les passages pour piétons en hurlant si tu ne les laisse pas passer.
Quand toi, piéton, te trouves sur un passage ( pour piéton ), si tu n'as pas ton CAP de torero, tu es mal, car eux te prennent pour une perche de slalom.
Ils brûlent allègrement les feux rouges. Pareil pour les stops.
iI prennent les rond-points à l'envers, ils roulent à quatre de front, et si tu fais mine de les dépasser, tu te fais insulter.
Au marché, tu te prends leurs pédales dans les chevilles parce qu'ils poussent leurs vélos au lieu de les laisser à l'extérieur.
J'en ai même entendu un demander à la pharmacie s'il pouvait laisser son vélo à l'intérieur le temps qu'on lui prépare son ordonnance.
Alors oui, il faudrait un permis pour les vélos et une immatriculation pour pouvoir les verbaliser quand une caméra les filme en infraction.
J'ai un peu claqué le museau d'un abruti à vélo qui m'était rentré dedans l'année dernière sur la zone technique alors que j'étais à pied, ça a failli tourner à la bagarre générale quand d'autres cyclistes sont venus à la rescousse alors que les copains en carénage rappliquaient de mon côté.
Et pareil pour les voiliers, qui heureusement n'en sont pas (encore) à ce niveau de nuisance, mais un permis, ou un examen, ou un contrôle de connaissances, peu importe comment on l'appellerait, au moins pour s'assurer que le barreur connaît le balisage et les règles de barre avant de lancer dix tonnes de plastique sans freins sur l'eau au milieu de tout le monde devrait être indispensable, au vu du nombre d'inconscients qui maintenant avec des voiliers naviguent au moteur sans envoyer les voiles.
VdB