Vent arrière, mer formée, quel est le bon réglage ?

Bonjour :-)

Mon voilier est un Storm Jeanneau de 1967, 8,30m par 2,50m, autant dire que j'aurai pu le baptiser "ptit cul".

Entre Yeu et les Sables cet été le vent est F4 ( Peut être 5 par moments, difficile à dire ), je suis vent arrière et grand largue ( en ciseaux avec la GV, et comme ça tient pas longtemps je passe grand largue), la mer se forme un peu, le pilote (ST3000) ne tient pas vraiment le cap ( très limite), surtout que si le bateau passe largue il commence à partir au loff et là pas bon !

Je précise que j'ai 2 ris dans la GV, un inter devant qui du coup dévente souvent, la dérive descendue à 45°, le bateau a du roulis (surtout) et du tangage, le pilote fonctionne non stop d'un côté à l'autre, je trouve dommage de ne pas profiter plus de cette belle journée car en alerte sur le comportement du bateau alors que les conditions sont bonnes ( mer/météo), je suis seul à bord et pas d'enrouleur.

Après réflexion je me dis que j'aurai dû :

1 affaler la GV
2 mettre le grand génois seul ( avec tangon? ) et si ça monte encore ?
3 garder l'inter + foc n°1, en ciseaux sans GV
4 pas grand chose à faire c'est lié à la forme du bateau ( petit cul)
5 spi seul ( mais c'est de la folie)
6 ?

Vous qui connaissez les voiliers "anciens" avec ce type de forme, quelle est à priori la meilleure solution ?

Merci de vos réponses :-D

Un débutant

L'équipage
22 déc. 2010
22 déc. 2010

Je dois ajouter ....
qu'en plus j'avance pas très vite, je dirai 4noeuds en tout cas moins de 5.

merci

22 déc. 2010

et pourquoi
tu ne barres pas , ça marcherait certainement beaucoup mieux !

;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

22 déc. 2010

c'est juste ....
je parle du fait de barrer dans ma réponse ci dessus

22 déc. 2010

Ca m'est arrivé,
de ne naviguer qu'avec le génois à cette allure, c'est super confortable, surtout en équipage très réduit.

RV

22 déc. 2010

C'est juste ....
et c'est ce que j'ai fait, mais j'aurai bien aimé me préparer un petit repas, faire le point, me mettre à l'ombre quelques minutes, bref pouvoir quitter le cockpit l'esprit tranquille ...

22 déc. 2010

Tu aurais surtout du tangonner le génois.
En effet je suis souvent stupéfait de voir des bateaux naviguer du grand-largue au vent arrière avec un génois libre qui bat lamentablement, un bateau qui roule et qui n’avance pas.

Alors soit on lofe de façon à faire porter le génois correctement, soit on tangonne le génois de façon à pouvoir naviguer à une allure plus arrivée. Et là ça change tout !

;-)

22 déc. 2010

Alors
Il faut avoir un pilot plus efficace, Grand largue, les vagues font loffer le bateau. Il faut un pilot qui puisse anticiper ou au moins compenser un peu mieux.

La GV faisant loffer le bateau un troisième ris serai bienvenu également.

Le genois tangonner seul, pas très confortable, le bateau roule beaucoup plus.

Je crois que nous sommes beaucoup à avoir ce soucis, peut être avec plus de vent. Mais dés que j'ai de la grosse mer, vent arrière mon bateau a tendance a loffer beaucoup. J'ai décidé de changer de pilot :D

Bonne nav.

22 déc. 2010

manifestement
voilier sous toilé sur l'avant ,il ne va pas assez vite ,remonter la dérive presque totalement ou totalement si c'est possible mettre les focs en ciseaux avec celui le plus au vent tangonné
ça devrait aller mieux.
ce qui se passe : le bato n'allant pas assez vite il est rattrappé par la houle qui pousse sur le safran comme il est retenu par la derive il se met en travers .
le pilote qui est assez puissant n'est pas assez rapide donc pour augmenter la vitesse il faut rapprocher le petit piton de l'axes de la meche de safran en le montant sur un petit rail avec quelques trous de reglage ça va très bien ,j'avais fait ça sur mon sylphe en 68
pour l'emecher de faire grève au portant
alain

22 déc. 2010

Les bateaux des années 70...
et c'est ce que je pratique (EdM) étaient surtout dessinés pour le près qui semblait plus important.
En fait, ils sont souvent rouleurs au portant, ce qui n'arrange pas les choses. L'exemple le plus connu est le First 30, merveilleux bateau de près "un peu moins bon" (!!) au portant.

Comme le souligne Captain RV, l'allure la plus agréable dans ce cas est le génois seul, tangonné ou pas. Le bateau va aussi vite, il est tiré par l'avant, donc stable, le pilote travaille beaucoup moins et le skipper est moins stressé. Il faut toutefois bien réfléchir avant, en fonction de la route et de l'évolution prévisible du vent car il n'est guère facile d'envoyer la GV dans ces conditions.

Si on veut garder la GV, on a intérêt à l'ariser pour avoir plus de toile sur l'avant, et surtout à tangonner le génois qui portera ainsi en permanence. Il faut également gréer une retenue de bôme afin d'éviter qu'elle balaie l'espace au niveau des têtes, plus les risques de casse.

Quant à changer de pilote, cela me semble être une douce utopie. Evidemment qu'il a du mal à suivre dans ce contexte car, à la différence du barreur, il ne sait pas anticiper le moment où la vague prend la hanche du bateau et tend à le faire loffer (c'est alors qu'il faut tirer la barre, ce qui déclenche généralement une accélération) ni celui où elle passe devant le maître bau et tend alors à faire abattre (c'est là qu'il faut pousser la barre pour prolonger l'accélération sur le dos de la vague).
Seuls des pilotes sophistiqués, associés à la girouette que nous avons rarement sur ces bateaux, peuvent limiter le phénomène de lacet que tu décris.

Quant à la dérive, ma seule pratique remonte à bien longtemps et je pense que l'on remonte la dérive qui ne sert guère et risquerait, au pire, de faire un croche pied au canote.

22 déc. 2010

le pilote
aucun pilote auto meme très sophistiqué ne peut anticiper ,il peut avoir un temps de réponse plus court et une vitesse proportionnelle ce qui le rend plus efficace mais anticiper ce n'est pas possible .l'electronique n'est pas douée de raison
malheureusement l'homme si ......
alain

22 déc. 2010

3 ris ?
Il est question ci-dessus de prendre un 3ème ris. A 4-5 Bft, cela me semble inutile sauf si le vent a tendance à forcir et qu'on prévoit de faire du près plus tard.

Je confirme qu'un ou deux génois au vent arrière, c'est très confortable et ça avance bien.

Quant au pilote, je ne connais pas le ST3000, mais le mien (un vieux pilote "à casserole", possède un règlage de sensibilité pour le rendre moins sensible dans la houle pour qu'il travaille moins. (notez que je ne l'ai jamais essayé dans ce cas car je barre tout le temps...)

22 déc. 2010

Voiles en ciseaux.
A mon avis tu devrais commencer par la configuration classique, à savoir Gv et génois en ciseaux (ou foc selon la force du vent).Génois tangonné indispensable.
IL y tous les ans des centaines de bateaux qui traverse avec les alizés qui poussent au cul (y compris les petits culs) du bateau.

Ensuite si le bateau est trop instable sous pilote, tu réduit ta gv, même si le vent n’est pas très fort, ça peut aider à trouver un équilibre (il m’est arrivé sous régulateur d’allure d’avoir deux, voir trois ris, par seulement 25 nds de vent avec une mer formée).

Par ailleurs il peut être bénéfique de t’écarter un peu du vent arrière.

Il faut également pinailler sur les réglages du pilote, mais de toute façon ne t’attend pas à avoir un bateau sur des rails, et des écarts sous pilote de 15° de part et d’autre sont acceptables (au moins sur un bateau à petit cul et un pilote ordinaire).

Si vraiment ça ne va pas, alors essaye de t’écarter de la configuration classique en essayant sous génois seul (perso j’aime pas), avec ou sans tangon, voir deux focs tangonnés (j’aime pas non plus). Mais la plupart du temps la config classique permet de naviguer convenablement au portant.

Quand tu y arriveras, à toi les longues chevauchées sous le soleil des alizés…

;-)

22 déc. 2010

Et en plus du génois...
Lorsque je navigue sous GV et génois tangonné en ciseaux, j'ajoute, lorsque le vent le permet, un petit foc (12m2) envoyé libre avec la drisse de spi, à l'opposé du génois. Il récupère l'air qui s'échappe juste derrière l'étai, ou disons dans le couloir entre le mât et l'étai.
Gain moyen = 1N. C'est toujours bon à prendre!

Je ne l'ai pas encore essayé dans la configuration génois seul qui est vraiment une allure super agréable, avec des mouvements du bateau très doux. Cela marche jusqu'au vent de travers.

22 déc. 2010

On peut hésiter...
à utiliser le spi, surtout en solitaire. N'est pas Tabarly qui veut! Et quand commence le distribil sous spi, on ne sait pas où cela s'arrêtera alors que génois et/ou petit foc se maîtrise facilement en toutes circonstances.

22 déc. 2010

Au maximum des limites
du bateau.
être plus ou moins à 150° du vent réel avec une voile d'avant plus grande que le gv. réduire le gv en premier et réduire le moins possible à l'avant pour aller le plus vite possible.

Autrement changer d'allure :-p bon

22 déc. 2010

Et le spi??
Il mes semble que ça a été inventé pour ça, non??? ;-)
Pierre-Louis

22 déc. 2010

Autre solution
et très efficace :
choisir l'option plein vent arrière, mais avec trinquettes jumellées.

Génois jumellés devrait on dire sur nos voiliers avec génois sur enrouleur.
Les génois à endrailler se trouvent assez facilement pour un petits prix et ceux là fonctionnent très bien en deuxième génois non-endraillé

Un deuxième tangon et le vent arrière devient tout d'un coup stable sous régulateur ou pilote.
Cela peut valoir le coup d'acheter un foc genre N°2, pour le vent arrière musclée, histoire de lever le pied.

22 déc. 2010

même problème
que j'ai résolu en écoutant les conseils de mes camarades de l'amicales des capitaines de culs serrés, grand'voile affalée. Je n'ai pas de tangon, donc...je ne tangonne pas le genois.
De ce fait, le bateau agit plus comme une "traction" que comme une "propulsion", car GV en l'air, qu'elle soit couplée au genois ou montée seule, le bateau zigzague sans arrêt en nécéssitant de gros écarts à la barre...

sous génois seul, on va quasi aussi vite, sans stress de l'empannage, et des mouvements beaucoup plus doux et moins importants...

Et le bateau marche clairement mieux avec un équipier aussi mauvais soit-il que sous pilote (ST1000), mais sous génois seul il tient le coup aussi, à l différence qu'il n'anticipe pas.

22 déc. 2010

Jules, bon éléve !!
Sur les bateaux à gréement en tête IOR et genoa à 160 %, aucune raison de garder la GV - certainement pas pour aller plus vite ou alors c'est le SPI qu'il faut envoyer !

la GV est plutôt un frein comme l'explique très bien notre ami à la Frégatte

NB au passage il y a une correction d'orthographe sur HEO désormais ??

22 déc. 2010

Force 4/5 ou plus s'entend
bien sur ;-)

22 déc. 2010

La pratique du génois seul...
est relativement peu fréquente chez nous alors que nos amis Gibis l'utilisent couramment. Bizarre.

22 déc. 2010

Genois Seul
Je trouve le bateau plus rouleur avec le genois seul tangonné. Avec la GV le bateau est plus stable mais a tendance à loffé, alors je met la GV avec son troisième ris !

22 déc. 2010

Ne pas s'occuper des autres...
c'est une règle de base!
Chacun fait comme il veut et l'essentiel est d'arriver à bon port pas trop fatigué, profiter de sa petite bière vespérale avant d'attaquer le repas...

22 déc. 2010

il sont meut-être moins orgueilleux?
:-)

Je dois bien avouer que rentrer d'un trip sous génois seul par beau temps praticable, ca fait mal à l'Ego quand dans le même temps, les voisins de ponton sortent en mer toutes voiles dehors :-) :-) :-)

Je dis ça en souriant, mais combien de skippers ne prennent par exemple pas un ris pour ne pas passer pour des marins d'opérette le même soir au bistro du port?

;-)

22 déc. 2010

les américains aussi
c'est comme cela que j'ai appris ...

cela dit sur mon santana 22 pourtant gréé en tete mais à 50/50 gv et genoa, le bateau était peu controlable sans gv, comme le souligne Thomas pour son bateau

si elle est frequente chez nous en med !
;-)

22 déc. 2010

pour le Melody
aucun doute, le confort au portant dès qu'il y a de la mer c'est génois seul et le pilote s'en porte beaucoup mieux.

22 déc. 2010

en suivant
salutatous

n'est ce pas tout simplement l'allure vent arrière qui n'est pas la bonne ?,

c'est quand même l'allure la plus lente et si la mer est chiante faut essayer d'aller plus vite qu'elle donc loffer pour prendre de la vitesse donc mettre "tout dessus" en terme de voile (plus de GV par F4 ?, vous y allez un peu fort là ou pas assez)

le bateau tiré par la voile d'avant et poussé parla GV ? curieuse affirmation

les voiles d'un voilier agissent comme une aile d'avion (mais à la verticale bien sûr), c'est l'effet de portance qui donc tire le bateau (sur la voile d'avant, la gv le spi etc etc toutes les voiles)

à toutes les allures, sauf au vent arrière, puisque il n'y a alors plus d'effet de portance sur les voiles mais que de la poussée du vent dans les voiles, c'est pour cela que le bateau avance si peu vite

donc on met tout dessus, à fond pour être plus fort que la mer mais ... peut être que tu avais de la houle qui s'ajoutait à la mer du vent et alors ton bateau est difficilement manoeuvrant, ça arrive aussi, dans ce cas là faut endurer

cordialités maritimes
larent le hareng

22 déc. 2010

le hareng
le môssieur du début du fil a précisé "par mer formée"
;-)

22 déc. 2010

Pas très orthodoxe, certes
mais après avoir lu plusieurs avis concordants, je me suis résolu à éssayer le genois seul, ce que je ne concevais pourtant pas, et un jour, réfléchissant aux conseils des petits camarades alors que le bateau faisait le métronome et que je repensais au petit dej' anglais que je n'aurais peut-être pas du prendre un lendemain de concours d'"A-fond tequila", j'ai osé affaler ma GV, juste pour voir, convaincu que ca serait moins bien, et ca s'est révélé beaucoup plus agréable...

quand à avoir un bateau "poussé" ou "tiré", c'est juste image destinée à essayer de faire comprendre la sensation générée à la barre.

De même, Larent, je ne sais pas sur quel bateau tu navigues. S'il s'agit d'un gréement fractionné ca change tout à fait la donne, mais quand on a comme nous une toute petite GV et un énorme génois, ca fait une différence très nette.

J'insiste encore sur l'aspect sécurité, pas de risque d'empannage intempestif, et quand il y a de la mer c'estvraiment un stress en moins, que ca soit pour la tête des équipiers ou pour le gréement qui trinque (on peut bien sur envisager une retenue de bôme pour ces cas la...)

22 déc. 2010

larent
Tu as déjà essayé "tout dessus" par 30 nds?

Je sais pas ce que tu as comme bateau, mais pour ma part dés qu'il y a de la mer, sans forcement avoir 30 nds et que je suis grand largue et sous pilot :

La vague un peu grosse qui arrive trois quart arrière ma fais loffer entre 10 et 20°, c'est largement suffisant pour provoquer une grosse accélération, et la par 20 nds, on se retrouve près bon plein, en vraque, bateau couché et pilot qui crie "bip,bip,bip,bip" offcourse.

Dans ce cas soit on se relaye à la barre, soit on fou la grand voile au bas ris. Ceci dit j'ai un pilot automatique un peu léger pour mon bateau. Avec 3 ris, l'empannage sauvage est de la rigolade, même si cela arrive pratiquement jamais, c'est rassurant, ça appuie le bateau et ça permet ce surfer quand même sans rouler comme un femme enceinte qui pousse une brouette...

Après comme dit plus haut, chaque bateau est différent et bien sûr un bateau très large subira moin la houle.

22 déc. 2010

julneverrmind
salutatous

julneverrmind, tu as parfaitement raison de dire que en vent arrière avec de le "mer", on est bien mieux sans GV et c'est plus sécure en plus, comme tu le dis

mais l'idée est peut être de loffer pour avoir plus de vitesse

soit l'état de la mer est dû à la "mer du vent" et avec du F4 établi avec des rafales à F5, c'est quand même pas la "mer à boire"

soit à la mer du vent se rajoute de la houle (et je crois plus à ce scénario plus qu'il parle de mer qui se forme) alors, pour ma part, je préviligerais la vitesse donc la puissance donc "tout dessus" et plus loffer

surtout que, suivant le sens de la houle et du vent (donc de la mer du vent), tu peux avoir un bord plus favorable en cap et moins rouleur, avec de la chance

cordialités maritimes
larent le hareng

22 déc. 2010

30 noeuds au grand largue
c'est sous genoa ou genoa enroulé de quelques tours, et ça fonce, mais à la barre, ce qui est embetant en solo, le pilote (autohelm 2000) ne peut pas

22 déc. 2010

Se garder d'être dogmatique...
et d'affirmer son opinion comme une vérité première.

Tout ce que nous pouvons faire, c'est expliquer ce que nous faisons dans un tel cas avec NOTRE bateau.

Car il y a quantité de comportements différents, en fonction des carènes, plans de voilure etc...

Donc autant de bateaux autant de cas. Nous ne pouvons que donner des pistes à un demandeur d'informations. Ensuite, à Pacothéas de réfléchir et de tester pour en tirer ses propres conclusions.

22 déc. 2010

Ce que je sais
C'est que sous pilote au portant soit on réduit , soit on bouffe vite fait les batteries.

Et parfois les deux.

essayez avec un muscadet ...

22 déc. 2010

perso
soit génois seul ou de longs bords grand largue (c'est plus exitant!! mais cela rallonge un peu)

22 déc. 2010

dogmatique ?
salutatous

dogmatique ? non, surtout pas, la mer te ramène tout de suite à ta juste valeur d'une pichenette

mais convaincu pour essayer d'être convaiquant, oui

cordialités maritimes
larent le hareng

22 déc. 2010

et tirer des bords
au grand largue ?
quand je faisais du dart 18 les bords de vent arrière etaient prohibés en regate. j'ai gardé l'habitude et dans le vent frais et la houle, des bords à 150° avec eventuellement un ris si tendance à partir au lof. la distance perdue serait compensée pas la vitesse. ceci dit en solo la done est differente.

22 déc. 2010

Aller le plus vite possible...
ça peut impliquer, selon les bateaux, soit changer d'allure, toiler comme çi ou comme ça, mais tout faire pour que le bateau marche le plus régulièrement possible, sans arrets brusques et accélérations brutales. Et même si on est pas pressés! Du coup aussi le pilote auto fonctionnera bien mieux.
Pour résumer un peu si c'est possible je dirais que plus on réduit la toile plus on doit loffer; si le bateau est du genre planeur il pourra plus jouer sur le vent arrière grace á sa vitesse.
Il existe des pilotes (presque) intelligents qui anticipent, comme le font les barreurs en tirant sur la barre dès qu'elle durcit un peu, au moment ou la vague rattrape le bateau.

Phare du monde

  • 4.5 (3)

2022