utilisation quille relevable

Bonjour,
Je viens d'acquérir un bénéteau first 24 à quille relevable de 20 ans.
Voici les caractéristiques:
www.finot.com[...]t24.htm

Je navigue exclusivement sur un lac en suisse.

J'aurais aimé avoir des conseils quant à l'utilisation de la quille relevable. J'imagine que si le vent forci BF 4-5-6-7 faut descendre la quille mais en dessous puis-je la laisser en haut ?

Vraisemblablement selon la notice que j'ai trouvé collée sur la table de la cabine dans laquelle vient se loger la quille, plutôt non:

  • dès le bon plein, relever la quille de 33 tours environ (alors qu'il en faut 66 pour la relever complètement).

Moi je comprends cela comme cela: dès le bon plein au vent arrière, la dérive est moindre donc on peut relever la quille à moitié.
Mais à quoi cela sert-il de relever la quille ?

  • sous voile il n'est jamais utile de relever la quille de plus de la moitié.

Pour quelle raison ?

Merci d'avance pour vos eclaircissements.

L'équipage
21 juin 2006
21 juin 2006

quille
pour faire un bon près, il faut descendre complètement la quille qui donne un tirant d'eau de 1,80m. En marche au moteur il est intéressant de remonter cette quille pour un meilleur avancement, le tirant d'eau passant à 0,80m, on avance plus vite en consommant moins.
De même au vent arrière, on a moins besoin de couple de rappel / gite, on peut relever la quille pour avancer plus vite. Ca doit jouer aussi sur l'équilibre général du bateau : quille descendue &gt&gt bateau ardent, quille relevée &gt&gt bateau mou.
A utiliser quand on régate pour gratter les concurents.

22 juin 2006

Merci
pour vos réponses, c'est plus clair maintenant et je vais effectivement tester en "live".... à la force du bras car c'est lourd !!
;-)

22 juin 2006

Quille relevable
J'ai un First 25 Q.R depuis 15 ans.
La quille pivotant sous la coque mais ne s"escamotant pas dans la coque tu as toujours la même surface mouillée.
Par contre remonter la quille de 20 ou 30 tours au bon plein ou au travers à partir de 15 noeuds de vent augmente la stabilité de route.
Ceci est aussi valable au moteur sous pilote automatique ça économise les batteries.
Par contre au près je la descend toujours à fond pour optimiser la force anti dérive.
Il faut toujours, une fois la quille basse, la remonter de quelques tours pour éviter qu'elle ne bouge.

21 juin 2006

pivoter n'est pas rentrer
S'il s'agit d'une quille pivotante :
La remonter complètement est inutile parce que la surface mouillée reste la même, le profil longitudinal n'est plus performant, et le centre de gravité remonte beaucoup.
Par contre la pivoter de moitié permet de reculer le centre de dérive, ce qui a pour effet de rendre le bateau moins ardent à la gîte, et donc plus stable de route.
Le mieux est encore de tester soi même les différentes configurations. c'est sans danger et tu connnaitra mieux ton bateau.

30 juin 2006

et au port
si le tirant d'eau est inférieur à la profondeur du port est-il nécessaire de la remonter à chaque fois ?

Si je ne le fais pas, qu'est ce que je risque ? Rouille, grippage ?

02 juil. 2006

Certains "quille relevable"
et notament des Beneteau ont un mécanisme de relevage à vis à bille. En cas de talonnage, c'est ce mécanisme qui joue le rôle de "fusible" et pète. Et c'est assez cher à remplacer.

Il semble bien que l'énergie nécessaire à exploser le système est bien plus faible que celle qui produirait des dégats de structure sur un "quille fixe". Donc, contrairement aux apparences, il faut être bien plus prudent avec un tel "quille relevable" qu'avec un "quille fixe" dans les manoeuvres à faible vitesse, au mouillage ou au port, sous peine d'avoir des frais importants pour réparer.

LESBOS

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LESBOS

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