Urgence on coule , quel choix de survie ??

Imaginons la cata au milieu de l'Atlantique. Il va couler car feu à l'intérieur . Pas de balise et il faut évacuer.
2 choix ( peut être 3) = l'annexe gonflée aux bossoirs ou la survie.
Le 3eme choix éventuel étant les 2 si assez de temps.
Que choisisseriez vous ??
La dessus je pense aux Robertson dans le Pacifique qui s'en sont sorti grâce à leur annexe en fibre , à des amis qui ont eu la quille arraché en Australie mais loin de la terre .lls ont utilisé leur zodiac.
À claudine Lescure pareil , voilier KC sur.du recif du coté de la Papouasie a erré et.s'est retrouvé pas trop loin d'une île dans sa survie . Et aussi s.Callaghan dont le mini à coulé . Il a réussi , un maître, à rallier les Antilles a bord de.sa survie.
Je signale quand.meme que les vagues en Atlantique sont d'environ 2 m. Mais quand il y a des grains , des lignes de grains ,ça peut monter à + de 3 m.
Que feriez vous ??

L'équipage
25 jan. 2022
25 jan. 2022

Survie active ou radeau passif, beau sujet...
On aurait tendance à répondre : les deux capitaine !
Nous avions préparé le truc pour un périple inter-tropical sur un gros ketch où le positionnement de l'annexe sur bossoir ne pose pas de problème.
L'annexe était un mouton à 5 pattes capable de toutes les servtudes : un Walkerbay avec gréement, boudin, dérive et safran. Marchant bien à la rame ou a la godille, supportant un petit hb.
Nous avions mis au point un petit rôle d'equipage en cas de sinistre, des "affaires" et des vivres caloriques étaient prêtes dans les bidons etances(+fusées, VHF,balise, etc) ainsi que de l'eau douce.
Chacun s'etait vu confier une tâche précise en cas d'abandon c'était facile nous n'etions que deux ! 🤣
A l'essai en rade de Brest, nous nous sommes rendus compte que le canot était bien chargé ! Il faut impérativement s'assoir sur le fond et prévoir seau et écope. Néanmoins on avance et on peut faire du cap.
En cas de mauvais temps, sauf en solo, c'est limite, il y a sûrement des engins mieux adaptés mais qui font de plus mauvaises annexes. Il aurait fallut pouvoir bâcher le pont.
Dans l'idéal nous avions déduit qu'on mettrait l'annexe en priorité en cas de naufrage par beau temps (feu, grosse voie d'eau) et le radeau en cas de mauvais temps.
En cas de beau temps on charge le radeau (sac) dans l'annexe et dans le mauvais temps, on garde l'annexe au bout d'une longe à partir du radeau. L'annexe étant insubmersible à vide peut se remplir et devenir une ancre flottante, rien n'empêche sa récupération si on échappe au pire...
Finalement le périple Brest/Polynésie en 3 ans n'a jamais eu lieu et le bateau a été vendu, mais les exercices que nous avons fait (par beau temps) on défriché le terrain dans notre cas.
Aujourd'hui j'ai toujours un WB car je pense que c'est la meilleure annexe mais en navigation côtière ce sont les circonstances qui dicteront notre action.


25 jan. 2022

Les risques sont pour pas mal de navigateurs plus limité , balise de détresse sarsat , tel satellite , selon la zone VHF avec appel mayday automatique ( mon cas )
Une balise Sarsat ça vaut 500 € donc rien sur la prépa grande nav , la VHF on la a bord , le tel sat. beaucoup sont équipés ...


bonjour,
"au milieu de l'atlantique sans balise"...
il me semble qu'une balise est obligatoire au-delà de 60 nautiques.
un feu peut être arrêté dans les premières secondes. ensuite, c'est presque impossible.
je ne suis pas sûr qu'une annexe dans une mer grosse soit plus efficace qu'un BIB (qui a des poches de stabilité sous-marine et une tente qui protège du froid (une des priorités étant le maintien de la température du corps)
dans les grandes traversées, je préfère mettre mon annexe à plat pont sous la bôme par sécurité. mais pourquoi pas la descendre et l'attacher au BIB si la mer et le temps d'évacuation le permet.
les combinaisons de survie à portée de main (et non au fond d'un coffre)
le bidon étanche comprend dessal manuel, bouteille, barres énergisantes, VHF et GPS à piles, lampe à main et frontales étanches, couvertures de survie, couteau, matériel de pêche, papiers officiels essentiels dans pochette étanche.
dans les cas extrêmes, il faut être capable d'évacuer le bateau en quelques minutes. d'où l'intérêt que tout soit préparé avant et qu'un briefing de l'équipage soit effectuer. la panique peut
être source de problèmes irréversibles
ET SURTOUT, ne quitter le bateau que lorsqu'il est sur le point de couler, pas avant.
bonne journée,
patrice


jackx308:Balise et survie obligatoire, cela dépend du pavillon du bateau. Ne pas croire que toutes les obligations Française sont une généralité. ·le 25 jan. 2022 13:49
Ar-men (anciennement Tan’oz):La grande majorité des intervenants sont sous pavillon français. Donc balise obligatoire. Et quand bien même, je suis très content de pouvoir bénéficier des technologies actuelles qui peuvent sauver des vies.Les balises AIS individuelles ne sont pas non plus obligatoires, c’est quand même le seul moyen vraiment efficace de retrouver un homme à la mer dans les plus brefs délais.Qu’est-ce que 500 ou 1000 € quand il s’agit de sauver des vies?Un peu de bon sens ne nuit pas.Patrice·le 26 jan. 2022 07:08
25 jan. 2022

apprendre rapidement à nager


thierry0809:Où une réincarnation en poisson à voir avec dieu....·le 25 jan. 2022 18:04
25 jan. 2022

Un accident se passe rarement comme on l'a imaginé.
Le plus grand désastre sur un bateau est l'incendie qui non maîtrisé immédiatement se propage alors très rapidement. Tant que le bateau flotte on essaye de rester dessus.
Sinon on allume la balise de détresse et on balance à l'au tout ce qui est utile et peut flotter: bib de survie + annexe si elle est immédiatement largable, les bidons complémentaires de survie et les bidons d'eau de survie, le tout devant pouvoir flotter.
Pouvoir emporter des vêtements ou tenues protégeant du froid est essentiel.
Plongé en eau froide sans protection l'espérance de survie est très limitée à une dizaine de minutes (endormissement et mort par fibrillation et arrêt cardiaque ventriculaire vers 28° central).


25 jan. 2022

Le poids d'une survie est à considérer quand le voilier roule.
Il me semble bien que les transateux gardent leur annexe gonflée sur les bossoirs donc , facilement détachable .
Un Americain a navigué sur un zod dans le pacifique genre Hawaii - Tuamotus. De rosnay en windsurf, de même.
Vous avez bien raison , il faut être abrité. Lescure mangeait des nouilles ramollies. Une fois pres d'une ile , elle a essayé de diriger sa survie avec des rames en vain , trop épuisée. Mais , gros ouf, le courant l'a rapproché et elle a été recueillie.


25 jan. 2022

Hello,
Quitte à choisir je préfère la survie qui , elle , contient le kit de survie et un toit
Quand au déplacement, quelqu'un a-t-il déjà essayé de se faire tracter par un cerf volant. Pas aussi gris qu'un lire, mais juste de quoi déplacer et orienter l'embarcation ?
Autre question : si on est naufragé vaut-il mieux rester à l'endroit du sinistré et se laisser porter par les courants, au moins les secours peuvent estimer où on se trouve, ou bien vaut il mieux essayer de se rapprocher d'une côte ou une route de passage ?
Amicalement.
FX


25 jan. 2022

Pour moi c'est annexe semi rigide 3.10 m sous arceau avec moteur HB et essence et de quoi pécher et eau , vivre. Elle est déjà gonflé et je l'ai devant les yeux.
Tél Sat. rechargeable avec panneau solaire + VHF portable plutôt qu'une balise qui n'emmet pas longtemps.
Le tel permet d'envoyer sa nouvelle position 10 fois par jour si on veut, on peu aussi appeler un médecin 24/24 pour être conseiller si besoin, le cross appelle régulièrement après connaissance du problème.
Si j'étais riche je prendrais en plus une survie et une balise.


jackx308:Tant d'avis négatif. Qu'ai je donc dis de si mal? j'adorerais des avis contradictoire qui permettrait de servir à tout le monde.·le 26 jan. 2022 14:20
lolapo:Exact ! ·le 26 jan. 2022 14:22
25 jan. 2022

Je confirme qu'il est impossible de ramer avec une survie, sauf si on découpe les poches lestées de stabilisation.

Pour moi il est hors de question d'avoir une anexe sur bossoir en traversée océanique depuis que j'ai été bien emm* par la mienne qui prennnait le vent (30-35knt) et a bien failli tout arracher (elle est petite en plus...) heureusement que ça n'a duré que 3h.


Rigil:Oui, tout dépend du bateau et du type d'amarrage de l'annexe. Ne pas oublier de croiser ses amarres pour qu'elle ne bouge pas et prévoir plusieurs nables d'évacuation d'eau . Sur le WB, on avait le nable de tableau, deux nables de fond largement dimensionnés mais que l'on pouvait atteindre et boucher à partir de la dunette. Sur le nouveau bateau elle sera disposée de manière différente à la mer (hissée aux bossoir mais posée la tranche sur le planchon et plaquée contre le tableau arrière (large de 3.60m il est vrai).·le 25 jan. 2022 17:27
ourob:Il faudra bien faire des essais ;)Si elle est destinée à être portée à l'horizontale il peut être utile de frapper un genre de hâle-bas sur son bord arrière pour éviter qu'elle se soulève par vent arrière (car dans ce cas ça nous fait un vilain tape-cul qui aide pas à tenir la route ;)·le 25 jan. 2022 20:08
25 jan. 2022

Bonjour
je dégonfle et range mon annexe pour les traversées.
aujourd'hui j'ai balise, téléphone sat et ça change la donne.
on sait que le temps de récupération sera assez court.
radeau, chapelet de bidons d'eau, grab bag en sac étanche à enfiler sur le dos.
j'ai comme tout le monde hésiter pour l'annexe, deux sécurités valant mieux qu'une mais ai reconsidéré la chose en pensant que c'était peut être une fausse bonne idée.
se concentrer sur une opération en cas d'urgence valant peut être mieux que perdre du temps à vouloir la ceinture et les bretelles.
comment amarrer son annexe au radeau sans le fragiliser lui et son équilibre dans du gros vent et de la grosse mer.
tous ensemble sur un même radeau, se protéger des intempéries, ne pas avoir froid ,boire et manger en attendant les secours.
vouloir faire route seul, aujourd'hui, est un vœux pieu. même si on peut trouver des exemples je ne vois vraiment pas comment je pourrais compter la dessus.
le feu étant ma pire crainte, pour le reste rien ne vaut mieux que de rester à bord. encore une fois l'homme craque plus vite que son bateau.


26 jan. 2022

à 35 euros le kilo j'utilise mon bib qui sent encore le neuf, je serais très content de le balancer à la flotte, sa vraie seule place, vu qu'il n’emmerde par tout sur le bateau.
Mon annexe elle prend légèrement l'eau, le temps de la sortir de la gonfler je suis carbonisé ou à la flotte.


26 jan. 2022

A lire certains vous avez une confiance absolue dans la technique! Probablement que ça vous rassure d’être hyper assuré et hyper équipé...
Sauf que quand le bateau coule suite à un incendie notamment vous ne savez pas combien de temps vous allez resté la dedans, surtout si vous êtes au milieu de nulle part!
Pour ma part en semi hauturier je préfère utiliser mon budget à l'état de mon bateau et de ses équipements (voile, gréement, circuit électrique, vannes, moteur...)
Si je devais traversé mon annexe serait sanglée sur le pont prête à servir avec ma survie, et bien sur un ou deux bidons étanches sanglé dans le cockpit avec vêtement gps téléphone petit chargeur solaire barre céréale eau etc...
J'aimerai bien avoir le retour de celle ou celui qui a utilisé sa balise suite à une évacuation!


matelot@125162:je ne vois pas bien ce que tu fais de différent?Confiance ou pas le matos décrit est obligatoire ·le 26 jan. 2022 10:37
Shari:Je suis un peu comme MBI, je ne comprends pas parfaitement la teneur de ton message: tu vas utiliser, en cas de besoin, ton annexe ou ta survie, ou les deux?Par ailleurs, dans ton bateau, et dans ta réflexion sur la survie/détresse, je suppose que tu envisages l'utilisation de matériels plus ou moins chers et élaborés, non? Qu'il s'agisse d'un gps, d'une balise, d'un telsat, ou autre, ta survie, à un moment ou à un autre, va dépendre d'outils techniques. Et comme tu le dis, la seule chose que tu peux faire, en termes de budget, c'est de t'assurer régulièrement de l'état de tes matériels, de leur éventuel entretien ou remplacement afin qu'ils fonctionnent la seule fois où tu en auras besoin. ·le 26 jan. 2022 13:15
26 jan. 202226 jan. 2022

Perso j'ai une survie. L'annexe est dans le coffre, en côtier je la relève avec le portique et en hauturier je mets le régulateur: de toutes les façons après avoir pris du (gros) vent avec l'annexe sur le portique, pour moi hors de question de la garder là en traversée.
En solo, je crois qu'il y ait le danger additionnel de se faire ouvrir en deux par un gros navire et couler rapidement, ok concours de circonstances particulièrement défavorable: dans le cockpit (où je dors) je garde deux gros bidons avec du matériel de sécurité, au pire si je n'ai pas le temps d'activer le radeau je pense m'accrocher aux deux bidons dans l'eau, un peu style Papillon avec son radeau de noix de coco. Bien sûr c'est peut-être seulement une façon de prolonger l'agonie.
Puis ok epirb (2) et un PLB sur moi en permanence.


26 jan. 2022

La première survie c'est votre annexe, en suite cela dépend de votre zone de navigation,


matelot@125162:ben non pas pour moi!·le 26 jan. 2022 13:45
Captain Fracasse:Bah, après avoir vu ce poste, je préfère mon annexe que sa survie, s'il en aurait eu besoin dans une zone peu fréquentée, t'es plutôt mal barré ! forum-auto.caradisiac.com[...]dufour/ ·le 27 jan. 2022 17:56
Captain Fracasse:J'ai percuté ma survie Plastimo côtier 6 places,
·le 27 jan. 2022 18:01
26 jan. 2022

En mer des Antilles, j'ai récupéré un Bombard C3 retourné.
Déjà , de quitter le bord pour enlever le moteur, c'est assez acrobatique et stressant, même s'il y a peu de mer. Les mouvements d'un dinghy gonflable et d'un voilier sont totalement différents.
Il a fallu le retourner et le hisser à bord et ce n'est pas si facile en pleine mer. On a réussit !! Je voulais juste insister sur les différences entre des essais , au calme et la réalité en mer.
Un Sud Africain de rencontre sur un 43 ' acier avait un simple Avon gris sur le pont, retourné et sanglé. Sa survie m'à t il dit.


outremer:Note: une annexe gonflée !! solidement !! ficelée sur le pont fournit en cas de retournement une petite poussée supplémentaire pouvant faciliter le retour à l'endroit. Depuis longtemps il y a des partisans convaincus de la survie active d'abord, ce qui suppose que l'annexe puisse être équipée d'un minimum de voilure. Les formidables odyssées d'anciens naufragés (dont la petite équipe de la Bounty) ne peuvent que leur donner raison.·le 27 jan. 2022 13:49
matelot@125162:@outremer ta pas plus vieux comme référence? lol·le 27 jan. 2022 13:57
outremer:Très peu de gens se sont retrouvés abandonnés ou naufragés en plein milieu du Pacifique et ont touché terre presque tous vivants au bout de deux ou trois mois pour pouvoir le raconter. Ces récits sont donc rares et très instructifs pour tous. Les deux les plus connus sont donc ceux de la Bounty , sur une chaloupe, et à notre époque l'incroyable odyssée de toute une famille naufragée s'en étant sortie avec une association annexe+survie. Un film magnifique en a été tiré. (Pour la Bounty tous les films ne tiennent pas compte fâcheusement des âges respectifs relativement jeunes des deux protagonistes ).Il y a peu d'années il semblent que deux pêcheurs en Atlantique sud retrouvés vivants en mauvais état aient batu ces records de survie active.·le 27 jan. 2022 14:27
phileas44:" Les formidables odyssées d'anciens naufragés (dont la petite équipe de la Bounty) ne peuvent que leur donner raison" Attention, c'est typique du biais du survivant. Pour 3 récits édifiants, combien de morts de soif et de faim ou de noyade à la première déferlante ? ·le 27 jan. 2022 16:47
outremer:La survie obligatoire a l'avantage théorique de rester à l'endroit ou d'être autoredressante et d'offrir une relative protection . Mais elle met les naufragés en situation de totale dépendance des secours qui théoriquement prévenus par une balise théoriquement déclenchée devraient théoriquement rapidement arriver. Ceux qui préconisent la survie activent pensent que continuer à se battre pour sa vie est toujours mieux que d'attendre dans une survie aux possibilités très limitées des secours qui peut être ne viendront jamais.
Tous les navigateurs devraient avoir lu "SOS EN MER" test d'un naufrage volontaire +BIB par Pierre SPINELLI Editions LN (21 jours très mouvementés de dérive ) (et naturellement relire Alain Bombard mais alors obligatoirement en lisant les recommandations plus conformes à la physiologie émises ultérieurement quant à l'absorption d'eau de mer !!!!)·le 27 jan. 2022 17:33
27 jan. 2022

Une survie est étudiée pour faire face à une mer très formée. Une annexe non. Et les chances de survie dans ces circonstances ne tiennent pas à la capacité à se déplacer pour rejoindre la côte, mais à la capacité à alerter et être localisé et secouru tres rapidement. Donc BIB + balise.


Domde:Une annexe se retourne très facilement dans une petite déferlante. Vécu il y a fort longtemps. C’est suicidaire d’y embarquer par mauvais temps.·le 27 jan. 2022 08:23
27 jan. 2022

Le petit radeau de survie de s. Callaghan à chaviré plus d'une fois.
Bombard à traversé l'Atlantique.
C'est un peu l'histoire de la cape et de la fuite.
L'ancre flottante peut aider.
Le jour oû il faut évacuer , espérons qu'il fasse beau temps...


Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

  • 4.5 (16)

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022