une vie sur la rivière..

Bonjour à tous,

Depuis un mois j'ai quitté la med pour m'installer sur le Rhône, en Avignon.

J'ai l'impression qu'il est plus difficile de lutter contre l'humidité en rivière qu'au port en mer.

Rêv'je? Quid du moteur? Le faire tourner de temps en temps?

Enfin bref, une expérience nouvelle pour moi.

Est ce que c'est partagé par un marin d'eau douce?

Merci de me donner vos précieux conseils!

L'équipage
07 nov. 2009
07 nov. 2009

souvenirs
du canal du midi l'hiver...un bon chauffage "indispensable" ..pour le coup c'est "au pétrole" genre Taylor..pas trop polluant , bon rendement..
sinon c'est sympa le rivière , non !!! :topla:

07 nov. 2009

20 ans sur l'eau douce.
mais sur une péniche de 38 mètres (en acier) et en Seine.
L'humidité, oui, j'ai le même ressenti après coup : réalité ou dans la tête ? En même temps je suis passé de l'acier au plastique et je ne vis plus à bord.
Pour le moteur, le faire tourner de temps en temps mais en charge (embrayé et donc bien amarré) pour éviter qu'il ne se glace mais ça dépend aussi du type de moteur (j'avais un 2 temps).

07 nov. 2009

C'est sympa
Après 6 ans de Méditerranée nous hivernons sur une rivière en Bretagne sud. C'est sympa. C'est humide c'est vrai. C'est froid. On y est à l'abri des plus gros coups de vent. Il y a de la pêche, brochets, perches et autres. Nous sommes au bord de la ville et on ne craint pas les mêmes algues qu'en mer.

Cependant la mer est loin.

09 nov. 2009

Précision : "pour éviter qu'il ne se glace"
au ralenti bien sûr.
S'il ne tourne pas, il ne risque pas de se glacer.

:-)

07 nov. 2009

sympa oui!
la rivière c'est sympa Poy, tu as raison.

De nouvelles rencontres, une réconciliation avec les moteurs. Les plaisanciers danois, belges et anglais sont super!!

09 nov. 2009

hé JM !!!
ce matin , pas trop froid ???ça cailllllle !!!!

09 nov. 2009

faire tourner ton moteur,
non sauf si necessaire, sinon la riviere, les canaux, c'est ossi sympa que de tourner en rond en mer, si pas mieux ;-)

10 nov. 2009

Poy!
ouaip, ça caille!

Mais bon, mon canote est suédois.. Les archis viking savent isoler!

Pour la douche, c'est plus dur.. 20 mètres à parcourir pour s'y rendre...et surtout 20 m pour revenir à bord..brrrr

10 nov. 2009

moteur..
Merci Gad et Géo pour vos contrib!

Apparemment, il y a débat d'idée!

Quans j'étais en mer, je sortais toute l'année, la question du moteur ne se posais pas.

Je suis relié au secteur par un chargeur automatique. Je n'ai rien fais d'autre pour l'hivernage que de remplir le GO à ras bord + additif.
Des ronds dans l'eau douce? Oui! Dès que le port désenclave mon voilier coincé entre 2 pénichettes..

Donc, pas besoin de le faire tourner..sauf si nécessaire. A quel moment on considère que cela devient nécessaire?

10 nov. 2009

nécessaire????
ben , quand tu veux allez faire un tour ;-)mon moteur, bateau a l'eau ne tourne presque plus de decembre a mars, sauf si l'ont va faire un tour quand il y a une belle journée l'hiver.

10 nov. 2009

moi je te
dirais une fois par mois en traction et une petite heure si il fait le temps actuel il faut une vingtaine de minutes pour que le circuit d'huile soit vraiment opérationnel après lui laisser le temps de monter en température, et pour la turbine de pompe à eau ça lui évitera de coller et de rester avec les même pales en pression

10 nov. 2009

je retiens ce que daniel ecris, mais
l'année passée, j'aurai difficile de le faire avec la marina gelée et 40cm de glace mesurée afin que les gens puissent y faire du patins de meme que tout le lac.

10 nov. 2009

40 cm de glace!
oups, dieu merci, pas de ça au Sud de la Loire!

Hello Daniel, content de te lire ;-)

En tout cas, merci à tous pour vos précieux conseils!

10 nov. 2009
10 nov. 2009

Géo!
Le seul point commun avec la Provence, c'est la couleur du ciel!!

10 nov. 2009

un moteur ne s'use
que si l'on ne s'en sert pas.

AMHA, il n'y a pas de règle.
Une fois tous les mois me paraît beaucoup.
Tous les 3 mois me semble largement suffisant.
Il s'agit surtout d'éviter que les joints ne se dessèchent.
Mais à partir du moment ou il est démarré, le faire monter en température.
Rien de pire non plus qu'un moteur qui ne tourne qu'à froid.

Relativisons aussi : nombreux sont les bateaux dans les ports dont les moteurs ne tournent que durant 1 mois en été.

11 nov. 2009

pour en revenir à l'eau douce
Les petits matins ensoleillés et légèrement brouillardeux avec les couleurs de l'automne au lever du soleil cont merveilleux et uniques.
Que du bonheur.

rien qu'a vous lire
j'ai bien envie de faire une grande croisiere sur les rivieres ,en plus mon boat est fait pour ;-)

on le refera c'est sur
j'ai deja fait le canal du midi et ca m'avait bien plu

11 nov. 2009

eh ben curé!!!
suis sur que ta famille et toi ne le regretterez pas ;-) j'espere que tu le fera et que tu viendra nous donner tes impressions ;-)
je te souhaite de tres tres bonne navigations en eaux non salines ;-)

11 nov. 2009

yessssssss !!!
:pouce: ;-)

11 nov. 2009

Si secteur
Bonjour, si tu es relié au secteur avec au moins 1000W je te conseille un petit radiateur électrique et là tu n'auras plus d'humidité, c'est le problême du pétrole ou du gaz.
Nous avons vécu 2 ans en eaux intérieures et au nord de la Loire.

11 nov. 2009

Ou ca au bord de la Loire ?
Nous connaissons de St nazaire à Angers que nous aimons beaucoup. Peu de monde, nature encore un peu libre, pas de péage sauf celui évidemment de VNF sinon pas de piège à fric, pas de tirelire à remplir.
C'est vrai que 1000 W c'est trop juste.

11 nov. 2009

Non, Paris
Payant mais au coeur de la capitale et 500m de boulot pour Madame et moi.
Sinon gratuit mais dans le Nord Est.
1000W est suffisant à moins que d'avoir un bateau de 15m et encore.......

11 nov. 2009

en generale je pense
entre 750 et 1250 ça le fait, du moins chez nous et ça caille des fois ;-)ne pas prendre a souflerie, enfin je dit ça moi mais bon, je trouve que ça fait trop de boucans et perso j'arrive pas a dormir ;-)

11 nov. 2009

D'une façon générale,
Il fait plus froid dans les terres. Donc hygrométrie forte et condensation.

L'air est un excellent isolant sauf lorsqu'il est humide et dans ce cas sensation de froid par conduction thermique.

On a beau chauffer, rien n'y fait. Sauf :
Un assècheur : Diminuer le teneur en eau de l'air.

Et cela redeviendra confortable. Et surtout, moins glacial avec ce froid qui pénètre jusqu'aux os.

Commence par un truc chimique pour te faire une opinion, puis tu pourra passer à quelque chose de plus performant. Tu peut aussi investir dans un psychomètre pour surveiller ton hygrométrie. J'en avais vu dans la gamme Vion.

12 nov. 2009

tu peux préciser Gilus?
Quand tu parles d'un truc chimique, tu parles de pastilles déshudimificatrices?

12 nov. 2009

Oui, ce type de déhumidificateur
en plastique avec une charge de pastilles chimique en général à base de carbonate de calcium qui se liquéfie en absorbant l'eau.

12 nov. 2009

Pierre

Belle idée de naviguer sur l'eau douce. J'ai également envie de m'essayer, puisque contraint et forcé de séjournée au moins 3 ans sur le Rhône.

Quid du permis fluvial? LE bateau école d'Avignon, sans concurrence, propose un permis pour 400 roros!
Bon, provoc, il précise que les documents pédago sont offerts (ben tien..) mais que les timbres (98 roros) ne sont pas compris...

ici a toulon
tu peux passer le permis pour presque rien ,et si on se groupait?

13 nov. 2009

il faut déja passer le mer
:tesur: ensuite s inscrire en candidat libre au fluvial

il n y a qu a repasser l écrit dans ce cas là!
perso, je n ai que le fluvial!

12 nov. 2009

tu t'inscris

pour les deux mer et rivière je sais plus dans quel ordre pour les passer le mm jour si l'inspecteur est sympa tu en passes 1 et il te donne les 2

12 nov. 2009

pour le moteur c'est comme tu as envie
en eau douce il se passe peu de chose pour lui et il peux rester longtemps sans tourner

pour la vie en eau douce et surtout sur le rhône

bien surveiller les amarres et les bois flottants qui se coincent sous les bateaux en cas de crue qui est chose courante sur ce fleuve

amicalement

12 nov. 2009

Crues
Quant aux amarres, attention aux changements de niveau d'eau parfois brutaux.
Je ne commais pas le Rhône mais sur la Seine une montée d'un mètre en une journée n'était pas exceptionnelle en hiver et au printemps.
Ce qui peut changer la géométrie de l'amarrage dans son ensemble.

Tout peut dépendre aussi de la proximité de ton point d'amarrage par rapport à l'écluse la plus proche:
- plus tu es proche de l'écluse amarré en amont, moins tu es sensible aux variations.
- plus tu es proche de l'écluse amarré en aval, plus tu y es sensible.

D'ailleurs je voudrais bien qu'on m'explique.
Tous les mariniers sont catégoriques sur ce point, aucun ne m'a donné une explication recevable.
Et je l'ai effectivement constaté.

12 nov. 200916 juin 2020

autre tof
:-)

12 nov. 2009

autre détail
presque amusant!:tesur:
avant chaque barrage retirer les bois flottés et les brulez!
les écolos s en sont mélés : bléme des feux dégageant des trucs nocifs pour l environnement et la qualité de l air!:reflechi:
maintenant un canal remet les détritus à l eau en aval , qui de barrage en barrage augmente jusqu a la mer!:lavache:

12 nov. 200916 juin 2020

écluses
connaissant quelques peut le phénoméne sur le Rhone:
les écluses barrage ne servent pas qu aux passage de la naviguation, qui augment d ailleurs fortement!
mais également comme régulateur de débit du fleuve par lâcher d eau !
et puis regarde le volume d eau d une écluse !
:lavache:

12 nov. 2009

écluses
Bien sûr IDF.
Nous ne sommes pas en canal où seuls les mouvements d'écluse ont une incidence sur la hauteur des biefs suivants ou précédents.

Dans le cas d'une rivière ou d'un fleuve, effectivement, j'ai été rapide.
Car ce n'est pas l'écluse qui gère le débit de l'eau ( :-) ) mais le barrage.
Les plus longues écluses sur la Seine font 180 m x 25 pour une hauteur de 2,3,4 mètres selon les lieux. Soit 10 000 mètres cube en 20 minutes (soit 1 à 2 M2 à la seconde) pour un débit moyen d'une trentaine de mètres cube à la seconde sur l'ensemble du fleuve en temps normal en aval de Paris.

12 nov. 2009

le fil s'anime!!
Peut être que je devrai demander à l'équipage l'ouverture d'un Héo club "rivière".

Là où je suis, pas de risque d'embacle JP (salut!). Je suis sur un bras mort, hors courant principal.

L'ensemble du port est flottant. Si le niveau monte, le port monte.

Je me demande d'ailleurs pourquoi tous les ports de plaisance sur eau douce ne sont pas configurés comme ça..

12 nov. 200916 juin 2020

chez nous ossi
pontons hydraulique, en fait ils montent et descendent au gres des eaux ;-)

12 nov. 2009

z'avez de la chance
De mon côté c'était visite obligatoire chaque matin et chaque soir aux 2 ducs d'albe que j'avais fait planter.

C'était de toute façon une question de principe.
Pour ne pas oublier le jour où...

Et la trouille parfois en hiver quand je partais pour quelques jours de vacances.

12 nov. 2009

heu ?
:tesur: peut étre sont ils tous simplement flottants ?:reflechi:

12 nov. 2009

pas vraiment
le bras mort est le plus vivant car c'est lui qui régule le débit donc avec des variations très importantes et qui dit variation importante de débit dit automatiquement variation importante de niveau et de vitesse

quand il y a crue, on ouvre les vannes du bras mort et tout l'excédent passe par là, c'est à dire quelques mètres de descente de niveau au dessus du barrage et quelques mètres de montée de niveau au dessous du barrage

donc en fait, le bras mort est le plus dangereux en cas de crue

amicalement

12 nov. 2009

l'Ardoise????
j'ai cru lire Avignon.....

amicalement

12 nov. 2009

en effet
:tesur: mais a l ardoise, de mémoire ce n est qu un cul de sac sur la rive droite ,pas trés long et protéger du courant car il remonte vers l amont du fleuve!

:alavotre:

12 nov. 2009

oui
il a écrit en avignon :langue2:

:alavotre

12 nov. 2009

IDF a raison!
Le cul de sac remonte sur 2 milles en amont.
Même en 2003, lors des grandes crues et des inondations qui ont touché le delta, pas une avarie sur le port.

Une foid de plus, il faut que je lise et relise l'explication de JP.
L'est trop fort pour ma petite tête ;-)

12 nov. 2009

mes frères navigateurs
j'ai commencé ma vie au bord d'une rivière .
Et je m'apprête à la terminer au même endroit .
La seule différence est que autrefois, on naviguait sur, avec et dans l'eau .
Maintenant c'est un cloaque qu'on ose à peine approcher .

Mais, quand on a connu la grande bleue, ce n'est pour moi que tristesse .
Un horizon fini, deux berges parallèles et la visite de tous les sites industriels des 18 et 19ème siècle .

Les ports ! La plupart sont des bases de location pour d'infâmes embarcations qui ressemblent à tout sauf un vrai bateau . Depuis longtemps les loueurs y ont remplacé le bimini top par un parasol sponsorisé par une marque de bière .

La rivière c'est le refuge des navigateurs qui s'en alleront un jour mais quand ? En attendant, ils cultivent des géranium .

C'est aussi le lieu d'une spéculation immobilière effrénée .
Où les bateaux se vendent au m² .
Où on défonce les murailles pour installer des fenêtres en PVC .
Où on coule du béton dans les fonds sans se préoccuper de l'avenir .

On y rencontre aussi quelques américains, canadiens, anglais, suédois, allemands, ..., partis pour un tour de l'europe avec des motivations incertaines et qui cherchent leur voie dans les alcools forts .

Sinon, l'humidité, c'est pareil qu'au bord le mer sauf qu'elle est plus longue à s'évacuer par ce qu'il manque la brise du large .

13 nov. 2009

Elle est triste ton histoire
Bonjour, tu as raison sans doute à 50% mais il en reste encore 50 qui sont faits de jolis endroits, belles rencontres humaines, quelques étrangers qui ne sont pas des saoulots mais dont le contact est enrichissant.
Il en est du bord de l'eau comme de la vie tout dépend avec quels yeux on la regarde.
Cordialement, Francis

13 nov. 2009

arrrgh Alien..

C'est vrai que le regard que tu porte sur la "batellerie" est triste!

Je ressens effectivement ce manque de large, cet enclavement entre 2 berges..
La végétation de feuillus change aussi pour un marin habitué au rivages de med. Surtout à cette saison où les feuilles tombent..

En revanche, j'ai sans doute de la chance, je n'ai pas de voisinage de grandes péniches bétonnées. Mes voisins sont tous des vicking, venus du Danemark, de Suède, d'Irlande, de Belgiques (les 2 oui, oui!).
Ils ont tous de jolies pénichettes, sont tous très sympa, même si le barrage de la langue pose pb. C'est vrai qu'ils vivent un peu en communauté nordique en Provence, donc pas d'effort en langue française..

Un voilier, mât couché, est presque contre nature pour le marin que je prétends être.. A 55 balais, je ne me projette pas encore sur une vie ailleurs que sur mon canote. Peut être qu'un jour, je passerai à la rivière: plus de confort et tout et tout.

Pour l'instant, je compte les mois qui me séparent de la mer,à 40 nautiques d'ici.. Proche et lointaine à la fois. Je compte les années qui me séparent (si Sarko me l'autorise!)d'une retraite autour du bassin méditérannéen, sur la côte océanique si mes copains breto/normand daignent m'initier aux courants et marées..

Oups, post bien long! Excuses..

13 nov. 2009

c'est pas triste
c'est nostalgique .
99% des bateaux qui hantent nos fleuves, nos rivières et nos canaux sont des habitations ou des bateaux de location .
On peut y ajouter quelques péniches hôtel gérées par des agences de voyage et dont les équipages parlent rarement français .
On ne peut plus parler de batellerie !
De toute façon, les mariniers que j'ai connu dans ma jeunesse, avec des péniches en bois tirées par des mules ou des tracteurs de la PLM étaient des gens assez sauvages dont les enfants quasi analphabètes nous fuyaient .
J'ai même vu une péniche, petite il est vrai (un berrichon), tirée par un père et sa fille avec la mère à la barre . On est loin du RSA !
Adolescents, de gentils mariniers nous embarquaient à l'écluse avec nos bicyclettes pour nous lacher dix ou quinze kilomètres plus loin .
Voila pourquoi, quand je ziguezague sur un canal entre deux berges pararallèles et rectilignes, j'ai l'impression d'être un intrus .
Comme un plaisancier dans un port de pêche !

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (84)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022