Un DL c’est stable à l’envers ?

Bonjour j’ai depuis qq mois un 105DL qui après pas mal de travail me donne enfin qq satisfactions en retour.
Une question me turlupine à son sujet : par rapport à un quillard instable à l’envers en théorie est ce que mon bon vieux 105dl restera bloqué sans dessus dessous même dans une mer formée avec en prime la dérive qui retombe façon guillotine lors du chavirage ?
Merci pour vos retours
Éric qui souhaite ne jamais tester cette configuration …

L'équipage
24 juil. 2022
24 juil. 2022

Dans quelles circonstances ??, c'est rare voire impossible l dans nos contrées.


24 juil. 2022

Un DL comme son nom l'indique à une dérive qui sort et rentre dans un saumon lesté.
Donc non, à mon avis il resterait pas à l'envers...

Quant à la dérive qui "retombe façon guillotine"... euh la dérive est assurée avec un câble et un bout, non ? Si ça te fait tellement flipper, il faut changer de bateau pour un bon vieux quillard.


Trimaran:Euh, Flora, non. Le câble est fait pour la remontée (normalement elle descend par son poids), en cas de retournement il y a effectivement un mouvement très violent et donc destructeur.·le 26 juil. 2022 19:17
iclo420:Beaucoup de dériveur lesté n'ont pas de mécanisme pour maintenir la dérive en postion basse, c'est clairement un point problématique si on vit avec l'idée de mettre le mat dans l'eau. Un dériveur lesté destiné à naviguer loin dans des conditions musclées devrait être équipé d'un solide mécanisme pour la bloquer en position basse. L'idéal étant de pouvoir ou non la vérouiller : en faisant du rase cailloux par petit temps, avec une dérive basculante, c'est quand même bien de savoir qu'elle peut remonter toute seule.·le 28 juil. 2022 09:08
24 juil. 2022

Un quillard aussi est stable à l'envers.
Ce qui est important, ce sont les angles à partir desquels il revient à l'endroit, en vrai (compte tenu du chargement).
Un bateau lesté quillard ou DL normalement chargé et utilisé ne chavirera jamais sous la seul action du vent, il faut des grosses vagues pour compléter le boulot.


25 juil. 2022

Un quillard de compétition a tourné un an à l'envers autour du pôle sud, tellement il était stable à l'envers en raison de la conception de son pont. Les règlements de course ont été changé l'année suivante. TOUT BATEAU peut être retourné par la mer et au mieux il faut espérer revenir rapidement à l'endroit grâce d'abord à l'instabilité calculée du pont.
Consulter la courbe de stabilité statique du bateau renseigne sur les angles clé.
Une dérive qui ne participe pas à la fonction stabilité de lest doit être remontée en situation de risque majeur de retournement s'il n'est pas vital de devoir s'éloigner au près d'une côte.
A ne pas confondre avec un quillard à quille relevable qui peut devenir instable quille relevée.


25 juil. 2022

Je ne sais pas si le 105 dl est stable à l envers mais pour avoir mis le mat dans l eau entre les acores et La Rochelle il y a trente ans suite à une déferlante plein travers il s est remis dans le bon sens et s en est sorti indemne
Force 10 mer très grosse


25 juil. 2022

avec le hood 38 entre madère et les canaries en 2005 on c'est fait mettre le mat dans l'eau plusieurs fois à la cape dérive levée ,c'est quand on c'est mis en fuite que ça c'est arrangé c'est après qu'il a fallu ranger ..
alain


25 juil. 2022

En fait il faut faire le distinguo entre un hood 38 qui est un vrai DL conçu comme tel… et un quillard amputé pour des raisons marketing qui est souvent peu lesté vs les vrais DL conçu comme tel… sans parler de la carène qui n’est pas la même.

Donc oui un 105dl est sans doute moins stable que la version DL ou qu’un DL conçu comme tel comme le hood…

Est il assez stable pour ton programme ? C’est ça la vrai question


25 juil. 2022

J'ai un 106 Dl, idem 105, il y a quand meme 200 kg de plus sur les dl par rapport au quillard, pour l'avoir pas mal maltraité je ne m'en fait pas, au portant relever la dérive permet un plus au niveau vitesse et comportement


25 juil. 2022

heu , rien a voir avec votre boat mais avec un aloa 17 DL IL CEST RETOURNE A L ENVERS ET NE C EST JAMAIS RETOURNE !!!!
juste pour info §!!!!


FredericL:Monte sur la coque et tire sur la dérive !·le 25 juil. 2022 22:59
outremer:Avant que le bateau ne coule complètement parfois un afflux d'eau à l'intérieur peut aussi faciliter le retournement. ·le 26 juil. 2022 16:53
caromari:Bonjour je suis monte sur la dérive , rien a faire !!!!d autre part le déplacement de la masse d eau a l intérieur a produit non pas le redressement, mais que le bateau s enfonce par l arrière,ceci dit a ceux qui notes négativement. comme je l ai annoncé, c étais juste une info d une situation avec un type de bateau DL ,faut se placer dans le contexte et toujours en tirer un enseignement !!!!a bonne entendeur !!!!!!·le 26 juil. 2022 21:35
25 juil. 2022

La plupart des bateaux (quillard ou non) ont une courbe de stabilité légèrement négative sur une certaine plage d'angle quand ils sont à l'envers, c'est physiquement difficile de faire autrement, sauf à pénaliser fortement d'autres aspects.

C'est surtout la forme (bien rond) et la hauteur du roof (bien haut), ainsi que des passavants très limités, qui permettent d'obtenir une absente totale de stabilité inverse.

Mais cette stabilité inverse a peu d'intérêt : oui, un bateau est stable à l'envers, si on le mets dans une piscine. Mais dans la mer, ce sont les vagues qui devraient rapidement retourner le bateau.
Mais il faut bien comprendre que la courbe de stabilité au delà de 120° est loin d'être une priorité dans les cahiers des charges des architectes.

Un DL, ou DI, n'a pas de raison d'être plus mal loti qu'un quillard à ces angles extrêmes. Les bateaux de la snsm sont très instables à l'envers, et n'ont pourtant pas de quille.


Cédric 1983:Mais un roof énorme !!!·le 25 juil. 2022 22:47
outremer:La stabilité totale est la somme de stabilité de lest + stabilité de forme.Pour un DI au moins le maitre bau (largeur) est souvent un peu plus large que son quillard équivalent pour justement réduire un peu le surlestage obligatoire, ce qui augmente donc aussi la stabilité de forme à l'envers, ce que l'on cherche à compenser par un volume de roof plus important qui peut alors entrainer un fardage plus important mais qui fait gagner en volume habitable en hauteur.·le 26 juil. 2022 14:44
Calypso2:Non pas la stabilité de lest mais plutôt la stabilité de poids dont le lest fait partie grandement je l'accord mais lorsque je vois tout ce que l'on installe dans les hauts de certains bateaux je m'interroge ·le 26 juil. 2022 17:51
Trimaran:Un roof volumineux aide au retournement, voir les vedettes de la SNSM.·le 26 juil. 2022 19:20
cowboy bebop :trimaran: à la condition unique que celui ci soit fermé et étanche ou que l'ouverture ne soit que sur un plan horizontal sur la partie haute. Aussi volumineux le roof soit-il, si il est rempli d'eau cela ne diminue en rien la stabilité négative :) ·le 29 juil. 2022 10:39
25 juil. 2022

Neptune 99 2.4 tonnes de lest et une coque bien frégater.
Je pense que le fregatage doit avoir du sens pour la remise à l'endroit au cas où!


Calypso2:Exact·le 26 juil. 2022 17:52
VL35:C'est précisément de dessin du ne quid nimis, avec un rouf volumineux. Je ne sais pas s'il se remet mieux à lendroit qu'un autre une dois retourné, mais étant parti au tapis à 120 degrés dans l'indien, il s'est tellement bien redressé que c'est à ce moment que la vaisselle a volé !Mon équipier, circum navigateur très expérimenté, possédant un maracuja 42, se plaignait d'ailleurs régulièrement de la trop grande raideur à la toile de mon bateau, implicant à ses yeux des rappels brutaux après les déferlantes. Ayant hérité de son bateau par la suite, j'ai effectivement constaté une nette différence, le dériveur intégral ne revenant que doucement après les coups de gîte.·le 26 juil. 2022 19:57
26 juil. 2022

Rappelez vous la mauvaise aventure du Pogo 8.50 , quillard , en transat ...
Il ne faut pas grand chose pour retourner un quillard ( j'en sais quelque chose) , du courant qui créé des vagues bien creuses et hop 360° sinon c'est 180 ° 🥴🌊🌊🌊🌊


26 juil. 2022

La remarque d'Outremer plus haut est tout à fait juste. Dans de nombreux compte-rendu de situation de voilier retourné, au moment où la situation semble sans espoir car l'eau commence à pénétrer à l'intérieur que le bateau se redresse. Cela s'explique bien par la création d'une carène liquide qui fait rapidement chuter la stabilité (ce phénomène est bien connu sur les navires de charge où un ballast partiellement rempli faite baisser la stabilité par rapport à un ballast vide ou plein, avec parfois des conséquences néfastes).
De là à préconiser d'ouvrir un sabord quand vous en aurait assez d'avoir la quille en l'air...


Calypso2:ce n'est pas aussi évident ... car le plus souvent l'effet de carene est annulé par l'abaissement du centre de gravité .. par contre le bateau se remplisant et devenant plus lourd s'enfonce et alors la largeur du bateau de par sa forme diminue et l'effet est tres rapide et tres important ·le 26 juil. 2022 21:38
Erickalon:Je pense que l'effet est plus net si il y a peu de volume de roof qui peut effectivement augmenter le poids dans les fonds (anciens hauts) tout en limitant l'effet de carène liquide limitation du déplacement de cette eau en abord.·le 26 juil. 2022 23:17
26 juil. 2022

Pour un quillard il faut aussi que la quille reste à sa place..


27 juil. 2022

BONJOUR
bien sur chaque bateaux se comporte différemment , mais c est surtout l état de la mer a l origine du retournement qui par une autre vague conduit au redressement de la caréne , mais par rapport a la question
initiale quand est t il d un D L ? COMMENT SE COMPORTE LA DERIVE ? quelle conséquence SUR LE COUPLE DE REDRESSEMENT ?


Calypso2:Comment veux-tu que l'on réponds précisément il faudrait avoir la courbe de redressement du bateau savoir l'impact de la dérive etcPour ma part ayant un dériveur il est possible de bloquer la derive pour qu'elle ne descend pas lorsque le bateau est retourné. Dispositif que je ne met jamais en place mais c'est prévu ·le 27 juil. 2022 11:05
outremer:La confusion étant pemanente il faut absolument distinguer intellectuellement dérive et quille pour analyser une situation donnée. Pour une forme donnée une dérive légère donnera autant d'antidérive dynamique que la même fortement lestée par contre la dérive surlestée influera sur la courbe de redressement statique selon sa position. Un DL étant d' une conception plus proche du quillard que du DI, la presque totalité de son lest est concentrée dans sa quille réduite et la dérive mobile est souvent nettement moins longue que pour un DI. Le concept vrai DI angoissant beaucoup de gens, architectes ou utilisateurs, quant aux capacités de retour à l'endroit lors d'un chavirage (alors que tout le monde de nos jours admire le concept cata) très souvent les concepteurs préfèrent répartir le lest total entre lest fixe et lest mobile ce qui aide à calmer les angoisses sous prétexte d'offrir encore plus de raideur à la toile.·le 27 juil. 2022 15:04
27 juil. 2022

BONNE REMARQUE !!!
Cependant il est légitime de se demander si dans le gros temps on doit naviguer dérive basse ou haute ?
pour une dérive lourde le centre de gravité varie et donc la courbe de redressement aussi !!!
je pense que pour pour un gros croiseur DL a dérive conséquente le résultât de redressement doit être différent selon la position de la dérive HAUTE OU BASSE !!!
comment alors la bloquer basse alors qu il est recommandé de naviguer dans le très gros temps dérive haute ???


FredericL:Dérive haute, le bateau gitera moins. ·le 27 juil. 2022 22:48
Trimaran:Et surtout il offre moins de prise avec le risque du croche patte·le 28 juil. 2022 16:58
27 juil. 2022

Comme dit Outremer, la confusion est permanente, entre les différents systèmes de plans antidérive à géométrie variable.

Je ne connais aucun dériveur lesté hauturier (j'ai écrit hauturier) dont la dérive soit lestée de façon significative, de sorte d'influer sur la courbe de stabilité statique. Et pour une raison évidente. C'est le compromis et le comcept simple du DL. Tout le lest ou presque est dans un saumon sous la coque. C'est pas la tôle ou l'éventuel profil qui va changer quoi que ce soit à la courbe.
Si la dérive est lestée, comme sur mon précédent bateau, c'est juste pour quelle descende seule... Et pourtant, c'est une dérive flottante (très pratique pour la sortir au mouillage).

Maintenant, se poser sérieusement la question du retournement d'un dériveur lesté hauturier, c'est envisager de naviguer dans des conditions difficiles, qui ne sont pas les conditions estivales en Europe.


caromari:justement il y a des conditions estivales qui peuvent tourner au drame en Europe pour exemple fastnet 69 entres autres !!!!·le 27 juil. 2022 21:19
VL35:Faudrait penser à pas mélanger une course ayant eu lieu il y a 53 ans, avec la couverture météo de l'époque, et de la croisière avec les moyens modernes de prévision et réception météo. Dans ce genre de course, ça passe où ça casse, pas en croisière. Et on ne prend pas le départ du Fastnet sur un dériveur de croisière.·le 27 juil. 2022 21:35
FredericL:43 ans, ne sois pas si pressé. ·le 27 juil. 2022 22:46
caromari:ok mais seulement faut pas remonter si loin pour des tempêtes estivales , voir 2011,2015, 2018 !justement en été ce ne sont pas toujours des dépressions suivies en évolution ,mais des phénomènes orageux puissants,imprévisibles pouvant nous mettre en difficulté.La météo a fait d énormes progrès mais elle ne maîtrise pas encore la nature !!!·le 28 juil. 2022 08:46
28 juil. 2022

Avec nos bateaux il y a une "confiance" qui doit s'installer sinon on perds tout plaisir. Si au moindre coup de vent on se demande s'il ne va pas chavirer cela devient impossible le couple skipper /bateau ne tiendra pas longtemps il y aura divorce un jour ou l'autre


outremer:Chaque formule de bateau doit conduire le skipper à en comprendre les conséquences d'utilisation.Il en est de même de tout mobile (en automobile une traction avant à un comportement différent d'une traction arrière quand on dérape). Si une formule n'inspire pas confiance on n'achête pas un bateau de ce type. Dans tous les cas en voilier la sécurité c'est d'abord savoir anticiper sur l'évolution météo.·le 28 juil. 2022 16:47
Trimaran:Après il y a aussi le sens marin.·le 28 juil. 2022 16:59
wararmor:Traction avant, propulsion arrière...·le 28 juil. 2022 18:06
29 juil. 2022

les bateaux résistent beaucoup mieux que les hommes et ce sont ceux çi qui les placent des conditions difficiles !!!
il n y a pas que la météo en cause , la configuration des lieux ,estuaires , caps ,hauts fonds,représentes des dangers potentiels !!!


29 juil. 2022

les conditions météo favorables a faire se retourner un croiseur bien équipé et bien mené qu'il soit quillard , DL ou DI , ne peuvent se rencontrer qu'en méditerranée et dans les hautes latitudes, pas sur une route des alizes france polynesie ou antilles europe aux bonnes périodes.
alors si néanmoins cette question vous préoccupe , changez vite de bateau car vous ne pourrez jamais naviguer sereinement .


outremer:Le retour des Antilles vers l'Europe par l'Atlantique nord de voiliers pose régulièrement des problèmes avec parfois des disparitions. Le record des retournements enchainés semble avoir été établi par Marcel Bardiau et son célèbre "Inox" (simili DL) qui a raconté avoir passé une semaine à faire des 360° Son bateau était conçu pour cela et il avait attendu enfermé que cela se calme pour refaire route. Il y a eu d'autres cas rapportés dans le Pacifique·le 30 juil. 2022 14:02
FredericL:Même si des bateaux encaissent bien ce traitement, c'est rarement le cas des gréements et des équipages. A notre époque, les prévisions permettent d'éviter de se retrouver dans cette situation. ·le 30 juil. 2022 14:37
Polmar:Sois réserve d'avoir les informations météo suffisamment tôt et d'avoir une vitesse de déplacement suffisamment rapide pour pouvoir éviter le mauvais temps arrivant.·le 31 juil. 2022 08:32
Morteen:Polmar, +1. Le routage MTO avec des bateaux qui naviguent à 5 nœuds, c'est de la foutaise.·le 31 juil. 2022 08:42
Cédric 1983:A 7 où 8 nds tu peux quand même éviter le gros d’une dép bien creuse… prévisions à 5j…·le 31 juil. 2022 11:41
2012-08-20 - Floro (Norvège)

Phare du monde

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