un chalut de st Brieuc a coule , pas de victimes

Les cinq hommes qui étaient à bord d'un chalutier basé à Saint-Brieuc, qui a coulé lundi après-midi 10 mars à l'ouest de l'île anglo-normande de Guernesey, en Manche, ont été secourus par deux navires de pêche, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Le chalutier "Marie Louise Bert" avait fait naufrage à 41 milles nautiques (environ 75 km) à l'ouest de Guernesey, une île située au large de la pointe du Cotentin, alors que les conditions météorologiques étaient très difficiles, avec des vents soufflant jusqu'à 110 km/h et des creux de 7 à 8 m enregistrés dans l'après-midi.
Un premier des cinq marins a été secouru par un chalutier présent dans la zone. Les quatre autres ont été ensuite pris en charge par un navire de pêche, "Ecume des jours", présent également sur les lieux, a-t-on précisé de même source.

L'équipage
10 mars 2008
10 mars 2008

Mais une chose m'échappe,
et pardonnez mon ignorance mais que font ces bateaux en mer alors que l'avis de tempête date d'au moins 48h ?
Le monde de la pêche m'est un peu étranger alors je m'interroge...Ils se donnent quelle limite avant de rentrer se mettre à l'abri ?
Aucune ironie dans ma question.
F.

10 mars 2008

oui

je me suis aussi posé la m^me question !!surtout c'était un petit coup de vent annoncé mais belle et bien une tempete.

bizarre

josé

10 mars 2008

On pourrait penser
à un retour de pêche de plusieurs jours, une semaine. Et donc retour en vitesse pour tenter d'éviter le grabuge.

Le truc, c'est que là où le chalutier était, cela ne correspond pas trop à ce cas de figure.

10 mars 2008

même question
"ne pas perdre sa vie pour la gagner"

10 mars 2008

il me semble
qu'on ne peut attribuer au coup de vent un nuafrage sur un bateau pareil, amha

mais d'autre raison que l'enquête déterminera, ils ont peut être continuer à pecher et crocher, trop de poids dans les hauts, cale à poisson ouverte et embarqué de l'eau avec de pompes non opérationnelles,
plein d'hypothèse que j'ai pu retrouver souvent dans les rapports du bea mer :-(

il serait trop facile dire que ce coup de vent arrivait depuis plus longtemps, mais quand on a fait (enfin quand j'ai lancé) la course sur ov la semaine dernière il y avait un superbe talweg (de pression)
en plein milieu d'atlantique qui est venu nous donner ce coup de vent,

ce genre de bateau sont hauturier, alors couler pour des vagues ou des creux... il y a d'autres raisons, amha

pas de victimes sur le coup, c'est déjà ça

11 mars 2008

Expérience personnelle
J'ai fait il y a une quinzaine d'année un campagne de pêche de 12 jours sur un caseyeur de 25 m. Par force 7-8 en mer d'Irlande, on continuait à pêcher...

11 mars 2008

peut-être...
...qu'on en entendra causer ici sur le port.

11 mars 2008

j'aimerais comprendre
en effet, les quotas les obligent à réduire le nombre de jours de pêche et ils restent en mer par ces conditions qui ne doivent tout de même pas être optimales pour le rendement? quel intérêt? ou alors ce ne sont pas les mêmes qui sont concernés par ces limitations...les pros ou ex-pro pourraient-ils nous renseigner? ça nous éviterait de gober les fadaises des info de la tv.
merci

11 mars 2008

Le bar...
... et la daurade frayent à cette époque, il y a de gros coups à faire... :-(

11 mars 2008

Sous toutes réserves...
Si ce que l'on m'a indiqué est exact,il semble que trois chalutiers faisait route commune vers St Quay Portieux pour s'abriter.
NB: C'est aussi ce qu'écrit Ouest France-

Si c'est bien le cas, compte tenu de leur position, St Quay n'était pas le meilleur abri alors que Guernesey était "sous le vent" à 45 milles.

Mais surtout la route vers St Quay était "travers à la lame" qui devait être de l'ordre de 5 à 7 m.

Par ailleurs, lors de leur décision de retour la tempête était déjà bien établie... Ce n'était donc surement pas la décision d'un bon marin.

Cela dit, il est toujours plus facile de juger de l'extérieur et retrouver sa blonde était surement plus attrayant que boire une bière au pub...

11 mars 2008

peu de monde
en pêche donc prix de la marée plus élevé , parfois cela peut aider à boucler une fin de mois difficile alors comme la marge est de plus en plus ténue cela les obligent à prendre des risques, perso, je ne pense pas qu'il le font de bon gré
Alors!!!heureusement ce coup çi ils rentrent tous.

11 mars 2008

un reportage
sur: www.letelegramme.com[...]827.php

voir la video du "JTWeb", où un pecheur explique ce qui s'est passé, et un autre explique que le prix du gasoil les oblige à sortir coûte que coûte...

:pecheur:

11 mars 2008

Politiquement correct...
Intéressant mais surtout politiquement correct ce reportage et bien adapté au grand public. On donne au public, ce qu'il a envie d'entendre.

Mais parler de vagues scélérates est à la mode et un peu facile. Quand aux "obligations" de sortir à cause du prix du gaz-oil, je les entendais déjà il y a 22 ans.

Cet argument n'était il pas déjà l'une des raisons "justifiant" l'incendie du Parlement de Bretagne à Rennes ?

Même s'il est exact que la situation financière des armateurs a empirée, cela n'explique pas de choisir de s'abriter en faisant route travers à la lame. Ni de sortir alors que les conditions annoncées sont exécrables.

Cela s'appelle avoir du sens marin.

A cause de cet irresponsabilité,le jour viendra ou on interdira aux pécheurs de sortir quand une tempête sera annoncée et à nous, plaisanciers, de sortir au delà de force 5.

11 mars 2008

Excellent exercice de communication.
Tu as raison, Bruno. C'est effectivement bien joué sur le plan de la communication. Mais il est dommage que pour avoir de l'information, il faille circuler sur des forums d'internet.

Tu auras noté que les pécheurs étaient conscient du danger puisqu'ils avaient choisi de faire route de conserve. Heureusement, mais la route la plus sure était de faire route sur Guernesey.

11 mars 2008

peut-être...
je signalais juste le témoignage "direct live", puisque le 1er a quand même récupéré un de sgars à l'eau...

Quant au laïus du 2e sur le gasoil, il vient sans doute du syndicat local: à sa place, qu'aurais-tu fait?
Comme lui, tu en aurais profité pour placer ton message syndical, c'est le B-A-BA de ce genre d'activité. ;-)

11 mars 2008

Ce que je relève là-dedans
Dans l'écrit du télégramme :

"Parti en pêche depuis la semaine passée, le chalutier devait rentrer dans son port d’attache - Saint-Quay-Portrieux - jeudi."

Il me semble que l'avis de fort coup de vent date de samedi, voir le fil "tempête sur HEO.

Dans la video, le gars qui parle du Gasoil, j'ai l'impression que c'est l'armateur ? à confirmer...et effectivement ça sent le discours de communication genre baissez-nous le prix du GO.

C'était un bateau de 22 metres, soit a peu près la taille de ceux que l'on voit dans la video. Pour qu'une vague le couche et lui explose la passerelle, elle devait être sérieuse.

Mais le point le plus marquant, amha, c'est la capacité que les autres ont eu à récupérer les 5 hommes à la mer, ce qui ne doit pas être de la tarte avec des bateaux comme ça qui ne se manoeuvrent pas comme un zodiac, et dans une mer telle que celle là. Chapeau à eux !

11 mars 2008

Question
Les marins avaient-ils leur gilet/veste ?

11 mars 2008

récup
des hommes ????
comment ont-ils fait, j'aimerais bien le savoir, les ont-ils chalutés?

11 mars 2008

Juste comme ça
il se trouve que j ai reconnu le patron du chalutier qui a reccuperé les naufragés , Jean Monnet, c est un gars que j ai tres bien connu quand il travaillait a Ouistreham , et je peus te certifier que c est vraiment pas un RIGOLO , il a peché dans tout les coins pourris et par des temps pas possible et quand je vois comment il semblait secoué par ce sauvetage , cela a quand meme du etre une drole d affaire sachant en plus que c est pas le genre de personnage a s'epancher et a se plaindre !

11 mars 2008

Facile à dire...
J'ai des scrupules à parler à leur place, mais un chalutier est tout de même manoeuvrant, et pas trop haut de franc bord à l'arrière... mais il fallait quand même le faire.

Comme nous sommes plaisanciers, je rappelle que lors du Fastnet 1979 de sinistre mémoire, un She 36 de La Rochelle a, de nuit et à la voile, récupéré un équipage entier d'un voilier anglais. Et les conditions de mer était autrement plus difficile ( mer croisée )

11 mars 2008

l'armateur
tient un discours un peu paradoxal quand même:
"c'est la faute au prix du GO, faut rentabiliser les bateaux".

Euh, ça coûte combien, un chalutier au fond? (sans même parler des risques pour les matelots)

11 mars 2008

Je crains que tu ais raison...
Il ne faut évidemment pas généraliser et je connais personnellement bien un armateur qui n'aurait pas pris le risque d'envoyer ses bateaux en mer avec le temps prévu dès le début de la semaine dernière.

Mais en cas de perte totale, si le bateau était très bien assuré, cela permettait de récupérer les KWH pour construire un bateau neuf.

Je me trompe?

11 mars 2008

le chaluteir ?????
il s'en fout , il y a les assurances, et il s'en faut surement comme du reste, désolé si ce n'est pas correct mais je ne suis pas sur qu'il se foute du chalutier ou de l'équipage,

sans généralisé mais pour l'avoir trop souvent entendu toute profession confondu, chaque métier à des des risques, les gens sont payés pour (et pas toujours en fonction...) je paye des assurances au cas où.. le reste est philosophie

:-( excusez mon égarement

12 mars 2008

euh...
ils ont pris une déferlante de 12 m de haut :-(

13 mars 2008

pêche
bonjour, ça semblait peu raisonnable d'être en mer avec ce gros temps annoncé même pour gagner sa vie...D'autant que c'est le capitaine qui décide seul du moment pour s'abriter.Les marins se retrouvent ainsi malgré eux en situation de danger.L'armateur et l'équipage n'ont pas les mêmes préoccupations.D'autant que l'armateur a maintenant l'obligation de fournir un salaire mini mensuel quelque soit la pêche.
La filiére est en difficulté avant tout par la diminution des ressources avant le prix du gasoil.
La filiére recevra de nouvelles subventions, comment ne pas s'étonner que celles çi ne soit pas plus favorable aux navires pratiquant une pêche plus séléctive...

Peniche, Portugal

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