un 17 m à la dérive au milieu de l'Atlantique

Cinq plaisanciers britanniques, dont deux enfants, ont été récupérés le mercredi 21 décembre en plein milieu de l’Atlantique grâce à l’action du Cross Antilles-Guyane. Celui-ci a dérouté trois navires pour leur prêter assistance dans une zone hors de portée des hélicoptères de sauvetage en mer.

la suite là:
www.voilesetvoiliers.com[...]antique

avarie: gouvernail perdu

L'équipage
07 jan. 2017
07 jan. 2017

C'est où "en plein milieu de l'Atlantique" ? On en a connu dans le passé qui se sont débrouillés avec divers systèmes de gouvernail de fortune. A notre époque de consommateurs on ne cherche même plus à être autonome, on appelle tout de suite au secours...

07 jan. 2017

Bonjour ,
Bien sur toi tu dans leurs situation , avec 2 enfants , tu sais quoi faire !
Tu as un safran de secours , tu es un as du bricolage et ton surnom est mac giver !
Vraiment j'aimerai savoir de quoi sont capable tous ces gens qui critique .
La plupart de ceux que je rencontre savent naviguer , chose pas très compliquer aujourd'hui , mais sont incapable d'enfoncer une pointe dans un mur sans se taper sur les doigts !
Explique nous ce que tu aurai fait a leur place , avec précision et réalisable bien sur , j'aime apprendre .

07 jan. 2017

C'est bien sûr une technique que tu as personnellement testée sur 500 mn en plein Océan???

11 jan. 2017

Des héros il y en a pleins les cimetières...

07 jan. 2017

:-)
Ca c'est dans les films.
Au dessus de quelques noeuds, la anse du seau se détache. Ben mince alors !
Ah... tu as des seaux de ferme en métal galvanisés à bord ??!
alors tout va bien. :-)

Amicalement.
FX

09 jan. 2017

ah! le para-no est de retour sur un sujet polémique...
Bonne année mayko! Tu m'avais manqué!! :alavotre:
Ce n'est pas moi qui lui jetterai la pierre. C'est clair qu'un safran de fortune sur un Vaurien, ça va, sur un yacht de 17m (ou 15m selon quand on a rejoint ce débat), bof bof.
"ces gens sont fortunés vu la taille du truc et il s'agit donc uniquement de défaut de préparation" ah ben pas uniquement... la fortune n'empêche pas d'être malhabile, pour preuve les écoutes passées à l'eau et engagées dans l'hélice. Quand ça veut pas, ça veut pas, épissez tout.
Paul & Mike. :acheval:

07 jan. 2017

tu prends un sot, tu le perces au fond, tu mets 2 bouts assez long et un peu de poids pour qu'il aille sous l'eau....un bout à tribord, un autre à babord et tu tires d'un côté ou de l'autre pour te diriger.
Accessoirement tu règles tes voiles entre GV et foc pour lofer ou abattre....

07 jan. 2017

A 500 nm à l'est de la Martinique avec un courant favorable et un bateaux de 17 mètres et avec des enfants, c'est clair que je n'abandonnera pas mon bateau. ..et ce ne sont pas les sots de HET HO qui me feront hangar d'avis.

09 jan. 2017

quand on est un marin prevoyant on a un systeme de secours fonctionnel ...mais non c'est pas dans l'equipement standard alors on s'en fout et on fait au secours..je suis d'accord avec CLK...on se demande combien de pertes de plus il y aurait sans le secours du monde moderne
de plus ces gens sont fortunés vu la taille du truc et il s'agit donc uniquement de defaut de preparation
bricoler un safran de fortune est presque impossible si on n'a pas preparé son coup avant..mais il parait qu'etre prevoyant c'est etre parano

11 jan. 2017

Il serait plus exacte de rajouter, savent naviguer avec navionics et consort... Justement après le piratage de l'AIS et du GPS sur un "gros cul" la marine américaine forme à nouveau ses officiers au sextant... Bref, un vote de plus pour toi perle noire, j'ai perdu un safran sur un bi-safrans et bien sur il y avait pleins de "marins" qui étaient meilleurs... Je le redis au milieu de l'atlantique les glenans ont coulé un de leur bateau pour la même raison... Bien sûr, un BPJEPS monovalent voile, un professionnel donc, est un crétin qui ne sait pas naviguer... Et l'ENV de Quiberon la pire des écoles... J'aimerai prendre un cours de grande gueule un jour, si quelqu'un à un numéro....

07 jan. 2017

c'est écrit ; 1000 km à l'est de la martinique.

07 jan. 2017

Quand ton bateau s’appelle Dove tu te démerdes par respect pour Robin Lee Graham :-)

08 jan. 2017

Complètement d'accord .

07 jan. 2017

dans le passé ...

07 jan. 2017

Si tu lisais le site dont adresse dans premier message,tu verrais que cela s'est passe à " 1000 km dans l est de la Martinique"...
Maintenant facile de juger sans avoir tous les éléments,non?
Un peu lassant ces donneurs de leçons qui réagissent si rapidement.
C est juste mon impression...
amicalement

07 jan. 2017

Merci Tapuni2; muni de cette information je rappelle que l'alizé souffle à peu près constamment de l'Est-Nord-est... Bonne année à tous.

07 jan. 2017

N'attends pas perle noire, agit, renseignes-toi, fais des recherches, réfléchis à ton cas pour ton bateau. N'attends pas de recevoir la pâtée toute mâchée.

Cela me fatigue aussi comme CLK cette époque de consommateurs de la mer. En fait cela me désole. Et je ne parle pas de ce cas précis dont je n'ai pas assez de renseignements pour me forger un avis. Je parle de manière générale. On devrait avoir réflechi à ce genre de situation avant de prendre le large.

Tu peux par exemple avoir un régulateur d'allure avec safran auxiliaire (mon cas), tu peux avoir un système de safran de secours à installer... Si tu veux confronter tes idées je te propose d'ouvrir un fil à ce sujet.

11 jan. 2017

Amha, tu fais partie de ceux que par ailleurs tu dénonces.
Tu parles d'incompétents sans rien connaître des êtres que tu as derrière ton clavier.

07 jan. 2017

Bonsoir CLK
Charles j'attend , comment aurai tu fait a leurs place , ne me site pas la technique du sceau j'ai tester , pas très concluant tu freine le bateau et le sceau casse au bout de quelque instant !
Bien sur sur un 8 mètres tout est plus facile , tu peux presque godiller ...

07 jan. 2017

Je te rassure Micmarin , je n'attend rien de personne car je suis suffisamment autonome et pro de mes mains .
Moi aussi cela me fatigue d'entendre des gens incompétent donner leurs avis sur tout mais surtout ne jamais argumenter leur avis .
Moi j'accepte qu'il y ai des gens incompétent mais qu'ils ne viennent pas nous donner des leçons de ya ka fo con .... Deux phrases et après plus rien , comme d'hab .

07 jan. 2017

Il serait intéressant que les experts expliquent comment on peut bricoler un safran au milieu de nulle part par mer formée.

07 jan. 2017

www.hisse-et-oh.com[...]a-video

j'ai pas tester, et n'espère pas à avoir à essayer ...
;-)

07 jan. 2017

Tina2
On ne bricole pas un safran. On y pense avant, on prévoit, et on a à bord de quoi gréer un safran de secours.

08 jan. 2017

Personne n'a de safran de secours a bord au long court.

J'avais penser a l'utilisation d'une porte de cabine starifié et utiliser n'importe quel tube metal a bord (manche de brosse de pont, pied de table de cockpit, main courante)+ cable et quicqillerie du bord pour faire un truc ressemblant de loin a ca :
www.selfsteer.com[...]dex.php

J'ai une jupe a ras de l'eau et le bateau étant assez équilibré peut être que ca aurai pu jouer par mer peu agité.

J'aurai essayer ca je pense.

07 jan. 2017

Moi ce qui m'interpelle dans cette histoire, c'est le " safran perdu ..."
il s'agit d'un voilier de 17 m, autrement dit, c'est du gros gros matos.
pour en avoir démonté des safrans, ça se barre pas comme ça quand même ces appendices ?
a moins qu'il ait été arraché par un ofni, mais là, on entre dans les suppositions à ne plus en finir.
attendons de voir le pourquoi du comment avant de juger ...
bon vent à tous

07 jan. 2017

du gros gros matos?
toutes proportions gardées, une coque de noix est plus solide...

07 jan. 2017

Il est vrai que nous avons connu des cas où des équipages sont parvenus à bricoler des solutions de fortune pour finalement arriver plus ou moins à destination.
Sans être un "consommateur", on peut tout de même naviguer sans être un champion de la réparation de fortune.
Heureusement, il y a parmi nous des spécialistes qui sont capables de:
- réaliser un montage permettant de diriger un bateau sans gouvernail dans des conditions peu clémentes et le tout pendant au moins une dizaine de jours. N'oublions pas que dans ce cas, il n'y a que deux adultes à bord avec des enfants.
- se débrouiller sans radeau de survie au milieu de nulle part, en cas d'avarie grave.
- se débrouiller dans tous les cas sans appeler qui que ce soit.
- flotter longtemps dans l'eau froide sans brassière gonflable et survivre.

Merci à eux.

Etc, etc...

07 jan. 2017

Je pense que la bonne réaction était d'appeler les secours, tant que c'était possible. Et peut être essayer de bricoler une solution en deuxième recours.
Il est clair que je ne jouerais pas la vie de la famille alors qu'il est possible d'appeler le cross.
Ce n'est que mon avis !

07 jan. 2017

Ca me paraît également les plus raisonnable !

08 jan. 2017

Vous voulez dire que vous lancez un mayday, et que suite vous essayez de régler le problème ensuite?
Moi, je ferai plutôt l'inverse. ..
Il me semblait que le mayday c'était pour un danger grave et imminent, ce qui n'était pas le cas d'espèce.

08 jan. 2017

Appeler les secours et un Mayday sont deux choses différentes.

Dans un premier, tu fais un pan pan pour prévenir les secours que tu as un soucis mais que tu ne demandes pas d'aide, une fois arrivé au port tu dis que tout va bien.

Enfin c'est comme qu'on explique les choses pour le CRR et que j'ai fais lors de ma voie d'eau.

Si ça devient urgent, alors tu lances un mayday, mais c'est autre chose.

07 jan. 2017

Il y a qqs mois, j avais lu un recit d abandon d un mono dans l indien. Equipage experimente, ils ont essaye de nombreuses techniques pour gourverner. En vain, ils ont abandonne leur navire en parfait etat ( manquait juste le safran). Etablir un gouvernail de fortune sur un voilier moderne de 17 m, c est un sacre defi. sur le photo, on voit un trainard ou ancre flottante a babord et genois partiellement deroule. Ils ont du tente de faire route. Vive les carenes classiques avec des quilles longues...

07 jan. 2017

Je me considère comme un bon bricoleur, plus de 10 ans en déplacement régional, national et international en tant que technicien de maintenance ça forge une certaine philosophie du bricolage en toute autonomie.
En solo, je pense que j'aurais vraiment fait tout mon possible pour ramener le bateau à bon port, je ne dis pas que j'aurais réussit, mais j'aurais tenté c'est sure. Avec des enfants dans des creux de 6 mètres, le choix du cross me semble une solution tout à fait compréhensible.

Entre jouer les héros, et sauver sa famille, le choix est vite fait.

07 jan. 2017

Euh des creux de six mètres à 500 milles à l'est de la martinique en période d'alizés, j'ai comme un doute.

10 jan. 2017

OK, réalité incontestable.

07 jan. 2017

Ça doit être des anglais du sud ils ont une vision marseillaise :langue2:

09 jan. 2017

Cette année, fin décembre, il y avait (mesuré par les bouées de houle) 5 m de creux et parfois des crêtes à 6 m. De nombreux grains à plus de 40 nds (47 nds pour quelques équipages) entre le 18 et le 22 décembre.
Donc tes doutes compréhensibles sont levés par la réalité. ..

07 jan. 2017

réaliser en mer un safran de fortune manœuvrable par un équipage ordinaire et familial sur un bateau de cette taille et de ce poids me paraît quelque peu illusoire.

07 jan. 201716 juin 2020

Bonjour,
Gouverner c'est prévoir...dit-on. En l'occurence la partie s'est joué dès le départ.
La défaillance du système de gouvernail est une avarie majeure, qui, à la différence ce celle du mat peut être anticipée: safran de secours, trainards...les systèmes existent, et s'en équiper est à mon avis faire preuve de sens marin.
Il est effectivement très difficile d'installer un système de gouvernail de secours si les éléments permettant le faire ne sont pas déjà à bord.
Enfin croire que l'avarie de gouvernail est réservée aux safrans suspendus des voiliers. modernes, est une vision optimiste qui ne prend pas en compte le fait que cette avarie est à l'origine de beaucoup de naufrages de navires de tous types.
Je joins en pièce jointe la traduction que j'avais faite d'un document sur ce sujet


07 jan. 2017

Très intéressant cette traduction. Merci d'avoir partagé ce document.
Le point important est que le trainard doit être pris au maître bau c'est a dire au niveau du centre de gravité du bateau pour avoir une action maximum.

Du coup je vais regarder l'acquisition d'un "Galerider"

08 jan. 2017

Très intéressant! Une ancre flottante type "Plastimo" ferait elle l'affaire??

08 jan. 2017

Texte très intéressant, merci beaucoup.
;-)

07 jan. 201707 jan. 2017

Désolé, mais" 1000 km dans l'est de la Martinique", ce n'est pas le milieu de l'Atlantique.

Sur un voilier de 17 m, il est illusoire de bricoler un safran de secours. Par contre, il est possible d'utiliser des traînards et de faire route entre 130 et 180 ° du vent.

Dans les alizés, à 3 nds, c'était l"'affaire de 3 / 4 jours pour rejoindre les Antilles... A condition de le vouloir.

07 jan. 2017

De vouloir, certainement, mais aussi de savoir comment faire peut-être :reflechi:
Pascal :alavotre:

07 jan. 2017

1000 kms, à la louche, ça fait 600 milles, donc six jours à 100 milles par jour.
A trois nœuds, ça fait 72 milles par jours. Donc plutôt 8/9 jours.

07 jan. 2017

ça me rappelle un article de "voile magazine", où les journalistes s'étaient mis volontairement en situation d'une avarie de gouvernail.
Ils avaient bricolé un safran en découpant les planchers, et utilisé le tangon comme barre. Ils avaient réussi à faire route et rentrer au port.
Un point important est qu'il faut des outils à batteries, ou des outils manuels : scie égoïne et chignolle.
C'était sur un 10 m, je crois. Sur un 17 m, ça doit être plus compliqué, c'est sûr.

Je viens de lire l'article, et je me pose des questions, ou simplement des observations :
- comment fait le cross pour localiser les "bateaux à proximité" à 1000 km des côtes ? AIS par satellite ?
- comment fait le cross pour contacter ces bateaux ? Téléphone satellite ? mais comment font-ils pour avoir leurs numéros ?
- 6 mètres de creux, c'est beaucoup, et c'est trop pour évacuer un voilier par des cargos. Et pendant plusieurs jours.
- n'aurait-il pas fallu saborder ce bateau avant de l'abandonner ? imaginez croiser la route d'un voilier de 17 mètres de nuit, tous feux éteints. Vous faites quoi ? En espérant déjà ne pas l'éperonner accidentellement.

07 jan. 201707 jan. 2017

je le remorque et l'ammène à son propriétaire en espérant qu'il soit généreux :-D

07 jan. 2017

Par vhf ans le cross peut contacter un bateaux avec son mmsi...cela transite par d'autres bateaux via vhf.

07 jan. 2017

Je me demande s'il ne serait pas possible de gouverner un bateau dépourvu de safran avec une voile de kite surf. Au moins dans une plage d'allures portantes à partir du travers. Et ceci en complément d'un génois plus ou moins roulé.

07 jan. 2017

J'ai connu un 9m qui, 500 mn à l'ouest du Cap Vert s'est retrouvé suite à un choc avec le safran bloqué en travers. Du coup pendant 3 jours en tournant en rond le skipper a tout essayé malgré la grosse houle. Il a fini par se résoudre à abandonner le bateau, qui a effectivement fini de traverser tout seul puisqu'il fut retrouvé au Brésil 5 ans plus tard.
Aurait-il dû patienter ces 5 ans plutôt que de monter dans le premier cargo venu le secourir?

07 jan. 2017

On ne peut comparer que ce qui est comparable. Là tu es un peu hors sujet.

07 jan. 2017

Un peu hors sujet, mais.
Question 1: nous ne sommes pas loin du bateau,, on intervient en prenant l'équipage à bord.
On est responsable d'eux maintenant qu'ils sont dans notre bateau ?
Si un décède celà se passe comment ?
Question 2
Pour les aider, en plus nous prenons le bateau en remorquage ,mais pour X raisons il sombre , la qui est responsable ?
Dernière question, en intervenant pour les aider notre bateau subit des dommages "cosmétique" important et onéreux ,c'est pris en charge par les assurances ?, et celle de qui ?

07 jan. 2017

c'est ce qui s'est passé, c'est un voilier de 21m qui finalement a porté assistance et a déposé les 5 naufragés dans les Caraïbes.

07 jan. 2017

"Naviguer avec des trainards c'est possible". Tout dépend du bateau et de l'équipage. Sur un monocoque véloce, ça doit pas être simple, vu la faible largeur d'un mono, le décalage à bâbord ou tribord d'un trainard ne crée qu'un faible couple de redressement.

J'ai un pote qui a fini la route du Rhum sur son cata sans safrans. Avec trainard et réglage des voiles.
Il lui resté quelques dizaine de milles, et pour en avoir discuter avec lui, il n'aurait pas fait beaucoup plus car tout le temps à manœuvrer pour garder son cap. Dans ces conditions plus de pilote automatique et pilotage très physique et compliqué.

Alors oui, il faut le prévoir à l'avance:
- avoir un bateau lourd avec quille longue
- une visseuse
- une égoïne
- un tangon
- des planches

Mais surtout
- un équipage amariné et préparé
- pas d'enfants
- 20-30% de vivre en plus

Juste pour dire que c'est facile de critiquer la situation de derrière nos claviers.

07 jan. 201707 jan. 2017

il y a plein d'experts en courage & bricolage derrière clavier, c'est sûr :-)
reste à savoir s'il y en a autant sur l'eau ......

Je me demande :
- combien d'expert derrière clavier ont déjà fait du hauturier, des traversées assez longues, vraiment "bouffé des miles" dans différentes conditions ? combien d'avaries de barre ou autres pbs sérieux vécus ?
- parmi ceux là, combien l'ont déjà fait avec des enfants ? (de mon expérience, ça change complètement la donne)

Dommage, on ne saura jamais, les avis des uns et des autres seraient sans doute à relativiser si on pouvait avoir une échelle de l'expérience maritime associée :-)

07 jan. 2017

L'appel au secours était peut être entièrement justifié mais par principe quand on s'embarque dans ce genre de voyage le principe est qu'on doit en toutes circonstances ne compter que sur soi, d'autant qu'une des raisons de cette aventure est de fuir la foule insupportable et immense des damnés de la terre, pour enfin à l'arrivée pouvoir se faire dorer au soleil à l'ombre des cocotiers en sirotant une boisson bien glacée servie par l'une de ces personnes sans importance.
Que faire si personne ne répond à vos appels? Prier peut-être?

07 jan. 2017

"Appuyons-nous sur les principes, ils finiront bien par céder"

07 jan. 2017

mais si j'ai compris ,le bateau est laissé à la derive ??? c'est incroyable ce truc !!!un bateau de 17m

07 jan. 2017

Et un transporteur de bagnoles de 250 m de long ...tu dirais quoi ?

07 jan. 2017

Dd V ET V il y avait 2 recits dont un gin fizz je crois, avec seau metalique et tangon et voile d avant, entre 60 et 100 milles par jour

Sinon pas d avis sur l évacuation mais j estime qu un safran 100 % suspendu n a pas sa place en haute mer

07 jan. 2017

je pense de même, mais il semble que nous soyons minoritaires.
Sans voie d'eau sur mon bateau et sans risque d'échouage ou d'échouement immédiat, ce n'est pas demain la veille que je l'abandonnerai.

07 jan. 2017

et malade , avec un risque pour tes enfants ....?

07 jan. 2017

Dans ces cas là, quid de laisser Mme et les enfants sur le bateau de 21m et de rester à bord pour traiter le pb ?
je ne sais pas, je suis juste sûr de 2 choses :
1) risque minimal pour les gamins et, oui, il faut sans doute les faire embarquer sur un autre navire
2) ça me ferait vraiment mal au cœur de laisser mon bateau...

07 jan. 2017

Voici un lien du voilier qui a porter secours:
www.charterbrochure.com[...]llymint
Bravo à eux!

07 jan. 2017

Un blog du voilier français 'Wallis' qui raconte l'état de mer. Une autre voilier s'est fais coucher et envahi d'eau de mer... Etc
voilierwallis.blogspot.fr[...]/

07 jan. 2017

Je suis passé par ce coin là en 1978 .
Il y a eu aussi des creux de 6 mètres suite a un cyclone hors saison du cote des îles du cap vert .
Ben ça impressionne un peu quand même .
J'ai eu un prob de safran avec un aiguillot qui a lâche a 100 milles au large de Barranquilla ben j'ai bricolé mais j'aurais bien laissé tomber si ça s'était trouvé .
Parce que il y a la fatigue qui pousse .
La même fatigue qui casse les couples et fout des baffes aux gosses peut être .quand on arrive a se maitriser suffisamment pour ne perdre que son bateau ce n'est pas si mal .
Dommage qu'il n'ait pas été coulé.
Il y a assez d'ofni comme ça .
Une balise longue durée pour le repérer voir le récupérer.....
Enfin un six metres c'est plus facile .

07 jan. 2017

On y apprend que ce n'était pas vraiment la tempête:
"Vent ENE 28/30 nds
Houle ENE 5m, 6m? "

et qu'ils ont été récupérés par un voilier de 21 m .

07 jan. 201707 jan. 2017

30 n de vent avec des creux de 5-6 m sans safran, je pense que ça doit bien balancer sur un mono.
C'est vrai que pour beaucoup, c'est un jeu d'enfant de maitriser une petite canote de 17m dans ces conditions avec en plus des marmots à bord, c'est juste de la rigolade :-D
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

Oui, tu as certainement raison, j'imagine que tu as déjà eu ce genre situation à gérer, un bateau d'une vingtaine de tonnes qui se balance comme un bouchon avec 30n de vent et 5m de creux avec ta p'tit famille chérie à bord....
C'est bien, moi je dois reconnaitre que cela m'est jamais arrivé alors je me garderai bien de donner des conseils ... et surtout j'éviterai de critiquer ce qui s'est passé à bord, d'autant plus que personne ne sait encore ce qui s'est arrivé et ce qu'ils ont essayé de faire .... :heu: :tesur:
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

Oui, tu as raison Pope, je ne connais pas la réaction pour un mono de 17 m avec 30n de vent dans des creux de 5-6m. Je n'ai eu qu'une expérience avec mon cata de 14.60 au large de Brest par 20n de vent et 2-3m de creux en 2001 quand je ramenais ma canote, mon vérin s'était désolidarisé de mes safrans et j'ai pu regagner Camaret au moteur car j'en ai deux mais avant, même sur 2 pattes c'était invivable, mais bon apparemment toi tu connais et tu sais que c'est simple à gérer avec un peu de toile si je comprends bien tu en as déjà fait l'expérience et tu en déduis peut-être sans vraiment savoir ce que le malchanceux marin a essayé, qu'il est un incapable en quelque sorte ... . :-p :-p
Ca fait quoi d'être plus malin que les autres.... :mdr:
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 201707 jan. 2017

Hôtes moi d'un doute, je suis bien sur un forum ou l'on peut s'exprimer ?
Excuses moi de ne pas être raccord avec toi, c'est bien si tu connais ce qui se passe sur un voilier de 17m sans safran, tu ne l'avais pas précisé... :langue2:
C'est cool si tu as fait du cata en Bretagne, mais il est où le rapport ? :reflechi:
Donc, en plus il y avait des rafales à 45n, ça doit être encore plus simple comme ça ! :heu:...
Sinon, pas sûr qu'il y ait beaucoup de monde par un temps pareil, même si c'est en "Bretagne Nord" :-D :-D :-D :cheri:
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

Sans se balancer comme un bouchon ,mon idée est qu'un bateau sans safran se positionnera normalement travers a la mer .
Et la inertie aidant ,dans des conditions d'alizé un peu soutenue, bonjour le balant qui sera plus violent que sur un petit canote.
Avec les gosses et si les équipiéres ne suivent pas trop ,il s'ensuit un reflex de vouloir se tirer au plus vite de cette situation inconfortable ,pouvant être vécue comme insoutenable .
Pour ce qui est du danger sans savoir été bord, je dirais ne se prononce pas ,mais perdre un gouvernail sans avoir de terre sous le vent dans des conditions hors tempête est une avarie lourde mais néanmoins limitée.
Il va de soi que les compétences de l'équipage feront pencher la balance dans l'une ou l'autre des décisions a prendre .

07 jan. 2017

Cela dépendra de l'équilibre propre du navire .Ce qui fonctionne avec un n'est pas forcement adaptable à un autre . Certains voiliers modernes par exemple ,même beaucoup d'entre eux sont incapables de part leur dessin et leur lest de tenir la cape . Des solutions doivent pouvoir se trouver, mais je me garderais bien d'en proposer une .

07 jan. 2017

vik first 50 s par exemple (même si plus si moderne ) mais ayant fait pas mal de petits .

09 jan. 2017

Ah viking ,je vois le post maintenant ,et même si on a discuté, je dirais cette quille elliptique, associée a un carène très en u . Ce n'est que mon avis, et comme je te l'ai expliqué la source de cette info parle d'elle même .

07 jan. 2017

Excuses moi pour mon incompétence notoire sur le fait qu'un bateau de 17 m ne puisse pas se balancer comme un bouchon dans une houle de 5-6m avec 35 n de vent, j'imagine qu'il reste stable donc..... :heu:
Donc tu as réfléchi et tu en as déduit que tu avais raison si je comprends bien :heu:
Tu as eu des misères comme tout le monde, moi aussi d'ailleurs, bien moins pénalisantes que toi je pense, donc c'est normal que tu ne sois pas d'accord que je ne le sois pas avec toi .... :heu:
Sinon, j'ai remorqué un cata de Beaulieu river qui avait cassé ses deux safrans lors d'un échouage, il n'arrivait pas manœuvrer pourtant il avait tout essayé. Il devait être un peu con certainement, pourtant il avait bourlingué et continue à le faire...
Peut être qu'un jour je serai compétant aussi, vas savoir... :cheri: :star2:
Pascal :alavotre: :alavotre:
.
A la fin du film, on voit la remorque.... ;-)

07 jan. 2017

"Détail, le vent oscillait entre 35 et 45 nds ( en rafale) et la mer était celle que l'on connait en Bretagne nord par ce temps."
.

Voilà ce que tu écrivais plus haut, mais peu importe, même 28n c'est pénible...
.
Au départ du fil ce n'était qu'un fait divers sur l'abandon d'un navire sur une perte de safran et non un jugement sur le comportement d'un équipage si je ne me trompe pas !
.
Mais bon, tu n'as rien compris me concernant, je voulais juste signaler que lorsqu'on est dans la merde c'est dure et tout le monde ne réagira pas comme son voisin et il est un rien prétentieux, à mon avis de juger les autres en donnant des solutions qu'on a pas sois même expérimenté, voilà, et tant mieux si toi et d'autres s'en sortiraient sans encombre tout le monde n'est pas comme ça, il y a des faibles comme moi et peut-être d'autres....
Sinon, dans un chenal, un port, ou une mer d'huile, c'est facile de naviguer qu'avec ses moteurs sans safran, mais en pleine mer, c'est pas le cas, c'est extrêmement difficiles, je peux te le dire vu que " là " je l'ai fait sur une dizaines de milles, mais bon, je suis loin d'être au top, tu l'imagines bien ! ! ! :heu:
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

:jelaferme:

07 jan. 2017

Tu reconnaitras quand même que je suis objectif avec moi même :heu: , un peu comme toi et ta modestie :-p
Pascal :alavotre: :alavotre:
.
Ps: j'avais omis de dire que le gars que je remorquai avait 1 hors bord, 2t de surcroit, et certainement pas assez d'essence pour faire les 100 m qui lui restait à faire, mais je sais, c'est pas une raison.... :-D :cheri:

07 jan. 201707 jan. 2017

As tu déjà navigué avec un cata sans barre et seulement avec un hors bord, ou même avec 2 moteurs d'ailleurs avec un courent de travers rt de la houle....:litjournal:

pfffffff, je t'aime toi mon bon Pope :cheri:
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Mon pauvre Pope, apparemment je ne suis pas le seul à picoler, mais moi, je bois que de la qualité même si souvent j'ai la quantité qui va avec ....
Mais bon, vu que j'ai l’impression que tu n'as plus l'air d'avoir toutes tes facultés ce soir, je vais te réexpliquer ....
Tous les ans je vais à Beaulieu Rivers chez les Rosbif en avril et une année, en repartant un gars qui avait un cata avait eu une avarie, ses deux safrans avaient cassé lors d'un échouage et il a essayé de rentrer mais impossible de manœuvrer avec son seul et unique hors bord de 15cv 2t alors je lui ai proposer de le remorquer pour traverser sur 100mn comme tu peux le voir sur la vidéo à la fin...voili voilou mon Pope et le tout à la voile ... :-p ..
Mais sinon, t'as quoi comme canote et c'est quoi tes navs :-D :-D
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

C'est surement plus simple à gérer que sur un voilier plus petit...
Larguer le mouillage à l'arrière avec un bout de réglage latéral sur un winch, dérouler plus ou moins de toile sur l'avant, c'est normalement à la portée d'un homme seul et la vitesse ne doit pas être ridicule.

07 jan. 2017

justement. Tu parles de choses que tu ne connais pas.
Donc le mieux est de s'abstenir.
Un bateau de 17 mètres avec 30 noeuds ça se gère.
même avec des creux de 5 à 6 mètres dans l'atlantique.
Sans safran il y a possibilité de mettre un petit foc ou tourmentin, de garder GV avec 3 ris et de jouer sur l'équilibre pour avoir une direction approximative.

07 jan. 2017

Et bien Shazzan, plutôt que de donner des avis sur des points que tu ne connais pas, écoute ceux qui savent ce qu'est de naviguer sur des voiliers de 17 m (et plus).

Quand au cata , j'ai aussi convoyé un de croisière de 42 pieds au louvoyage autour de la Bretagne sans escale.
Détail, le vent oscillait entre 35 et 45 nds ( en rafale) et la mer était celle que l'on connait en Bretagne nord par ce temps.

07 jan. 2017

Evidemment, que l'on est sur un forum mais tu as écrit:
" un bateau d'une vingtaine de tonnes qui se balance comme un bouchon avec 30 n de vent et 5 m de creux " Si tu connaissais le comportement de ce type de voilier, tu saurais qu'il ne se "balance pas comme un bouchon" dans de la houle.

Et s'il ne m'est jamais arrivé de gérer une rupture de safran sur un voilier de cette taille, j'ai réfléchi à ce que je ferais dans ce cas.

Il m'est aussi arrivé par trois fois, de ramener les voiliers au port sans assistance (6.6m, 8.5m, 12 m) avec des avaries de safran (safran bloqué dans l'axe, ou pelle cassée ou disparue).

07 jan. 2017

Je n'ai jamais effectué l'expérience mais je suis convaincu que, en déroulant quelques m2 de génois et en surbordant , un voilier ferait route au portant en embardant modérément.
Si en plus, tu déroule sur l'arrière la plus longue aussière en boucle (important ) il fera route rapidement dans le lit du vent.

D'ailleurs, depuis qu'il est abandonné,ce voilier doit approcher des Antilles...

07 jan. 2017

Dofin: "Certains voiliers modernes par exemple ,même beaucoup d'entre eux sont incapables de part leur dessin et leur lest de tenir la cape"
A quel voilier penses tu?

09 jan. 2017

Dans la mesure ou c'est un sloop avec un plan anti-dérive, je ne vois pas ce qui l'empêche de prendre la cape courante...

07 jan. 2017

Pourquoi indique tu un vent de 35 noeuds alors que les témoins sur zone indiquent: "houle 5 à 6 m, vent 25 à 28 nds"

Au fait, j'ai aussi cassé une mèche de safran sur un Edel Cat 35... Cela ne m'a pas empêcher de terminer mon week end de 3 jours, par contre les manoeuvres de port étaient compliquées.

Avec deux safrans cassé, cela marche moins bien...
Encore qu'avec deux moteurs, on fait ce que l'on veut.

07 jan. 2017

et avec les 2 moteurs du catamaran et des voiles, il ne pouvait pas se diriger?
il y a de quoi sourire ou pleurer suivant le cas.
Quand tu parles d'incompétence, tu as choisi le bon mot au bon moment.
Peut-on reprocher à une vache de meugler?
Certainement pas!

08 jan. 2017

ton cata il avait 2 moteurs oui ou non?
Il avait des voiles oui ou non?
Va finir de picoler ton gros rouge.

07 jan. 2017

Pas vraiment la tempête mais sans safran tu dois te prendre de ces claques et des coups de gites assez gratinés.
Quant a le retrouver sans aide de radio location c'est pas si évident .
En ne sachant jamais en plus si il n'a pas coulé entre temps .
Une recup qui risque de coûter plus cher que le bateau vu que la il y a intérêt commercial et pas humain donc tarif plein gaz .
Sauf expédition amateur chanceuse, et remonter l'alizé c'est sportif , c'est pas gagné.
Suffirait de motiver la Marine d'en faire un exercice en live pour un de ses commandos .

07 jan. 2017

Un voilier ne souffre pas tellement seul en mer, je ne vois pas pourquoi il coulerait. Il n'a pas été abandonné en urgence.

Un ami qui navigait en solo autour du monde s'est tapé une apendicite très au large de l'Australie. Après contact avec les autorités et un médecin, les symptômes étant ceux de la péritonite, il a accepté une évacuation. Opéré d'urgence (sans ça et 48 heures de plus il mourait) il s'est bien rétablit. Deux mois plus tard on l'appelle, son bateau à la dérive a été repéré.

Un pêcheur l'a alors amené à son bord. Son bateau est aujourd'hui de retour à son port d'attache après bien des aventures.

07 jan. 2017

ce bateau est donc intact ,aucune avarie si ce n'est le safran , et il est abandonné en haute mer ..

si quelqu'un le recupére et la ramène à terre , a qui appartient-il ?

07 jan. 2017

Il est à toi si tu y vas !

07 jan. 2017

Il va falloir réviser le droit... :litjournal:

07 jan. 2017

j'en ai pas les moyens ,mais on peut imaginer un pecheur avec un chalutier le prends en remorque et la raméne à terre ...17m ça doit valoir une marée ...

il est alors à qui ?

07 jan. 2017

Ce ne s'apparente pas à une prise de mer ?

07 jan. 2017

il parait, c'est des on dit, qu'ils auraient accroché en partant un écriteau , 'A Vendre' attaché au portique avant de quitter le bord .
Avec un numero de télephone Iridium .

07 jan. 2017

Deux cas un peu similaires...
Sur un monocoque de dix mètres, il y a une trentaine d'années, dans le même quartier rupture du safran. Le skipper malgré tout ses efforts n'a pas réussi à remettre en route, mais remorqué par un gros cata, il a fini plus vite que prévu...
Il y a une vingtaine d'années, sur un tri en difficulté un couple avec enfant en bas âge se fait évacuer. L'assurance estime que ce n'était pas indispensable... J'ignore l'issue.
:reflechi:

07 jan. 2017

Normal, l'assurance a du en déduire que c'était un incapable :acheval:
:alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

Il est impossible de savoir de quel façon nous reagirions dans un cas identique.
Au café du port, un gars racontait une nav, qui l'avait fait flippé, mais il est bien arrivé.
Alors MOI, je lui ais dit que MOI, je n'aurais pas fait comme lui,MOI je sais, MOI ceci,MOI celà.
Mais au retour,sans tenir compte de la météo, dans le golf, tout à changé, un vent à decorner,des vagues hachés, venant de partout, pour grossir encore.
Je n'ais fait que des conneries, en fuite à sec de toile, barre attaché.
Enfermé dans le carré, secoué,un bruit d'enfer,des craquements, des trucs qui volaient.
J'étais mort de peur ,et une vague nous à couché, une fois redressé ma femme à essayée de ranger un peu.
Alors moi, je me suis souvenu et j'ai fait comme LUI, déjà le harnais, endrailler et hissé le tmt ,retourner à la barre, prendre les vagues correctement,
Il est ressorti pas mal de choses, déjà que MOI j'étais nul, MOI je devais fermer ma gue..... Plus souvent, être humble, respecter les décisions des autres.
On apprends tous les jours, et la vie est un bien précieux

08 jan. 2017

Précise la taille de ton bateau et la force du vent ainsi que l'état de la mer de manière quantitative. Les mêmes conditions, qui, pour un 8 mètres sont intenables, sont gérables sur un 47 pieds!

07 jan. 2017

Matsyl a tout compris.
Tant que tu n'as pas eu peur en mer tu évites de cracher au vent

07 jan. 2017

Disons que ceux qui n'ont pas eu (encore) de problèmes de navigation sans safran devraient plutôt écouter que donner des leçons.
Pour ma part, j'ai cassé mon safran l'an dernier en méditerranée par force 6 (vent d'Est à Marseille). Ca a été la galère et à l'approche de la côte, j'ai dû appeler la SNSM. Le bateau était ingouvernable et malgré les bouts habituels envoyés à l'arrière, je n'avais aucune chance de rentrer dans la passe du port et 100% de chances de finir dans les cailloux.
Bien sûr, il y a ici des marins inoxydables qui auraient fait bien mieux. S'ils le pensent, tant mieux pour eux. J'avais 6 personnes à bord et j'ai tenté de rester responsable, surtout à l'arrivée de la nuit.
On n'est pas là pour être jugés mais pour comprendre et apprendre. Ce qui est arrivé à ce 17m pousse plus à réfléchir qu'à jouer les matamores. Restons tous modestes face à la mer et ses diverses fortunes.

07 jan. 2017

Voilà une bonne réponse! On ne peut pas critiquer quelqu'un qui appelle de l'aide après s'être rapproché de la côte par ses propres moyens. Rien à voir avec un abandon de navire.

Personne n'a jamais dit qu'il fallait aller jusqu'à sa place de ponton sous safran de fortune!

Bien joué Jacques.

07 jan. 2017

lorsque l'on voit les consequences de la perte ou de l'avarie de gouvernail et que malgré tout maintenant beaucoup de bateaux n'ont plus aucune protection devant un safran suspendu ,ça me laisse quand m^me assez perplexe ...

et tout cela pour gagner un rien en vitesse ...a moins que c'est pour faire comme les coureurs ...

10 jan. 2017

oui biensur , durant la saison dernier un safran suspendu sans protection a accroché une filiere de casiers en sortant du port ... meche tordu ...retour au port remorquer par la SNSM ...je n'ose imaginé la m^me chose en pleine nuit par mauvais temps

10 jan. 2017

Devant mon safran suspendu sur mon bateau j'ai un machin en fonte, assez lourd et assez profond ..
comment appelle t'on ça déja .... Ahhh OUI la QUILLE !!

10 jan. 2017

@Jose,

vu ton passé pro, si tu prends la peine de réfléchir 2 minutes à la question, je pense que tu arriveras à la conclusion que ton exemple est "théoriquement" quasi impossible.
Je ne dis pas que ce que tu dis est faux, je dis que sans défaut du système (talonnage passé par exemple) ou erreur d'échantillonnage (défaut conception ou fabrication) cela me semble quasi impossible.
.
Je te laisse méditer, et te donnerai mes arguments si nécessaire.

08 jan. 2017

Ce que tu as fait me paraît convenable.
Quand au 17 mètres, j'aurai fait autrement, et je n'aurais certainement pas abandonné mon voilier.
Franchement, quand on voit des voiliers comme celui en acier de 20 mètres des danois en état sans personne à bord, ou ce 17 mètres qui est gérable tant qu'on est pas près des côtes, c'est regrettable. Une décision a été prise, ne dites pas que c'était la seule solution possible : abandonner son voilier!

08 jan. 2017

Je navigue aussi....
Chacun reste sur ses positions...
Ce n'était pas une coquille de noix!

08 jan. 2017

décision par apport a ses capacités , sa famille etc , tj facile devant un ordi d avoir la solution

07 jan. 2017

La reflexion ne doit elle pas se faire avant ce genre de navigation ??

07 jan. 201707 jan. 2017

"La reflexion ne doit elle pas se faire avant ce genre de navigation ??"

En ce qui me concerne je ne partirais pas loin sans avoir testé différents systèmes. Quitte à me rendre compte que rien ne marche. J'ai à bord un seau de fermier en galva hyper costeaud avec un trou au fond pour diminuer la trainée + 5m de chaine pour qu'il coule + 2 poulies, par contre je n'ai jamais testé mais je ne fais que de la navigation côtière. Autre système qui a semble t-il été utilisé avec succès dans le même esprit est le tourmentin lesté avec un morceau de chaîne derrière le bateauet qu'on oriente par le point d'écoute avec des bouts (en tirant à droite pour tourner à droite etc...) 3ième possibilité pour ceux qui on un tableau arrière droit comme moi est de fixer des fémelots sur le tableau arrière et de prévoir une planche en cp avec aiguillots + une barre.

07 jan. 2017

oh déjà avoir un ensemble correct et bien fait me semble etre la premiere des choses .

lorsque l'on lit ici le nombre de sujets sur les bagues de meches alors que ces bateaux ne naviguent que quelques semaines à l'année il y a de quoi se poser des questions !!!

07 jan. 2017

Je me demande quel âge avait les enfants à bord, l'article ne semble pas le dire. Des enfants de moins de 12 ans OK mais dès 12-13 ans des enfants sont parfaitements capable de comprendre et d'aider dans la limite de leur force physique. Il y a semble t-il une tendance de fond qui consiste à de plus en plus considérer les enfants comme capable de rien et à sauvegarder sous une bulle de comfort et de sécurité. Pendant 99.9% de l'histoire humaine à 15 ans on était considéré comme responsable et capable de mener sa vie. Je ne sais donc pas trop pourquoi depuis +/- 40 ans un pré ado est considéré comme un un handicapé mental nécéssitant une cloche à fromage de sécurité et un soutient continu. Je dis ça parceque mon équipage est composé de mes deux fils de 12 ans et 13.5 ans et à trois on forme une belle équipe, on fait de la nav de nuit des traversée etc...Il ya des règles strictes à bord avec port du harnais, exercices homme à la mer avant croisière etc..mais quand j'en parle autour de moi on me traite presque de moitié taré. Je devrais, si j'ai bien compris, les mettre devant une play station et leur tendre des paquets de chips et du coca-cola à intervalles de 60 minutes.

07 jan. 2017

Ah!!! Les 'on' ceci et Les 'on' cela. Concrètement, ce n'est pas le premier voilier abandonné pour un motif secondaire à la survie en mer', pour les enfants, il faudrait avoir leur âge. Le vent va pousser ce bateau a sa destination prévue...

07 jan. 2017

Tu sais, pas besoin d'avoir 15 ans pour ne plus paniquer, j'ai eu quelques démonstration récurrente depuis quelques années ! :tesur:
Concernant le bateau, à 1000m de son point de destination, peu de chance qu'il l’atteigne de lui même, à moins que tu mettes un cercle d'arrivée de la même distance je pense, mais pourquoi pas finalement :heu: :heu:
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

Mais bien sûr, j'espère tout de même que tu auras remarqué que je vais dans ton sens "mais pourquoi pas finalement", il risque même d'aller à la place de ponton qu'il avait peut-être réservé :bravo:
Elle est pas belle la vie mon "Pope" :cheri:
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 2017

A 1000 m, si, si, il va y arriver!!!!!!!!!!
Surtout avec le courant qui va dans le bon sens!

07 jan. 2017

Sur ce forum il y a toujours des gars qui savent tout. Il dénigrent les autres, qui ne sont que des nuls. Dans mon pays on appelle ceux-là des "armchair experts", soit des experts sur chaise longue....

Ce voilier m'a l'air beau et sérieux. Tenter une traversée me semble raisonnable sur pareil voilier.

J'avoue que dans les mêmes conditions, avec jeunes enfants, j'aurais fait pareil. Je ne risquerais pas leur vie pour un point de fierté. Et vous?

Les autres "armchair experts" peuvent se prononcer maintenant.

07 jan. 2017

Bonsoir.
je ne comprends pas la notion liée aux enfants.
S'il y a risque de mort, cela risque de toucher tout le monde.
Tel n'était pas le cas.
Le bateau de 17 mètres, faut-il le rappeler n'avait pas de voie d'eau et n'était pas sur le point de couler.
Le vent était de l'ordre de 30 kt, ce qui n'est pas un problème pour un tel voilier.
Il n'avait plus de safran, mais en utilisant ses voiles on peut avancer à peu près dans la bonne direction.
Ensuite quand on est à quelques dizaines de nautiques de la Martinique, on peut demander de l'aide et finir assisté.
Abandonner un voilier de 17 mètres alors qu'il n'y a pas de risque de perte de vie humaine, contrairement à ce qu'avancent de nombreuses personnes ne fait pas partie de ce que je ferai en pareil cas.
Quand à savoir quels sont ceux qui trollent et dénigrent, la question de savoir que c'est le fond de commerce de Hisse et Ho ma parait une bonne question.
J'ai quelques noms à l'esprit ( tu n'en fais pas partie, dulcinea).

Avec un océanis 473, tu aurais abandonné ton bateau à cause de la perte du safran?

07 jan. 2017

Peut-être quelqu'un qui a un voilier de 17 mètres et qui n'a jamais essayé un vent supérieur à 30 kt?
je ne dis pas qu'il est incompétent.Je dis qu'avec un vent de 30 kt et un safran en moins, je n'abandonne pas mon bateau et que pour 500 NM, j'essaie de m'approcher des terres.
Près des terres, j'avise.

07 jan. 2017

Finalement Pope, pour toi, le père de famille de ce voilier est un incompétent notoire donc et tu l'a su juste en lisant une question posé sur Hisse et Ho, sans aucune autre information réel sur la météo qu'ils avaient, l'état de la mer voir l'état de l'équipage en même tant... :reflechi:
Bravo mon Pope, t'es trop fort..... :star2:
pascal :alavotre:

07 jan. 2017

Ah, c'est bin c'est mieux, il est déjà un peu moins stupide maintenant ;-)
Tu vois quand tu veux .... :-D ,
Mais dis-moi, t'as quoi comme bateau, c'est quoi ton parcours, où as tu déjà navigué ? :reflechi: ....
Pascal :alavotre: :alavotre:

07 jan. 201707 jan. 2017

@Dulcinea, ce que les "armchair experts" disent simplement ici pour la plupart est que la réflexion de l'avarie de safran devrait faire partie de la préparation d'un tel voyage. Si j'ai à bord du matos pour me faire un safran de fortune alors que mes plus longues traversées font 100 miles, j'ai difficile à comprendre que des équipages qui envisagent des traversées de miliers de milles n'ont rien prévu. En ma qualité de "armchair expert", it leaves me totally flaggergasted !

07 jan. 2017

Perso, je n'entreprendrais jamais un tel voyage sans un safran de rechange. Mais je pense que là devrait être la question.

08 jan. 2017

mon avis, point de salut si on ne navigue pas sur le Charles de Gaules !! (avec un queen mary ou deux derrière au cas où)

08 jan. 2017

j ai navigué une journée sur le Charles de Gaulles ( journée des familles ) quelle unité , quelle discipline , bravo a l armée

07 jan. 2017

Il ne s'agit pas de changer un safran, il s'agit de gréer un safran de secours. Ou d'utiliser celui du régulateur d'allure.

10 jan. 2017

Comme déjà dit, par exemple comme ceci www.windpilot.com[...]d/sosr/ à condition d'y avoir penser avant (évidemment).

07 jan. 2017

Moi non plus. Peut être même un mât, un moteur, ... voire un deuxième bateau en remorque. :-p

08 jan. 2017

Et quelques hélices de rechange!!!
Gorlann

07 jan. 2017

Tu te vois changer un safran avec des creux de 6 mètres sur un bateau de 15 mètres?
Je pense qu'il doit y avoir d'autres solutions temporaires (trainard, moteur Z drive, moteur hord-bord...) pour se rapprocher de la terre et éventuellement à la fin demander une aide pour rentrer dans un port et réparer.

10 jan. 2017

Bah. regarde l'arrière du bateau et tu me diras ou gréer un safran de secours....
cela a d'ailleurs été manifestement le problème du skipper non obstant ses 2 tentatives qui n'ont pu aboutir .....

07 jan. 2017

Bonsoir,

La situation de départ est le sujet idéal pour lancer une vaste polémique sur ce forum... et cela n'a pas manqué tout en restant, à ce stade, exprimé dans des termes policés ; tant mieux !

A bien y regarder, et c'est la raison qui m'amène à m'aventurer dans le débat ce que j'évite en général, il y a au moins deux sujets exprimés au fil de l'eau (sic !) qui me semblent avoir une vraie portée pédagogique ce qui, à vrai dire, est bien la seule chose qui compte, non ?
1/ le régulateur d'allure, comme système secondaire pour gouverner. Voilà un argument de plus à l'encontre de ceux qui prétendent que les régulateurs sont complètement has been face aux merveilles de l'électronique et de la production autonome d'énergie qui permettent de piloter sans cette "usine à gaz" du régulateur. Il faut alors préciser qu'il existe plusieurs types de régulateur et qu'évidemment ceux "à pendulum" reliés à la barre ne répondront absolument pas au problème de rupture de safran exposé. Mais Mic marin a parfaitement raison s'agissant de régulateurs "autonomes" comme l'Hydrovane par exemple, qui agissent comme un système de gouvernail à part entière. Dès lors, évidemment, on s'interrogera sur la cause de rupture du safran principal. Si c'est en raison d'une usure, le raisonnement tient, si c'est la percussion d'un OFNI, il y a de forte chance que la pale du régulateur subisse le même problème que le safran principal. Mais en tout cas, voilà qui conforte ma conviction qu'en hauturier (et même en côtier), le régulateur d'allure est vraiment un équipement absolument indispensable. Et je suis bien content que notre Centurion 36 en soit équipé !
2/ Diriger son canote avec une voile de Kitesurf. Là je suis totalement incompétent et j'aimerais bien que des navigateurs expérimentés s'expriment sur le sujet. A ma connaissance, la 1ère navigatrice à avoir démontré le potentiel de ce mode de traction, est la regrettée Nicole Van de Kerchove qui a traversé l'Atlantique en 1995 sur un Jod 24 privé de mat. La démonstration visait surtout à montrer qu'on peut s'en sortir après un démâtage ; mais est-ce qu'avec ce type de voile "cerf-volant" on a aussi une capacité de gouverner efficacement le bateau ? Voilà une question qui mériterait de déclencher la sagacité des héonautes ! Je me délecte d'avance de vos contributions.

Meilleurs voeux à tous
et amicalement
Hervé

08 jan. 2017

Bonjour,
On pourrait ajouter les traînards et en particulier le "gale rider" qui a démontré in situ sa capacité à gouverner un Swan auquel on avait retiré le safran. C'est une solution facile à stocker et à mettre en oeuvre.
Des trainards de Jordan permettraient probablement d'obtenir un résultat similaire tout en pouvant servir d'ultime secours si la situation l'exigeait.
Bien évidemment l'Hydrovane est un must...mais ce n'est pas le même prix ni les mêmes contraintes d'installation.
Alain

07 jan. 2017

Mais du coup en poursuivant la réflexion concernant le régulateur d'allure, je me dis que même si on pète simultanément le safran principal et la pale du régulateur, avoir une pale de rechange est asses simple et surtout peut se réinstaller sans grande difficulté (derrière le tableau arrière, sans avoir à plonger sous le bateau pour aller remettre en place un safran de rechange ou installer un "système de secours" complexe). Décidément, vive le régulateur d'allure !!

07 jan. 201707 jan. 2017

A la réflexion à propos du régulateur d'allure (qu'on ne voit plus très souvent), on pourrait établir une espèce de caricature qui ne serait pas très loin de la vérité. A l'époque des régulateurs d'allures, la tendance était de partir avec une grosse boite à outils. La boite à outils et le régulateur d'allure ont semble-t-il depuis été remplacé par la balise de détresse et une bonne assurance tous risques qui permet de laisser son bateau derrière soi sans trop d'états d'âmes. . Pour l'homme moderne, l'assurance est souvent un peu le pivot de sa conception de la vie, avec, en point d'orgue, la visite du courtier, Mr. Séraphin Lampion et ses blagues à propos de son oncle Anatole. Hergé avait déjà très bien compris cette évolution avec de bonnes parodies il y a déjà 40 ans. :acheval: :acheval: :acheval:

07 jan. 2017

Ce propriétaire a agi en fonction de ses compétences , de la situation familial et météo , il a agi en rapport a ça .
Même dans l alizée les conditions peuvent être pénible

07 jan. 2017

Il y avait un fil sur marin ou plaisancier, voilà bien un cas de ''plaisancier', qui, si tout se passe bien, on réalisé une transat et si un gros soucis, abandonne le navire!!!

07 jan. 2017

Et une étoile au cata, qui on deux safran et d'autre soucis potentiel !!!

08 jan. 2017

J ai cassé un safran entre Cayenne et Tobago , sur un ça le fait en réduisant

07 jan. 2017

Très drôle le sceau pour diriger un bateau de 17 m...
Quand au régulateur d'allure j'ai beau parcourir la Marina je n'en vois aucun sur des bateau de plus de 45" ! De plus comment installer ça sur ce genre de bateau ( Il ressemble de loin à un CBN ! )
Certains disent ici qu'une ancre flottante pourrait grossièrement diriger le bateau. D'autant plus que de toutes les façons l'alizé amènera le bateau aux Antilles. Quand ça, c'est la seule question ?
Ils ont bien fait de se faire aider.
Mais ce qui me gène c'est la présence de ce navire dans un coin ou il y a du passage et ou je dois le dire, la veille que j'effectuais n'était pas la plus attentive !...et que même si la mer n'est pas souvent dangereuse il y a des creux de plus de 6.. 8 m ce qui n'améliore pas la détection d'une épave?

08 jan. 2017

@Liclo : "...ce qui me gène c'est la présence de ce navire dans un coin ou il y a du passage..."
J'ai failli connaître une telle collision en 2010 :

www.hisse-et-oh.com[...]antique

08 jan. 2017

Oui c'est vrai, moi en 2012 il y avait un bouchon dans le coin, va falloir être vigilent :bravo:
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Ben tiens, ci dessous un lien vers la "galleries" du site hydrovane

www.hydrovane.com[...]eneral/

Il semble bien qu''il y ait plusieurs unités de plus de 45' équipé de régulateur. Et l'installation s'adapte vraiment à tout type de tableau arrière ; ce n'est vraiment pas un pb.

Mais il est certain qu'on en voit bien plus en pays anglosaxons que dans nos eaux gauloises... Va savoir pourquoi.

08 jan. 2017

Bon, il en est où cet esquif? Déjà arrivé à la Martinique?

08 jan. 2017

Non non, pas encore arrivée, mais prévu au ponton visiteur du Marin à 12h14 heure locale. Préparez les amarres car il est peu manœuvrant... :heu:

08 jan. 2017

C'est très plein au Marin, Gustave va encore se fâcher !

08 jan. 2017

Le régulateur sur ce type d'unité, tu oublis, le client n'en veux pas, trop moche, bonjour le budget et l'électronique, c'est si merveilleux, et si soucis, 'help'!!! Et tu fais jouer l'assurance ou tu en rachetes un et le tour est joué ou tu oublis définitivement la navigation de plaisance.
C'est juste couillon pour tout les autres voiliers qui transat dans le coin, j'espère, que, en bon marin, il a allumé les feux de nav et de mouillage(a led).

08 jan. 2017

A ma connaissance il a perdu son safran alors le régulateur faudra m'expliquer comment ça fonctionne dans ces conditions !....La perte du Safran est un accident répertorié. La seule vrai solution c'est un un safran de secours, mais sur ce genre d'unité c'est pas un bricolage qui permet de s'en sortir. Le vrai problème "répertorié" ce sont les safran suspendus d'une grande fragilité.
C'est une fortune de mer et beaucoup de commentaires sont un peu dérisoires.

08 jan. 2017

Comme ceci : windpilot.com[...]d/plus/

Le régul a son propre safran.

08 jan. 2017

Non, ce n'est pas la seule solution.

08 jan. 2017

Cette histoire, fait prendre conscience, en regardant le petit cul de mon boat comme je suis au port je peut fabriquer tranquillement un safran de secour, un truc démontable, et qui s'installe rapidos. Je trimballe déjà une pochette de joint, un alternateur,des durites, et pas mal d'autres pièces. mes anciens cordages, de la résine..etc. J'exagère sûrement,mais en plus nous vivons dans le bateau sans avoir la possibilité de stocker ailleurs.
C'est délicat de préparer un bateau pour une grande nav, car il y'a toujours un truc à changer,améliorer et finalement, on part jamais, et inversement, départ en vitesse, que des galères, demi tour et abandonné le beau projet.
Quand on a du monde à bord, que se soit des adultes,des enfants, je ferais tous pour réparer le bateau, mais jamais je risquerais la vie des personnes, peut importe l'âge où leurs compétences.

08 jan. 2017

Le 3 décembre, un ketch anglais de 44 pieds a été abandonné dans l'ouest du Cap Vert.

08 jan. 2017

Ce que je constate c'est que abandonner son bateau quand on a une avarie est rentré dans la normalité.

08 jan. 2017

"Ce que je constate c'est que abandonner son bateau quand on a une avarie est rentré dans la normalité."
Ce que je constate c'est se préoccuper d'une avarie d'un bateau qui est loin de chez nous est rentré dans la normalité.

au début HeO on ne parlait pas de ce genre d'aventure, parce qu'on avait pas l'information.

08 jan. 2017

Je ne dis pas qu'abandonner son bateau est normal, je dis juste que tant que l'on connait pas les circonstances exactes de cet incident, je trouve ça déplacé de critiquer le choix du skipper.

08 jan. 2017

Alexandre, H&O n'en parlait pas parce que les abandons de voiliers n'existaient pas. En 30 ans, j'en connaissais un . Un Tina (Orgueuil IV) abandonné dans le golfe de Gascogne parce sue l'équipage était dépassé.
Depuis quelques années, les cas d'abandons se multiplient et la majorité des plaisanciers trouvent cela normal, sous prétexte que l'"on ne peut juger en étant pas à bord..."

08 jan. 201708 jan. 2017

Dis-moi Kyle, toi qui a l'air bien renseigné, pourrais-tu donner des chiffres sur les abandons de bateaux et le nombre d'avaries qu'il y a eu sur un ans, comme ça on verrait si ton affirmation est la bonne ! ! ! :mdr:
.
Sinon Viking, peut être que tu t'avances sur les abandons de il y a quelques années. C'est un peu comme les pédophiles, ils n'existaient pas puisqu'on ne le savait pas. Maintenant tu pètes un coup de travers et 5 mns après c'est sur tous les réseaux sociaux de Paris à Marseille et voir même Hisse et ho si ça s'est passé sur une canote :-p
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Kyle c'est intéressant ton jugement.
Tu as les chiffres ou c'est juste parce que l'on parle plus des abandons que des reparations bidouillantes reussies ?

08 jan. 2017

Il ne s'agit pas de chiffres ni de statistique. Je constate simplement que ça arrive de temps en temps et beaucoup sur le forum trouvent cela normal.

09 jan. 2017

@kyle
On abandonne son bateau quand on pense que rien d'autre n'est possible.
Cessez de moraliser des affaires qui comme moi vous ne connaissez pas ! Quand on est bien installé entre son écran et son radiateur on n'est pas en situation de dire ce qu'il faut faire ou ne pas faire.
Quand au "avant c'était ceci ou cela" c'est pathétique. Qu'en savez vous de ce qui se passait avant et maintenant. Aujourd'hui on compte environ 300 bateaux qui traversent. Avant c'était 20 ou 30 voire encore beaucoup moins si on recule. Pas étonnant de ce fait qu'il y ait peut être plus d'incidents aujourd'hui. Seules les statistiques comptent le reste c'est de la parlote !...

08 jan. 2017

Et si personne n'était rentré suite à une erreur manœuvre de trainard, on aurait traité le skipper de con d'avoir voulu sauver plus que la vie de l'équipage.

Sur HeO, les autres ont toujours tords et c'est de pire en pire.

08 jan. 2017

Si, si, si....
Je trouve au contraire que sur Hisse et ho, peu de lecteurs lisent des informations intéressantes et restent dans l'émoi.
Y a des enfants, ils ont bien fait d'abandonner leur bateau. ....
Voilà le niveau d'analyse de la très grande majorité des lecteurs de H et H.

08 jan. 2017

Quand je dis "Sur HeO, les autres ont toujours tords et c'est de pire en pire." c'est pour dire que quand il arrive un incident de mer, on retrouve toujours les même qui disent "le skipper à eut tord, qu'il n'a pas fait ce qu'il faut et que franchement faut vraiment être trop con pour naviguer de la sorte."

De mémoire d'internaute sur HeO je n'ai que très peu de souvenir d'un skipper en question étant venu expliqué ce qu'il lui était vraiment arrivé pour donner la réalité.
Ici on juge avant de connaitre les circonstances.

Ça me rappel un connard de chef que j'ai eut qui gueulait avant de savoir de quoi on parlait, et bizarrement quand on lui expliqué les causes, il revenait sur sa décision et nous donnez raison.

08 jan. 2017

Une perte de barre ou de safran est toujours une aventure stressante. Deux experiences:
Au large des Birvideaux j'ai vu un 8m faire une toupie sur lui-meme sous spi devant moi. Je l'avais a l'oeil depuis quelques minutes. Avant meme que son spi soit abattu il criait Mayday sur la VHF en declarant d'une voix paniquee une perte de safran. 5 mn apres, ayant moi aussi affale mes voiles d'avant et demarre le moteur, je lui passait une remorque de 50m pour le tenir grosso modo face aux lames a 1-2nds, la houle ne depassait pas 2 metres. La vedette de Port Maria a ete depechee sur zone et l'a pris en remorque 45 minutes plus tard, mon dernier contact radio fut qu'ils le remorquait jusqu'a la Trinite. Je n'ai jamais eu de ses nouvelles.
Je convoyais comme co-skipper un 16m acier (15t) entre Trinidad et Porto Rico. Nous etions 4 a bord dont le proprietaire. Vent 25nds, mer de travers, la traversee s'annoncait rapide a 9-10noeuds en vitesse surface. A mi-route, au petit matin, rupture de la transmission de barre. Gros roulis et surtout le safran battait regulierement enn fin de course. Ce voilier n'avait pas de barre de secours, hormis un anneau soude en tete du bord de fuite du safran. Premiere tentative fut de reparer la chaine de transmission mais les pieces a bord ne convenait pas. Deuxieme tentative fut de passer avec succes deux bouts (dans la houle, pendu par dessus bord, la tete en bas, a chopper l'anneau au vol avec deux petits bouts passes en double) bour bloquer le safran. Nous n'avions toujours pas de barre mais au moins un safran bloque. La solution finale fut de bloquer le safran a abattre de quelques degres, le moteur en avant lente 4-5 noeuds et la grand-voile sous 1 ris qui servait de regulateur avec son couple a loffer. Nous avons pu rallier la Martinique en 48 heures dans cet equipage et une mer de 3/4 avant bien fatiguante. Nous avons meme eu le droit a un controle en pleine mer par un navire de sa gracieuse majeste qui a mis du temps a croire a nos aventures et s'etonnait que nous ne demandions pas d'aide. Apres reparation a Fort de France, nous arrivames a Porto Rico avec un peu de retard.
Il est clair que nous n'etions pas par 4 ou 6m de creux au grand large a 1000mn.

08 jan. 2017

bjr,
moi président ,j'aurais bricolé un safran avec une porte et un tangon
et au bout de 4ans de remorquage ,je l'aurais abandonné à 5mn de la côte ..
alain :-(

08 jan. 2017

Mais tu ne te présente même pas aux présidentielles...

08 jan. 2017

Si le bateau se fait ballader, tout le monde est malade a crever, au bout de 24h c'est appel aux secours ou je prends la hache pour couler le bateau et arrêter de souffrir

08 jan. 2017

Encore les poncifs usuels...
Arrêtez de vous projeter.

08 jan. 2017

Equipier sur un 15m hors course mais toujours avec la flotte, on a pris en remorque un concurrent qui avait perdu son safran, pendant une bonne demi-journée si je me souviens bien. Les embardées étaient terribles, et l'équipage faisait une sale gueule à l'arrivée...

08 jan. 201716 juin 2020

Voiles et Voiliers 2004,
quelques idées avec un peu de lecture.

Et ta solution miracle avec le seau tu l'as essayée?

(Deuxième relance) :litjournal:

Julianna nous communique un article de presse qui raconte que...tout autre chose, en fait.

Mais TOI, grand navigateur mystérieux, as-tu essayé avec un seau percé de diriger un 17 m sans safran?

En fait, j'ai la réponse qui est nécessairement : "non".

Si elle avait été "oui", il y a belle burette que tu nous aurais narré tes exploits.

Clown :aurevoirdame:

08 jan. 2017

Ce que tous les donneurs de leçons pour les navigateurs nuls que sont les autres tranquillement assis derrière leur clavier oublient de signaler, c'est qu'il n'ont pour la quasi totalité d'entre eux aucune expérience de la manoeuvre comme skipper d'un voilier qui déplace près de 20 tonnes (17 m) avec 120 m2 de voilure. Cela n'a qu'un très lointain rapport avec des bateaux de 30 à 40 pieds. Les forces en œuvre sont bien plus importantes. Pour peu qu'il s'agisse d'une coque avec des appendices modernes, il est possible qu'aucune solution (trainard, ancre flottante ou autre) ne permette de réguler la route dans une mer formée par un alizé un peu musclé. Sans safran le bateau peut systématiquement s'orienter travers aux vagues car un couple peut se créer entre le centre de poussée de la voilure et le centre d'équilibre de la carène qui se trouve décalé du fait de la disparition du safran.
En travers cela devient plus qu'inconfortable et on ne peut plus faire route. J'ai lu dans un article d'un journal anglais qui relate les faits qu'il y avait une "entrée d'eau" ce qui motivait aussi la décision d'abandon du skipper.

Quand à l'article de V&V cité plus haut concernait un "petit" voilier de 34 pieds. Dans ce cas effectivement un bricolage intelligent peut sans doute fonctionner.
Par comparaison un voilier de cette taille on peut encore le manœuvrer dans un port avec un aviron de godille s'il est installé correctement et si on s'est entrainé.

En tout cas c'est surement pas avec une solution miracle sortie du manuel "bricolage pour les nuls" qu'on va pouvoir barrer sans safran une unité de 60 pieds dans une mer formée.

En plus on ne sait rien de cette histoire. Il est possible que le skipper ait tout tenté avec les moyens qu'il avait à sa disposition sans résultat.
Donc un peu d'humilité avant d'affirmer avec aplomb des jugements définitifs non validés par l'expérience. "Moi, tartarin, grand sachant, skipper devant l'éternel, je vous explique comment faire et ce qu'il ne faillait pas faire".... C'est dérisoire.

08 jan. 2017

www.hisse-et-oh.com[...]003.jpg
Juliana donne la réponse.
Petit troll....
Allez picoler avec shazzam.
C'est l'heure.

08 jan. 2017

C ds l article et cq marche

08 jan. 2017

Pour info, sans safran, donc non dirigeable, le bateau se mets en travers du vent, donc de la mer, un peu de toile, style GV au bas ris, doit grandement limité le roulis, l'équipage au complet est bien amariné (fin de transat), tu dérives a combien, vu le vent, 2 kts, soit 50 M par jour, il y a 550 M, tu sors les jeux de carte bouquin tablette(il y a le stock de bouffe, c sur), tu informes le MRCC et tu réfléchis a bricoler, via les réseaux sociaux? tu trouves rien pour réparer, a x milles de la cote, tu affrétes(payer par l'assurance) un bateau pour te remorquer jusqu'au port et basta.

Se rappeler de 2 français retraités, parti de Med, super- équipé, aux Canaries, ils embarques un jeune équipier, quelques temps apres, démâtage du grand mat, déprime totale a bord, les 2 ''vieux'' meurt a bord, le jeune équipier survit avec les 2 cadavres!!! Retrouvé par un cargo. C'était a l'époque ou il n'y avait pas le telsat, histoire relaté dans V&V, en son temps....

08 jan. 201708 jan. 2017

C'était un vieux pas deux. Le jeune a abandonné le bateau après le décès du capt. et a eu beaucoup de chance d'être retrouvé dans la survie.
Le bateau (un Amel Euros 41) a finis tout seul la transat.
Il a été racheté par un couple de français (Michel et Patricia) et retapé à Curaçao.
C'était il y a.... 25 ans
:mdr:
P... quel mémoire :-)

08 jan. 2017

Bonjour à tous !
Difficile de dire ce qu'on aurait fait dans une telle situation , et très facile par contre de s'y projetter derrière un ordi !
Cependant les moyens existent de gouverner tant bien que mal un bateau sans safran !( Bel article)
Mais avec des enfants et une forte houle ????
Tout dépend aussi et surtout de la relation que l'on entretien avec son bateau !
Il y en a qui sont tellement friqué que un bateau ne représente pas grand chose pour eux !!!!

08 jan. 2017

e ben ça s'arrange pas sur ce site,un moment que je n’étais pas venu,je comprend pourquoi,un des premier conseil étant le seau !!! pour diriger un 17 m ? non mais dites moi pas que c'est pas vrai ! que cette personne ce mette au tricot serait peut être une bonne idée,quand aux autres qui jouent a celui qui pisse le plus loin,il ne valent pas vraiment mieux,en effet quel intérêt a papoter dans le vide au lieu d'expliqué calmement a des néophytes comment réaliser un safran de fortune ?,faire un gouvernail avec un tangon ou la bôme est faisable encore faut il stabiliser le bateau avant pour pouvoir bricoler et avoir aussi des outils,ce qui n’était peut être pas le cas.

08 jan. 2017

Salut Schazzan , je vois que toi aussi tu reste sans réponse a ta question , mais je pense que si il avait un vrai CV nautique vu la prétention et l'arrogance du personnage il n'aurai pas manquer de nous en faire part ! il l'aurai même répété 10 fois !
Mais vu que l'on ne possède qu'un QI de 80 ( pour les meilleurs ) on ne pourra pas être objectif avec lui !

08 jan. 2017

Faire un gouvernail avec un tangon ou la bôme, ok. Mais ça doit tout juste permettre de maintenir tant bien que mal un cap tres variable, par petit temps. Remettre en route une coque de 17 m, ca doit etre une autre paire de manche, vu le bras de levier que ça doit impliquer.

08 jan. 2017

bahhh!tout de suite le tricot alors qu'il a même pas dit la taille du seau !!! si il fait 100l (très gros seau j'en conviens) p't'ête ça marche ? :oups: :oups: :oups:

08 jan. 2017

Stabiliser le bateau dans des vagues de... Par un vent de ... ?

08 jan. 2017

Non l'histoire du sceau n'est pas idiote.
L’idéal est quand même une ancre flottante !
Cependant il semble que ce soit une méthode à ne pas négliger.
Lien pris sur le site d'en face.

Il existe même un fichier PDF (en français) qui explique le montage.
Naviguant en méditerranée, donc non loin des cotes, je pense que je vais quant même acheter une petite ancre flottante.
Bonne année
Ludo

08 jan. 201708 jan. 2017

Tigui : Tu peux faire l'économie d'une ancre flottante en utilisant ton mouillage à la place comme je l'ai écrit précédemment . "il est possible d'utiliser des traînards et de faire route entre 130 et 180 ° du vent. ", c'est d'ailleurs ce qui est montré sur la vidéo de youtube.

09 jan. 2017

Ancre flottante, j'en ai récupéré dans des survies périmées qu'on a percuté...

08 jan. 2017

Pourquoi avoir abandonné le voilier? Peut être un début de réponse : lors d'une transat , à mi-parcours, un gin fizz contact le cross , explique qu'il a un risque de démâtage (rupture bas haubans) , ne demande pas assistance dans l'immédiat mais naviguant avec sa femme et deux enfants en bas âge , à voulu informer au cas ou il y aurait aggravation .
Le cross rappelle quelques heures après et informe le skipper qu'il a fait dérouter un cargo russe pour les récupérer. Le skipper confirme ne pas être en demande d'assistance . Le cross lui signale que s'il refuse d'embarquer sur le cargo il ne répondrais plus à une demande d'assistance. ...... À ce moment, le cas de conscience est simple ! .... Et vous ?
Le voilier est abandonné, foc déroulé à un tiers, GV ferlée.
Deux mois après, le skipper reçoit un appel des coast-guards de Porto-rico l'informant que son bateau est amarré au port après avoir été récupéré par des pécheurs. J' ai fait la rencontre de ce skipper sur un chantier de St Martin , il était en train de remâter ... En neuf .
Il me raconte son aventure . Le voilier avait démâté avant d'être récupérer. L'intérieur avait été pillé mais aucun dégât structurel n'avait été fait .

Quand à la question d'un safran de secours, j'ai un tangon (qui n'en a pas ?) et un panneau de descente en Cp en double dans mes coffres, ce panneau est prévu de servir de safran si besoin est , il est équipé d'un système de fixation au safran , cette solution me paraît être la plus simple et la plus sensée .

Mon expérience ? Juste répondre à un mayday à cinq jours de mer du Cap vert, faire route vent debout , vent 30kts, forte houle 4 à 5 m pour rejoindre le voilier à assister, (au moteur de minuit à 08h avant de le voir). récupérer une famille à bord ( femme et enfant de7ans. ) . Rassurer le skipper, et l'accompagner pour Le récupérer si besoin était. Le voilier acier avait une déchirure dans une tôle qui supportait le safran et cela avait créé une grosse voie d'eau . Le skipper avait d'abord "paniqué" , puis s'est ressaisi quant il a eu mon assistance. Nous sommes arrivés en Guada 15 jours après . Bonne navigation
:goodbye:

08 jan. 201708 jan. 2017

Personne n'a encore indiqué:
1 - Qu'il n'y a rien de comparable entre une houle longue de 6 met la même par contre courant en Manche (par exemple au nord de Batz).
Personnellement, j'ai observé par petit temps dans l'Atlantique Sud, une longue houle ( 10 m ? ) mais on aurait pu se baigner. La période entre la crête et le creux était de 30 secondes.
2 Que le plus dangereux pour les enfants était le transbordement entre les deux voiliers qui, d'ailleurs, est théoriquement impossible si la houle de 5/6 m était courte.
3 Que sauver les "enfants"sont un prétexte. Ils avaient déjà 2/3 semaines de navigation depuis les Canaries et, s'ils étaient jeunes, ils n'étaient pas à quelques jours près. S'ils étaient ados, il aurait été formateur qu'ils constatent que l'on ne décide pas toujours ce que l'on veut.

08 jan. 2017

En Afrique de l'Ouest, dans le Golfe de Guinee, la houle est souvent entre 3 et 6m avec 14-15 secondes de periode. Nous faisions d'excellentes regates de Ponants par 10-15 noeuds de vent dans ces conditions et il m'arrivait souvent de me baigner avec mes enfants en pleine mer. La grande houle ressemble plus a une lente respiration de la mer qu'aux vagues du vent vues sur nos cotes et ne presente pas de difficulte sauf sur les haut fonds qu'il faut largement contourner car grosses deferlantes surgies de nulle part.

08 jan. 2017

Non mais Viking, personne sur ce site n'est capable de raconter comment était la météo, l'état de la mer, l'état mental de l'équipage quand c'est arrivé.
Comment peut on avoir un avis si tranché sans en connaitre tous les tenants et aboutissants. Certains feront preuve de sang froid, d'autres paniqueront selon la situation et en l'occurrence dans ce fil, on ne prend pas vraiment en compte ces paramètres, on ne fait que juger un comportement humain.

Pour être franc, moi je ne pense pas que j'aurai abandonné mon bateau, mais je ne me permettrai pas de juger une personne qui ne réagirait pas comme moi, car je me suis trouvé aussi dans de drôles de situations et je sais que le cerveau a du mal à contrôler la panique, la fatigue ou la peur et souvent on se retrouve bien seul avec sa conscience et certainement plus encore quand tu as des gamins à bord.
Pascal

08 jan. 2017

Dans ce cas là shazzan, "d'autres paniqueront" "peur"..., on ne devenait pas skipper, c'est simple. Mais aujourd'hui, c'est GPS et VHF au secours, venez me chercher.

08 jan. 2017

Malheureusement Michel, qui peut sans jamais avoir été dans une telle situation, savoir comment il régira ? :reflechi:
Moi non, je ne peux pas, mais peut-être que toi oui, et c'est tant mieux...., mais je ne suis pas sûr que parce que tu es au-dessus du lot que ça te donne automatiquement le droit de porter un jugement sur les autres!
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Pour contrôler la panique, il y a un truc simple que tu dois connaître :-) : J&B ... mais faut bien doser et éviter l'intoxication chronique qui désensibilise.

Ce qui gène dans cette histoire, c'est l'abandon d'un 17m dont beaucoup ici et ailleurs rêvent. Sinon, tout le monde est sain sauf, les assurances payeront et vogue la galère qui a fait couler beaucoup d'ancres :-).

Ce qu'il faut entendre est que l'avarie de safran est bien plus fréquente que les hypothétiques collisions avec des conteneurs flottants entre deux zoos ou celle de l'OFNI qui après avoir savamment évité l'étrave et s'être faufilé afin d'éviter la quille vient percuter la safran à pleine vitesse et l'endommage gravement.

Dans un monde raisonnable, un solution B à l'avarie de safran ne serait pas superflue mais dans un monde raisonnable, on ne traverse pas l'Atlantique sur un voilier et encore moins avec des enfants à bord.

On ne sait rien de l'age et de l'état général du bateau ?

Jacques

08 jan. 2017

Il y a une photo... C'est un sloop moderne et récent.

08 jan. 2017

Shazzan: Comme moi, tu aurais pu observé une photo, prise par le voilier sauveteur, de la houle estimée à 5/6 m Je serais prudent car il est difficile de juger d'après une photo. Mais cette houle semble longue (d'ailleurs, si elle ne l'avait pas été, jamais le transbordement n'aurait pu se faire. )

Trop d'équipages s'engagent dans une transat sans en avoir le bagage technique ou psychologique suffisant. Cela se lit à travers une majorité d'interventions dont les tiennes. Jamais, cela ne se serait produit s'il n'y avait pas de GPS et de téléphone et d'assurances tous risques.

Qu'aurait on dit si le transbordement avait causé la mort d'un des enfants?

08 jan. 2017

Tu as certainement raison Viking, mais avec des "si" on a jamais refait le monde.
Sinon, je te retourne la question
"Qu'aurait-on dit si la situation du bateau avait causé la mort d'un des enfants"
.
Que penses tu de la traversés du sangria avec 3 jeunes à bord ? Tu crois qu'ils avaient un bagage technique et psychologique suffisant, sans compter tous les autres qui traversent, mais peut être as tu raison, on ne devrait pas laisser faire une transat à n'importe qui, juste à de grands professionnels.
Le problème, mais là tu ne le reconnaitras certainement pas, c'est que tu ne sais rien de ce qui s'est passé, tu n'as qu'un ou deux témoignages qui ne sont toujours pas vérifiés sur ce forum, une photo de houle et c'est tout.
S' il s'avère que tu as raison, je serai le premier à te dire que tu avais raison, mais peut-être serait-il de bon ton d' attendre d'en savoir plus avant de critiquer les agissement d'un capitaine :reflechi:
.
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Olivier, tu n'as pas du vraiment me comprendre, je suis moi même partisan pour rester à bord, je l'écris plus haut, ce que je dénonce, c'est juste les jugements à l'emporte pièce sans information, et d'ailleurs j'accepte le raisonnement de chacun tant qu'il reste personnel sans essayer de démolir celui qui n'est pas d'accord avec son opinion tout simplement...
Faut juste espérer qu'un "décideur" ne lise pas ce fil pour aller proposer des changement sur la législation surtout que ce n'est finalement, qu'un cas plutôt isolé .... par rapport au nombre des bateaux qui traversent tous les ans....
Pascal :alavotre:

08 jan. 201708 jan. 2017

Pascal je ne pense pas que la critique vise spécifiquement cette histoire mais plus un coup de gueule sur l’abandon d'un navire.
Pratique qui se fait de plus en plus.
"Qu'aurait-on dit si la situation du bateau avait causé la mort d'un des enfants"
Il n'y a pas si longtemps sur HEO on a parlé de l'abandon d'un navire en bon état qui s'est soldée par un drame (mort d'un enfant).
L'abandon d'un navire il n'y a pas si longtemps on la recommandait qu'en dernier recours. Cette pratique avec les balises ne devient plus la norme et cela ne va pas s’arranger.

Je rejoins caromari
Au moins ce fil aura été un sujet de réflexion sur ce type d avarie majeure !

08 jan. 2017

Tu peux le voir comme ça Michel, chacun à sa théorie sur le sujet, sauf que moi en 2012 lorsque je suis parti des Canaries, on était bien une 30 éne et j'en ai retrouvé une bonne dizaine en Martinique et tout c'était bien passé, même si certains ont eu de petits ennuis sans pour autant faire "allo bobo".
Dans ce fil, je crois pas qu'on parle vraiment d'une situation si simpliste, alors un appel à l'aide était-il incompréhensible ? j'en suis pas si sûr vu qu'on ne sait rien de ce qu'il s'est passé !
Par -contre, sur le côtier, des appelles "VHF au secours, venez me chercher" sont certainement plus courant qu'en haute mer il me semble :reflechi: mais peut-être sont-ils aussi nécessaire ...
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Au moins ce fil aura été un sujet de réflexion sur ce type d avarie majeure !
La mer est devenu une poubelle et le pertedu safran ou choc avec un ovni est récurrent c'est une vraie chance désormais de faire un grande traversée sans problème sur ce champ de mines !!!
Aussi il faudrait et expérimenté au plus près de conditions difficiles un système autonome pour faire route quelque soit le bateau d'ailleurs !
Bonne année à tous !

08 jan. 2017

La mer est une poubelle en surface ? Le futur du nautisme est dans le sous marin de plaisance.

08 jan. 2017

gouverner, c'est prévoir. L'avarie de barre est devenue un grand classique de notre époque, phénomène amplifié par la mode des safrans suspendus. Il est imprudent de s'aventurer à traverser un océan sans avoir prévu un système de rechange, par exemple : aiguillots-femelots posés sur le tableau arrière et safran de secours. Ou safran déjà en place associé à une girouette faisant office de pilote automatique à l'ancienne. Evidemment cela nuit à l'esthétique, ce n'est pas joli sur le cul élégant du yacht.
J'ai cassé mon safran quelques heures avant de toucher la côté d'Espagne, là où les fonds remontent brusquement, occasionnant une mer très creuse. Sans moyen de communication, j'ai attendu que le jour se lève, à la cape (mon huit mètres tenait parfaitement la cape même privé de safran). Je disposais d'une mage de quelques heures avant d'aller me fracasser sur les falaises de la Galice. Toujours à la cape, j'ai démonté un plancher, je l'ai fixé à l'aviron de godille, l'aviron s'est cassé au bout de quelques minutes. J'ai ensuite démonté le CP d'une couchette. En se relayant avec mon équipier (l'un tenant les jambes de l'autre) nous avons percé des trous à la chignole dans le moignon de gouvernail restant (extérieur) avant de boulonner le cp. ça a tenu jusqu'à la Corogne.
Il n'est pas de notre ressort de juger du comportement de l'équipage de ce 17m. Mais sur la photo, on voit bien que son grand tableau arrière permettait d'installer (avant de partir !) un système de gouvernail secondaire (mais cela n'aurait pas été joli).
Il n'est pas raisonnable de se lancer dans une transat, sans avoir au préalable songé à un gouvernail de secours (facile à mettre en place, d'où l'idée des aiguillots-fémelots sur le tableau arrière, et le gouvernail dessus qu'on peut descendre comme sur certains dériveurs lestés.

08 jan. 2017

Il y a un petit pdf sur le sujet !

:alavotre:

08 jan. 201708 jan. 2017

Instructif: "mer très dure, désemparé dans la tempête..."
malheureusement, il y a aussi une photo "au moment de l'évacuation". Chacun jugera la" houle de 5/6 m ..." et la tempête...

Profitons en pour rappeler qu'il est nettement plus dangereux d'être évacué par un cargo comme ils l'ont tenté ou d'embarquer sur un canot de survie que de rester à bord .

08 jan. 2017

C est pas a partir d une photo que je contredirai ce que raconte le cross ou les commandants des bateaux sur place.

08 jan. 2017

Viking 35, tu n'as pas bien lu.
le bateau est à l'abri des cargos au moment de la photo.
la photo est vraisemblablement prise depuis le pont d'un des cargos réquisitionnés pour permettre le transfert dans un voilier.

08 jan. 2017

Cette fois-ci, tu me déçois un peu Vik... Tu dois très bien savoir qu'en photo, une mer est toujours calme. C'est bien notre drame quand on veut partager nos émotions au retour !

Et puis, si les 2 cargos n'ont pu embarquer la famille, il y a forcément une raison ! Il a fallu DEUX cargos pour faire transiter la famille (skipper non compris !) à l'aide d'un BIB ! Tu semblais penser à un accostage des deux voiliers, non... Et ENFIN le skipper percute un deuxième BIB (plutôt prévoyant !) pour rejoindre les siens...

"évacué par un cargo" ? On n'a franchement pas la même lecture...

Il est clair que si les cargos ont accepté de se dérouter puis de rester sur place, c'est clairement pas pour un caprice d'une famille !!! :litjournal:

08 jan. 2017

Un mayday est u mayday réponse obligatoire

09 jan. 2017

Arapède: " N'avais je pas écrit précédemment: "Je serais prudent car il est difficile de juger d'après une photo. "

Toutefois, avec un peu d'expérience, on se rend compte qu'il y a du vent, F 5/6 peut être, mais absolument pas de houle importante.

En tout cas, on est loin de la "mer très dure, désemparé dans la tempête..." décrite dans le rapport du CROSS !

Je n'ai jamais écrit qu'ils avaient été "évacué par un cargo". J'avais observé les photos prises par un voilier anglais : "Tilly Mint"

Tu écris : " si les 2 cargos n'ont pu embarquer la famille, il y a forcément une raison. La raison est qu'il n'y avait aucune urgence à transférer cet équipage et qu'un voilier avait été dérouté par le Cross.

Je suis prêt à parier que la mer était loin d'être celle décrite.

08 jan. 201708 jan. 2017

C'est évident que sur la photo la houle ne fait pas 6m et que le vent ne semble pas dépasser les 30 nœuds, est-ce l'effet des deux cargos qui ont joués un rôle de protection, de plus souvent les photos prise de haut ont tendances à aplatir les reliefs?
On remarque tout de même un espèce de trainard derrière avec un objet qui surnage un peu et aussi l’absence d'étai largable qui aurait peut être permis de mieux équilibrer le bateau avec une trinquette ou un tourmentin plutôt que le génois enroulé au deux tiers et enfin peut-etre que positionner le trainard plus en avant au niveau du point d’amble aurait aussi permis une meilleure efficacité pour contrecarrer la probable tendance à lofer.
Une phrase tiré du maritime herald relatant ce sauvetage:"The yacht with five crew on board was caught by storm, suffering water ingress and in danger of sinking. e weather conditions were particularly harsh with a swell of up to six meters". Peut-être une exagération journalistique.
Pour être positif voir la traduction faite par nos voisins du bar d'en face, les commentaires associés sur ce sauvetage sont d'ailleurs bien plus prudents que ceux de certains commentateurs sur hisse et ho, une plus grande expérience du grand large peut être...
dev.stw.fr[...]ail.pdf
On trouve facilement la vidéo dont ce texte est la traduction.

08 jan. 2017

@Domde

"dev.stw.fr[...]ail.pdf
On trouve facilement la vidéo dont ce texte est la traduction"

Correction: le texte est la traduction que j'ai faite de l'article original et que j'avais posté en son temps sur le site d'en face.
Il est d'ailleurs en pièce jointe de ma première intervention.
Quand a ce qu'il aurait fallu faire après la perte du safran je me garderai d'avoir un avis péremptoire sur la question, mais pour moi, faute d'avoir prévu ce type d'avarie et préparé le bateau en conséquence, la cause était entendue.
D'où l'intérêt de réfléchir à la préparation...
Alain

08 jan. 2017

Pas vu, mais bravo pour ta traduction et la mise en avant de ce texte. Je pense la même chose, je n'ai que des suggestions à titre personnel et je me garderai bien d'avoir un avis sur ce qu'il aurait fallut faire encore moins porter un jugement.
Je pense qu'effectivement il faut préparer en amont son bateau. A commencer sur de veilles unités par tout démonter dans le système de barre et remplacer les pièces usées ou douteuses en particulier le safran s'il y a des doutes sur son intégrité avant une traversée océanique.

08 jan. 201716 juin 2020

Tu sais viking, en rentrant, à 200 mn des Acores, je me suis pris une dépression avec des rafales à 75 kt, j'ai pris des photos et même filmé, il y avait des murs d'eau.
En les regardant de temps à autre à l'écran, je me demande souvent si je n'avais pas rêvé ! tout est lissé, :heu:
Je te montre juste quelques photos des dégâts, annexe détruite, voiles en lambeau, sièges arrachés et je ne te raconte pas l'intérieur, malheureusement les films sont sur un disque au bateau.. mais je peux te dire que lorsque ça t' arrive, que tu n'as dormi pendant plus de 48h, il te faut du temps pour reprendre tes esprits, après ça, tu ne portes plus jamais un jugement attife sur les récits des aventures des autres :tesur: tu deviens un peu plus humble face au désarroi des autres .... et sur la photo, moi j'y vois les creux annoncés, mais bon, ....
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Cette histoire rappelle un peu celle tragique qui avait fait l'objet complet d'un Thalassa "La vague tueuse".
Le voilier un peu malmené dans le Gascogne, la femme complètement paniquée avait réussi à convaincre son ex. pourtant navigateur très expérimenté, d'abandonner le bateau qui n'était pas du tout en perdition, pour sauter avec leur fille dans le bib. Lui est mort, puis la fille épuisée lors d'une tentative de récupération, et seul la femme a été enfin récupérée et s'en est remise. Le bateau a été récupéré beaucoup plus tard, toujours en parfait étât de naviguer. Il y avait seulement un hublot de brisé !!! Deux morts pour rien.

09 jan. 2017

J'avais lu un article sur ce drame.
C'est la panique qui les a poussé à se réfugier sur le "canot de survie" car après s'être faits brasser un bon moment une vague a cassé un/des hublotset ils ont eu peur de couler...

Triste histoire... L'hystérie qui peut survenir d'une panique non maitrisée provoque de nombreuses catastrophes.

09 jan. 2017

Octobre 1994 : Abandon - 2 décès, 1 rescapé - Golfe de Gascogne- BANJER 37 - 11 m - Sauvetage par un hélicoptère - (usage du canot de survie)

Ils font partie des cas trop nombreux ou des personnes sont décédées à cause de l'utilisation d'un canot de survie.

karibario.blogspot.fr[...]-m.html

09 jan. 201709 jan. 2017

Panique, oui. En fait le bateau est un fifty, avec vitres en verre dont une au moins s'est brisée sous le choc d'une vague. Le skip, assez inexpérimenté s'est coupé en ramassant le verre, saignait, et en plus s'est fait heurté par sa boite à outils métallique, lui démolissant l'épaule je crois.

Du coup panique, et ils ont quitté le bord. Le skip est mort dans le bib, la petite fille épuisée après je ne sais plus combien de jours dans le bib s'est noyée lors du transbordement vers les secours. Seule la femme s'en est sortie. Elle a consigné tout cela dans un livre.

=====

Entretemps j'ai retrouvé ceci sur le site: www.hisse-et-oh.com[...]ndonnes

08 jan. 2017

N'est ce pas exactement ce que j'avais écrit au début de ce fil ?
"Larguer le mouillage à l'arrière avec un bout de réglage latéral sur un winch, dérouler plus ou moins de toile sur l'avant, c'est normalement à la portée d'un homme seul et la vitesse ne doit pas être ridicule."

L'article semble indiquer qu'il est même possible de faire route autour de 100 /110 ° du vent

Et voici pourquoi, il y a longtemps que je suis sensibilisé à l'utilisation de traînards :
karibario.blogspot.fr[...]er.html

08 jan. 2017

Moi je ne connaissais pas, au moins avec le pauvre capitaine je me sens moins seul.
c'est évidant que tout le monde doit le savoir quand même avant de prendre la mer et c'est vrai aussi que ce soit un 6 -10 -14 -17m ou plus en connaissant le principe, plus aucun problème :-p
Pascal :-D :alavotre:

08 jan. 2017

Pascal c'est le génois qui sert de penons ? Et la Gv a l'air comme travérsée par le cable ,était elle aussi déchirée ?
Bon par contre navigue avec un bord.. pareil dans le cockpit c'est rocknroll, mais pas trés sérieux ,,ouff quel, bronx .
Vu le résultat on imagine les heures qui ont dus précéder .
Ah oui, faut pas importer des coquillages, je vais le dire de toi . :pecheur:

08 jan. 2017

shazzan: le fait que tu reconnaisse que tu t'es fourvoyé démontre que tu n'a pas un QI de 80.... Une erreur reconnue est pardonnée ... Comme quoi il peut être utile de lire et d'écouter.
Au fait, au près, un certain nombre de voiliers bien dessinés font route sans difficulté ( Stephens, Mauric sans safran.

C'est d'ailleurs comme cela que Tabarly a gagner la transat 1979 sur PD VI

08 jan. 2017

Je me répète :

Et puis, si les 2 cargos n'ont pu embarquer la famille, il y a forcément une raison ! Il a fallu DEUX cargos pour faire transiter la famille (skipper non compris !) à l'aide d'un BIB ! Tu semblais penser à un accostage des deux voiliers, non... Et ENFIN le skipper percute un deuxième BIB (plutôt prévoyant !) pour rejoindre les siens...

"évacué par un cargo" ? On n'a franchement pas la même lecture...

Vik, une remarque, un peu d'auto-critique ???

09 jan. 2017

Oh, tu es beaucoup plus subtil dans ton argumentation !

Tu signales que le transbordement entre voiliers est théoriquement IMPOSSIBLE, ou que avec cette houle, JAMAIS le transbordement aurait été possible et ensuite tu glisses comme ça qu'il est dangereux d'être évacué par un cargo... "EVACUE PAR UN CARGO", ce sont tes propres mots !!! "je n'ai jamais écrit" ??? Ben, les bras m'en tombent...

Bon, fin de la discussion de chiffonniers pour moi, tu peux répondre, pas de souci, je te laisse la cour d'école...

"Une erreur reconnue est pardonnée ... Comme quoi il peut être utile de lire"...

09 jan. 2017

Effectivement, tu répète tes erreurs...
Je t'ai répondu précédemment et n'ai jamais écrit "évacué par un cargo" puisqu'il l'ont été par un voilier le Tilly Mint .

Alors Arapède, "une remarque, un peu d'auto-critique ???"

09 jan. 2017

Ben oui, je confirme qu'il est dangereux d'être évacué par un cargo...

Ou ai je écrit qu'il l'avaient été?

D'ailleurs les trois cas de "sauvetages par des cargos "que j'ai en tête se sont terminés par deux drames.

Quand on cherche la petite bête, il faut savoir lire.

08 jan. 2017

Je n'ai pas de souvenir que Tabarly se soit trouvé sans safran sur PenDuick6 en 79.

08 jan. 2017

oui, il avait barré en permanence et à l'arrivée, la 1 ere chose qu'il a fait est d'aller rassurer sa mère au téléphone, mais je suis sûr qu'il aurait pu y arriver sans safran, mais pas forcément finir 1 er ! :-p
Pascal

08 jan. 2017

Effectivement, Ecumeur, la mémoire me fait parfois défaut... C'était sans régulateur... Mais il avait peu barré, PD VI faisait route au près sans difficulté comme le First 30... Il suffit d'ouvrir légèrement et un Mauric taille sa route sans écarts au près.
Pour ma part, avec de la brise, j'avais ramené de cette manière un Frioul 38 dont la pelle de safran avait cassé.

08 jan. 2017

Ah non Arapéde, je ne suis pas d'accord avec toi, pour une auto-critique, il faut avoir tord ! ! ! :-D :-D :-D
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Je rectifie.
C'était en 76 et non 79 et ET ne s'est pas retrouvé sans safran, mais en panne de conservateur d'allure, ce qui n'est tout de même pas la même chose.

08 jan. 2017

Toujours pas de mea culpa ???

Je me répète :

Et puis, si les 2 cargos n'ont pu embarquer la famille, il y a forcément une raison ! Il a fallu DEUX cargos pour faire transiter la famille (skipper non compris !) à l'aide d'un BIB ! Tu semblais penser à un accostage des deux voiliers, non... Et ENFIN le skipper percute un deuxième BIB (plutôt prévoyant !) pour rejoindre les siens...
"évacué par un cargo" ? On n'a franchement pas la même lecture...

Vik, une remarque, un peu d'auto-critique ???

08 jan. 2017

Dofin, je me suis fait surprendre par une rafale alors que j'avais moins d'un m² carré de génois et 3 ris dans la grand voile. En navigant avec 45n de vent de travers, je marchais pratiquement en permanence à 10-12n. Mon génois à explosé et ma grand voile s'est détruite en même temps, mais à aucun moment je me suis senti en danger, l’avantage du cata, le fait de rester à plat joue beaucoup. J'ai eu mon éolienne qui a été aussi arrachée dans cette rafale avec mon annexe et tout à viré dans mon cockpit . Sinon, les coquillages tu as le droit, enfin ceux là, ce sont des lambics qui sont percés par les pécheurs pour les sortir... :langue2:
.
Viking, pour mon QI, je pense qu'il n'est même pas à ce niveau, et d'ailleurs c'est pour ça que j'ai encore la chance de progresser, et j'ai de la marge car je pars de très bas donc j'en encore de la route à courir :langue2:
Ce que tu dis est très intéressant, mais je me demandais, depuis quand avais-tu cette méthode? avant d'avoir ta canote ?
Concernant la navigation sans safran, je ne suis pas sûr que tout le monde parte avec une carène spécifique comme tu me les présentes et encore moins avec l'expérience de Tabarly, enfin, toi peut être, moi pas ni le malheureux cité en exemple j'imagine.
Mais tu sais, comme le chantait en son temps Gabin,
"je sais une chose, c'est que je ne sais rien"
et bien moi, j'en suis l’illustre exemple à 60 printemps mais j'essaie de me soigner :alavotre:
Pascal :alavotre: :alavotre:

08 jan. 2017

Merci pascal, bon les coquillages c'est une blague, plus suis pas trop du genre à balancer. Ni à la maitresse ni au chef des coquillages .
:alavotre:

08 jan. 2017

Je te rassure, 4 jours après, en arrivant en France, dans le canal du four en Bretagne la douane est montée à bord à 10 h du soir à une 10éne de personnes armées jusqu'aux dents pour repartir vers 2h du mat en me collant 500 euros d'amande pour 47 litres de rhum Martiniquais, en me laissant un bordel inimaginable, mais ils avaient aussi pensé au coquillages et c'est là que j'ai su que j'avais le droit, bref une charmante soirée dans un endroit sympathique à 10/12n de vitesse car j'avais refusé de ralentir car je voulais passer le Raz Blanchard avec la marée, car je n'avais qu'une envie, retrouver ma Germaine le plus vite possible, alors j'avais mis le turbo, un turbo à 500 roros :-D :-D
Pascal :alavotre: :alavotre:

08 jan. 2017

on n'a pas le droit de ramener du rhum de Martinique? pourtant c'est la France?

08 jan. 2017

si si, mais seulement 6 litres :tesur:
:alavotre:

08 jan. 201708 jan. 2017

bonsoir ,
j'ai bien lu tous vos posts .
je vous donne mon sentiment
certains parlent du mal de mer ,si on n'est pas amariné après avoir traversé les trois quarts de l'atlantique ,je crois que l'on à pas grand chose à faire sur un voilier , moins d'être maso ou inconscient.
.
si sur un 17m on n'a pas un minimum d'outillage pour pouvoir parer à presque toute éventualité ,c'est qu'il faut acheter un bato plus gros .
.
si on perd son safran ou autre chose ,il y a certainement une part de malchance (heurt avec un ofni) ou un manque certain de préparation .
.
appeler au secours sans avoir tenté quoi que ce soit pour ne pas abandonner son voilier qui apparament n'est pas en situation de sombrer
reflète tout à fait la mentalité des nouveaux "plaisanciers" assistés un maximum avec les moyens de télécommunications ..
.
j'espère que ça en fera au moins trois qui ne viendront plus nous emm. sur l'eau
.
sur ce bonne année, c'est la faute au brexit

alain
:acheval: :-p

08 jan. 2017

Ah ben voilà, grâce à Fritz on connaît la différence entre les plaisanciers et lui, le marin. J ai peur que ton passé professionnel déforme un peu ce que doivent être/ peuvent être les connaissances d un plaisancier pour qu à tes yeux il est le droit de naviguer sur ta mer

09 jan. 2017

quand on embarque du monde on se doit d'être compétent.
on peut donner le change dans bien des domaines ,mais pas en mer ....
dans certains domaines quand on veut se débarrasser de qelqu'un on le fait monter en grade ,il y en a qui sont arrivés au plus haut niveau comme ça .
mais en mer ça ne fonctionne pas ,le skipper se doit de savoir ce qu'il doit faire en toute circonstances, une transat ce n'est pas une régate entre trois bouées
mais on part avec le gps et l'iridium ,une bonne assurance et en voiture simone .
tant qu'il n'y a pas mort d'homme, ce n'est finalement qu'un bout de plastique de plus dans l'océan ..
heureusement c'est une minorité .
il y a un attachement entre le marin et son bato ..l'abandonner, je ferais vraiment tout mon possible pour ne pas le faire ..
comme disait Brassens "l'age ne fait rien à l'affaire quand exct..."
que celui qui se sente morveux se mouche ..
alain
:blabla:

08 jan. 2017

J'imagine que madame les vaut bien, quand on aime on ne compte pas .
Mais c'est vrai qu'il faut faire attention, selon les pays ça rigole point .
Les 47 litres de rhum me font bien marrer, mais avec un cata 24 + 24 auraient parus pus logique, on demandera pas ou est passé le petit litre .

08 jan. 2017

Non mais là, pour le coup, j'en avais vraiment rien à faire, ça faisait 2 mois que j'avais pas vu ma dulcinée, alors dans ces cas là, tu fais pas le difficile :mdr:
Pour le rhum, je peux te dire que j'ai fait la gueule, j'aurais mieux fait de rentrer dans un super marché à St Valery, il m'aurait couté moins cher, mais dans mon malheur, j'ai eu de la chance car le "chef" ils l'appelaient tous comme ça, était assis sur une 10 ene de bouteilles supplémentaire, mais il devait être trop fatigué pour se lever :heu:
Mais tu sais, moi, le rhum c'est pas mon truc ou alors le vieux en digestif, je lui préfère la Vodka, ça fait bien moins mal à la teuté :-p
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Pour le moment personne ne sais s'il n'a pas fait le maximum pour s'en sortir et surtout, tout ne monde n'en est pas forcément compétant.
On ne demande pas un automobiliste d'une BMW serie5 de changer son filtre à huile et pour finir, là où il était, pas sûr qu'il emmerde beaucoup de monde et moi je me suis bien marré avec ce fil vu qu'il fait trop froid pour travailler au bateau ... :acheval: :-p
Pascal :alavotre: :alavotre:

08 jan. 2017

ce genre de comparaison n'a rien à voir ,c'est comme de monter au mont blanc en talons aiguilles ...et on appelle la sécurité civile parce que l'on a les pieds gelés .
aujourd'hui j'ai fait de la strat justement pour réparer mon safran
abimé par un rocher qui dépasse du quai d'au moins un mètre avec l'anticyclone à 1030 les eux étaient si basses qu'il c'est abimé dessus
comme c'est une nouvelle place je n'ai rien vu, l'eau dans le port est claire comme certains posts sur le furum ..
alain
:-D

08 jan. 2017

T'as surement raison, mais concernant l'affaire pour le moment t'es comme tout le monde, t'en sais rien :mdr:
Moi, ici il fait trop froid et pour la strat, pas possible, trop d'humidité, donc j'attends des jours meilleurs, j'ai encore le temps, je largue en juillet aout :heu:
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Ça c est marrant. Certains cassent aussi leur safran, mais au port par grand beau. Faudrait voir à amarrer son bateau correctement. C est comme tout, ca s apprend :-p

10 jan. 2017

j'ai appris au moins une chose ,c'est que les rochers de la digue ,ça pousse
ou c'est l'eau qui descend 70cm de moins en med c'est rare ..
c'est la faute à pas de chance et aussi un peu à la capitainerie qui ne m'a pas prévenu ,pour me dire qu'il fallait rester le cul a 1.5m du quai ..
la preuve ils m'ont sorti gratos .
alain

08 jan. 2017

Tu sais Tribal, faut pas se marrer sur ce genre de mésaventure, j'en ai subi une du même genre.
Un peu plus haut je racontai que j'étais pressé de rentrer pour voir ma dulcinée .
Une fois que les douaniers avaient quitté le bateau, j'arrive sur le Raz Blanchard pile à l'heure, le passe comme une lettre à la poste et continue à filer les 10/12n de moyenne vers St val en me disant, c'est bon, tu y seras pour la marée de 11h demain.
Manque de bol, le temps se calme, je mets mes moteur mais j'arrive 2h après la marée, mais je tente le coup quand même. Punition immédiate, je ne connaissais pls le chenal, je m' échoue à moins de 100m de la passe du Hourdel. C'est pas grave, j'appelle ma douce pour qu'elle ne reparte pas, lui explique que je met ma deuxième annexe à l'eau et rame la chercher.... Bref, que du bonheur pendant 11h mais le soir, en pleine nuit, un p'tit vent d’ouest se lève et la marée arrive en brutalisant ma fière canote...
Résultat, un safran de cassé et plus de 3 heures pour rejoindre le port 4m plus loin et un mal de chien à m’amarrer, comme quoi, ça n'arrive pas qu'aux autres ce genre de mésaventure, mais je lui manquais tellement que je lui aie pardonné :heu: :mdr: :mdr:
Pascal :alavotre: :alavotre:

08 jan. 2017

Je ne me moque des mésaventures des uns ou des autres, je me moque de ceux qui veulent nettoyer les mers de tous les plaisanciers incompétents par é empile car incapables de changer de safran. D ailleurs il est curieux que tu n ais pas réagi aux racourcis réactionnaires de Fritz. Justement parce que c est Fritz?

08 jan. 2017

Disons que certains me forcent un peu plus le respect que d'autres, d'autant plus que lui, Thecat, sait aussi pratiquer l'auto-dérision, la preuve, casser son safran sur place , c'est balo pour un spécialiste mais le raconter c'est peut-être ne pas trop se prendre la tête peut-être :heu: :mdr: Mais bon, il est vieux, peut-être même qu'il na plus toutes ses facultés alors faut aussi relativiser :whaou:
Pascal :alavotre:

08 jan. 2017

Le problème, c est que qd il écrit cela "j'espère que ça en fera au moins trois qui ne viendront plus nous emm. sur l'eau", il ne fait pas d humour, il le pense vraiment. Et c est un vrai probleme

08 jan. 2017

sur la course , les 900 M de St Tropez , Lionel Pean ( pas m importe qui coté marin ) suite a la rupture du safran au large de la Sardaigne c est fait hélitreuiller avec son équipage , un remorqueur a récupéré le bateau

09 jan. 2017

Pean n est pas milliardaire

09 jan. 2017

rien a voir par rapport au proprio riche ou pas

09 jan. 2017

C était le convoyage pas loin de propriano, j en avais. Parle ds heo Article corse matin etc

09 jan. 2017

au large de la Sardaigne , que qq bateaux on finit cette course

09 jan. 2017

ça n'était pas du tout un problème de safran mais ce 22 m de course en carbone avait embarqué de l'eau par les capots non étanches

voilier ARMEIGIN

09 jan. 2017

le rapport de la SNSM sur cette fortune de mer

fr.calameo.com[...]be1ca9d

dans le magazine

ils étaient trois en convoyage pour le tour de corse

09 jan. 2017

@jeantittlewing . Renseigne toi avant d etre désagréable , Edition 2013
réponse de la Scoiété nautique de St Tropez /Il n'y a pas eu d'hélitreuillage en mer en 2013.
C'est le bateau DRALION avec à son bord Lionel Péan qui a perdu son safran.
L'équipage a été récupéré et le bateau remorqué en Sardaigne.
Cordialement
Frédérique Fantino

08 jan. 2017

Rien a voir maxi tout carbone proprio milliardaire, pros surpayes a bord

09 jan. 2017

Le proprio du maxi portugais l était et pean était skipper paye

09 jan. 2017

bien sur que si, tu les vois essayer unsafran de fortune à 30 milles de propriano, la snsm est venue

09 jan. 2017

Catana Tu es sur que c'est lors des 900 m de St Tropez? Et qu'ils ont été hélitreuillés?
Parce qu'en 2010, ils avaient eu des "soucis" mais c'était avant le Tour de Corse et seulement remorqués pas la SNSM.

09 jan. 2017

@catana

désolé mais tu te trompes COMPLETEMENT, ce n'est pas en répétant des choses fausses qu'elles deviennent vraies

www.hisse-et-oh.com[...]uvetage

. la vedette SNSM de Propriano remorque le voilier pour mise à l'abri à Eccica à environ 20 km au sud ouest de ... 198000€ pour cette "fortune de mer", ...

09 jan. 2017

Catana a écrit que cela s'est passé lors des 900 m de St Tropez. C'est une course récente, il doit lui être facile de nous indiquer l'année.
En tout cas, je ne m'en souviens pas et je n'ai pas trouvé de traces dans le rapport du Crossmed.

10 jan. 2017

pascal ,
j'ai cité brassens un peu plus haut ....
alain
:heu:

08 jan. 2017

C'était pas un bon marin et il avait une mauvaise carène donc :reflechi: :-p :scie:
Pascal :alavotre:

09 jan. 2017

Hé ben ! Le moins que l'on puisse dire c'est que le sujet déviént passionel !
La question n'est pas de jugé le skipper si il a pris la bonne décision, cela lui appartient, mais de réfléchir à comment s'en sortir en pareille situation ! Merci à ceux qui ont éclairés la situation.

09 jan. 2017

westerlyadventures.wordpress.com[...]day-18/
A lire sur le blog de Dove II, tous les faits et détails.

09 jan. 2017

merci d avoir poste le lien sur le recit de cette mesaventure. cela a le merite de couper court bons nombres de commentaires et speculations sur ce fil

09 jan. 2017

oui, bien en phase, il y en a qui devraient arrêter. Le James du bateau semble s'y connaitre, sans doute plus que beaucoup d'armchair experts. Famille bien courageuse en tous cas et j'espère qu'ils récupéreront leur bateau et repartiront

09 jan. 2017

En très résumé:
Après évacuation des deux enfants, de la femme et de l'ami, James, le skipper, est resté à bord bord pour ramener le bateau malgré les supplications de sa femme à la vhf.

Mais assez vite il a rappelé Tilly Mint en lui demandant s'il pouvait malgré tout revenir le chercher.

James a foiré dans une manoeuvre, et le génois est en vrac, écoute filée, la GV aussi avec l'écoute dans l'eau, et dans l'hélice. Moteur qui tournait, calé. Il a décidé de jeter l'éponge.

Maintenant la famille a pris l'avion, retour à la maison, sauf James qui organise la récupération de son bateau.

09 jan. 2017

Non, il n'y a pas grand chose sur les causes.
Il n'y a que le transfert entre les voiliers avec essentiellement des enfants pour agir sur l'affect.

10 jan. 2017

Je m'amuse (et me désole) à lire les échanges (ou plutôt les passes d'armes) des grands navigateurs de ce forum qui n'hésitent pas à distiller leurs avis tranchés (issus de leur expérience universelle) et qu'ils appliquent à chaque nouvelle "histoire" sans en connaitre au préalable les détails.

Merci clipperketch pour ces informations qui me font penser qu'au final ce skipper a eu un comportement à la fois responsable vis-à-vis de sa famille et persévérant vis-à-vis de son bateau.

09 jan. 2017

Merci,
Je connais un peu.
Heureusement, il arrive que sur certains sujets, des voileux techniciens donnent des éléments intéressants en dehors de tou te passion.
Mais la plupart du temps, intervient un troll ou un alcool. .....
Et si sur 100 commentaires seuls 2 sont intéressants, peu les verront.

09 jan. 2017

Il est vrai que la raison de la perte du safran n est pas expliquee.
Donc :
- perte de safran
- evacuation demandee par les gardes cotes
le capitaine est reste a bord et a malheureusement a pris une ecoute (ou un bout) dans son helice
- il a des le depart considere qu il pouvait poursuivre (James who had slept, woke up full of confidence, he had new plans on getting the boat travelling down wind, he pulled me aside and said he knew he could do it, but he needed someone else, would I stay, get the children to safety with Tony and me stay and help)
- il n a donc jamais decide d abandonner le navire
- il tente toujours de recuperer le voilier et apparement un capitaine base a Antigua lui a propose de l aider

le blog est redige par la femme et on peut tout de meme comprendre la part emotionnel de la redaction de son texte sans remettre en cause les competences ou les decisions du capitaine

09 jan. 2017

il faut lire les articles précédents! ;-)

09 jan. 2017

On peut y lire :

"Jim reappeared after what felt like forever but was probably seconds or at the most minutes, the results were not good, he climbed back on board and announced that the stock was still in place but we had lost all of the fibreglass, basically we had the skeleton of a rudder."

Désintégration du safran, choc ou défaut de fabrication?

Espérons que le bateau sera récupéré!

09 jan. 2017

Oui, s'ils ont un spot gen3 ou équivalent, ils pourront le suivre....

09 jan. 2017

Le temps était pourri, instable pendant plus de 3 semaines, un coup de vent un mardi soir et il y a eu 3 mayday rien qu'en Martinique, le coup de vent plein ouest à duré moins de 30 minutes et c'était de la folie ici, à ste Anne la houle s'est formée immédiatement avec des creux de 2 à 3 mètres, beaucoup de gens ont eu peur. Alors en mer j'ose à peine imaginer, surtout que quand c'est arrivé au Dove, l'information à été diffusée le lendemain et cela n'a étonné personne ici que le capitaine abandonne son navire.

09 jan. 2017

Je m'immisce juste pour dire que dans la période de l'incident de Dove, j'étais en transat en solitaire sur mon "petit Dehler31" Nomade, et à quelques centaines de milles devant eux (... Retrospectivement...car j'ignorais tout de cet incident) les cartes wind/wave que je chargeais sur Iridium annonçaient des vagues de 12 pieds .. En H 1/3 n'est-ce pas ? .. Donc ... les 5 à 6 mètres de l'article ... bien possible, car les "montagnes molles" étaient conséquentes, et surtout , grains sur grains, trés nombreux, les uns derrière les autres dans cette période, et du "brutal" à 45 , 50 noeuds ( mon max anémo est monté à 55...) .... Et 30 noeuds entre les grains ... En solo, j'ai eu un peu de mal à me reposer sur cette fin de transat.
Mais a l'arrivéé j'ai discuté avec d'autres pourtant pas en solo, qui étaient également bien fatigués par cette transat ...
Mais loin de moi toute idée d'alimenter quelque polémique ....
Dom

09 jan. 2017

Dans ces conditions, en solo, je préfèrerais être sur un 31 ' que sur un 50' !

09 jan. 2017

Papy, arrêtes, tu vas nous les énerver, ils t'on dit qu'ils savaient, t'es sourd ! :mdr:
Pascal :alavotre:

09 jan. 2017

Personne ne remet en cause la météo et les vagues.

09 jan. 2017

Traverser en solo sur un Dehler 31 est autrement plus compliqué que sur un voilier de 17 m ( qui devient un 50 pieds)

Je note que la houle était des montagnes molles" de 12 pieds (3.6 m ) ...
Peux tu nous expliquer "en H 1/3 n'est-ce pas?"

Quand à la dangerosité de la mer lors du sauvetage, elles correspondent bien à une houle et un vent modéré. On est loin de la tempête, même si je ne doute pas qu'il y avait des grains violents.

09 jan. 2017

La prochaine fois qu'il y a une fortune de mer outre-Manche, doucement sur les commentaires...
Sinon on va nous dire d'arrêter les coassements !
:-D

09 jan. 2017

Et pourquoi le bateaux de 20 M n'a til pas pris le bateaux de 17 M en remorque?

09 jan. 2017

Parce que cela n'est pas possible sur des centaines de milles avec une remorque sans safran.

Ce genre de remorquage se fait en prenant le remorqué à couple.

09 jan. 2017

Ah bon ! t'as peur qu'il te rattrape !
Tu le aimes toi les ancres flottantes mon Pope :bravo: :mdr: :mdr:
Pascal :alavotre: :alavotre:

09 jan. 2017

Si, en mettant une ancre flottante à l'arrière du bateau

09 jan. 2017

Il n'a aucune obligation

09 jan. 2017

C'est idiot comme raisonnement Michel, je l'ai fait sur plus de 100mn, mais peut être que les gars n'y ont pas pensé ou qu'ils ont eu peur d'endommager leur bateau, c'est comme ce fil, il y a mille et une raison ....
Pascal :alavotre:

09 jan. 2017

Et pouquoi ceci, et pourquoi celà
Tu lui demanderas à lui seul, lui seul connait l'histoire.

09 jan. 2017

ce que personne n'a relevé, c'est que le skipper s'est retrouvé seul à essayer de faire quelque chose, sa femme a refusé de l'aider (et visiblement l'autre personne âgée n'était pas capable de le faire), alors est ce possible de s'en sortir seul sur un bateau de 17m sans gouvernail?

09 jan. 2017

Effectivement, c'est la seule question qui importe.
Tout le monde et vivant, reste un bateau seul sans safran.
Comment diriger un voilier de 17 M sans safran dans un régime d'Alizée.
En premier je monterai un foc plutôt qu'une grand voile.

09 jan. 2017

T'as bien raison, faut vraiment être une buse pour ne pas savoir ça, c'est d'un commun cette situation, va falloir que Pope suive un peu s'il ne veut pas être ridicule... :bravo: :bravo:
Merci pour tous ces moments de bon sens :mdr: :mdr:

Pascal :alavotre: :alavotre:

09 jan. 2017

'en mettant une ancre flottante à l'arrière du bateau" Pope, Tu as toi même donné la réponse mais il faut aussi ajouter ce que j'ai écrit par deux fois précédemment.

Ce qui m'étonne énormément est qu'aussi peu d'intervenants connaissent cette technique de base qui devrait être connue de tous les navigateurs hauturiers (et même les autres)

Ceux qui passent le yachtmaster la connaissent mais elle n'est pas ensaignée en France manifestement.

09 jan. 2017

Tout dépend.
100% de ceux qui n'ont pas éssayé ont échoué
Lui a essayé.

09 jan. 2017

Dans mes jeunes années, on m'avait appris quelques techniques très théoriques pour diriger un bateau sans safran (assiette, direction par les voiles, safran de fortune, trainards ...).
Un jour, les moniteurs ont décidé de nous faire passer à la pratique.

Par très petit temps, sur eau plate, quelques techniques donnaient un maigre résultat. Dans un simple clapot, c'était déjà beaucoup moins efficace.
Je n'imagine même pas dans la brise.
Et l'exercice se déroulait sur des vauriens et des Caravelles.
Alors, mettre en oeuvre de telles solutions sur un bateau de 20 tonnes par plus de 15 noeuds, avec peut-être une seule personne suffisamment valide et forte à bord ??? :goodbye: :non:
Même pour remplacer un safran de régulateur d'allures en mer, c'est déjà une aventure (sans se pincer les doigts, sans perdre un outils ou une clavette, ...).

Quant aux voiles, sur le moment même, aller à l'avant et établir un toumentin sur un 17 m qui se dandine dans tous les sens, dont la plage avant fait des bond de plusieurs mètres, sans la moindre collaboration d'un équipage terré à l'intérieur et transi de panique, je souris aussi.
On lit beaucoup sur les exploits (des anciens...) et les nombreux bricolages qui ont miraculeusement fonctionné une fois et "on" en fait des généralités. Rares sont ceux qui viennent raconter qu'ils ne sont que des hommes ordinaires et qu'ils n'ont pu faire face à la situation. L'humilité passionne moins les foules.

09 jan. 2017

Bruno, là tu pousses, t'as pas tout suivi, il ya au moins deux personnes qui t'expliquent et apparemment, soit tu n'as pas lu soi tu ne comprends rien, c'est simple pourtant ....
:alavotre:

09 jan. 2017

Tu n'as pas du aller ouvert sur un bateau de 15 à 18 mètres.
Si tu veux pas de tourmentin, tu déroulés un peu de génois et le Bateau avancera.

09 jan. 2017

j'ai vu la grand-voile avec 3 ris qui était en place, alors que le génois était dans les choux....

09 jan. 2017

Ah oui, là c'est plus clair au moins :pouce:
:bravo: :bravo: :bravo: Le Pope
Pascal :alavotre: :alavotre:

09 jan. 2017

et c'est ce que le skipper a tenté de faire.

09 jan. 2017

Franchement, le récit est très impressionnant. Je m'apprête à partir pour une transat avec 3 jeunes enfants et j'aimerais au moins assurer autant qu'eux (je doute). Vraiment, ils sont forts, le récit est très bien écrit et touchant. Sur les choix marins, avec la fatigue, le mal de mer, le truc qui dure 4 jours, dans ces conditions, ils ont vraiment tout bon : ne pas accepter de monter sur les tankers malgré la forte pression, les 2 gouvernails de fortune, les trainards, la tentative de James en solo et finalement la gestion depuis FdF

vraiment bravo à eux et pour certains sur ce fil : just shut up

et bravo aussi à Tilly Mint et son super équipage ainsi que les équipages des 2 bateaux commerciaux qui sont restés sur zone malgré les coûts !

09 jan. 2017

Je me demande si c'est possible d'utiliser la chaussette de spi comme ancre flottante ou traînard au moins.
Même interrogation sur l'utilisation éventuelle d'un sac d'annexe ou de voile.
Je pense que je vais essayer de faire un essai au printemps.

09 jan. 2017

étoilé par erreur...
ne pas sous-estimer les efforts sous l'eau. J'imagine qu'on sort rarement une ancre flottante par petit temps.

09 jan. 2017

intuitivement, chaussette de spi un peu longue...
Un sac d'annexe ou de voile, pas bête....

09 jan. 2017

Oui t'as raison, un sac d'annexe ou de voile dans de telle condition, c'est sûr que tu as de l’expérience, je me demande si tu as déjà vu de quel materiauxe est faite une ancre flottante pour mauvais temps !
Plus besoin que tu me raconte ton parcours, je crois le deviner :heu:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

10 jan. 2017

J'ai une ancre flottante du commerce à bord, le tissu est beaucoup plus épais! Je dirais plus proche du gros ciré de nos ancêtres que du sac à spi, et renforcé par des sangles cousues!

09 jan. 2017

Brufan, cela "marche" sur des petits voiliers... Pour ma part, jeune chef de bord,la crapaudine détaché a bloqué le safran d'un Ghibli 6.6 dans l'axe. Nous sommes revenus de Jersey à Granville (30 milles ) en jouant avec l'assiette latérale.
Je t'accorde que c'était par beau temps. Et n'avons même pas eu besoin d'utiliser un bout en traînard.

Quand au cas qui nous intéresse, ce voilier était équipé d'un enrouleur et la mer était on ne peut plus raisonnable compte tenu de sa taille.

09 jan. 2017

perso, j'aime bien l'idée d'utiliser la deuxième ancre comme trainard. Je ne sais pas si ça marche mais de toute façon elle est l'a, ça évite d'embarquer du matériel compliqué et pas forcément utile/fonctionnel => je tenterais bien le coup avec 2nd ancre + longues amarres

09 jan. 2017

Callinago / Oui cela fonctionne et surtout il faut moduler la longueur en fonction du vent et prévoir sa récupération.

J'imagine que tu as lu le récit sur mon blog.

Mais pour obtenir une direction, il faut un autre cordage fixé sur le coté ou l'avant du bateau . Cela a été expliqué plus haut dans ce fil.

09 jan. 2017

Personne ne parle du fait que la perte du safran modifie le plan antidérive et déséquilibre le bateau, enfin je répète ce que mon pote a vécu sur son 50'.

09 jan. 2017

Quand on lit le récit, il faut quand même reconnaître que le skipper a fait tout ce qu'il pouvait faire avec les moyens qu'il avait.
Il a confectionné 2 safrans de fortunes qui se sont révélés inefficaces eu égard à la taille du bateau et aux conditions. il a essayé un bout de voile sans beaucoup de résultat, les trainard, ...
Rien de ce qu'il pouvait essayer ne semblait pouvoir solutionner le sort de son bateau.
Avec juste deux personnes adultes et valides à bord, sans avoir d'équipement spécifique pour faire face à la situation, en devant gérer son équipage et deux jeunes enfants, sa décision se comprend.

09 jan. 2017

Le skipper a essayé un certain nombre de choses .
Je n'ai pas vu qu'il a essayé les trainards.
Par contre, essayer les voiles en ciseau sans safran, je ne le ferai pas.
Le résultat est évident.......
mettre une voile à l'avant seule, me parait plus approprié.
Il ne faut pas dire "rien ne pouvait solutionner le problème".
une telle allégation est erronée.

09 jan. 2017

Je crois que Brufan a écrit:
"rien de ce qu'il pouvait essayer ne semblait pouvoir solutionner le sort de son bateau"
Ce qui vous en conviendrez est plus nuancé que "rien ne pouvait solutionner le problème"
En l'occurence c'est votre allégation qui est erronée! :pouce:

09 jan. 2017

Exactement, il est très facile de trouver une solution après coup, au chaud, l'ordinateur devant soi et la bible des Glénans sur les genoux.
Et en théorie ça fonctionne certainement mais en mer, on est pas en théorie.
Quand j'ai écris que "rien ne semblait pouvoir solutionner le problème", c'est qu'un skipper doit prendre ses décisions en fonction des paramètres que lui vit et notamment :
- son équipage et passagers, leur état de santé, de forme, de stress et encore la proportion de gens valide sur lesquels le skipper peut s'appuyer par rapport à celle des gens qui ne sont pas en état de contribuer à la chose et dont il faut au contraire s'occuper.
- les compétences et capacités de l'équipage
- l'état du bateau
- la sécurité/dangerosité de telle ou telle solution de sauvetage ou de secours
- l'équipement disponible
- la météo et son évolution
- l'endroit où on se trouve
- les réserves en énergie et nourriture
- la disponibilité actuelle et future des moyens de sauvetage et de secours si on vient à en avoir vraiment besoin
- ...
.
Et surtout, il faut que le skipper évacue toutes les idées inapplicables (genre : si j'étais parti avec un safran de secours que je n'ai pas, ... Si le bateau avait deux safrans, ...)
.
On peut raisonnablement penser que ce skipper qui ne semble pas être complètement débutant a eu le temps de réfléchir pendant 2 jours et demi, de trouver et de mettre en oeuvre les solutions possibles en fonction de ces paramètres.

On lit d'ailleurs dans l'histoire que son premier souhait était de mettre son équipage inactif en sécurité afin de pouvoir tenter de rejoindre la terre ferme à deux hommes valides. Ce n'est que face à l'inefficacité des tentatives diverses (peut-être maladroite mais qui sommes-nous pour en juger) qu'il a pris la décision d'abandonner complètement le bateau.
.
Le reste n'est que croyance de forum ... ou du Cours des Glénans. ça force le respect mais est totalement inopérant pour solutionner la situation précise dans laquelle CE skipper et CE bateau se trouvait à ce moment là et dans ces conditions là..

09 jan. 2017

Comme quoi, dans certaines conditions on peut arriver très fatigués après une transat et selon les conditions météo!
Voir les posts de Phazon972 et DomNomade ci dessus versus certains posts du fil ci dessous! :
www.hisse-et-oh.com[...]-o-jack

09 jan. 2017

Ce fil est intéressant ... Je note que le trainard est vraiment un équipement important à avoir à bord, si on a pas un seau géant et renforcé. (à voir avec plein de petits seaux ? :D)
Je note aussi que pour un contrôle fin de la direction, il vaut mieux faire une pate d'oie au maître bau que de fixer en bout de bateau. (je suppose que cela vaut donc aussi probablement pour une mise en remorque ?)

Pour Pope, je comprends bien les arguments, par contre, je vois un cas où tu quittes le navire : si tu n'es pas le capitaine (ils étaient 5 adultes, dont 1 seul capitaine), et que le capitaine a l'opinion bien arrêtée que le bateau est perdu. Dans ce cas là, je suppose que l'on a envie de s'écraser, d'obéir si besoin, et surtout, de ne pas mettre de l'huile sur le feu :D

Sinon, je suis parfaitement sidéré par le témoignage du cross qui a ordonné l'abandon d'un navire sous la menace d'un refus d'aide ultérieure... Je me demande si ils auraient osé appliquer leurs menaces.
(mais cela fait déjà bien chier qu'ils aient dérouté un cargo sans que l'on le leur demande)
En tout cas, c'est très con, cela envoit le signal de ne pas contacter le cross qu'en ultime recours, alors que l'envoi d'un message préalable était clairement la conduite la plus intelligente à avoir.

09 jan. 2017

Le cross ne voulait pas de morts...
Je crois qu'il y eu un pb l'an dernier...
Quand à essayer un trainard, ce n'est pas difficile à mettre en oeuvre.
Non obstant les pisse-froids.

09 jan. 2017

Pour ceux qui parlent et surtout lisent l'anglais :

www.ybw.com[...]ead.php

09 jan. 2017

excellent discussion courtoise et de bonne tenue, reposante par rapport à ce fil

le bateau semble être un HANSE 575, le système des trainards semble la situation adhoc, il y a même une suggestion déjà testé par l'intéressé de moteur + trainard

le bateau n'avait semble t il pas de fournisseur d'énergie autre que le moteur, le skipper a laissé le moteur au ralenti pour alimenter l'ais ce qu'un panneau solaire aurait fait,

il semble aussi qu'à un moment les hanse ont eu un sous traitant polonais qui faisait la structure en alu des safrans (pas en inox)

09 jan. 2017

Si c'est un 531, je crois que ce n'est pas un safran JEFA (mais je ne suis pas sûr). JEFA a commencé à fournir HANSE à partir des 370 et 400 (series XX0 et suivantes) je crois.

09 jan. 2017

Depuis une dizaine d'années, c'est JEFA qui est fournisseur de l'ensemble du gouvernail (safran, mèche, barre, colonne, pilote, ...) pour le groupe Hanse. JEFA est d'ailleurs le fournisseur d'une écrasante majorité de constructeurs européens (HS, X, Nordship, Dragonfly, Elan, Beneteau, Jeanneau, ...)
Les mèches sont toujours en alu (voir les vidéos de fabrication sur le site JEFA) comme d'ailleurs chez la plupart des constructeurs aujourd'hui.

Mon ancien Jeanneau avait une mêche en inox plein de 50 mm mais c'est incroyablement lourd et ce serait impayable aujourd'hui.
Dans le cas présent la mèche ne semble pas en cause car le skipper a plongé et a pu constater la présence de la mèche intacte mais complètement "déshabillée" de l'aileron en polyesther.
reste à savoir pourquoi la forme du safran s'est fait la malle.

09 jan. 2017

Je pense qu'il s'agit d'un HANSE 531.
Alain

09 jan. 2017

Sinon, pour lire en français....
translate.google.fr[...]anslate
.
mais aussi..
translate.google.fr[...]anslate
.
:alavotre:

09 jan. 201709 jan. 2017

Avec Bing :
URGENT RÉCOMPENSE DE $ 10 000 POUR LA RÉCUPÉRATION

Malheureusement nous avons dû abandonner notre yacht DOVE II 460nmà l’est d’Antigua, le 21/12/16. Nous essayons maintenant de savoir où il est avec l’espoir de reprise et de poursuivre avec notre aventure.

Il devrait maintenant être à la dérive vers les îles .
;-)

09 jan. 2017

www.cruisersforum.com[...]61.html

L'histoire vue par le skipper.

Urgent help needed to recover abandoned yacht NW Barbados
Hi all and merry Christmas
Ok this is a long shot but I'll try it!
First I need to try and fill you in on what happened.

On the 4th of December we set off from Tenerife in our 53 yacht with a crew of 5. Myself, my wife, our 2 children 7 & 9 and my step father in law.
Like most we struggled the first week with light winds down to 20 30. The second week the trades blew a steady 20-30 knots which meant we made up for the time lost from the first week. 15 days in and all was looking good for an arrival in Barbados on the eve of the 21st. Giving us a few days to prep for Christmas, which the kids were super excited about. We also have friends staying in Barbados who's children couldn't wait for us to arrive so we could all go surfing on Christmas Day together.

At 1830 on the 19th we were cruising along at 8-12 knots with a poled out Genoa, when we heard a horrible crunching sound, suddenly the boat slewed around 90 degrees with the auto helm alarm sounding. My initial thoughts were that the auto pilot had disconnected from the rudder post, but when I tried turning the wheel and not getting any response. My heart sank as I thought I'd lost the actual rudder. We quickly furled in the Genoa, then I donned my dive mask and jumped off the stern with a dive torch to take a look. I took one look under the stern and saw that the rudder post and frame work were still intact but the actual grp had completely delaminated and had torn off. Nightmare!!

So now we're broad side on to 3-5 mt swell and 30 knt winds, not good. Over the next 6 hours We made many attempts at trying to head back down wind, I made a temporary rudder with the spinnaker pole and timber planks. With the wind and the swell nothing worked, we tried to point into wind to make it more comfortable, but she would only sit 90 degrees to wind and swell.
So rolling badly and very close to numerous knock downs, my wife was feeling the situation wasn't safe enough for the kids and she wanted to get them off the boat, so she called Falmouth Coastguard on the sat phone for assistance.
In the early hours we had a 190m cargo vessel on scene to assist. They wanted to give us a Lee and throw lines down then pull us alongside. Even on their Lee side with the swell and them rolling made the situation far too dangerous to attempt. I could see it all going horribly wrong, and every time they came around to fire lines at us, I had to use my engine to get out of their way. The language barrier between the cargo ship captain and myself made it difficult to communicate clearly. He was trying his hardest to get close and help, but all I was thinking was if we're alongside and he rolls on us or my spreaders collided with his hull. It would all end disastrously.

The coastguard then re routed another cargo vessel to come and assist. When it was daylight and we were waiting for them to arrive I pulled down the stainless pole that supports our radar dome on the stern, I bolted 2 floor boards which I glued and screwed together to the pole to make another temporary rudder. We couldn't find a way of securely fixing it to the transom though and with the swell bouncing us around it just wouldn't work properly. When the second cargo vessel arrived later in the morning it turned out to be 180m, so we went through exactly the same scenario as we had before, this was meant to be an easier transfer but the dangers were exactly the same.
So after another stressful day of having a 180m cargo vessel bearing down on us and firing lines at us, all attempts failing we were no closer to disembarking my now very fraught crew, the kids were very seasick after 24 hours of horrific rolling and sliding sideways down waves. None of us had slept or eaten properly.
At the end of day 2 the coastguard informed us that another sailing vessel was within 80nm of our position and they were turning around to come to our assistance.
My plan all along was to safely disembark my wife, kids and father in law. I was going to stay onboard and try and drift in on the boat nearer to land then try and sort a tow out.
Whilst we were awaiting the arrival of the rescue yacht the 2 cargo vessels stayed close by us to keep a safe eye on us, I'm very grateful for their patience.

So on the 3rd night the yacht arrived, we all felt that attempting the transfer in the dark wouldn't be a good idea, so we waited for sunrise.
After another very uncomfortable night the weather was forecast to ease off in the morning. As the sun rose the wind and the swell was still present with wind gusting to 28knts and a 2-4 m swell. Launching the other yachts dinghy was out of the question, the only safe way we saw was to send my family across in a life raft.
They all took a rucksack each then I loaded them up in the life raft and cast them off for the other yacht to pick them up. A very emotional moment I can tell you.

So now alone on the boat I tried everything to get her to point down wind. With going full astern trying for the prop walk to turn me before pulling the sails up and trying to goose wing down wind. I thought if I could just get going down wind then try and steer with the drouges I had out of the stern, all would be ok. My god I tried everything and in the end the main sheet snapped, one of the Genoa sheets snapped and got caught in the prop. Everything I tried, she just kept spinning back and sitting broadside on.

With my family now safely onboard the other yacht they sat close by as I kept trying.
I had now spent 60 sleepless hours trying everything I could and I could envisage something really bad happening to me if I was left alone out there. With the boom now swinging around as I rode over the swells and the wind showing no sign of easing off, I made the hardest decision of my life and decided to abandon and join my family.

I left the drouges trailing from the stern, I also left the engine running on tick over to power the batteries to keep the AIS switched on.

Leaving my boat was the hardest thing I've ever had to do, all the years of planning for this trip, all the personal belongings we had to leave onboard, all the children's Christmas presents. It breaks my heart just writing this. I just hoping she's still afloat or else it'll all be lost forever.

The crew of the yacht that rescued us were amazing, we were really looked after and brought safely to Martinique. I don't really want to mention any names at the moment without asking permission first.

So my intention now is to try and recover my yacht, bring it back in for repair and carry on with our dream trip. After all of our hard work the past few years and the prep I really don't want us to have to go home.

I'd like to add that Falmouth, Solent and Fort de France coastguard stations were amazing throughout the whole ordeal.

So now for the big ask!!!!!

I'm after someone to help me. I'm looking to recover my abandoned yacht somewhere NW of Barbados. I have recent AIS fixes and sightings plotted and I've calculated the drift rate and direction.
Last fix was showing a NW drift heading for Antigua direction, I'm happy to fly up to Antigua a set off from there.

I'm reckoning it'll be a 2 day sail or motor out to the last known position, drop me off onboard with a few essentials to fix a temporary rudder then sail home.
Or someone with a power boat/ fishing boat to maybe tow me.
Or if anybody knows anyone that could help us in any way. Please get in touch.

I'm willing to pay cash if someone can help me out.

09 jan. 2017

Avec Bing :
Aide d’urgence nécessaire pour récupérer yacht abandonné NW Barbade

Salut tous et joyeux Noël
OK, c’est un long shot, mais je vais l’essayer !
Tout d’abord, j’ai besoin d’essayer de vous renseigner sur ce qui s’est passé.
Le 4 décembre nous partons de Tenerife dans notre yacht 53 avec un équipage de 5. Moi, ma femme, nos 2 enfants 7 & 9 et mon étape beau-père.

Comme de plus, nous avons lutté la première semaine avec des vents jusqu'à 20 30. La deuxième semaine les métiers a soufflé une constante 20 à 30 nœuds, qui signifie que nous avons fait pour le temps perdu dès la première semaine. en 15 jours et tout était au beau fixe pour une arrivée à la Barbade, à la veille du 21e. nous donner quelques jours de préparation pour Noël, dont les enfants étaient super excités. Nous avons aussi des amis, votre séjour à la Barbade qui enfants ne pouvait pas attendre pour nous arriver si nous pouvions tous aller surfer le jour de Noël ensemble.

À 18 h 30 le 19, que nous étions en croisière le long de 8 à 12 noeuds avec un pilotis à Gênes, lorsque nous avons entendu un horrible craquement sonore, tout à coup le bateau a tourné autour de 90 degrés avec l’alarme de barre automatique sonnant. Mes premières pensées ont été que le pilote automatique était coupée depuis le poste de gouverne de direction, mais quand j’ai essayé en tournant la roue et ne reçoivent pas de réponse. Mon cœur se Serra comme je pensais que j’avais perdu la gouverne de direction effective. Nous ferlées rapidement dans les Gênes, puis j’ai enfilé mon masque de plongée et sauté à l’arrière avec une torche de plongée à jeter un coup d’oeil. J’ai pris un coup d’oeil sous l’arrière et j’ai vu que le poste de gouverne de direction et le cadre de travail étaient encore intacts mais le grp réelle avait complètement s’est décollée et avait arraché. Cauchemar !!

Alors maintenant nous sommes côté large à 3-5 mt Houle et des vents de knt 30, pas bon. Au cours des 6 prochaines heures, que nous avons fait de nombreuses tentatives en essayant de la tête vers le bas vent, j’ai fait un gouvernail temporaire avec les madriers de bois et poteau de spinnaker. Avec le vent et la houle, que rien n’a fonctionné, nous avons essayé de pointer dans le vent pour le rendre plus confortable, mais elle s’asseyait seulement 90 degrés pour le vent et la houle.

Donc rouler mal et très proche de nombreux coup bas, ma femme se sentait la situation n’était pas assez sûre pour les enfants et qu’elle voulait faire du bateau, alors elle a appelé des garde-côtes de Falmouth sur le téléphone satellite pour l’assistance.

Au petit matin, nous avons eu un cargo de 190m sur scène pour aider. Ils ont voulu nous donner un Lee et jeter les lignes puis nous tirer à côté. Même de leur côté de Lee avec la houle et les rouler fait la situation beaucoup trop dangereux de tenter. Je pouvais voir tous va horriblement mal, et chaque fois qu’ils sont venus de tirer des lignes chez nous, j’ai dû utiliser mon moteur de sortir de leur chemin. La barrière de la langue entre la cargaison des navires capitaine et me rendait difficile de communiquer clairement. Il essayait ses plus difficiles à approcher et aide, mais tout ce je pensais était si nous sommes aux côtés et il roule sur nous ou mon épandeurs est entré en collision avec sa coque. Il finirait toutes lamentablement.

La garde côtière puis ré acheminé un autre navire de charge pour venir aider. Quand il était avancée et que nous attendions pour eux d’arriver j’ai tiré vers le bas le pôle en acier inoxydable qui prend en charge notre dôme radar sur l’arrière, j’ai boulonné 2 lames de parquet que j’ai collés et vissés ensemble au pôle pour faire un autre gouvernail temporaire. Nous ne pouvions pas trouver une manière de fixer solidement au tableau arrière bien et avec la houle nous rebondissant autour d’elle juste ne fonctionnerait pas correctement. Lorsque le deuxième Cargo est arrivé plus tard dans la matinée qu'il s’est avéré pour être de 180m, alors que nous avons vécu exactement le même scénario, comme nous le faisions auparavant, c’était censé être un transfert plus facile mais les dangers sont les mêmes.

Donc après une autre journée stressante d’avoir un cargo de 180m sur les lignes de tir chez nous et nous, toutes les tentatives de nous avoir omis n’étaient plus près au débarquement de mon équipage maintenant très lourde, les enfants étaient très mal après 24 heures d’horribles laminage et glisse sur le côté de vagues. Aucun de nous n’avait dormi ou mangé correctement.

À la fin du jour 2 les gardes-côtes nous a informés qu’un autre voilier relevait de 80nm de notre position et ils sont tournent à venir à notre aide.

Mon plan tout le long était de débarquer en toute sécurité des enfants, ma femme et mon père en droit. J’allais rester à bord et à la dérive sur le bateau plus près à terre puis essayez et démêler un remorquage.

Alors que nous étions en attendant l’arrivée du yacht sauvetage les cargos 2 est restés ferme par nos soins pour garder un oeil sûr sur nous, je suis très reconnaissant pour leur patience.

Ainsi de suite la 3ième nuitée l’yacht est arrivé, nous avons tous senti que tenter le transfert dans l’obscurité ne serait pas une bonne idée, alors nous avons attendu pour le lever du soleil.

Après une nouvelle nuit très inconfortable la météo était à mollir dans la matinée. Comme le soleil levait le vent et la houle était toujours présente avec le vent avec des rafales à 28knts et une houle de 2-4 m. Lancer l’autre dériveur yachts était hors de question, la seule façon sécuritaire que nous avons vu était d’envoyer ma famille dans l’ensemble dans un radeau de sauvetage.

Ils ont tous prirent un sac à dos chaque puis j’ai chargé les dans le radeau de sauvetage et les rabattre pour l’autre yacht à ramasser. Un moment très émouvant, que je peux vous dire.

Jusqu'à maintenant, seul sur le bateau, j’ai tout essayé pour lui faire pointer sous le vent. Avec passe arrière toute essayer pour la promenade de prop à me mettre avant de tirer les voiles vers le haut et en essayant d’oie aile sous le vent. J’ai pensé que si seulement je pouvais obtenir descendant de vent alors essayez et orienter avec les drouges j’ai eu de la poupe, tout serait ok. Mon Dieu j’ai tout essayé et finalement la feuille principale cassée, une des feuilles Gênes cassé et a été prise dans l’hélice. Tout ce que j’ai essayé, elle a juste gardé filature dos et assise bordée sur.

Avec ma famille en toute sécurité à bord l’autre yacht, ils s’assirent Fermez maintenant en comme j’ai continué à essayer.

J’avais maintenant passé 60 heures sans sommeil, tout ce que j’ai pu essayer, et je pourrais envisager quelque chose de vraiment mauvais, ce qui m’arrive si j’étais resté seul là-bas. Avec la perche maintenant balancer autour que j’ai roulé sur la houle et le vent ne montrer aucun signe d’accalmie, j’ai pris la décision la plus difficile de ma vie et a décidé d’abandonner et de rejoindre ma famille.

J’ai laissé les drouges fuite par l’arrière, j’ai aussi laissé le moteur fonctionnant sur tique sur à la tension des piles pour garder l’AIS.

Laissant que mon bateau était la chose la plus difficile que j’ai jamais eu à faire, toutes les années de planification, pour ce voyage, tous les effets personnels, que nous avons dû quitter à bord, tous les que cadeaux de Noël pour les enfants. Il me brise le cœur juste écrire ceci. J’ai tout en espérant qu’elle est toujours à flot ou bien il va tous être perdue à jamais.

L’équipage du yacht qui a sauvé nous était incroyable, nous étions vraiment soignés et mis en sécurité à la Martinique. Je ne veux pas vraiment parler de tous les noms pour l’instant sans demander la permission d’abord.

Donc mon intention maintenant est d’essayer et récupérer mon yacht, apporter il à pour réparation et poursuivre notre voyage de rêve. Après tout, de notre dur travail ces dernières années et la prep que je ne veux vraiment pas d’avoir à rentrer à la maison.

Je voudrais ajouter que les stations de garde-côtes de Falmouth, Solent et Fort de France ont été formidables tout au long de l’épreuve ensemble.

Alors maintenant pour le big ask !!!

Je suis après quelqu'un pour m’aider. Je cherche à récupérer mon yacht abandonné quelque part NW de la Barbade. J’ai ces dernières corrections de l’AIS et observations tracées et j’ai calculé le taux de dérive et de la direction.

Dernier correctif montrait une NW dérive en direction de direction Antigua, que je suis heureux de voler jusqu'à Antigua un ensemble hors de là.

Je suis reckoning ça va être un jour 2 voile ou à moteur, à la dernière connue position, déposez moi à bord avec quelques éléments essentiels pour fixer un gouvernail temporaire puis la voile Accueil.

Ou quelqu'un avec un bateau à moteur / bateau de pêche à peut-être remorquer moi.

Ou si quelqu'un connaît quelqu'un qui pourrait nous aider en quelque sorte. S’il vous plaît entrer en contact.

Je suis prêt à payer en espèces si quelqu'un peut me dépanner.

09 jan. 2017

Si l'ais fonctionne, il y aura bien des bateaux qui passeront par là et pourront le signaler.

09 jan. 2017

Pour clore le débat de l'état de la mer: au moment du changement de bord le vent et la mer s'était calmé, les rafales atteignaient 28 noeuds, et la houle faisait 2 à 4 mètres

09 jan. 2017

La mer s'était calmée ?
2-4 m de houle !
28 N de vent
Franchement, ça a du être coton de monter à bord tout de même à mon avis ! :tesur: Surtout d'une survie qui reste collé à la mer et un bateau qui tangue .... :tesur:
Pascal :alavotre:

09 jan. 2017

Regarde l'arrière du Tilly Mint.

09 jan. 2017

En Français.....si ça ne te gène pas Michel ;-)
translate.google.fr[...]anslate
Pascal :alavotre:

09 jan. 2017

Je ne juge pas le comportement du skipper vu que je n étais pas à bord.
On ne connaît pas la marque ni le type de bateau.
Sur certains voiliers, l axe du safran est en aluminium et après quelques années l axe se trouve attaque par l électrolyse. Sur ce type de bateau, l axe a un diamètre
d au moins 100 mm. La cassure se produit entre le palier inférieur et le plat du safran. Cest un point à vérifier périodiquement

09 jan. 2017

Et bien Toto, si tu avais lu les posts précédents, tu aurais la réponse à tes suppositions.

09 jan. 2017

qu entend t il par grp réel?

09 jan. 2017

actual grp = le grp en lui-même

A savoir que la structure métallique du safran est toujours là, mais le stratifié a disparu

09 jan. 2017

Non mais c'est vrai, c'est pas parce qu'il y a 127 posts à lire pour avoir une réponse qu'il faille poser des questions comme ça ! :heu:
Merci Viking :blabla:
Pascal :alavotre: :alavotre:

09 jan. 2017

Bon ok, j ai du zapper des passages.
Donc un délaminage du safran ça ne vient pas du jour au lendemain, il y a du y avoir infiltration, beaucoup de safrans sont gorgés d eau et ça se voit au carénage
de plus le bateau semble entretenu.
Je souhaite qu il retrouve son voilier, et peut être avoir une explication sur cette
avarie.

09 jan. 2017

Non pas un délaminage.
Les safrans sont construits en deux demi formes, collées sous pression ensemble et sur la mèche puis rempli de mousse à cellules fermées.
voir comment


.
Donc, dans le cas présent, les deux demi-formes se sont décollées et sont parties. Pourquoi ? là est la question (choc ? désintégration ? Modification bricolée ? infiltration d'eau restées dans le safran soumis au gel ? défaut de fabrication ?
ce type de safran est ce qu'il y a de plus efficace d'un point de vue dynamique mais demande surveillance, attention et entretien.

09 jan. 2017

Ben moi
- j'arrivai déjà pas à remettre le gouvernail sur le menhir par mer plate
- j'ai eu un mal de chien à remonter le safran sur le first 28 bateau au sec calé sur le ber après avoir changé les bagues

alors chapeau bas çà ceux qui répare en pleine mer , je les envie :pouce:

09 jan. 2017

Le bateau est une Hanse 535. Skipper ex royal Navy plongeur. Artisan charpentier plus récemment. Petite expérience en voile (à travers les mots sur leur blog) mais un mec bien débrouillard. Il avait fabriqué un safran de secours avec le tangon. Il avait mis des trainards à l'eau pour essayer de diriger le bateau pendant 2 jours. Il avait eu des conseils du coastguard britanniques à Falmouth comment faire et lui a conseillé 'fermement' de quitter le navire. Le maritime coastguard agency (aff ma britanniques) normalement mène une enquête... À suivre

09 jan. 2017

Sur que çe soit un Hanse ?

09 jan. 201709 jan. 2017

Et dire que j'avais presque été convaincu qu'avec un sot à bord et un seau à la traine, il n'y avait aucune difficulté à manœuvrer un bateau de 17m :reflechi:
Maintenant, promis juré, croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer, j'attendrais un peu plus d'infos avant de vomir sur les situations et les capacités des personnes dont je ne connais rien.... :heu: :langue2: :pecheur:
Pascal :alavotre: :alavotre:

09 jan. 2017

C'est amusant comme tous les yafautqu'on se sont tus tout à coup. Et les plus prudents qui pensaient à juste titre qu'il pouvait être impossible d'équilibrer un coque récente sans safran haute sur l'eau malgré tous les "trucs magiques" lu dans les Glénans ou ailleurs ont tapé dans le mille. Hélas pour ce skipper qui semble t il n'a pas démérité et a tout tenté. Je trouve même qu'il a bien géré refusant de tenter de monter à bord des cargos au vu des risques, assurant le transbordement de sa famille avec réussite et finalement obligé de se rendre à l'évidence et de quitter son bateau.
Remarquons que le costguard qui devait pas être un néophyte lui à fortement demandé de quitte son bateau, heureusement qu'il n'avait pas lu ce fil. Au fait qui sont ceux qui prévoient tous qui ont pensé à mettre deux bibs à bord au cas ou ?

10 jan. 2017

Ce qui est étonnant c'est que le skipper indique qu'il a tenté beaucoup de choses dont l'ancre flottante au bout d'un traînard. Il dit qu'avant de partir: "I left the drouges trailing from the stern," phrase incompréhensible sinon qu'il y a une faute de frappe : drogues et non pas drouges traduction "ancres flottantes".
Il laisse donc un trainard avec une ancre flottante avant de quitter son bateau.

Et zut, comme dans les livres et ça n'a pas marché!?! On m'aurait menti à l'insu de mon plein gré ?

Je persiste à trouver certains avis tellement catégoriques sans aucune argumentation technique ou fondée sur une expérience similaire que c'est bien dommage car on n'apprend rien du tout. La vérité est devenue une opinion comme une autre.
En fait les difficultés bien réelles celles là rencontrées par le skipper James nous en apprennent beaucoup plus et sont enrichissantes pour nous forcer à essayer des solutions qui marchent avec nos propres bateaux.
Rendez vous sur un prochain fil pour faire part de vos expériences réussies ou ratées ce sera au moins utile à tous. Conditions de l'essai aller au moins jusqu'à 20 n établis et une mer un peu formée sinon pas grand intérêt.

09 jan. 2017

Be moi je ne suis pas si certain que le James il soit heureux de cette expérience

Il aurait peut être bien comptent le lire ce fil avant ça traversée qui lui aurait permis de ramener son bateau.
Des erreurs il en a fait (comme tous le monde en fait) Il a été jusqu'au bout de son histoire mais voulait encore plus ramener son bateau.
Lui seul pourait nous dire pourquoi il n'a pas stabilisé le bateau pour calmer le jeu et récuperer physiquement et moralement (60 h sans dormir) 4 jours sans presque rien manger.
Mais il s'est cramé et cramé tu continue a faire des bourdes.
Il relense le bateau qui n'est pas propre et pas rangé.
Il pête les ecoutes de genois et l'écoute de GV qui cette dernière se prend dans l'élice et la fin est là.
Je suis certain qu'il pouvait et voulait sauver son bateau.
Je lui souhaite le meilleure pour le retrouver car sinon il s'en voudra pendant longtemps.

Pour le reste de ce fil je remercie les yafautqu'on qui m'on encore apris une ou deux techniques qui restent a valider par moi même.
Les yafautqu'on qui ont ouvert les yeux de certains borné qui milite pour l'apuis d'un bouton de sauvetage et en fond bientot une norme.
Je remercie HEO pour cette possibilité en lisant entre les lignes de trouver quelque jolie pepites.
Bonne à vous
Olivier

10 jan. 2017

Tu écris toi même : "Il laisse donc un trainard avec une ancre flottante AVANT de quitter son bateau." et tu prétend "et ça n'a pas marché!"

Il a très bien agit et on peut supposer que cela réduit la vitesse de dérive de son voilier.

Par contre, il n'est pas écrit qu'il a essayé des traînards sérieux pour reprendre sa route à la voile comme le préconise Pope, en particulier.

Ce qui est étonnant est d'avoir voulu renvoyer sa grand voile. Seul de surcroît et sans pouvoir mettre le bateau dans l'axe du vent.

10 jan. 2017

ce que viking indique c'est de contrôler les trainards par un bout passant au maitre bau sinon ça ne marche pas

09 jan. 2017

on parle de bateaux récents maintenant?
vous transformez tout au dur et à mesure.
Je prétends qu'on peut diriger un bateau y compris de 15 16 mètres dans un régime d'alizée en se dirigeant dans une direction donnée (pas au degrè, tout de même).
Je prétends qu'avec un sot, ou un seau, ou n'importe quoi, on peut faire un trainard et changer la traînée permettant ainsi de se diriger.
Vous avez envie de penser le contraire c'est votre droit.

09 jan. 2017

En fait c'est l'angle de la traînée avec l'axe du bateau qu'il faut changer.
Pour ce faire n'importe quel objet pourrait convenir.
Un sot, un seau,un shazzane ou un némo...

10 jan. 2017

Non c'est exact pas de trainard sur patte d'oie, mais il est succinctement indiqué que faire en cas d'avarie de gouvernail, les trainards sont évoqués et comment réaliser un gouvernail de fortune est indiqué avec un schéma. Je pense que ce dernier dispositif est impossible à mettre en œuvre sur un voilier de cette taille et de ce poids à cause des forces en jeu sur un voilier de 54 pieds.
Le texte des Glénans dit qu'une telle avarie se conclut souvent par un remorquage et qui plus est à très petite vitesse étant donné l'impossibilité de contrôler la route du bateau remorqué. (7ème édition)

Je pense qu'on apprend pas grand chose de réaliste dans ce fil sur les expériences réelles de mise en oeuvre des dispositifs de traine utilisables dans une telle situation, et que les intervenants sont bien péremptoires dans leur avis et n'argumentent pas. Leur vérité est une opinion comme un autre, non justifiée par l'expérience.
On peut tempérer ces avis tranchés en relisant l'ouvrage de d'A Coles et de P Bruce; il y a un chapitre consacré à l'utilisation des dispositifs de traîne utilisables par gros temps avec aussi des essais de traction de différents systèmes à bord d'un Najad 391 et les compte rendus d'expérience de ces systèmes par gros temps.

Il en ressort de cette lecture que c'est pas toujours facile de stabiliser un bateau avec ce type de dispositif. Plusieurs systèmes doivent être essayés dans certains cas le bateau se comportent mal. Trop et/ou pas assez de frein, trop d'à coups, des risques d'arrachage des taquets si le bateau se met en travers etc.. Il y a un mine d'informations intelligentes et mesurées qui montrent qu'en l’absence de tests préalables c'est pas du tout évident de trouver le bon réglage. Je pense le skipper n'a pas pu trouver une solution permettant de stabiliser le bateau malgré l'utilisation d'une ancre flottante, il dit avoir essayé plusieurs solutions sans y arriver on ne sait pas exactement lesquels. Il faut parvenir à proportionner la résistance de la traine à la tendance du bateau à sortir de sa route assez pour le stabiliser mais pas trop sinon il n'avance plus et redevient instable.

Dans le livre de A Coles il est aussi dit que les dispositifs de traîne ne sont pas très gérables par un équipage réduit et familial étant donné les forces en jeu. Ces forces croissent au carré du déplacement du bateau et la force d'inertie d'un voilier de 54 pieds qui se met en travers peut se chiffrer en plusieurs tonnes de traction sur la traîne.

Alors que dire d'un voilier sans safran même par temps maniable 25 n à 30 n, avec des grains et une houle de 2 à 4 m; il y a une hypothèse vraisemblable mais que semble t il personne ne veut envisager : qu'il soit impossible sinon très compliqué de stabiliser le voilier dans les conditions rencontrées et que plusieurs tentatives avec son ancre flottantes se soient soldées par des échecs très couteux physiquement pour une homme seul. Il est possible que le vent ne soient pas assez fort ou trop irrégulier pour contrer de manière régulière et suffisante l'effet des vagues.

L'absence de safran est un facteur majeur d'instabilité et de déséquilibre entre les extrémités de la carène.
Peut-être pour rééquilibrer les extrémités dans ces conditions, j'aurais tenter de déplacer le mouillage avant au centre du bateau, ou carrément j'aurais largué l'ancre et déplacé la chaîne si elle était trop lourde. Pas sur non plus que décaler les points de tire, de mettre une patte d'oie aient résolus le problème.

Une possibilité dont on ne sait pas si elle a été essayé aurait été de filer une ancre flottante par l'avant pour prendre une cape dérivante, de gréer un tourmentin sur le pataras, de déplacer le mouillage vers l'arrière pour compenser le déséquilibre dû à l’absence de safran et permettre à l'équipage de se reposer et d'attendre que le temps deviennent plus maniable pour tenter de faire route au portant, ou se faire remorquer si toutefois la météo était bien orientée.

Je suggère que tous ceux qui ont un avis tranchés sur les sots seaux et autres mettent en œuvre leur solution dans des conditions de mer et de vent similaires et pas sur un 30 pieds, après avoir laisse libre leur système de barre et viennent nous en reparler. Pour ma part, j'essaierai au printemps si le temps s'y prête.

C'est précisément parce qu'on s'est donné la peine de te lire qu'on peut se payer ta fiole.

Si tu as un soupçon des points de QI que tu imagines avoir et un minimum d'honnêteté, compare ce que tu as écrit au départ (et qui te vaut l'honneur de la mise en boîte) avec tes petits doigts musclés :
"tu prends un sot, tu le perces au fond, tu mets 2 bouts assez long et un peu de poids pour qu'il aille sous l'eau....un bout à tribord, un autre à babord et tu tires d'un côté ou de l'autre pour te diriger.
Accessoirement tu règles tes voiles entre GV et foc pour lofer ou abattre...."
et ce que tu viens d'écrire.

Et dis-nous si tu ne remarques pas une petite dérive... :litjournal:

10 jan. 201710 jan. 2017

Oui mais, mon p'tit bonhomme, tu viens aussi de rajouter, et ça, ça change tout, que si l'objet est petit il faut augmenter la distance entre le point d'application de la force engendrée par la trainée et l'axe du navire pour que le moment soit adapté.

Il y a un monde entre ton affirmation initiale péremptoire, ridicule si on la prend à la lettre (mais je vois que depuis quelques posts tu as, enfin, compris qu'un sot n'est pas un seau...) et cette nouvelle explication qui transforme ton propos initial en une parole sensée.

J'ai un peu le sentiment, à te lire, que tu es un jeune ingénieur.
Jeune n'est pas péjoratif mais, en revanche, il y a du encore du chemin à faire pour que l'ingénieur murisse et devienne technicien...

Pour finir, le gros avantage des QI à un chiffre, c'est qu'on peut rigoler sans arrière pensée de ceux qui pensent en avoir un plus gros sans avoir les moyens de le démontrer :mdr:

10 jan. 2017

Le Capitaine Quoniam avait fabriqué un gouvernail de fortune en 1829 avec un système de traîne de deux bailles qui avait fonctionné parfaitement sur un trois mâts...
Ce système pourrait être transposé avec deux petites ancres flottantes.

10 jan. 2017

Domde écrit :" les plus prudents qui pensaient à juste titre qu'il pouvait être impossible d'équilibrer un coque récente sans safran haute sur l'eau malgré tous les "trucs magiques" lu dans les Glénans"

Pourquoi écris tu "à juste titre?
Qui peut m'indiquer si la technique des trainards avec une patte d'oie pour diriger le voilier est préconisée dans le Cours de navigation des Glénans des années 70?

10 jan. 2017

en ce qui concerne la possibilité de diriger un voilier de 44 pieds, de 47 ou de 57 pieds, en fait ce qui permet de le diriger c'est le moment que l'on peut mettre en oeuvre. De manière évidente et c'est ce qui ressort des essais, il est préférable de faire en sorte que le moment s'applique au plus près du centre de carène ou de gravité. Ce moment est proportionnel à la traînée induite par le sot, le seau ou tout autre objet pouvant créer une traînée à l'arrière. le moment, disais-je est proportionnel à la norme de la traînée, à la distance entre le CG ou CC et l'objet générant la traîne et enfin au sinus de l'angle entre l'axe du voilier et l'axe CG et objet traîné.

On peut donc jouer sur ces paramètres.
c'est ce qui a été fait sur le 44 pieds ( des ancres de diamètres différents, des longueurs différentes et un point d'application des forces empirique , mais correspondant à la théorie).

Si certains d'entre vous ne veulent pas croire à la mécanique, c'est leur droit.

C'est tout de même le principe de fonctionnement d'un voilier qui est régi par la mécanique ( forces, point d'application, moments...).

Si la traînée est insuffisante ( cas d'un sot pour les QI80 et les pompom girls), on peut compenser par la longueur des bouts à l'arrière ou bien par l'angle entre l'axe du voilier et l'axe reliant le CG et l'objet traîné.

Je l'essaierai sur mon voilier pour trouver les paramètres les plus simples.
Là où je suis, 30 kt et 3 mètres de houle, c'est assez fréquent.

Lisez l'article fourni par SV UHAMBO.
Ensuite vous pourrez vous faire votre idée.
L'autre solution, c'est de faire comme némo, shazzane et leurs pompom girls de faire de l'humour sans même se donner la peine de lire et comprendre.

09 jan. 2017

Je plaisante... Officier de la Royal Navy... Est-ce une référence! Voir ce fil!

news.sky.com[...]1043033

Ceci dit, ce sont tous (pour la plupart... d'excellents marins!
:bravo: :mdr: ;-)

09 jan. 201709 jan. 2017

Le lien pécédent n'a pas l'air de fonctionner, mais celui-ci fonctionne mais sans image, hélas!

www.bbc.com[...]4670515

09 jan. 2017

@jeanlittlewing , avant d être désagreable sur ce que j ai dit , réponse de la société nautique de St Tropez
Il n'y a pas eu d'hélitreuillage en mer en 2013.
C'est le bateau DRALION avec à son bord Lionel Péan qui a perdu son safran.
L'équipage a été récupéré et le bateau remorqué en Sardaigne.
Cordialement
Frédérique Fantino

10 jan. 2017

Catana: L'avarie de safran du Ker 53 Dralion était donc une fortune de mer banale et L.Péan n'est pas homme à perdre son temps sur un voilier en remorque...

09 jan. 2017

Sorry on parlait de 2 évènements différents

10 jan. 2017

A Viking !:pouce: :bravo: :bravo: :mdr: :mdr: :mdr: :cheri:

09 jan. 201709 jan. 2017

Marrant, en lisant tout ceci, je pense à la réflexion de quelqu'un à Mindelo me demandant pourquoi j'avais installé mon régulateur alors que j'ai un pilote automatique. Je lui ai dit : au cas où. .. Il m'a pris pour un dingue.
En 79, j'ai fait ma troisième transat sur un endurance 44 grée en goélette. Nous étions 2 à bord, ma future femme et moi. 2jours après les Canaries, panne de pilote auto et pas de régulateur. On a bricolé un régulateur en mettant un bout de rappel sur la bome de la trinquette centrale et un sandow de l' autre côté sur la barre. En abattant, la trinquette empannait et le sandow ramenait la barre. Ça zigzaguait un peu mais nous sommes arrivés en Martinique.
Je suis d'accord avec Viking en m'inquiètant un peu au vu des familles qui sont arrivées cette année sur de beaux 50 pieds mais qui font la queue au Marin pour faire réparer leurs petits soucis, ne sachant même pas comment vidanger leur moteur.

09 jan. 2017

La plaisance s est democratise avec la location il y a environ 30 ans.
aujourd hui n importé qui peut naviguer dans des conditions clementes, à lire de nombreux récits une transat se fait les doigts dans le nez, les bateaux sont bien assurés.
Combien de deçes par rapport au nombre de journées de mers en Europe ? Insignifiant
Sans cette démocratisation les bateaux seraient dix fois plus cher.
Autour de ça se greffe tout un business (entretien, juridique, expertise, douanes etc.)
Donc le fait que des gens transatent avec peu de bagage technique n est pas un souci dans la mesure où ils ne mettent pas la vie d autrui en danger et font tourner le business
Bientôt certains donneurs de leçons, grands marins du clavier envisageront d instaurer un permis spécial :Transat
Personnellement, à partir du moment où le quidam moyen respecte les priorités, ne ne pourri pas la vie au mouillage en faisant n importe quoi et ne me defonce pas mon bateau au port, pas de soucis. Chacun est encore libre

09 jan. 2017

J'y vais, j'y vais pas ? J'y vais.
Depuis quelque temps, pour aller sur l'eau, avoir droit de naviguer, de posséder un bateau, doit être assujéti à plusieurs critères :
- 1, avoir les moyens. Si t'as pas les moyens d'avoir un bateau, tu fais du camping car. Ça a été écrit noir sur blanc, avec tout le mépris qui l'accompagne, sur ce blog, il n'y a pas très longtemps.
- 2, avoir les compétences. Elles sont innées ou acquises ? Innées, je ne pense pas. Alors acquises ? Mais comment ? Au fil des expériences. Alors, quand avons nous toutes les compétences pour embarquer des "passagers" ? Les passagers, ça peut être la famille, les copains, voir des inconnus dans le cadre d'un club. Quand avons nous les compétences ? Quand on a le diplôme !!!
Quand j'en vois certains, ça me rappelle les petits jeunes bardés de diplômes, qui voulaient nous apprendre le boulot. Je parle de l'époque où on avait 30 ans de métier, ....
-3, avoir pensé à tout avant le départ. Il me semble que la majorité des skippers essayent de penser à tout avant le départ. Je voudrais rappeler l'adage qui dit : tous les problèmes, tous les emmerdements, toutes les catastrophes auxquels on peut penser, sont déjà arrivés. Les autres (celles aux quelles personne ne pense), nous tomberont dessus un jour ou l'autre.
Alors ? On continue de prendre la mer ?
Je devrai pouvoir en rajouter.
Je souhaite que ceux qui méprisent ceux qui n'ont pas les moyens de faire du "yachting", ceux qui ont les connaissances et l'expérience ( que nous n'avons pas, bien sûr), ceux qui savent tout, ceux qui nous gonflent quoi, nous oublient un peu.

09 jan. 2017

J'avais relevé cette phrase. Je l'avais trouvé insultante pour les naufragés, mais aussi pour l'ensemble des plaisanciers qui ne sont pas de "vrais marins".

09 jan. 201709 jan. 2017

Tu sais Tribal, peut-être que cette formule méprisante est dû au fait que certains ne sont plus en mesure de réaliser "des rêves " ou alors dans la tête, et si ça se trouve ça les rend aigris.... :heu:
:alavotre: :alavotre:

10 jan. 2017

"Certaines solutions prônées relèvent de la pure théorie..."
Pour l'intérêt du débat, il serait intéressant que tu précises.
Lesquelles?

Quelles sont les techniques qui "relèvent du conseil dangereux" dans le Cours de Navigation des Glénans?

10 jan. 2017

Tu sais Bruno, à mon avis, une traversée de l'atlantique "EST -OUEST" demande bien moins d'expérience qu'une descente du canal du four en Bretagne où le danger est présent tout le long de sa descente voir même de faire du côtier d'ailleurs..
Et concernant l'expérience, tu fais comment pour l'acquérir quand ta passion vient sur le tard !

09 jan. 2017

:bravo: :topla: :coucou: :pouce:

09 jan. 2017

Dommage, ça été une grosse journée à l'écran, j'ai distribué mon cota d'étoiles.. :tesur:
Ecoutes, Yann ou Nicolas?, bref, je crois que tu as bien résumé la situation actuelle pour pas mal de monde, mais heureusement, tu t’aperçois que sur l'eau, le discours est un peu différant, tout le monde n'est pas inscrit sur ce beau forum.
En 2012, aux Canaries, à Ténérif, j'avais sympathisé avec une trentaine de transateux, des petits bateaux, des grands et on a discuté, picolé, raconté nos misères et bonheurs sans vraiment dénigrer nos voisins....
Je crois avoir lu qu'il y avait plus de 1500 traversées par ans et un problème suffit à dénigrer l'ensemble des marins et pire celui à qui l'imprévu, la malchance, l'impossible est arrivés ... Quelle tristesse quand même :tesur:
Pascal :alavotre: :alavotre:

09 jan. 2017

Qd tu parles de ceux qui méprisent, je ne peux m empêcher de repenser à cette phrase "
j'espère que ça en fera au moins trois qui ne viendront plus nous emm. sur l'eau". Je pense en effet qu il n y a pas plus méprisant pour la famille naufragée. On est dans le summum du minable

10 jan. 2017

La compétence reste toujours à acquérir.
Certains livres ou stages peuvent aider mais rien ne remplacera l'expérience.
Certaines solutions pronées relèvent de la pure théorie ou alors ne peuvent être pratiquée que par l'équipage originel de Pen Duick VI fait d'une bonne dizaine de marins entraînés (et bretons...), dans la force de l'âge et très aventuriers.
Dans le cas d'une famille (ici deux hommes, une femme et deux jeunes enfants), la situation est très différentes.
En cela, certaines des solutions envisagées dans la "Bible" (vous voyez de quel bouqin je parle) sont illusoires voire relève du conseil dangereux pour un équipage familial ordinaire.
A titre personnel, même après quelques décennies de plaisancier "du dimanche", je n'estime pas avoir la moitié des compétences requises pour une traversée océanique. Je n'en ai aucun désir non plus tant je n'ai pas envie de passer deux ou trois semaines à attendre que ça se passe.

10 jan. 2017

Un exemple : Le safran de fortune.
Si j'avais été à la place du skipper en question, il n'est pas certain du tout que j'aurai pu faire comme dans les livres : aller prendre les 25 kg du tangon faisant au moins 6 m de long sur la plage avant d'un bateau qui se dandine dans tous les sens avec des creux de plusieurs mètres, faire un brelage convenable pour l'utiliser à l'arrière, bricoler de longs moment pour fabriquer une pelle la plus grande et la plus solide possible et encore barrer avec ça pendant des heures avec un bras de levier de l'ordre de 1,5 m.
Je ne suis ni trop vieux ni trop faible mais à 45 ans et de condition physique très moyenne, c'est un truc que je ne me vois pas faire. Je veux bien que la force du désespoir génère des exploits mais il y a des limites.
Sauf chance extraordinaire, dans ces circonstances, je pense que je me serai blessé plus ou moins lourdement ; ce qui aggravait la situation de l'ensemble de l'équipage.
C'est en cela que certaines techniques livresques sont, à mes yeux, dangereuses.

Elles ont été mises au point et réfléchies à l'époque où un équipage c'était un demi douzaine au moins d'hommes dans la force de l'âge (donc avec aucun 'passager' inactif à bord) mélange d'aventuriers et de MacGyver capables et volontaires pour "en prendre sur la gu...e".
Aujourd'hui, au mieux, il y en a un seul de cette trempe là à bord des bateaux de famille qui traversent l'océan avec femme et enfants.
Un seul homme normalement constitué ne saurait pas nécessairement les mettre en oeuvre. (imaginons : rien qu'aller déployer un vrai safran de secours sur le tableau arrière dans les conditions précitées serait déjà un exploit pour un homme seul).

On me dira que Moitessier, Tabarly, Kersauson, de Broc et autre de Pavant ou le Cleac'h l'ont fait ou pourraient le faire, mais on concèdera qu'il ne s'agit pas vraiment de plaisanciers ordinaires mais de sportifs accomplis. Tout comme n'importe quel joggeur ne coure pas le marathon en deux heures et quelques.
.
Autre exemple plus concret encore : Je navigue avec ma famille. Mon épouse sait à peine barrer ; ma fille un peu mieux. Aucune des deux n'a d'idée précise sur la manière dont un bateau navigue avec le vent et/ou réagit dans l'eau.
Que croyez-vous qu'il arrive si je tombais à l'eau ? Toutes les techniques du monde mise en oeuvre par un équipage plus ou moins nombreux et fort ne servent pas à grand chose.

Alors, on me dira que je devrai les former, leur apprendre, ... mais le bateau n'est déjà leur passion première ; alors leur demander de se consacrer à une formation de sécu où l'on va parler de toutes les catastrophes possibles, c'est vraiment pour les dissuader.

09 jan. 2017

Le témoignage du skipper (en anglais) montre qu'il sait de quoi il cause et qu'il a tenté beaucoup de choses. Respect. Et c'est pas moi qui me permettrait de commenter et encore moins de donner des conseils.

Mais une question: je pensais que l'on était obligé de saborder un bateau qu'on abandonnait pour ne pas laisser une épave dériver et constituer un danger pour la navigation.

Je dis ca car "il parait" que c'est ce qui est arrivé à un bateau des Glenans qui avait perdu son safran au milieu (c'est l'assurance qui les a obligé à abandonner m'a t-on dit, la chef de bord voulait ramener le bateau sans safran une fois les stagiaires évacués, mais sa hierarchie le lui a interdit. Elle a du quitter. Mais avant a du ouvrir les passe coques... enfin c'est ce qu'on m'a dit "sur les pontons" où bien sur on ne dit jamais de conneries). On peut arguer qu'on va revenir chercher le bateau en stop donc ?

09 jan. 201709 jan. 2017

Je pense que ça engage la responsabilité de l'armateur et du capitaine de laisser son navire délibérément à la dérive. J'imagine que les assurances ne doivent pas couvrir non plus en cas d'abordage. Cela dit, la probabilité reste faible et on a déjà vu des propriétaires retrouver leur épave quelques mois plus tard sur une plage. Dans le cas présent, le skipper a eu la présence d'esprit de laisser le moteur en avant lente pour charger les batteries afin de laisser l'AIS en marche. J'espère qu'il a aussi laissé les feux de route allumés... :heu: J'espère surtout pour lui qu'il retrouvera son bateau.

11 jan. 2017

En avant lente... débrayé :heu:

11 jan. 2017

Là tu dois faire erreur il ne pouvait pas le laisser embrayé puisqu'il avait pris une écoute dans l'hélice.

10 jan. 2017

Christophe; Dans le cas du voilier des Glénans, il était vraiment au milieu de l'Atlantique et, autant que je me souvienne, l'"affaire" n'est pas très claire.
Dans le cas du Dove, il était à peine à plus de 500 milles de la Martinique.

10 jan. 2017

En effet, Christophe, j'ai aussi le souvenir que la chef de bord n'avait pas grand chose à se reprocher...

10 jan. 2017

@viking: d'accord avec toi sur la distance. Mais "l'affaire" est claire meme si on a entendu beaucoup de conneries sur cette histoire ( jusqu'a " les glenans coulent un bateau car les stagiaires avaient un avion a prendre et ont prefere se faire rappatrier" et autres delires). Je tiens le recit d'une deuxieme main fiable (ami et collegue proche de la chef de bord) et rien a dire sur le comportement de cette dame. Qui a eu l'ordre de saborder le bateau qu'elle voulait ramener avec un safran de fortune... un creve coeur pour elle parait il, ce que je veux bien croire. Je te donnerai cette version en MP si ca t'intéresse car je suis sur que le sujet a deja été abordé, et que sinon il y a des gens qui peuvent le traitre mieux moi car eux ils y etaient.

10 jan. 2017

Les bateaux des Glenans étaient (encore?) insubmersibles.

10 jan. 2017

On a pas vu les mêmes :-)

10 jan. 201710 jan. 2017

Négatif.
Et ils n'étaient pas insubmersibles d'origine, mais équipés de flottabilités gonflables par bouteille, tout au moins ceux que j'ai vu.
;-)

09 jan. 2017

Maintenant que le bateau est abandonné le proprio a intérêt à s'activer pour remonter à bord car il risque rapidement d'être récupéré par un quidam marin. Un beau 17m vaut tout de même quelque chose.

Dans les années 50 un capitaine courageux (titre des journaux de l'époque) avait refusé d'abandonner son cargo en perdition le Flying Enterprise pour garder la propriété du bateau (bien longtemps après il a été dit qu'il transportait des matières très hautement stratégiques!)

09 jan. 2017

Pour le retrouver!!!
Sinon, quand tu es fatigué, un conseil, repose-toi!!!
On peu très bien mettre un MRCC en ''stand-by'', je l'ai personnellement pratiqué avec le MRCC de Papeete, et ce, pendant des semaines(distance oblige) avec un point chaque semaine(période que j'avais proposé, au vue de ma vitesse), par mel. C'est simple pratique et peu contraignant pour les 2 parties et si ça dégénère, on y gagne du temps et c'est bon pour le moral(qui prime, a mes yeux, dans ces circonstances).

10 jan. 2017

Entre faire quelques centaines de milles à allure réduite et transborder 5 personnes par des creux de 6m, mon choix est fait.............

10 jan. 2017

Bonjour à tous,
@outremer : c'est faux un bateau à la dérive au milieu de l'Atlantique appartient toujours à son propriétaire, ça a été déjà débattu et il y a eu un article dans V&V qui raconte la mésaventure d'un "quidam marin" qui pensait faire une bonne affaire en remorquant un bateau abandonné au large.

10 jan. 2017

Il avait aussi été commenté sur HeO des interminables et couteux ennuis d'un voileux qui avait eu la très mauvaise idée d'accepter de se faire remorquer par un pêcheur espagnol , je crois. Très mal lui en a pris. Et en commercial s'établissent des négociations entre armateur, assurances et compagnie de remorquage. Le monde marin de haute mer n'est pas peuplé d'enfants de cœur.

11 jan. 201711 jan. 2017

Lavapies: je ne trouve pas le fil de ce débat, as tu une trace ?

Dans le Droit français je ne doute pas que tu aies raison. Je ne suis nullement un spécialiste mais je crois qu'il faut que le bateau soit "res derelictae" (qu'il soit non seulement abandonné mais que son propriétaire ait renoncé à ses droits sur lui) pour qu'on puisse se l'approprier, et même comme ca la paperasse ne doit pas être simple et il risque de finir vendu par les Domaines.

Mais est ce vrai dans d'autres Droits ? Je me souviens d'un (vieux) papier de Loisirs Nautiques qui racontait comment à Aurigny, la petite mafia locale (garde cotes, bourgmestre, chantier) s'était octroyé apparemment tout à fait légalement chez eux un bateau français "abandonné" (même si dans le numero d'apres, les autorités d'Aurigny contestaient la version du skipper). Et il y a le célèbre jugement anglais aux Scillys (tres vieux) qui conclut que en fait le bateau devait être restitué puisque il n'était pas abandonné vu qu'il restait un chien à bord... Mais bon c'est un autre sujet de fil sans doute.

De toute facon, le "quidam" pas con risque de le remorquer vers un pays moins regardant sur la reimatriculation.

11 jan. 2017

A la décharge des indigènes d'Aurigny, il faut reconnaître que dans la faille de Burhou où s'était planté ce Figaro 1, il leur était difficile d'imaginer qu'il soit récupéré.

10 jan. 2017

N'en déplaise à certains qui ne lisent qu'en diagonale, je constate que les navigateurs hivernaux devant écran avaient souvent raison. Nous sommes tout de même une petite dizaine, à considérer qu'il y avait mieux à faire.

Aucun d'entre nous n'a contesté qu'ils ont rencontré une houle de 5/6 m, que le vent lors de leur avarie était de 25/30 nds avec des grains.
Lors de leur transfert, 48 h après, les photos montrent une houle de 2.5 m et un vent modéré.

Le skipper a géré l'avarie avec ses connaissances mais il s'est épuisé (60 h sans sommeil ) à confectionner des systèmes inopérants sur un voilier de cette taille.

Excellente décision, il a décidé à juste titre, et si j'ai bien lu, ( mon anglais est insuffisant) de ne pas être transférer sur un cargo.

Demain, (je m'absente) à titre pédagogique, je vous dirais comment des navigateurs de ma génération auraient géré cette avarie.

10 jan. 2017

Viking :

"Je serais prudent car il est difficile de juger d'après une photo."

puis

"les photos montrent une houle de 2.5 m et un vent modéré."

"à titre pédagogique"... Ben là, je suis de plus en plus sidéré... :scie:

11 jan. 2017

Le problème, c'est que non seulement rares sont ceux qui connaissent le principe, mais de plus, un certain nombre sont dans la délectation de la dénégation.

11 jan. 2017

Il faudrait lire un peu les contributions.

11 jan. 2017

C'est à cause de personnes comme toi que les choses bloquent et n'évoluent pas.
Des essais ont été faits sur un 44 pieds.
Pas sûr un dériveur.
Plein de commentaires sont de cet acabit...
Des inventions et surtout la preuve de commentaires ignorant les commentaires comportant des éléments objectifs de solution ....

11 jan. 2017

JNSPDQTP.....
Sois plus précis.
J'ai juste lu tes inexactitudes pour ne pas dire tes inventions.....

11 jan. 2017

Arapède : Tu peut être sidéré mais compte tenu que rares sont les intervenants qui connaissent cette technique des traînards qui devrait être connue de tous ceux qui traversent avec des pilotes auto en équipage réduit ou des safrans suspendu, je considère que c'est, en effet, pédagogique.

11 jan. 2017

Le problème de ce fil, c'est plus de reconnaitre que le fait qu'une technique soit connue et figure dans tous les manuels du grand navigateur ne la rend pas forcément efficace dans n'importe quelles conditions.
Il serait donc plus intéressant que les personnes qui ont réellement testé ces techniques dans la vraie vie témoignent PRECISEMENT des résultats, car pour l'instant, la seule expérience réellement relatée ici est l'échec dont est parti ce fil.
Donc pour l'instant, 1 à 0 malgré 165 pots.
Si on pouvait éviter les expérimentations en dériveur devant la plage par moins de force 3 (donc j'exclue ma participation!)...

11 jan. 201711 jan. 2017

Euh ... as-tu relu tes essais de "phrases"?
Vraiment trop fort, ce nouveau troll du mois!

11 jan. 2017

Technique classique du petit troll: attribuer et reprocher aux autres ses propres âneries!

10 jan. 2017

les photos montrent surtout que le positionnement des cargos pour protéger le voilier a été efficace, je doute qu'un skipper motivé comme il semblait l'être ait abandonné le navire dans des conditions météo relativement clémentes. Mon sentiment est qu'il aurait probablement réussi s'il n'avait pas été seul à la manoeuvre, là il s'est épuisé à tout faire seul.

10 jan. 2017

Je n'ai jamais été dans cette situation (sans safran) mais sur un bateau de cette taille je pense que je me serai réfugié à l'intérieur bien calé dans une bannette à attendre que le mauvais temps passe et ensuite un bout de torchon devant et pousse l'alizé.

10 jan. 2017

On espère que ce tutto sera gratuit .. Et plus inspiré que la réflexion à propos de l'évacuation de Péan 'qui n'est pas homme a perdre son temps en remorque ,car celle là elle est vraiment au delà de tout . Peut être que ce skipper a juste voulu mettre ses gars hors de danger en se faisant évacuer .
La on touche le fond, le fil n'a pas dérapé ,seulement coulé avant de tourner en rond pendant des heures .
On aura au moins appris l'existence du terme ancre fottante et trainard .Et seau .

10 jan. 2017

La tournure du fil est ce que vous en avez fait ._(pour rep )
Pour péan ,je le croise très souvent ,sinon je me serais pas permis . Généralement je ne parle que de ce que je connais ...

11 jan. 2017

Et on saura qu'il y a toujours des commentateurs prêts à ne pas évoluer et à passer du temps dans l'humour gras ou la désinformation,

10 jan. 2017

derrière mon ordi je sais tout et je suis le plus fort.

Mais en vrai..... je pense qu'une demande d'aide est mieux que des morts et je ne condamne personne qui demande de l'aide car si on est pas avec sur le bateau on ne connait pas touts les tenants et aboutissants.

La seule chose ou j'ai du mal, c'est le fait de laisser un navire seul à la dérive, pourquoi ne coule t on pas un navire si on doit l'abandonner?? cette question me turlupine .

10 jan. 2017

Parce qu'on va le récupérer un peu plus tard quand il sera plus prche des cotes.

10 jan. 2017

Discuter de ce cas revient pour vous à descendre son comportement?
Vous êtes vraiment fêlé du bocal encore plus grave que je ne l'imaginais.
Le captain a fait ce qu'il a fait.
Certains ont dit qu'ils auraient fait d'autres choses.
Ce n'est pas descendre une personne, loin de là.
il est vrai que vous êtes assez primaires ici.

10 jan. 2017

Oui, je pense que c'est ce qui va arrivé,du moins je l'espère Michel .
Donc il est bon de noter l'absurdité d'avoir descendu le comportement de ce marin face à la mer sans en avoir la moindre idée de ce qu'il a subi et des efforts qu'il avait engagés ! :tesur:
Pascal :alavotre:

10 jan. 2017

Bonjour,
J'étais environ 100nm devant ce voilier lorsque j'ai reçus l'info qu'il avais des problèmes de safran.
Le vent étais de 20/25nds (30/35nds sous les grains)
La mer étais agitée avec des creux de 4 a 5m et quelques vagues un peut plus grosses (a l'oeuil).
La houle venais ENE et une autre plus irréguliaire croisais celle ci en venant du NO.
La fréquence des vagues étais pas trop courte (7/8 sec ?) mais assez inconfortable.
En fait, l'Alisée normal bien établis lol
Bon debat

Serge

10 jan. 201710 jan. 2017

@Serge
Par quel moyen as-tu capté l'info (VHF, BLU, iridium) ?

10 jan. 201710 jan. 2017

SkyFile via Iridium de mon correspondant a terre !

10 jan. 2017

@Serge
Merci.
Il serait interessant de connaître les procédures utilisées par le MRCC français ainsi que les MRCC anglais qui sont restés en communication avec Dove II durant ces trois jours.
En tout cas un sacré coup de chapeau pour l'efficacité du système GMDSS !

10 jan. 2017

Je lis ce fil depuis quelques jours... Je ne peux m'empêcher de commenter même si j'avais juré de m'abstenir. Quel est l'intérêt de s'étriper de la sorte ??? N'y a-t-il donc pas ici un modérateur ou un administrateur pour calmer le jeu ?
Perso, je me suis inscrit ici à l'achat de mon premier bateau, il y a un an. Je n'avais pas une expérience énorme (3 stages Glénans - j'en entends déjà ricaner - et quelques nav' avec des amis, ainsi qu'un peu de dériveur dans ma jeunesse). Mon but était de glaner des infos auprès de personnes plus expérimentées que moi. Car oui, malheur ! j'ai osé acheter un voilier et me lancer sans l'expérience de beaucoup d'entre vous, simplement parce que je me disais qu'entre les infos recueillies et l'expérience acquise au fur et à mesure de mes navs, avec peut-être beaucoup de prudence au début, un peu plus d'audace en avançant, je pourrais prendre mon pied sans que ça ne gêne personne...
J'avoue qu'aujourd'hui j'évite d'intervenir quand l'envie m'en démange ou même de poser des questions (rien que des demandes d'infos sur la hauteur de béquilles m'ont valu des railleries). Je trouve tout ça terriblement triste, mais aussi révélateur d'un état d'esprit (de décrépitude) de plus en plus ordinaire (dans tous les sens du terme).

NB: enfin, je propose à quelques donneurs de leçons de prendre des cours d'anglais, ils liront ainsi dans le blog des propriétaires de ce bateau les réponses et justifications à la majorité des questions sur lesquelles ils s'étripent...

10 jan. 2017

Tu as raison, et c'est pour cela qu'il y a une fonction "à fond de cale".

Tu y mets les quelques rares perturbateurs de fil, et tu verras comme la lecture et la convivialité du forum s'en trouve changée.

:topla:

10 jan. 2017

Oui, mais il y a les désaccord, qui enrichisse le débat, et la façon de les nourrir, qui l'appauvrit.

10 jan. 2017

Ouh là ! Pas aussi longtemps que dans ce fil ! Là, tu as battu tous les records.

10 jan. 2017

Oui, mais en même temps, faut aussi accepter les désaccords, sinon, tu risques vite de t'y retrouver aussi ou pire encore, n'être plus que le seul à bord peut-être :-p
Pascal :alavotre:

10 jan. 2017

C'est vrai Hi, je crois même déjà avoir vécu ce genre de moments avec toi :heu:
:alavotre: :alavotre:

10 jan. 2017

C'est vrai, mais t'as mis du temps à intervenir, et tu sais, quand tu as la baraka, tu profites, même si là, j'étais lassé pour être franc :cheri:
Pascal :alavotre:

10 jan. 2017
11 jan. 2017

Buena onda pour président !!

10 jan. 2017

@BuenaOnda
Tu as souligné un point important dans la dérive de ce fil.

La conséquence est que pour beaucoup d'entre nous, une non participation à ces fils, c'est je pense un dommage pour l'ensemble des lecteurs.

Les accidents et incidents contribuent hélas à la sécurité de tous et le retour d'expériences que permet ce forum est malheureusement perturbé par toujours les mêmes intervenants.

10 jan. 2017

En espérant que DOVE II dérive moins que ce fil et que son skipper puisse le récupérer ;-)

10 jan. 2017

@Doan@BuenaOnda
Vos commentaires apportent un peu de sérénité après ces échanges... Lorsqu'on compare la modestie, l'humilité, l'humanité des propos du skipper de Dove II - bien concerné lui - dans son blog avec la férocité de certains commentateurs, on se prend à sourire. Sur le forum d'en face, déserté depuis belle lurette, les ukases idéologiques, les bashings d'adhérents, les dénonciations de trolls dès qu'un avis contraire est émis, ou les appels à l'autocritique façon procès stalinien ont eu raison d'un bel outil d'information... A propos des anglais ou des yankees, pour fréquenter également certains de leurs forums, je note que derrière une "urbanité" et une courtoisie de façade, la machine à balancer des vacheries ou à étriller son petit camarade fonctionne tout aussi bien..Humain, trop humain... Il faut relire trois hommes dans un bateau! Il est vrai qu'à terre, en France, aujourd'hui, difficile d'être serein et "cool" même derrière son clavier.
A propos, et last but not least, j'ai noté certains commentaires dans ce fil sur des propos "discutables" parce qu'ils auraient été tenus par des "vieux"!!
Etre "vieux" n'est pas une excuse, et encore moins je l'espère un motif de discrimination dans cette époque radieuse du "vouloir vivre ensemble"..
:bravo: :mdr:
Dominique
Prochainement bénéficiaire d'une carte Vermeil :doc:

10 jan. 2017

Bien venu au club....de la carte Vermeil :heu:
Pascal :alavotre:

10 jan. 2017

C'est un des charmes de ce forum qu'on échange des points de vue qui ne sont pas à sens unique. Après chacun en fait ce qu'il veut. Et dans l'ensemble les discussions sur HeO apportent le plus souvent des infos techniques très utiles. Ayant en tête ces expériences relatées et discutées, dans une situation critique un skipper pourra éventuellement faire son choix.

10 jan. 2017

En tout cas, personne n'a posé la question de l'attitude de Hanse sur ce 53 pieds de 2003 qui a perdu son safran. ( 53 pieds est plus proche de 16 que de 17 mètres)
Hanse devrait participer aux recherches....
L'image de marque risque d'en prendre un coup.

11 jan. 2017

Tu es un rêveur, connaît tu beaucoup de chantiers qui plus de 10 ans après la mise à l eau se soucient de ce genre de mesaventure.
Réfléchis àvant de dire des conneries
Au faite tu navigue sur quoi? Et ou

10 jan. 2017

Comme l a dit Brufan, on ne connaît pas çe qui a été fait sur çe safran.
(Réparation, choc etc)
Le point faible est l électrolyse juste en dessous du roulement.
Possèdent un safran quasi identique à celui de çe bateau, je peux dire que c est une construction sérieuse et je vois mal comment il pourrait s ouvrir sans soiun choc et la partie restante nous en dira plus soit une intervention antérieure.
Le coût d un safran de ce type de de l ordre de 5 à 7000 euros et il n est pas impossible qu il ai été réparé plutôt que change.
Il serait intéressant de connaître les antécédents de ce bateau

10 jan. 2017

Tiens..... on respire mieux maintenant, tu avais raison Hi, trop c'est trop, bien obligé de le reconnaitre, c'est pas la quantité qui fait la qualité, même si en regardant bien, il y aurait encore un peu de boulot, surtout pour moi bien entendu.... :heu:
Finalement, je me sens un peu plus écolo, je vais arrêter de le faire à la Kersauson ;-)
Pascal :alavotre: :alavotre:

10 jan. 2017

Bonsoir,
Comme il a été dit plus haut il y a peut être eu une intervention sur çe safran suite à un sinistre. Possédant un safran quasi identique , je peux affirmer que c est du solide et je vois mal les 2 coquilles se désolidariser sans signe avant coureur,
Le seul défaut est l'électrolyse sur le tube et vu qu il reste le peigne, elle n est pas en cause.
Vu le coût du safran (5a 7000€)
Il ne serait pas impossible que ce dernier ait été repare plutôt que change.

10 jan. 201716 juin 2020

Sur un 411 bénéteau, j'ai eu la mèche de safran qui serrait jusqu'à rendre la barre inutilisable. L'espèce de teflon , je ne me souviens plus du nom de la matière de cette bague, avait tendance à gonfler.Ce fut réparé, à terre bien sûr ,lors d'un carénage. L'idéal c'est quand même le safran pris dans la semelle, avantage des quilles longues. J'ai ça aussi sur mon actuel trawler et je ne me stresse plus avec le risque de "perte" du safran. Dans le cas du Hanse, ça semble différent..

11 jan. 2017

surement un mauvais produit utilisé, il me semble que le téflon est à éviter il faut du ertacetal ?

11 jan. 2017

utilisation de WD40 qui fait gonfler les bagues.
Gilles

10 jan. 2017

En tout cas, l'assurance du captain lui refuse toute aide pour retrouver son bateau et le temps passe......
les offres de 10000 dollars n'ont rien donné pour le moment.

10 jan. 2017

Patience et mer de sagesse atlantik-tak, il va arrivé et peu de chance qu'il passe entre les îles incognito.

10 jan. 2017

Cela fait deux semaines....

11 jan. 2017

Très intéressante, cette photo d'un tangon utilisé comme safran :bravo:

11 jan. 2017

Je n'y crois pas, a ce tangon/ pelle de safran, vu l'angle des bouts de réglage.

11 jan. 2017

Je ne dormirais pas tranquille sur un voilier dont une des parties les plus importantes et exposées est faite en pâte à papier.......

11 jan. 2017

Il suffit de refaire un safran plus sérieux.
Dans ce cas, il repart sur des bases plus saines.

11 jan. 2017

Vous ne voyez pas que le safran à morfle sur un choc
Regardez donc la frabrication sur you tube

11 jan. 2017

On s en doute

11 jan. 2017

Ce n'est pas le sien, c'est un autre hanse.

11 jan. 2017

Voici le lien du blog du skipper de Dove II ou il explique tout (je dois encore le lire).

westerlyadventures.wordpress.com[...]week-3/

Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais j'ai fait une traduction (google translate), voir doc. Word en annexe.

11 jan. 2017

C'est en fait un texte écrit par le père du skipper. Il y a des informations intéressantes, bien qu'imprécises :

que James le skipper avait bien installé des trainards avec des jerrycans de gas-oil et qu'il parvenait à se déplacer à 2n dans la bonne direction mais que les mouvements du bateau (roulis) n'étaient pas atténués et restaient très violents et insupportables pour l'équipage qui ne pouvait plus s'alimenter.

plus loin on apprend qu'avant de prendre la décision d'abandon le skipper a fait plusieurs tentatives en utilisant des combinaisons de voiles différentes, le moteur, les propulseurs, le déplacement des trainards mais que tous ces tentatives n'ont pas permis de stabiliser la route et les mouvements très violents de la carène ont continué.

On apprend aussi que le gouvernail avait était entièrement vérifié et contrôlé avant la traversée.

Le père du skipper dit a un moment qu'il avait peur que la violence des mouvements finissent par arracher la quille.

Il faudra attendre un rapport de mer si tant est qu'il soit publié et à condition que le skipper y décrive les tentatives et le matériel utilisé pour tenter de stabiliser la route du bateau au portant et pourquoi selon lui cela n'a pas fonctionné. Cela pourrait apporter beaucoup en terme de sécurité.

11 jan. 2017

Donc vive les double safrans ? Meme si comme pour les Dahuts sur un bord c'est pas terrible.

11 jan. 2017

En effet, il m'est arrivé par beau temps et au prés de casser la mèche (en alu !) d'un safran d'Edel Cat 35 très récent . Nous avons fini les trois jours qui nous restait même si les manoeuvres de port avec un seul moteur étaient compliquées.

11 jan. 201711 jan. 2017

OK, j'ai fait une lecture rapide du blog. Un soucis de femme qui panique et qui appelle les secours avant même que le mari ai essayé quoique ce soit pour remédier à la situation. Pas de situation de détresse mais une situation inconfortable (bateau qui roule) , une femme qui veut quitter le bateau à tous prix et le mari qui se laisse convaincre. Les photos bu blog qui illustrent l'évacuation montre que le cargo au vent est trop loin pour éfficacement protéger Dove II de la houle or celle-ci n'est plus très forte. Idéalement le skipper aurait du laisser sa femme en panique et ses deux enfants au bon soins du bateau Tilly Mint, prendre un peu de repos, un café bien chaud pour ensuite s'occuper calmement de son bateau du mieux qu'il pouvait a tête reposée, quitte à prendre des conseils par VHF ou autre.

11 jan. 2017

Avarie de safran, avarie d'équipage, avarie d'assurance ?
Heureusement que dans notre monde moderne les secours ne sont pas en avarie pour palier à l'avarie de bon sens.

11 jan. 2017

Oui. Dormir pour éliminer les 60 heures sans repos.
Il serait encore sur son bateau avec son téléphone et son AIS.

11 jan. 2017

Pierre : C'est aussi tout à fait comme cela que l'avais compris. Il aurait mieux fait de se reposer plutôt que de perdre son énergie à confectionner un safran de fortune illusoire sur un voilier de ce tonnage.

Quand à choisir en solitaire de renvoyer la grand voile seule! Quelle idée! 17 m, cela n'a rien à voir avec un voilier 8 ou 10 m.

Alors qu'en moins d'une heure, il était possible de remettre ce voilier en route sur le bon cap!

Ceux qui ont navigué en équipage réduit sur des voiliers de 40 pieds me comprendront.

11 jan. 2017

@Pierre3
J'ai la même compréhension de ce blog.
Le skipper n'a pas que la gestion des problèmes techniques mais aussi des facteurs humains.
Le stress est très communicatif et la gestion de ce dernier s'apprend aussi.
Un ancien du GIGN anime ce genre de stage.

11 jan. 2017

...donc comme le problème du Swan Norvégien abandonné il n'y a pas très longtemps au nord des canaries sans avaries grâves, très simplement un problème de gens "too soft".

11 jan. 201711 jan. 2017

Tu sais Pierre, même de grands professionnels le font, regarde le "Concordia" :tesur:
:alavotre: :alavotre:

11 jan. 2017

Effectivement, ces deux incidents ne se seraient pas produits sans les moyens de communications modernes.

11 jan. 2017

@Pierre3
Je ne lis à aucun moment qu'il y a une situation de panique à bord de Dove II.
ils sont en communication toutes les 30 minutes avec un MRCC anglais via Iridium et celui-ci déclenche le MAYDAY via le MRCC français. Les anglais et les français demandent à Jim d'abandonner le bateau lui aussi.
.

11 jan. 2017

@setubal.
Je lis quand même les mots "terrifiying, panic, scared, crying" écris par l'auteur du blog, soit l'épouse du skipper. Elle remarque aussi que le skipper est parfaitement calme, juste déçu et fatigué du fait que ces tentatives de gouvernail de fortune de fonctionnent pas (effectivement bateau trop grand pour ça). A un moment elle écrit aussi que les enfants ne se sont pas vraiment rendu compte de la situation et dorment...Tout le monde OK sauf elle.
:heu:
Quand aux anglais et au français qui demandent d'abandonner le bateau. Ils ne sont pas sur place pour juger de la situation.

11 jan. 2017

C'est vrai, personne n'était à leur place, tu résumes bien la situation :heu:
:alavotre: :alavotre:

11 jan. 2017

Je n'ai pas lu le blog, donc critique justifié. Le skipper n'aurait pas du suivre les plans d'evacuation d'une équipière, par ailleurs sa femme!!!
Donc, il peu être très très désolé d'avoir abandonné son fier voilier handicapé, mais par ailleurs en très bon état pour faire une route merdique, vers .....la terre... Car il n'y avait aucun danger(au sens d'une cote sous le vent), juste de l'inconfort!!!

11 jan. 2017

Il y a des perles dans ce blog, notament:

" nous avons eu un bel appel téléphonique du garde-côtes, un yacht britannique avait été contacté, ils connaissaient notre situation et même s'ils nous avaient dépassés et étaient à quatre-vingts milles au sud-ouest de nous, ils se tournaient et venaient aider. Oh mon dieu, le soulagement, ils ont alors dit qu'elle s'appelait Tilly Mint et était un yacht 40ft. Nous avons tous regardé l'autre 40 pieds, dans ces conditions, ils étaient fous"

Quelques lignes plus tôt dans le texte la vitesse du vent est donnée comme étant 30 noeuds...Faut-il être fou pour sortir en mer par 30 noeuds de vent avec un 40 pieds (!!!!??!!).

11 jan. 2017

Sortir en mer non, remonter l'alizé au près c'est déja autre chose

11 jan. 201711 jan. 2017

Je n'ai pas le temps de traduire ces perles une à une mais le texte du blog en est truffé. Pour moi c'est "cqfd", plus rien ne reste à démontrer de la cause de cet abandon et Vicking, micmarin etc. ont 1.000.000 fois raison.

11 jan. 2017

Oui, mais reste le problème qui demeure pour la plupart.
Diriger ou pas un voilier sans safran.
mon opinion est faite, ce serait bien que pour les autres ET qui font du hauturier, il en soit de même.
Un autre voilier a essayé de remonter l'alizée pour venir vers Dove II, mais ils ont renoncé.

11 jan. 201711 jan. 2017

Il est à noter à la lecture de ce blog le bon sens des "coast guard anglais" qui demandent à intervalles réguliers si "ils dorment, se nourrisse et boivent". Ca parrait idiot mais ça ne l'est pas du tout car des conditions difficiles pour quelqu'un de reposé et bien alimenté deviennent des conditions de détresse pour quelqu'un exténué et qui dès lors se négligera plus facilement. Si j'ai bien compris l'épouse faisait la communication radio alors que le mari s'occupait d'essayer de trouver un moyen de remettre le bateau en route. Les coast guard ont probablement du saisir l'état psychologique de cette femme que la situation ne justifiait pas vraiment et dès lors poser ces questions de bon sens.

11 jan. 2017

champion d'arriver à autant de certitudes et de conclusions derrière son clavier. j'aimerais bien connaitre ton expérience du large avec des enfants et sans safran....

11 jan. 2017

J'espère qu'ils retrouveront un jour leur voilier à l'ancre...comme ce fil! :jelaferme:

11 jan. 2017

Si je résume l'opinion majoritaire, le MRCC français aurait dû prendre la position suivante "chère famille, votre situation actuelle ne nécessite en aucun cas une procédure de Mayday et d'évacuation du bateau, vu que vous allez dériver d'ici quelques jours sur une ile antillaise. Merci de nous contacter lorsque vous verrez une terre. Bonne veille à vous"
Et d'ajouter.
"Veuillez svp lire attentivement les conseils et remarques données sur H&O"
.

11 jan. 2017

Personne n'a jamais ecrit ou subodoré une telle allégation,
C'est toi qui inventes à l'instant ceci.
C'est ce type d allégation venimeuse qui génère les problèmes sur le site.

11 jan. 2017

:bravo: :bravo: :bravo: :pouce: :pouce: :pouce: :-D :-D :-D

11 jan. 2017

setubal , il aurait même été possible qu'ils rajoutent : Joyeux noél à tous !

11 jan. 2017
11 jan. 2017

Aux modérateurs
SVP vous ne pensez pas qu'il est grand temps de siffler la fin de la récré ?
Un peu, beaucoup, ras le bol de ces querelles mesquines et sans intérêt. tout a été dit et son contraire.
Si on cherche la "substantifique moelle" de ce fil, bien difficile de s'y retrouver dans cette cour de récréation entre ceux qui ont la plus grande, ceux qui ne savent pas mais émettent des opinions tranchées mais infondées, ceux qui s'injurient , ceux qui ne jurent que sur "la Bible" etc.
La solution ne serait elle pas enfin d'uniquement parler des expériences - réussies ou non - des personnes ayant réellement essayer les méthodes permettant avec plus ou moins de difficultés et de succès de ramener un bateau sans son safran, expériences non en côtier et mer belle, mais réellement au large ?
Donc du vrai uniquement et pas de divagation telle que la préconisation par exemple de gréer un sac à voile ou une chaussette à spi comme ancre flottante pour un bateau déplaçant entre 15 et 20 tonnes . Vous vous souvenez des grammages des ancres flottantes autrefois obligatoires ?
Donc revenons au réel uniquement et sur un nouveau fil svp les modérateurs !
Amicalement

11 jan. 2017
11 jan. 2017

Si je peux me permettre, sans vouloir te vexer Bernard, c'est ballot de te forcer à y retourner, surtout qu'en plus il est ancré maintenant... :heu: :-p
Pascal :alavotre: :alavotre:

12 jan. 2017

@Tapuni2 : si les modérateurs pouvaient réorienter un débat, ça se saurait ! ;-)

11 jan. 2017

Vous jouez à quoi ? Au plus long fil stérile de l année ? ????

11 jan. 2017

Ah, c'est une bonne remarque, merci de ta contribution Dominique, tu es la 185 ème, :pouce: :topla: :bravo:
Pascal :alavotre:
.
Ps: je suis juste le concierge, j'attends pour éteindre.. :-D :acheval:

13 jan. 2017

attendez, mais attendez un peu, on est encore quelques uns à pas avoir donné son avis, moi je pense que ça dépend de la taille du seau et de son process de fabrication, j ai quelques idées là dessus, voulez que j développe :scie:

23 jan. 201723 jan. 2017

mondaynever.com[...]mayday/

la vidéo des sauveteurs ...
à chacun de juger ...

23 jan. 2017

Note à moi-même, si je devais me retrouver un jour dans le même cas (coquilles de safran perdues, reste que l'armature): essayer de "momifier" l'armature, avec par exemple un tourmentin, pour retrouver un semblant de fonctionnalité...
Sans doute un peu tendu à mettre en place dans le gros temps, mais au moins, déjà, envisager cette solution...

29 jan. 2017
29 jan. 2017
Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

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Québec, le cap Gaspé

2022