Trucs et astuces pour s'équiper , pour une grande traversée ??

Je recherche quelques conseils sur vos petits trucs et astuces pour préparer une longue traversée sur un voilier d'environ 9 m. Les équipements , les bricolages , le confort, faire face au gros temps, etc...Il n'est pas question ici d'équipement de sécu obligatoire, d'assurance ou autres places de ports . Juste vos petits trucs à vous svp. Merci !

signé: Troll
:pouce:

L'équipage
31 août 2016
31 août 2016

Le sujet est vaste !!! J'ai un bateau de 9 m et j'ai fait un "triangle Atlantique" et donc voici, pour l'essentiel, ce qui, pour moi est la clé de la réussite d'une grande traversée, hormis bien sûr les "bricolages" destinés à faciliter la vie en mer qui eux dépendent du type de bateau.
Tout d'abord vérifier tout le bateau. Vraiment tout, tout, tout, de la quille à tête du mat. Changer tout ce qui est simplement un peu usé. Se dire " ca tiendra " est une erreur, car cela cassera à coup sur.
Ensuite examiner tous les composants essentiels du bateau et se dire " si cela casse, comment je fait ?" Et donc prévoir en conséquence ( exemple : pompe à eau douce HS, ferrure de tangon arrachée ,vis de mulet éclaté, gps en panne, ect, ect...... Je cite ces appareils car c'est du vécu )
QUelque soit le soin apporté à la préparation du bateau, vous aurez des avaries. En nombre de nautiques, vous allez sans doute faire en quelques mois ce que le plaisancier moyen fait en plusieurs années. Donc investissez dans des rechanges , dans de la boulonnerie et des tiges filetées bien choisies, dans de l'outillage, ect...
Bonne route

31 août 2016

Merci beaucoup, ça au moins ,c'est du constructif. Le tangon me rappelle une avarie qu'a connu P. Poupon sur " Fleur Australe". Brisé pendant la nuit . Le lendemain, avec une scie à métaux il raccourci le tangon au niveau des cassures et a raccordé le tout sur un tuyaux qui s'emboîtait dedans et fixé avec des rivets et du gros scotch. Bel exemple d'adaptation pour ce genre de situation je trouve. :pouce:

31 août 2016

Penses aussi à avoir de quoi pécher à la traine, les calamars en plastique peu cher avec hameçon marche bien, moi c'était un poisson par jour et ça c'est coule ! .... :langue2:
Et n'oublies pas l'apéro surtout... :whaou:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

.

31 août 2016

Je suis dans le vignoble, alors pas de problème pour l'apéro.

31 août 2016

perso, je dirai qu'il faut déjà commencer par tes besoins. Te dire ce que l'on a fait ou améliorer sans savoir si ça te serait utile m'étonne. A mon sens, tu dois naviguer, naviguer encore, re naviguer sur ton bateau ou d'autres et tu verras quels sont les besoins d'amélioration de TON bateau pour TOI ; sans doute assez différents des miens sur mon bateau en fonction de mes attentes

une fois tes besoins clarifiés, ce forum te sera très utile pour les réaliser

31 août 2016

Un truc tout bete que tu utilises peut être déjà:un bocal ou équivalent pour le pipi évite d'aller faire le zouave à l'arrière la nuit ou de salir les wc.
Tu voulais du basique,en voilà! :mdr:

31 août 2016

:mdr: :mdr: :mdr:

31 août 201631 août 2016

yoan1, pardonnez moi de revenir et d'insister sur ce "tuyau" que vient de donner plus haut jerom-826.
En cas de croisiere Solo, en plus du suivi MTO (plus ou moins), du suivi nav, de préparer des petits plats et de penser a l'apéro, il y a un jeu tres populaire qui s'appelle "Comment vais-je éviter de passer a la baille?"
Pour avoir une chance de gagner a ce jeu, le bocal de pipi (les vases hospitaliers sont assez pratiques) est un MUST, une quasi obligation, associée a l'auto-interdiction de pisser par dessus bord.
A bord de mon voilier, pour pisser, c'est assis DANS le cockpit, c-a-d dans l'urinoir ou dans le bidon, et JAMAIS debout par dessus le balcon. Absolument jamais.
Ok, Alain Gerbault dansait de joie a poil sous la pluie sur le plat-pont de Firecrest, mais c'etait Alain Gerbault.
Le conseil de jerom-826 peut sauver des vies. Thanks, Jerome.

31 août 201631 août 2016

Des emplacements spécifiques pour les fruits et légumes. Cagettes, filets.
Un thermos et un couteau suisse. :-)
Un taud avec récupération de l'eau de pluie.
Un bon matelas des toiles antiroulis et une cocotte minute.
Un bon mouillage. Et de la crème solaire.
Et un short d'intérieur pour ne pas mettre du sel sur les banquettes. Et un pulvérisateur de jardin pour le rinçage si tu veux économiser de l'eau.

31 août 2016

dans la cocotte minute , tu mes ta VHF de secours , c est une très bonne cage de faraday!

31 août 2016

1980 traversée atlantique avec 31'
Ce qui me passe par la tête
Ridoir avec anneau à éviter mettre des goupilles.
La nuit est très humide prévoir un parka de rechange.
Quand il y a plus de pain,prendre des petits lu,pain d'epices,biscuits sec
Confitures,sardines,risotto,haricots verts,corned-beef,thon (le meilleure avec purée et riz)
Jus de fruits,vin,eau pétillante,cola,bières.
Lampe à pétrole à gaz ,pas cher et assez lumineux .
Ligne à pêche.
Un taux pour le soleil
Médoc pour tout les cas.
Crème anti brûlures ,antibio.

01 sept. 2016

Bonjour,
pour la gestion de la cambuse à bord et pour la conservation des aliments, tu peux prendre des idées sur ce blog:
lacambusedemarieloup.blogspot.fr[...]nserves .
Le top est d'avoir un frigo. Le notre est une fabrication maison alimenté par 2 panneaux solaires.
Et en vrac:
- Pour la sécu des manoeuvres à bord, toutes les drisses, écoutes sont ramenées dans le cockpit. Pour prendre un ris en pied de mât, nous utilisons le système des "oreilles de chien": www.hisse-et-oh.org[...]-bouton . C'est génial!
- En quart de nuit: gilet automatique et harnais attaché dans le cockpit, pas de manœuvres (prise de ris, changements de voiles...) sans prévenir l'autre.
- Des lignes de vie en textile.
- Une bonne ancre!!! Avoir un bon mouillage est primordiale car on fait beaucoup de mouillages en voyage.
- Une lampe torche puissante pour une arrivée de nuit par exemple, ou si besoin de repérer quelque chose la nuit, et une lampe frontale.
- Le bidon de survie avec les papiers, de l'argent, GPS, des barres chocolatées, VHF portable et des piles + sac étanche avec des bouteilles d'eau pour le cas où ...
- Un bon appareil photo pour immortaliser les moments magiques d'une grande traversée!

01 sept. 2016

prévoir un manchon pour la bome et le tangon,une longueur de chaine de 10 pour éventuellement changer un hauban,inverser les drisses au canaries,une estrope en dynema en bout de bome pour mettre hors tension ton écoute de bordure de GV

01 sept. 2016

Il faut comme dit plus haut avoir un bateau en bon état et quelques moyens pour réparer. Des Vis, écrous, tiges filetés, rondelles, une plaque d'alu pas trop épaisse et un ciseau à métal, de la fibre et de la résine, des bouts, du ruban adhésif armé,...mais aussi une perceuse sans fil avec au moins deux batteries, des forets pour l'inox, des scie à métaux avec des lames pour l'inox, un coffret de clés en tous genres, un pied de biche, bien sur un coupe câble de bonne dimension (obligatoire),
S'attacher la nuit en permanence donc installer une ligne de vie et porter un gilet auto + longe. Moi au dessus de 20/25nds j'interdis les manœuvres en avant du mat. Idem pour une prise du troisième ris au pied du mat quand ça chahute trop et que l'équipier n'est très bien amariné. Je réduis l'avant quitte à tout enrouler et je m’efforce de rester sur le deuxième ris, si possible bien sur. D'une manière générale j'évite les manœuvres de nuit. Ça à l'air facile mais l'absence de lumière peut jouer de mauvais tours.
J'imagine qu'une frontale de bonne qualité est prévue ainsi qu'un bon projecteur. Moins courant un minuteur. Pour rappeler que 20mn se sont passées quand on va faire un tour à l'intérieur et qu'il est temps d'aller faire un tout d'horizon.
Penser à emporter une trousse de secours bien garnies. On se fait facilement des bobos, chocs et coupure, mais il faut en faire son affaire quand on est à plus d'une semaine de l'arrivée. Donc crèmes pour les chocs et pansements, bandes, stripes, désinfectants pour par exemple changer le pansement tous les jours.
La nourriture c'est pas un problème. Il faut emporter plus que nécessaire au cas ou. Mais aujourd'hui il existe plein de produits qui se conservent. Le frais peut lui aussi se conserver au moins une semaine.
L'eau, le mieux c'est de prendre des bouteilles, 1.5l par personne et par jour en prévoyant un bonne sécurité au cas ou le voyage durerait plus que prévu. Avec la bière il restera de l'eau...mais elle se consommera plus tard. La plus longue traversée va faire 20 jours, moins pour Cap vert Antilles alors c'est pas la mer à boire. Le vrai problème c'est de ranger tout ça et de retrouver facilement.
A j'oubliais on s'ennui beaucoup, alors il faut des bouquins, des jeux, des vidéos, des cartes etc...pour passer le temps.
Et surement beaucoup d'autres chose, mais faut pas dramatiser non plus quand l'essentiel est là le superflus peut manquer.

01 sept. 2016

Pas uniquement en bateau:
"mais faut pas dramatiser non plus quand l'essentiel est là le superflus peut manquer."
Bravo Oracle...

01 sept. 2016

Un régulateur.

01 sept. 2016

Une bonne paire de jumelle et une radio.
A une 100 km de la côte non visible,la radio t'indique que la côte est proche.
Sur onde moyenne, la ferrite de la radio t'indique la direction de l'emetteur.
j'ai utilisé cela aux abords de la Martinique : temps nuageux : sextant. Non utilisable.

01 sept. 2016

T'emmerde pas avec tout ça, en vérité, tu as 21 jours maxi de traversée, tranquille, cool, te prends pas trop la teuté, pars et en arrivant tu sauras ce qui t'a manqué...... pas grand chose à vrai dire, mais c'est vrai que tu peux partir avec un attirail digne d'un militaire en opération... mais n'oublies pas que c'est pour ton plaisir, par contre le retour est différant...
Pascal ... :alavotre: :alavotre: :alavotre:

01 sept. 2016

n écoutes pas Pascal!
il te faut 10 litres de Vodka et une paire de charentaise! :lavache:
non mais , sans blague!!!! :alavotre:

01 sept. 2016

Les deux peuvent être utiles mais pas indispensables !

01 sept. 2016

C'est vrai, mais juste pour le confort, bien que 10 litres c'est un peu justttttteeeee.. :tesur: :tesur: :whaou:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

01 sept. 2016

Pas complètement d'accord, début 2014 nous avons été pas mal secoués pendant la traversée aller. C'était loin de "l'autoroute" que nous pensions rencontrer. D'ailleurs, plusieurs bateaux avaient eu de la casse dans la période.
Par contre le retour très cool avec 15 jours de navigation avec le taud de soleil.
Comme quoi!!!
Par contre j'en remet une couche sur le point qui me semble le plus important, la préparation du bateau. Toute hésitation du genre "on verra à l'arrivée s'il faut changer" ou, "ça devrait tenir" ou, "les voiles sont un peu usée mais elle feront l'affaire" est à proscrire. Comme dit plus haut, ça pétera en route.
Un point très important à surveiller est le safran ainsi tout l'ensemble "direction" régulateur et/ou pilote inclut. Nous avons rencontré deux équipages qui avaient abandonné leur bateau suite à des safrans HS.

Franck.

01 sept. 2016

Attention quand même au nécessaire. Je me suis fait une coupure à mi parcours et j'étais heureux d'avoir de quoi parer au plus pressé pendant une semaine, c'est à dire d'éviter une infection. A l'arrivée le chirurgien a fait son travail et 15j après on en parlait plus.

01 sept. 201601 sept. 2016

Un poste de veille abrité et confortable.

C'est assez précieux s'il pleut ou qu'il fait froid.

Tu peux imaginer une capote costaud au dessus de la descente, avec un truc pour t'assoir à l'abri.

Il faut voir devant et de tous les cotés et pouvoir en sortir très vite s'il faut intervenir dedans ou dehors.

Pour la veille aussi, les sacs de billes polystyrène font des bons sièges de repos. Tu le cale n'importe où selon la gite, ca ne craint pas l'eau, et même mouillé c'est vite confortable.

J'ai comme ça un gros coussin de piscine sur le trampo, et c'est un bonheur d'y passer la nuit qu'il fasse beau ou que ça secoue. Mon malheur est juste que je n'ai pas suivi le conseil que je te donne : je n'ai pas de poste de veille abrité.

Jacques

01 sept. 2016

je viens de retomber sur le site de Berimilla,
si tu causes anglais, intéressant, mm si ils ont fasi des navs extrèmes, comme marin pro depuis 30 ans, avec humilité, je considère que qui peut le pire peut ... le meilleur (ça ne doit pas ètre une xpression française mais soit),

sinon n'importe que site de grands voyageurs, il y en des centaines ...

berrimilla.com[...]voyage/

berrimilla.com[...]around/

berrimilla.com[...]id-not/

pour le reste KISS, keep it simple stupid, car tt ce qui est compliqué cassera de tte façon ...

02 sept. 2016

Qqs photos de tes proches... et tes amis! À ceux qui voudront de tes nouvelles à chaque arrêt... le moral est plus important que le reste ????

02 sept. 2016

C'est Willy de Roos je crois qui disait : "en solitaire, il faut être impeccable", bateau toujours bien rangé, ne pas remettre à plus tard ce qui doit être réparé.
Et Murphy : "tout ce qui doit merder (traduction libre :mdr:) le fera au plus mauvais moment...
Bonne route!

03 sept. 2016

un bon pilote auto , et une tres tres bonne equiere

03 sept. 201603 sept. 2016

Une "equiere "c'est une équipière que tu mets d'équerre ? Je te rappelle qu'il y a des couchettes sur un bateau !

03 sept. 2016

un bon regul +un bon pilotea manger a boire la musique des livres des voiles gros temps de quoi tout reparer..pour le confort ( et le pilote) de l'electrcité
bref pas grand chose de plus que pour 15 jours de vacances

03 sept. 201603 sept. 2016

Comme dit plus haut, c'est à l'usage qu'on comprend ce qu'il faut emporter... préparer... équiper...
On parle pas de l'équipement de gros temps évident, comme étai largable et petites voiles blindées...
Perso, je suis en adepte du matos de rechange : Voiles, cordages en tous genres, lampes, GPS routeur + cartes sd (j'en ai 3 à bord, dont un Geonav 3 autonome portable), 3 ancres, dont 2ème mouillage complet, pilote... etc, ... etc.
Prévoir un outillage complet ! mais aussi bien sûr, perceuse, disqueuse, mini calumeau de soudure... etc... J'ai en plus une perceuse à main qui fonctionne sans électricité !
Faut-il parler des pièces moteur ? c'est évident...
Être équipé lourdement en colles ( Araldite, Syanolite, à bois, néoprène, PVC), et en cartouches : Sika, Rubson, résine à scellement...), pate epoxy à malaxer...
Pour un bateau polyester, prévoir bien sûr bidon de résine et tissu de verre... (mais ça peut servir sur d'autre matériaux, pour colmater...)
Être autonome en énergie : Panneaux solaires et un bon nombre de batteries. Être bien équipé pour recharger tout le matos électronique sur le 12 v du bord (ordi, vhf portable, smartphones, tablettes, appareils photos...). Énorme stock de piles...
Perso nous avons ce que nous appelons le "sac de survie" préparé à l'avance, avec dedans : 2 combis de plongée, une balise de détresse, une VHF étanche, une lampe, une lampe flash, plein de piles, de l'eau et des gateaux de riz Yabon. Je me dis que, dans l'urgence... il n'est pas facile de penser à tout, si on a le temps... En longue traversée, il vaut mieux y mettre aussi les papiers et les cartes de crédit...
La liste est encore longue. C'est à l'usage qu'on la comprend...

03 sept. 2016

En complément, je rajouterai que, cet été, on a fait 1300 milles en Med. Tous les problèmes ont été d'ordre mécanique moteurs (à part la bôme cassée côté mat) : Démarreur, pompe à eau, fuite durite, carbu HB...
Un bon outillage est primordial !!!

03 sept. 2016

Ben avec tout ça ... Est-ce que je dois prévoir de coucher sur le pont ?? Parce qu'avec tout en double ou en triple , je risque de plus avoir beaucoup de place à bord non ? En plus, ça doit représenter pas mal de poids supplémentaire tous ces équipements réunis.

03 sept. 201603 sept. 2016

e
Et surtout baboujoli, une remorque pour tout emporter... :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
.
pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

04 sept. 2016

Et bien dis moi Baboujoli, c'est à se demander si c'est raisonnable de partir :reflechi: ....
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

04 sept. 201604 sept. 2016

Il faut s'arranger pour caser le matériel. Mais c'est la différence entre un voilier de voyage et un Dayboat. Il faut être autonome, et savoir se débrouiller pour réparer.
Cet été, j'ai cassé la bôme côté mat... J'avais une perceuse à main et une riveteuse. En une demi heure, j'ai replacé les rivets cassés, et doublé leur nombre en perçant des trous supplémentaires.
Juste avant, une cosse du solenoïde de démarreur avait cassé... Plus de démarreur... Vite, la boite à cosses ! vite le mini chalumeau ! Et c'est réparé...
Plus tard, un oeillet de guindant de GV.... Et la courroie de pompe à eau détendue... et l'échelle de bain tordue... Et le HB de l'annexe qui démarre pas... Et la monture des lunettes cassée... Et un fusible qui grille... Et le WC qui fuit... etc... etc...
Mais, c'est tous les jours qu'on bricole, améliore ou répare un truc. Si on a ce qu'il faut à bord, c'est un régal... sinon...

03 sept. 2016

Si je devais m'attacher à l'essentiel je dirai : un mât qui tienne debout jusqu'à l'arrivée. Ça veut dire un dormant irréprochable et un safran bien attaché. Ça veut dire une révision du système à gouverner. Le reste suivra.

03 sept. 2016

Allez, je vais y aller moi aussi de mon grain de sel.
Il y a une chose qu’il ne faut pas occulter, c’est la taille du bateau. Un bateau de 9 m reste un petit bateau avec une capacité de charge limitée.
Alors bien sûr, dans l’idéal il faut de quoi faire face à tous les cas de figure, mais dans la pratique c’est irréaliste. Je dirais donc qu’il faut d’abord être équipé convenablement de quoi réfléchir et être doté d’un solide pratique. Exemple : une bobine de dyneema de 4mm ne pèse rien et permet des tas de réparations (ex : une fixation de hb de bôme qui s’arrache).

03 sept. 2016

Il faut lire "un solide sens pratique"

03 sept. 2016

Un reservoir de secour pour le gazole plein de gerican d eau une platine de secours vis de mulet et une pince de reparation pour changer les vis de fixation beaume mat tout en double (grand voile bout) un systeme pour avoir la meteo au large sinon des panniers en osiers (ideal pour conserver fruits et legumes) des filets de rangement ....une capote de roof en dur (ideal dans le mauvais temps) et sans doute le plus important la bonne humeur a bord.On peu avoir le plus beau voilier du monde si le chef de bord est un caracteriel l envie de naviguer disparaitra au niveau de son equipage

03 sept. 2016

Assez d'accord avec Shazzan. Ne pas trop se prendre la tête. impossible de tout prévoir et il y a de fortes chances que la pièce dont tu auras besoin sera exactement la seule que tu n'as pas prévue. Une traversée océanique n'a rien de bien difficile. Elle offre bien des horizons nouveaux, au propre comme au figuré.
Il faut été humble, humble, ne jamais surtoiler, réduire à temps, même si on se sent parfois ridicule... Et même quand on a la flegme. Les mauvais moments dans le gros temps ne seront pas différents de ce que tu as déjà vécu en navigation côtière, sauf que tu auras de l'eau à courir et pas de rendez-vous à respecter. Donc cooool
Pour la technique... si ce n'est pas réparable on s'en passe... On peut parfaitement se passer de moteur, de frigo, de bôme et encore plus de tangon. Et Même de mat.. Des trois derniers en même temps... Çà se corse????????
Si tu peux avoir l'assurance de ne perdre ni le mat ni le safran.... C'est mieux!
Et être certain de disposer de l'énergie électrique en toutes circonstances, c'est mieux aussi..
Mais au final, il faut se sentir capable de "faire" sans tout ça. ( un stock de piles pour ton GPS PORTABLE de secours, enfermé dans un emballage alimentaire et stocké dans le four. Sortir avant d'enfourcher la tarte aux myrtilles!)
Si tu as un moteur, oblige toi à une surveillance stricte et à une propreté totale de sa propreté, en préventif.
Savoir soulager un bout sous tension pour reprendre un surpattage sur un winch ou repasser une écoute ou un bras de spi qui force sur les filières.
Évident mais à rappeler: en à longue navigation les sollicitations mécaniques induisant une fatigue des matériaux se comptât par dizaines de milliers...éviter les ragages, brider les éléments mobiles autant que faire se peut notamment la bôme, éviter les fatigues mécaniques, l'usure des matériaux. Prévoir des poulies ouvrantes..
Importantissime, toujours veiller au moral. En équipage obliger (avec diplomatie) l'équipage à se reposer chaque fois que possible, pour pouvoir organiser les quarts de façon efficace. En solo Ne jamais se mettre dans le rouge si pas nécessaire.
Disposer de quoi manger agréablement dans le gros temps sans avoir à faire de cuisine (sandwichs préparés à l'avance, barres de céréales etc..) et éventuellement sans avoir à descendre dans le carré- en solo comme en équipage).
Conseil personnel, dans le gros temps prendre la barre régulièrement aussi longtemps que possiblé, en évitant de se refroidir et en se nourrissant permet de soulager le pilote (on peut s'en passer, mais bon.....) et surtout de bien sentir le bateau pour l'équilibrer.
Au niveau médecine... prévoir de la pommade antiseptique, du sterilstrip, des bandes. Faire très attention aux outils coupants.
Je soignerais aussi la trousse de matelotage. Tans de choses peuvent être recousues, surliées etc... Avoir à bord l'outil magique la stitching machine qui permet bien des prouesses de couture (voiles, protections anti ragage etc..)

Ne pas mésestimer les dangers possibles,mais avoir confiance en soi.

ET, quant faut y aller, faut y aller! ????

03 sept. 201603 sept. 2016

Pour ce qui est du matos "gros temps", puisque tu en parles... Il faudrait lancer un fil sur ce seul sujet...
Une règle incontournable : il faut pouvoir réduire à l'extrême, et avoir des voiles quasi neuves et solides !
Mon bateau de 9,96 m marche très bien sur voile d'avant seule, même au près. Donc j'ai mis le paquet sur l'équipement de l'étai largable :
- Tourmentin blindé de 11 m2, qui me sert de trinquette lourde.
- Yankee blindé de 6,20 m2
- Tourmentin blindé de 4,5 m2
J'ai aussi une grand voile de cape dans un sac, jamais envoyée... Mais ma GV neuve (fort grammage) a 3 ris très espacés, ça suffit.
Un génois de rechange est rangé au fond dans son sac...
Là encore (et surtout) c'est à l'usage de SON PROPRE BATEAU, qu'on comprend quoi faire.
Les vraies difficultés, quand le vent est fort, viennent de la fatigue, du froid, du mal de mer... Donc, bon pilote ! bons vêtements ! médicaments ! bouffe prête à consommer sans préparation ! et... entrainement !!!
En fait, il faut plusieurs années de navigation pour découvrir tout ça, et équiper au fur et à mesure selon les constats.

03 sept. 201603 sept. 2016

Comme ca tu es paré! Tu n'as plus qu'a attacher une remorque a ton voilier pour trimballer tout ca.
Mais en Solo, n'oublie pas le conseil de Jerom-826, plus haut. Pas de pipi debout par dessus bord!
Le bidon a pipi dans le cockpit, c'est probablement le meilleur "truc" qu'on puisse te donner: C'est juste pour conserver ta peau.
Good luck.

03 sept. 201603 sept. 2016

Désolé CapRac, j'ai fait un doublon plus haut . ;-) ;-) ;-)
De toute façon, pour moi, l'essentiel c'est la vodka :heu:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

03 sept. 2016

Welcome, ça arrive.. La mienne, c'est la Stol!

03 sept. 2016

Y a des toilettes aussi dans beaucoup de bateaux. Mais on pisse assis comme les filles, je sais ! ça évite d'asperger l'ensemble du cabinet.
Faut effectivement se limiter un peu car on peut pas tout prévoir et à force on v manquer de place.
Moi j'avais un tourmentin à bordure libre et un génois de secours que j'ai utilisé car le principal se décousait.
Mais mon problème c'est ce tourmentin dont je me demande quel peut être son efficacité avec sa bordure libre. Donc sans étai. QPV ?

03 sept. 201603 sept. 2016

si on parle de sans étai, ce serait pas plutôt le guindant (et pas la bordure qui est toujours libre(jamais encore vu de tourmentin bômé)) qui est libre ?

04 sept. 2016

C exact.

03 sept. 201603 sept. 2016

Demo.
Tu as un tourmentin dont le guindant est équipé d'un câble acier, c'est ça ?
Si c'est le cas, tu peux l'envoyer avec une drisse placée sur le mat, plus bas que l'étai, et une cadène (renforcée) placée sur le pont. Mais, et c'est très important, il faut une drisse en Dyneema ! Sinon, tu ne pourras pas l'étarquer suffisamment, du fait de l'élasticité du matériau, ton tourmentin se balancera et sera mal foutu. Il faut aussi un winch super puissant, pour la même raison.

04 sept. 2016

C'est un toumentin vendu comme il est. Ya pas de cable métallique. J'ai essaye de l'envoyer mais je n'arrivais pas a l'etarquer correctement. Faudra que je force un peu.

04 sept. 2016

Bonjour,
Et surtout à mon avis c'est beaucoup plus simple de les affaler quand elles sont endraillées.
Jean-Charles

04 sept. 2016

Quand tu dis "vendu comme il est"..., tu veux dire "prévu pour être envoyé en libre", c'est bien ça ?
Sans câble métallique ? Il doit alors y avoir une sangle en dyneema ou près étirée super costaud sur le guindant. Sinon, si tu forces "un peu" il va s'étirer... C'est le problème des voiles envoyées en libre : l'étarquage.
Le mieux, c'est d'avoir un étai largable. Il permet d'envoyer d'autres voiles intermédiaires que le tourmentin. Et tu es tranquille.

03 sept. 201603 sept. 2016

Comme il n'y a pas de containers poubelles en pleine mer, il faut songer avant le départ à supprimer tous les emballages, et il y en a, et à tout mettre dans des récipients durables. Il y a effectivement beaucoup de navigateurs qui en parlent dans leur site en donnant plein d'idées. Mon préféré: www.amelcaramel.net[...]

03 sept. 2016

Ok, merci à tous pour ces précieux conseils. Je vais m'en inspirer . Je pense m'équiper au fur et à mesure de mes nav' . J'ai déjà les bouquins pour la lecture mais j'ai déjà siphonné l'apéro :oups: De toute façon, le grand départ n'est pas pour maintenant mais autant anticiper. Encore merci, bon Week-End à tous. :pouce: :pouce:

Phare du monde

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2022