Trois coques moins dangeureux que deux, réalité ou légende ?

On entend souvent dire ou on lit souvent que les trimarans sont moins dangereux que les catamarans.
Il y a surement une part de vérité dans la mesure ou une grande majorité des catamarans sont souvent orientés croisière confortable voir très confortable et sont donc moins marin et plus lourd que leurs homologue à trois coques à vocation course-croisière eux.

Mais quand est-il dans l'absolut ?
J'avoue être toujours un peu surpris, même parfois un peu agacé quand sans autre forme de procès ou d'examen on entend certains propos.
Pire encore ces oui-dires sont souvent relayés par des gens qui n'ont jamais mis un pied, ni sur l'une, ni sur l'autre des deux formules et qui s'affole à l'idée de voir soulager une coque de catamaran comme pourrait l'être le néophyte en plaisance subissant sa première gite sur un monocoque.
C'est irritant par-ce-que jamais aucune raison "sensé" du pourquoi de cet état de fait n'est apporté par ces mêmes personnes et pour cause, ils ne savent pas de quoi il parle.

Après maintenant 3 ans sur deux coques et une toute petite "expérience" sur trimaran j'ai pourtant eu le sentiment que le comportement d'un deux ou trois coques n'était pas si éloigné et que le danger, si il en est un, se situe sur des limites et des conditions de mer/vent assez proche.
En matière de compétition les trimarans n'ont plus rien à envier aux catamarans en matière de soleils et autre "cabanages".

Alors ma question est la suivante et s'adresse à des gens qui connaissent bien les deux formules, ce qui est loin d'être mon cas:
A longueur, poids, surface de voile et surtout largeur égale un catamaran est-il plus dangereux qu'un catamaran ? et surtout, si oui, pour quel raison ?

Sylvain.

L'équipage
28 fév. 2012
28 fév. 2012

2 raisons, mais je ne sais pas ce que ça implique. C'est contre ma religion.

a) La nacelle d'un tri (la coque centrale) a un centre de gravité plus bas que la nacelle d'un cata.

b) Les flotteurs d'un tri ont moins de volume que ceux d'un cata.

28 fév. 2012

tiens...le volume des coques j'aurais justement pensé que c'était un gage de sécurité.

28 fév. 2012

J'ai juste dit que s'il y avait des différences, ça devait être du au volume des flotteurs qui ne sont pas identiques entre cata et tri. Ce que ça implique, j'en sais rien.

L'autre point, c'est que les bras d'un tri sont en V : C'est rare que les 2 flotteurs touchent l'eau en même temps. Alors que c'est systématique et obligatoire pour un cata. Le volume des flotteurs est situé plus haut sur un tri que sur un cata.

28 fév. 2012

De 2000 à 2011, sur 14 chavirages enregistrés pour des voiliers de croisière, 5 concernent des catamarans, 1 un trimaran,

28 fév. 201228 fév. 2012

Ce ne sont que des données brutes.
La différence 14 - 6 = 9 concerne des monocoques dont 5 en course.

28 fév. 2012

Viking35: intéressant mais manque une donnée primordiale, le ratio nbrs de cata vs tri.

28 fév. 2012

Bonjour

Oui, mais il y a bcp plus de catamarans, non?

28 fév. 2012

Attention viking, tout ça à ramener au % de cata et tri versus monocoques...
à part aux caraïbes on doit peut être même pas arriver à 5%...

28 fév. 2012

rentre également en compte le nombre de milles moyen, les catas étant généralement de grand bateau (long trajet hauturier), les tri des petits (petite sortie côtière) etc...

28 fév. 2012

Le débat est déjà assez ancien (Tabarly avait un avis assez tranché sur la question)...
L'argument du trimaran moins dangereux tient à plusieurs considérations:
- toutes choses égales par ailleurs, un tri est plus large qu'un cata (l=L vs l= 1/2 ou 3/5 de L; le couple de redressement est donc plus important
- il "prévient" largement du moment où on atteint les limites (flotteur sous le vent très immergé...), contrairement au cata qui les dépasse sans avertir
- la courbe de redressement d'un tri est plus "aplatie" que celle d'un cata (c'est lié au fait que les flotteurs sont un peu surelevés par rapport à la coque), ce qui induit que le mouvement de chavirement est plus amorti d'une part, d'autre part que le couple de redressement ereste positif plus longtemps.

Bien évidemment, cette argumentation ne tient la route que dans la mesure ou le tri est bien conçu et réalisé, et que l'engin est mené par un bon skipper...

28 fév. 2012

Tout est dit : largeur, couple de redressement; par contre, ta remarque concernant la réalisation du canot et l'aptitude du skipper vaut aussi pour le cata, non?
J'ai pas beaucoup d'expérience du multi, mais j'ai bien failli me vautrer avec mon tri, ou en tout cas, j'ai eu le sentiment que j'étais proche de la limite; finalement, le flotteur complétement immergé, le bateau s'est arrêté et remis à plat; bon, j'étais pas très fier.... l'ennui sur les tris de croisière, c'est que la plupart du temps le safran est sur la coque centrale et comme c'est conçu pour naviguer à plat, la lame n'est généralement pas bien longue. Du coup, y a plus rien dans la barre et pas grand chose à faire à part choquer.

28 fév. 2012

En principe, la largueur hors-tout d'un trimaran est bien plus qu'un catamaran. Il faudrait donc peut être plus de couple pour lever la coque centrale et le flotteur au vent.

Donc en principe il y aurait plus de stabilité avec la trimaran et moins de chance de chavirer sous rafale.

Mais on peut chavirer en enfournant aussi. Ou alors se faire ramasser par une vague déferlante.

Dans le cas d'un catamaran ou un trimaran, une fois à l'envers il ne va jamais se remettre à l'endroit, alors que le monocoque va probablement revenir tout seul.

La sécurité avec les multicoques par rapport aux monocoques vient du fait qu'ils sont souvent insubmersibles et ils n'on pas de quille avec son poids supplémentaire qui aide à faire couleur un monocoque plus rapidement.

En ce qui concerne les statistiques de nombre de chavirages enregistrés, il conviendrait plutôt de connaître le nombre par milles courues. Aussi, ce serait intéressant de savoir si les chavirages ont fini en naufrage, si l'équipage a pu se débrouiller seul etc., et également les causes de ces chavirages (vent ou vagues.)

28 fév. 2012

Moi je crois surtout que ça depent plus du skippeur que du bateau tri ou cata

28 fév. 2012

Parfaitement d'accord. La difficulté est de trouver le frein car c'est frustrant.
Le problème est qu'on l'apprend après s'être fait quelques chaleurs... mais pour moi, il n'y a pas photos, le tri est plus sur qu'un cata. Et il n'est pas question de flotteur qui s'enfoncent ou pas.

La majorité des chavirages de cata proviennent d'un enfournement par le blocage du flotteur sous le vent trop volumineux qui modifie brutalement l'angle de vent apparent..

28 fév. 2012

j'ai eu les deux aussi et je dirais qu'au portant c'est aussi casse-gueule l'un que l'autre si l'on n'est pas lucide...
En revanche au près ou au largue le tri fait passer plus de sensations et limite les ardeurs des "si tu choques t'es un lâche"

28 fév. 201228 fév. 2012

Il y a un témoignage assez édifiant dans le V&V N°472/Juin 2010 par l'architecte Gildas Plessis. Il a été supris par 50 noeuds de vent, en famille, à bord d'un trimaran de charter/croisière de 50 pieds, entre Santander et Gijon.

Il en ressort que dans les conditions de mer rencontrées, et avec ce bateau là, il était impossible de remonter face au vent, même au moteur, sans vitesse le bateau culait sur chaque vague. Après une nuit de galère, il a fini par prendre le risque d'adopter la fuite, et le risque d'enfournement qui va avec. Heureusement ce trimaran (Wapa 50/Pierre Rivière / 15mx10m / 10T) possède un fort redan et la coque centrale double de volume sur 50cm ce qui lui permet de surfer et de sortir l'étrave de l'eau. Le bateau surfe à 12 noeuds à sec de toile durant 7h pour rejoindre Santander.

Le moment le plus chaud à été de faire demi-tour entre 2 trains de vagues pour prendre la fuite. Possible avec un tri qui pivote rapidement autour de sa coque centrale, probablement plus risqué avec un cata et quid du comportement d'un cata de croisière de 15m dans les mêmes conditions.

Perso, au large je pense que je continuerai à me sentir plus safe avec quelques tonnes de plomb sous ma coque, mais je demande qu'à changer d'avis si qqn veut m'embarquer :heu:.

29 fév. 201229 fév. 2012

Je me souviens avoir lu cet article. le problème n'est pas le trimaran.
Je connais, et vous aussi, un tri de croisière bien construit qui est passé au louvoyage plusieurs fois dans ces conditions (et même pire)dans le Golfe de Gascogne.

Par contre,avec 50 nds de vent réel, j'aimerais que l'on me cite un monocoque de croisière de 15 m qui remonte au vent dans la mer dans le Golfe de Gascogne.

Plutôt que "même au moteur", j'écrirais surtout au moteur.

Quand à la fuite, le problème est de contrôler la vitesse. Les trainards sont là pour cela. Mais s'il n'allait "qu'à" 12 nds, il avait de la marge ou il n'y avait pas 50 nds de vent..

Tu dis toi même que son tri avait un fort redan, il était donc bien adapté pour la fuite et cela a été une erreur que de ne pas la prendre plus rapidement et cela démontre une méconnaissance de son bateau.

Cela dit, dans ces conditions, je préfère aussi avoir une quille.

29 fév. 201229 fév. 2012
29 fév. 201216 juin 2020

God save the tri

29 fév. 2012

Toute petite expérience du cata, puisque j'avais loué 2 semaines un edel 33 : ni speedo ni gps, mais à en juger la rapidité avec laquelle on doublait les monos même de 50 pieds, ça devait aller vite. Par contre aucune sensation à la barre. Et quand le vent forcit, il ne se passait pas grand chose non plus, à part accélérer.
Je dis ça, car il m'est arrivé de naviguer aux Antilles, avec des "grains blancs" entre 40 et 48n. Sur un mono, avec un bout de toile à l'avant, sans GV, ça restait confortable. Par contre nous avons vu beaucoup de catas mat ou bome cassés.
C'est peut-être la difficulté de sentir les limites, qui rendraient les catas plus vulnérables qu'un tri ?

29 fév. 201229 fév. 2012

Que sur multi mat et bôme en prennent plein la tronche ça c'est un fait.
C'est d'ailleurs plus par crainte de casser qu'autre chose qu'en général je réduis.

Edel 33 d'ADN ou d'Edel ?

29 fév. 2012

Le cata c'est hyper raide à la toile, jusqu'à ce que très soudainement la tendance s'inverse jusqu'à une autre très stable position, mât en bas, c'est aussi le cas du tri mais ça prévient plus; on lève le flotteur au vent, puis la coque centraletout en surveilleant depuis un moment le flotteur sous le vent. (... ça fait une étape de plus dans la suite; je vais me casser la gueule si je continue à tirer dessus comme ça...)

Dans le gros baston JE ferais plus confiance au lest (non détachable) dans mon monocoque.

Je trouve le trimaran séduisant, le cata (strophe) ne m'inspire pas confiance sauf à jouer avec un Tornado dans une baie abritée et dans le cas de la croisère je ne m'autoriserais des "trip" qu'avec l'assurance que je peux regagner un abri avant le baston, sa vitesse aide à l'alongement du rayon d'
action ou du temps requis à rejoindre un abris.
Je fais partie de ceux qui envisagent le pire et donc à mon sens ma navigation hauturière s'envisage avec un bon monocoque avec lequel je serais moins "aware" comme le dit JCV avec mon stix de mono, un stick et une météo prévisionnelle qui "craint", sans bien sûr jamais rechercher le coup dur auquel tôt ou tard on sera confronté sans l'avoir cherché (plus la carrière du marin est longue et plus on a de chance d'y avoir droit). C'est du moins ce que disais Gérard Borg...

Voilà, voilà...

Toute comparaison avec ce que font les compétiteurs est vaine. Autant comparer une familiale partant en vacances sur la route dans les Grands Goulets et kéké Rosberg en train de tenter un scratch à Brand Hatch avec les rails, la bande de sable et le mulet de rechange au garage...
A+

29 fév. 2012

Salut à tous,

je partage les avis relatant la prévention du chavirage propre au trimaran.

le mien à des flotteurs à 100 %, donc submersibles. les vagues viennent cogner dans les bras et rendent la nav désagréable, ce qui prévient largement à temps et oblige à réduire.

C'était historiquement l'argument en faveur des flotteurs submersibles.
s'ajoutait à cela une courbe de redressement (parait -il) positive à des angles de gite supérieurs à celle d'un tri à flotteur insubmersibles.
je doute franchement de ce dernier point.

attention : je ne plaide absolument pas la cause des flotteurs submersibles face aux insubmersibles. Je constate juste un comportement apte à rassurer, au détriment des performances dans la brise.

Par ailleurs, ce coté prévention ne signifie en aucun cas que le trimaran est plus stable qu'un catamaran de caractéristiques proches !

Guillemot,
sous la pluie infernale d'une dépression tropicale qui fait sur sur place au dessus de Mada.

29 fév. 2012

Sur mon cata il y a pas mal d'indices qui conduisent à réduire, barre devient dur, gite non nul, coque sous le vent qui laboure et sillage très perturbé de cette dernière.
Au portant c'est plus compliqué.

29 fév. 2012

"Edel 33 ADN ou Edel ?"
En fait Moluva, je n'en sais rien, c'était 23 ans plus tôt !
Sur l'edel, il y avait un indice supplémentaire : quand on commence à se prendre dans la figure les paquets de mer canalisés entre la nacelle et la coque, on pouvait prendre un ris.

29 fév. 201229 fév. 2012

23 ans, le vieux alors.
la gerbe d'eau en pointe de la coque sous le vent apparait à des vitesses pas raisonnable sur ma coque de noix (au dessus des 8kts en générale), j'ai déjà réduit par crainte.

29 fév. 201216 juin 2020

8 knts, une vitesse pas raisonnable ?!
ci-dessous un ptit tri de 28 pieds, bref aussi "une coque de noix"

29 fév. 2012

bah oui au dessus de 8kts constant sur un petit cata (25 pieds) un peu lourd et étroit comme le mien c'est déjà rapide et commence à être bruyant et animé à bord.
A partir de 9/10kts je commence même à serrer des fesses de manière significative même si c'est grisant.

29 fév. 2012

et quels sont les indices qui permettent de savoir quand réduire en cata ?

çà pourrait me servir ...

29 fév. 201229 fév. 2012

Du prés au travers c'est assez évident et tu trouveras je pense vite tes marques, comme écrit ci-dessus, gite devient significative, coque sous le vent qui laboure franchement la mer avec un sillage très perturbé, galhauban sous le vent franchement relâché, barre dur et bateau qui devient ardent (mais ça doit dépendre du bateau ça).
Du travers au portant c'est moins évident, mon bateau n'étant pas un avion de chasse il ne rattrape pas les vagues, il ne se plante donc que rarement dans des conditions particulière de houle que n'est pas dans le sens du vent, très honnêtement au portant, je réduit un peu mécaniquement, 15 à 20 kts de vent (selon état de la mer) 1 ris, de 20 kts à 25 kts de vent 2 ris, au delà je sors pas ;-)
Je pense que je réduis assez voir trop prudemment, mais j'ai horreur de casser des trucs et madame qui aime la plaisance mais moins la voile apprécie.

29 fév. 2012

du travers au portant peut-on alors se fier à l'anémo ?

29 fév. 2012

Je pense que c'est ce qu'il faut faire au début, mais sur ta futur fusée tu pourras surement réduire beaucoup plus tard.

29 fév. 2012

oui, au près la nécessité de réduction est facile à ressentir. Sur un tri raisonnable, le flotteur s'enfonce, rien de dangereux ne peut arriver, la vitesse s'éffondre; en anecdote, récemment, au près par 20-25 Kts de vent, un ris genoa plein, vitesse 11 Kts, un grain fait monter le vent vers 32-35 Kts, le flotteur sous le vent passe sous l'eau franchement, la vitesse tombe à 7 Kts. Sur les légers aux flotteurs suffisamment volumineux pour lever la coque centrale, ça relève de la pratique du cata de sport, facile quand on sait faire, difficile en solo!

Là est une première réponse à la question de départ. Pour rivaliser avec un tri, un cata doit lever la coque, et naviguer ainsi nécessite un équipage compétent. Mais alors les performances seront proches de celles d'un tri encore raisonnable, qui lui n'a pas besoin de monter sur le flotteur.

Sur un cata habitable, comme le dit Moluva, la coque au vent soulage bien, l'autre s'enfonce bien aussi, la vitesse n'augmente plus vraiment, border n'est plus possible.....Avec mes Harken 74 Allégé sur PDM, arcbouté sur les manivelles, c'était parfois très long de border et il n'y avait que 55m2 de genoa!

Au portant, ressentir le moment de la réduction une autre paire de manche lorsqu'on aime allumer. Autant en ambiance croisière, ça ne pose pas de souci, car les efforts considérables sont palpables. Très rapidement, on apprend le bateau et les valeurs de vent, les angles, la mer....Mais quand on aime jouer, la limite? On constate qu'on l'a un peu repoussée chaque fois! Jusqu'au moment sans doute, où on la dépasse, mais ça je ne connais pas ni ne veux le connaitre.
En anecdote, sur PDM, lorsque j'ai tutoyé les 25 Kts par 40 Kts de vent, j'étais serein, famille à bord avec enfants en bas âge, pilote au travail. Sur BM, lorsque j'ai tutoyé les 24Kts par un peu plus de 30 Kts, c'était au feeling, pour descendre les vagues, dans la jouissance totale mais le sentiment fort de ne pas vraiment savoir où et comment cela pouvait s'arrêter, et encore aujourd'hui, je ne suis pas sûr que je gérais tout alors.
Dans des vagues très courtes, à bonne vitesse, j'ai vu le flotteur sous le vent rentrer franchement dans la vague, passer sous un m d'eau et ressortir comme une aiguille dans du tissus, le bateau perdant 5 Kts et les reprenant aussitôt.

Difficile de tirer des leçons. Manifestement avec l'âge, les perceptions changent, les capacités changent, les adaptations de voilures aussi. D'autre part, je suis quasiment toujours en solo, (même lorsque j'étais en famille) et là aussi, cela change beaucoup. Quelqu'un qui n'en a pas l'habitude ira sans doute beaucoup moins loin. Avec du monde à bord, je suis toujours moins à l'aise. Pour d'autres ce serait l'inverse.

29 fév. 2012

et pour la question de départ, pour le près, sur des bateaux excessivement rapides, levant la coque pour le cata, et la coque centrale pour le tri, je pense que le risque est proche bien que l'avantage devrait aller au tri. Si on considère qu'ils sont de même largeur, ce qui est rarement le cas, le poids n'est pas réparti de la même manière:
comme le fait remarqué François au début, le centre de gravité du tri est plus bas
d'autre part le poids principal du tri étant situé à mi-largeur, le mouvement du tri doit être beaucoup plus progressif je pense

Au portant, le danger étant la culbute en diagonale, je ne suis pas sûr qu'il y ait une grande différence, la forme des étraves faisant tout. Par contre, j'aurais pensé que les étraves des catas étant beaucoup plus volumineuses, une fois l'enfournement commencé, le retournement est quasi inéluctable, d'autant plus que la nacelle est une prise au vent plus grande que les filets du tri.

09 mars 2012

Clari, PDM= pied de mât et BM=Basse mer ou Buletin météo?
j'imagine qu'il s'agit plutôt de tes bateaux, BM étant la "libellule"?

09 mars 2012

excuse moi, PDM est mon beau Prince des mers , un Casamance 46 rentoilé, et BM Blue Motion mon actuel D 920 Extrême

01 mars 2012

En cata, le travers n'est pas si simple que cela, avec la GV légèrement ouverte, le haut de la GV crée une force vers l'avant qui en cas de survente peut faire enfoncé l'étrave. Si l'on choque l'écoute de GV, ça s'empire... Ce phénomène est surtout connus sur les catas assez voilés. C'est souvent sur le bord de travers que les extrêmes 40 se retournent. Pour avoir vécu le coup sur un 50' en course avec safrans hors de l'eau, c'est impressionnant quand même, mais gérable en choquant le foc.

Pour le portant vague arrière, pareil que les copains pas prévisible en cata, en tri avec les trois étraves ça peut mieux se finir.

Tout dépend ou le met le curseur vitesse ou sécurité.

01 mars 201216 juin 2020

Et Quid des gros trimaran bien lourd et fardé à la Neel ?
Finalement sur ce genre de bateau la dynamique doit pas être très éloigné d'un cata de loc.

09 mars 2012

gros trimaran mais finesse des 3 coques ! J'ai été surpris en voyant les coques du 50 (c'est d'ailleurs, à mon avis, la raison de son drôle de look de crapaud posé sur 3 allumettes). J'aimerai voir moi aussi des images d'un Neel en croisière, c'est à dire à pleine charge.

09 mars 2012

Oui, plus près d'un tri que d'un data, je pense. J'attends d'en croiser un pour me faire une vraie idée; mais d'après mes lectures, le gros était bon. je ne l'ai vu de loin sur l'eau qu'une seule fois, un jour sans vent, et il avait l'air d'avancer

09 mars 2012

bonjour
je vous conseille la lecture des livres de gerard pesty sur les trimarans de croisiere :litjournal:

12 mars 2012

Un exemple en photo de dépassement des limites au portant sur un tri. La GV n'a pas l'air d'avoir été choquée en grand....

This is a sequence of photographs I took of the 80th Round the Island Yacht race June 2011. The Dragonfly 28 trimaran "Escape" seen capsizing off the coast of the Isle of Wight at St Catherines Point. All crew were rescued safely.

12 mars 2012

spéciale dédicace à Clarivoile?? ;-)
J'avais déjà vu ces images et je ne m'explique pas tout; s'il ya des spécialistes dans la salle...
- Vu l'état de la mer et les surfs du mono en arrière plan, y avait peut être pas un temps à sortir le spi, même en régate? (mais bon, ça c'est sans doute parce que je suis un pétochard).
- Au début, il sançit "normalement", si je puis dire, en passant sur son flotteur sous le vent, mais après, c'est l'arrière qui plonge, et pour le coup, je trouve cela assez surprenant.

12 mars 2012

Celui ci est le 28. Il suffit de les voir cote à cote pour voir les différences très nettes entre les deux bateaux. Cela expliquerait-il ceci?

Je n'ai jamais entendu parler de 920 retournés si ce n'est pour des raisons de dépliages mal menés.

Si quelqu'un a des informations, je serais très curieux de les lire.

13 mars 2012

eh eh je viens de répondre plus bas! :-)

13 mars 2012

Oups... désolé d'avoir assimilé 28 et 920.
As-tu déjà pratiqué le spi avec 30knts et GV haute?

12 mars 2012

il pivote, le vent s'engouffre sous les trampolines ,mesh trop opaque (?),et le retourne ?

12 mars 2012

Une analyse intéressante, bien qu'un peu Subjective :

Interesting read of factors contributing to capsize, my experience was not being
a more assertive skipper and going with the gun! sailing in open air with an
honest 30 knts blowing, full main a 28 kite on an 8.2 all good..sailed into a
hole out of the main stream with bullets off island from a different quarter,
boat speed reduced far too much to absorbe the pressure and angle. surreal
moment not a garage sale, 3 on board safe. took a few hours to rite,, stern
tow..if you find yourself in this situation being able to flood/vent the stern
could stop being draged like a surfboard.lots goes thru your your mind during
and after the event,,wish i had a wetsuit on. the gun soon dissapeared??
previously my sail maker also a talented skif sailor, maybe tipping over is
natural!!
the lesson learnt now my results are not much different to those with the
gun,the damage bill is way better when pleasure comes before results....ray

--- In F-Boats@yahoogroups.com, "Arno" f31thrillseeker@... wrote:

Richard bokkerig did this with his F31 and looked nice.


.htm
He sold the boat to his brother and is now waiting for the 32SRC to be
finished.

Arno

--- In F-Boats@yahoogroups.com, "Tardif, Nathan (N.K.)" ntardif@ wrote:

On the Corsair Tri's with the float joint flanges, would it be worth the
effort to shave the flange off and re-tape the float hull-deck joint?
To either reduce the down-planning action of the flange when you burry a
float, or for aesthetic reasons...has anyone done this?

-Nathan


From: F-Boats@yahoogroups.com [mailto:F-Boats@yahoogroups.com] On Behalf
Of Ian Farrier
Sent: 08 July 2011 22:40
To: F-Boats@yahoogroups.com
Subject: Trimaran Capsize Considerations

There is an interesting sequence of photos of a Dragonfly 28 capsizing
in this years Round the Island Race in England at:

www.cowesonline.com[...]l/story

Type of boat is irrelevant, as all trimarans can capsize, and there are
also photos of capsized F-boats around, including on my website.
However, seeing the full sequence like this does have some good lessons
for all trimarans.

The first is that capsizing can happen more frequently while racing, and
any cruising sailor sailing in such conditions with a spinnaker up is
just ASKING for trouble. So if you want to stay on your feet then reduce
sail to suit the conditions! The boat will not look after you when being
sailed like this - you have to look after it, and be ready to relieve
the pressure when needed.

However, the photo sequence does show a number of factors, one being the
problem of having float bows with vertical join flanges along the
gunwale. These mean the submerged bow can act like a water scoop, making
it harder for it to spring back up again. As the sequence starts, it
looks like boat is tripping over the float bow, and it is always far
better (and safer) to have well rounded deck edges on float bows.

Then the spinnaker is released, but the boat is now being slewed around
and held down by the mainsail, which cannot be released downwind.
Demonstrates the hazards of running off the wind with a roachy squaretop
main, even if reefed - better to get it down as much as possible, or
even fully down. If the worst happens, then be well aware that there's
NO chance of relieving mainsail pressure, which is likely being pressed
against the rigging, and this may be what puts the boat over.

However, in this case, as boat continues to heel, the pressure from the
main does ease, due to the very high heel angle, to where main is being
sheltered by the nets and actually backwinded. But then it looks like
the wingnet windage takes over, to eventually put boat right over, even
though main is no longer a factor.

Wingnets must thus always be of open mesh to let the air through, and
anyone with close mesh cat style tramps may want to take a close look at
this and reconsider their options. I have always strongly recommended
against the use of close weave nets, and will never use them myself.

The capsize sequence is actually a good example of how a submersible tri
can go over, with main hull staying in the water, which usually makes
them very hard to capsize as they can spring back (self right) up just
like a mono. One one early TRAMP the mast had hit the water, two of the
three crew bailed out, but the boat (with open weave wing nets) then
righted itself.

Too much weight aft may be another factor, as the D28 does have a very
long cabin, which ends just in front of the aft beams, with a relatively
short cockpit at the aft end. I always prefer to have the cabin ending
further forward, so as to allow at least two to sit side by side in
front of the aft beam. Less interior room, but I think the boat is
better balanced.

However, I think the wing nets were the main problem on this occasion.
Larger floats or a lighter boat may have been better, but then whole
boat would have been much higher in the air (flying main hull), and
exposing two wing nets to the air. Capsize may have then been more
likely, but larger floats 'may' have also prevented the initial trip.

Nick Wood's F-27 ORIGAMI (2nd on corrected and third fastest) did
particularly well in this race for a 27 year old design, as did Peter
Newland's F-9R (second fastest). Results can be seen at:

www.roundtheisland.org.uk[...]/ (Mocra Trimarans)

While a photo of Nick Wood's F-27 in the thick of it can be seen at:

www.f-boat.com[...]11.html

Ian Farrier

Farrier Marine (NZ) Ltd
Farrier Marine, Inc

12 mars 2012

J'avais déjà vu ces images, on dirait plutôt qu'il est victime de l'état de la mer plus que de la force du vent, si on en croit la stabilité du monocoque qui passe derrière. Plantage de l'avant puiis rattrapé par une vague au moment ou il redescend, cul qui plante entre 2 vagues et est submergé par la suivante, ensuite la prise au vent du trempo suffit pour terminer le boulot. Plus de peur que de mal apparement, mais ça doit faire tout bizarre quand même...

12 mars 2012

Vidéo déjà débattue

www.hisse-et-oh.com[...]op-tard

A mon sens la plus grosse erreur et le temps de réaction pur choquer le spi. Dans ces conditions de vent on doit voir l'écoute de spi à la main

12 mars 2012

bien d'accord

13 mars 2012

oui, ça explique la 1ère cabriole (quoiqu'il doit être difficile de juger le momment où ça le fait plus) mais ça n'explique pas pourquoi il s'enfonce du cul. Je reste sur ma 1ère impression : la 1ère erreur, c'est avoir tout dessus... Je vais lire l'ancien fil pour tenter te comprendre.

13 mars 2012

c'est expliqué par Ian FARRIER dans le texte en anglais, en disant ç'aurait pu etre un de mes plans ce serait pareil

gv + spi par 30 noeuds = LOOKING FOR TROUBLE, chercher les emm..

et il décourage l'utilisateur croiseur de faire pareil !!

13 mars 2012

d'ailleurs, un certain nombre de Farrier se sont retournés

13 mars 2012

J'ai eu tout dessus, GV plus spi, une fois par 28-32 Kts de vent, jour de mon record à 23.7 si je me souviens bien. Mais c'était dans les pertuis avec la mer de ce coin là. Comme déjà raconté ici, jamais le bateau n'a eu l'envie d'enfourner, mais je ne suis pas si sûr qu'il en aurait été de même dans de la mer formée.
Ce dont je ne suis pas si sûr non plus :heu:, c'est si je gérais totalement la situation dans cette descente un peu folle des vaguelettes; ça ressemblait aux descentes de vagues en windsurf, mais ça fait bien longtemps que je n'ai pas touché à ces choses là....

13 mars 2012

et pour préciser, c'était une bêtise.

C'était avant le départ d'une régate, ou j'étais le seul tri...Déjà en rejoignant la ligne, au près BM a enfumé littéralement l'Elan 350, ça les avait bien fait rire notre passage à toutes balles sous leur vent ;-).
GV au premier ris eut été plus que suffisant, le spi pas vraiment nécessaire. D'ailleurs ma vieille GV me l'a sévèrement montré.... :-(

13 mars 2012

Ouais, "looking for trouble", ça résume bien; mais bon, l'était en régate, le copain !
Je dois dire que pour ma part, ma limite, c'est mon équipière et ses petits bras qui ne peuvent border, même larguer quand l'écoute a surpatté; donc en régate, à partir de 20nds réél, on évite le gennaker et ça me va bien : ça ne me plaîrait qu'à moitié, ce genre de figure. et même si on se plante pas, un affalage manqué, c'est beaucoup de places de perdues.
Quand on s'est tiré la bourre sous un grain avec le F22 "Nid d'ab" et un Tricat 22 S, j'ignore quel était le vent hormis qu'il était portant, mais ce que je sais c'est que je ne controlais plus grand chose, enfin, pas la vitesse; mon équipière était incapable de choquer le génois (sur un coinceur et non pas winch) et la GV portait à plein malgré le chariot largué et l'écoute filée; les 3 bateaux convergaient vers la même marque de parcours et je voulais ralentir simplement pour éviter qu'on s'empale... et ben nada, on est tous arrivés en même temps! Mon GPS a enregistré la vitesse instantanée, 24.7nds, non validée par Thierry qui regardait autre chose que son GPS, sans doute ;+)
Mais comme dans ton exemple, la mer était très maniable malgré le vent, puisqu'on était à l'intérieur de la petite mer, et si je me souviens bien, à marée basse. Donc nous n'étions pas en perdition, juste un peu trop près les uns des autres.

13 mars 2012

Ce jour là, j'avais deux jeunes équipiers très dynamiques.

Aujourd'hui, je régate seul, me sentant plus à l'aise ainsi. Le gennaker ayant souvent des soucis d'enroulements, j'hésite toujours à l'envoyer lui préférant le spi assy que je gère beaucoup plus facilement. Par contre, étant en solo, l'anticipation des manoeuvres est capitales, aux marques.

A chaque sortie hors régates,j'essaie le gennaker, comme cet après midi, pour trouver une solution sûre à 100% ou presque pour l'enroulement.

13 mars 2012

mon gennaker n'est pas sur enrouleur; c'est un pb de moins, mais quand y a de la brise, quand le bateau va pleine balle, c'est assez sportif à rentrer même s'il fait moins de 30m² (26, je crois); j'imagine que le bon enroulement dépend de l'angle de descente et aussi de la vitesse du canot?

13 mars 2012

j'utilise un barber, mais je n'ai pas encore La solution.

13 mars 2012

Pour le vent max j'ai fait avec mon F27, 25nds réel tout de dessus à 150°-160° du vent (j'ai un bout dehors amovible) au large des Heaux de Bréhat, donc mer croisée et hachée. 15-16nds de vitesse en condition croisière (annexe, nourriture, 2 équipiers). Le bateau se comportait bien, même dans les surfs où l'avant du bateau se relève légèrement ce qui limite l'enfournement.
J'ai voulu affaler le spi le temps du repas, mais comme le bout de la chaussette c'est prit dans le réflecteur radar, on a dut affaler à l'ancienne (72m²). Résultat un chalutage (toujours ce P....n de bout dans le réflecteur qui nous faisait c...r) et un spi déchiré. On a finit sous GV à un ris sans rien devant (le foc ne portait pas) et on tournait à 9-10nds et nous tenions un mono de 35-40' qui lui avait tout dessus.

Après réflexion on aurait mieux fait de prendre un ris voir ce que cela donnait et manger froid ou plus tard une fois cette mer hachée passée.

13 mars 2012

Le côté positif dans tout ça, c'est qu'on a tjrs à apprendre... Personnellement, je n'ai tjrs pas digéré cet envoi de spi calamiteux sur le 1er bord de la 1ère manche de la 1ère régate de l'année où j'ai chaluté et me suis retrouvé avec la drisse à plat pont.
Ce qui me fait dire qu'en régate, dans la brise, le spi peut être un handicap pour certains équipages :+)
Et quand le flotteur sous le vent engage jusqu'à la poutre en sous-marinant et que ma charmante ne peut choquer l'écoute de spi parce qu'elle a une fois de + surpatté (l'écoute, pas la charmante!), ça peut donner qq sueurs froides! Des départs au lof et au tapis, j'en ai vécu quelques uns en mono, mais je dois dire que ma dose d'adrénaline, avec le tri, frôle parfois l'overdose!

13 mars 2012

à en croire ma petite expérience et mes grandes lectures du forum f-boat, il semble que le danger vient des bords de portant sous spi lorsqu'il y a des rafales (peu importe l'état de la mer). En effet, sur ces engins la difficulté est qu'il ne faut plus adapter la voilure au vent moyen, mais au vent maximum dans les surventes. Au portant la rafale fait adonner le vent et augmenter d'autant plus le vent apparent.

13 mars 2012

D'accord pour la cause première, mais mon ressenti penche plutôt pour l'effet néfaste et amplificateur de la vague qui soulage l'arrière.
Heureusement, nos tris flottent :+) Pour la majorité d'entre eux, chaque flotteur a suffisament de flottabilité pour encaisser les surventes (Même s'il y a bien sûr une limite) mais c'est à mon avis le moment où l'on rattrappe la vague avec le cul levé, et donc une assiette loin d'être optimale, qui provoque l'effet croche-pied (qui peut être aggravé selon que l'on ait les dérives basses ou non).
Maintenant, ça n'est qu'un sentiment, car chaque fois que j'ai eu du vent, j'ai eu plus ou moins la mer qui allait avec; j'attends avec impatience 20-25 nds de terre avec mer plate pour battre mon record de vitesse :heu:

13 mars 2012

je suis bien sur d'accord sur l'effet des vagues, quoique avec 3 étraves (en fait 2 car celle au vent est toujours assez haute) on retarde un peu l'enfournement total. Mais je pense que la mer et son état préviennent le marin prudent qui réduit en conséquence. Par contre, sur mer plate et conditions de vent non stables l'erreur est à mon avis moins annoncée (à en lire les témoignages, la majorité des gros planté, voir des culbutes surviennent sur le bord de largue, en régate, lors d'une survente).

13 mars 2012

Cet après midi, sans anémo, j'imagine le vent vers 17 kts rafales à 22, max 25, au largue 1 ris génois 15 Kts de moyenne avec nombreux passages à 17 et quelques uns au dessus de 18.
Retour au bon plein, 11-13 Kts nombreux passages à 14 quelques uns au dessus de 16Kts

13 mars 2012

'tain.... Y en a qui s'emm. pas pendant que d'autres sont au bureau ;-)

13 mars 2012

Le bureau, avec ce temps là? quel idée!

Bon demain, il faut que je remonte au mât pour démonter l'anémo. Finalement, tu as de la chance au bureau! :heu:

13 mars 2012

Bon, soit bien prudent, pour monter au mât mais aussi en tentant de battre un record de vitesse, parce que malgré ce fil, on sait tjrs pas si le tri est plus fiable que le cata... C'est peut être pour ça que d'ici peu, j'aurai les deux...

13 mars 2012

je serai curieux de tourner autour de ton cata d'ailleurs :-)

13 mars 2012

hum avec un corneel S, joli défit en perspective, hâte de voir une vidéo !

13 mars 201213 mars 2012

moi aussi avec le F27 à coté

14 mars 2012

Mouais sauf qu'avec ce Corneel, j'vais ss doute faire un peu moins le zouave qu'avec le Tricat; je pense que j'aurai la main sur le palan de GV en permanence :+)
Et je suis convaincu qu'en terme de perf, le corneel est en deça.

14 mars 2012

il manque une partie du message!

Je faisais remarquer que cette phrase donnait la réponse au sujet originel du fil

14 mars 2012

Un corneel 26 peut navigué sur un patin sans soucis, mais il faut un minimum de pratique. Le mieux est de commencer par le cata de sport, pour savoir si il faut abattre ou loffer pour reposer le flotteur en douceur. Tout dépend si on est au prés ou au portant. Au travers c'est au choix, mais il faut faire le bon (pas toujours simple).

On peut aussi décoller la coque légèrement et a ce moment là ca doit commencer à marcher fort.

L'avantage du cata de sport est que l'on peut ressaler donc on essaye plus.

Pour Patrick, il connait son tricat par coeur, le corneel étant plus lourd, il est moins réactif, mais c'est encore gérable, il faut y aller gentillement, mais nul doute qu'avec son équipière de choc, il seront tirer parti de se nouveau jouet à 95% prochainement (pour les 100% il faut pratiquer la navigation sur un flotteur sous avec 30nds de vent :-D :-( :non: :jelaferme: )

15 mars 201215 mars 2012

Parce que tu crois que j'ai l'âge moi aussi pour de telles bêtises? Je vais accrocher un pare-batt' au haut de mât...

15 mars 2012

pas seulement. Plus jeune, on fait parfois plus facilement le choix du plaisir et le risque est accepté ou pas toujours complètement pris en compte, ou on est expert et on sait très bien côtoyer la limite au plus près; le risque est en fait bien moindre que ce qu'il paraît être au communs des mortels aux capacités moyennes.
Malheureusement, avec l'âge, les capacités de pointe se détériorent, les capteurs sensitifs sont moins performants, le cerveau moins rapide pour analyser, transmettre les ordres, puis les muscles ne réagissent plus aussi bien.

14 mars 2012

Tu viendras me faire une démo :+)
Jouer l'équilibriste sur une coque ne s'improvise pas, n'est-ce pas? Je vais avoir besoin que tu me montres la limite :langue2:

14 mars 2012

ben à nous deux, ça fait un max d'années d'expérience! Sauf qu'en termes de cata, mon compteur est à zéro :-D
(J'exclus le run avec le "Café du Centre", Tornado bien connu de Julou)

14 mars 2012

Gonflé, en effet; je commencerai pour ma part par des "croisières" de 18 nautiques! Le bateau est ancien, sûrement pas mal de trucs sur le point de lâcher.
Je veux bien te croire sur les différences de sensations entre Tornado et Corneel; je lâcherai un peu de pression lorsque je ne verrai plus derrière moi le second sillage ;-)

14 mars 2012

c'est ce que j'aurais pensé également, surtout au près

14 mars 2012

je vais sans doute faire un peu moins le zouave qu'avec le Tricat; je pense que j'aurai la main sur le palan de GV en permanence :+)

14 mars 2012

Sauf que c'est la réponse d'un gazier qui ne connaît que le tri; parmi mes connaissances, c'est l'ami Tangnard qui a pratiqué les 2 assidument et peut être le plus à même de donner un élément de réponse

14 mars 2012

plus de mon âge!

15 mars 2012

C'est pas une histoire d'age, c'est une histoire de moyen.

16 mars 2012

ouais, c'est exactement ça; on nous croit empreint de sagesse, on pense de nous qu'on pèse le pour le contre avant d'agir, mais non, pas du tout, on réfléchit pas, on est simplement lent et on tourne au ralenti...
Clari, t'en as d'autres comme ça pour me déprimer?
;-)

14 mars 2012

CORNEEL 26 : Il y a longtemps, j'ai fait 20.5 nds sur un Corneel en Rance sur une mer plate. Nous étions 7 à bord!

14 mars 201214 mars 2012

J'avais aussi 20 ans de moins... et la coque était à peine décollée.

14 mars 2012

J'ai eu un Corneel 26 et un Tornado : je trouve que c'est plus évident de controler la montée de la coque au vent sur un Tornado que sur un Corneel. Question de sensation ? Il est vrai qu'au trapéze on voit bien de combien la coque monte alors qu'assis dan le Corneel c'est plus difficile.
Ceci dit pour les tropiques, le corneel c'était sacrément bien. A noter que le proprio précédent avait traversé en solo de Nosy bé à Mayotte (180 milles en direct). Gonflé, car en cas de pb, y a pas grand monde...

13 mars 2012

Une video avec un F27, un corneel26 et DG 28 ou 32 oui super

13 mars 2012

maintenant, il faudrait vraiment faire ce dont on parle....Mais ça ne va pas être facile

14 mars 2012

ça, pour le coup, ça va être facile; avec Chausey en arrière-plan. Dommage que le VAL III ait quitté la baie.
Farrier, Dragoon-fly, Corneel, Tricat, Tribellule... Le Club Nautique Regnévillais bascule du rallye (Westerly et Biloup)à la F1 :pouce:

13 mars 2012

Et un petit F22 pour mettre tout le monde d'accord...

13 mars 2012

Et un F32 comme arbitre !

14 mars 2012

J'ai croisé le Dash cet été, je me suis dérouté pour le rejoindre, sur un bord de près, près bon plein. Nous faisions même vitesse sensiblement avec 10 Kts de vent je crois.

Un Dash va tourner un peu ici à LR , j'ai hâte de comparer, mais ne pense pas que BM puisse faire grand chose si ce n'est au près contre ce genre de bateau.

14 mars 2012

Le Dash a bonne réputation. Faudrait le voir face au F22 de Thierry.

14 mars 2012

Pour avoir essayé les 2, je dirais qu'il n'y a pas photo! Net avantage au F22. Mais, il est vrai, les conditions météo n'étaient pas comparables (15 noeuds avec Nid d'Abeilles, et 5 avec le Dash) Mais, avec le Dash, nous nous sommes fait remonter, au bon plein, par un mono de 10 ou 11m (une belle bête, quand même!)

14 mars 201214 mars 2012

Par 5 noeuds de vent, j'aurai donné l'avantage au tri plutôt qu'au gros mono. Dans les petits airs, le tri est le premier à s'ébrouer.

14 mars 2012

Corsair nous promet depuis 2 ans maintenant d'aligner un Dash sur une étape de la TriSpeedCup mais pour l'instant on en a jamais vu.
Ca doit être un problème, quand le message commercial est assez agressif comme celui de Corsair, à propos de leurs perfs (en schématisant, c'est "on va tous vous pourrir"); après, il faut assurer; et en face d'un F22 ou d'un Multi 23, faudra pas mollir ;-)
Alors on attend le Dash avec impatience. Tiens, d'ailleurs je vais regarder le handicap du Dash sur les tableaux de la M2000...

14 mars 2012

J'ai discuté avec le propriétaire de celui de la Trinité sur mer et ai visité son bateau. Il semble que le Dash soit un vrai jouet assez rapide et très vif. Le proprio avait l'air super ravi de son bateau et de la simplicité du concept. Je le trouve pour ma part un peu cheap dans les finitions (dérive et safran alu, système de prise de ris sur bôme à enroulement...)et moins abouti qu'un F22. Après l'avoir croisé sur l'eau je confirme qu'il marche fort mais semble très humide (enfin vu depuis le pont du F32 !).

14 mars 2012

Oui :
Gitana 12, l'hydroptère et même un Bréguet atlantique....

Mais plus sérieusement je me suis fait doubler par un DF 920 extrême à la tripatte. Mais bon, on lui avait mis une patate au portant sous spi et il nous a repris au près, là ou notre GV chinoise fait la tête. De plus ils étaient 2 fous furieux à bord et connaissaient leur bateau sur le bout des doigts (c'était pour ma part la première saison avec le bateau)

14 mars 201214 mars 2012

Enfin ce jour là, je pense que nous étions lourds aussi : bateau en configuration croisière, trois a bord, spi,screatcher, drifter, foc....., alors que sur le DF il n'y avait que 2 voiles d'avant et deux personnes à bord.

14 mars 2012

As tu déjà vu quelque chose te doubler avec ton F32?

14 mars 2012

C'est vrai que le D marche bien au près. C'est d'ailleurs ce que j'attends d'un bateau. Par contre au portant, je ne suis pas surpris non plus, il est lourd, par rapport à ton bateau.

18Kts arrivent facilement, 20 il faut un peu le pousser, plus, faut le fatiguer!

14 mars 2012

Il est déjà nettement plus lourd (entre 100 et 200kg) que le bateau de Thierry (je ne sais pas comment se situera le bateau de série, mais il ne devrait pas être sensiblement + lourd).
A ça, il faut ajouter des flotteurs moins volumineux (au moins dans le 1/4 avant) des bras de liaison plus bas... et cette horrible moquette à l'intérieur!

14 mars 2012

C'est le Dash qui est nettement plus lourd que le F22.
Je le précise car d'autres messages sont venus s'intercaler

14 mars 201214 mars 2012

La "guerre" Farrier vs Corsair ne fait que commencer ;-)
+1 pour la moquette; quel chantier utilise encore de la moquette en guise de vaigrage?
En tout cas pas Thierry, ça pèse trop lourd :+)

14 mars 2012

Je vote Farrier sans hésiter

14 mars 2012

vais finir par détester les trimarans...

14 mars 2012

La guerre entre Farrier et Corsair et déclarée depuis que Farrier a quitté Corsair. Il suffit de trainer sur le forum F boat pour s'en persuader.

Pour ma part, la moquette ne me dérange plus, pour ce qui est de la fabrication, il semble que Farrier soit plus à cheval sur la qualité ce qui explique son départ de chez Corsair.

Mon F27 vient d'être décortiqué par un pro du high tech, et il est impressionné par la mise en œuvre sur ce bateau pour son époque. Justement c'était Farrier qui était aux commandes.

Pour le dash, la finition alu pour la dérive et le safran me semble un aberration. L'alu fatigue à la flexion, le risque de casse n'est donc pas négligeable. Si j'en avais un j'utiliserais les appendices pour en faire des moules et en refaire en composite (si possible avec quelques UD carbone). Je ne pense pas que ce soit un mauvais bateau pour autant.

14 mars 2012

Il sera intéressant de comparer le F22 de série avec le dash, et surtout de voir à quel prix il sortira ! Pour l'instant avantage corsair qui, malgré les défauts de son tri, propose un bateau clef en main pour 50 000 €.

14 mars 2012

C'est le prix sans option annoncé sur le site de corsair

14 mars 2012

50.000€? Tiens, les prix ont baissé?

14 mars 2012

50.000€? Tiens, les prix ont baissé?

14 mars 201214 mars 2012

ça n'est sûrement pas un mauvais bateau! Loin de là.
J'ai juste un peu de mal avec un revendeur de Corsair en France avec qui je n'accroche pas; juste un peu hautain :heu: et puis j'aime pas les vendeurs dont le discours est de dire du mal de la concurrence... Après tout, c'est mon droit d'acheter un tri qui coûte juste deux fois moins cher pour la même taille
Si Thierry n'était pas Thierry, il pourrait se permettre de remettre les choses à l'heure place. Mais Thierry est Thierry (heureusement) et la fanfaronnade n'est pas sa spécialité! :mdr:

14 mars 2012

Pour le tri deux mois cher c'est ce que j'ai fait, et j'ai en plus largement plus de confort... :)

14 mars 2012

Mais moi je parle en neuf !

14 mars 2012

C'est quand même pas mal pour un tel petit jouet. bon, il faut aimer la vitesse! Mais j'ai plus confiance avec les F

14 mars 2012

Il y a une vidéo de présentation de la saga Dragonfly sur le site de voiles&voiliers

16 mars 2012

ici => www.voilesetvoiliers.com[...]eldorf/
( attendre quelques secondes que la vidéo se charge )

Un DGF 32' est prévu pour bientôt :heu:

16 mars 2012

Merci Jorge.

Pour le 32, ça devient déjà du gros bateau.

13 mai 2013

j'ai un F24 MK1 depuis un an. Compte tenu de l’exiguïté du port où il est amarré je ne peux déplier les flotteurs qu'à l'extérieur. Parfois il y a un clapot bien formé et j'ai peur du chavirage (toutes voiles ferlées bien sûr). Qui peut me donner des infos sur la façon d'apprécier où se situe la limité à ne pas dépasser.
Un grand merci à qui pourra m'aider à garder mon tri !!!!

14 mai 2013

Il y a semble t il une "anomalie" dans la question originelle :
à longueur egale un tri sera rarement à largeur egale . mais quasiment toujours plus large .

14 mai 2013

je suppose que la réponse de Longcours n'a rien à voir avec ma question de stabilité flotteurs repliés ?

14 mai 2013

Non c'est juste une remarque concernant la question de l'initiateur de ce fil :

"A longueur, poids, surface de voile et surtout largeur égale un catamaran est-il plus dangereux qu'un catamaran ? et surtout, si oui, pour quel raison ?"
et pour exemple :

Cata Raid 22 largeur : 4,20 tri Expresso : 6,00
Aventura 28 5,25 tri Challenge 30 6,40
Aventura 36 6,05 tri Corsair 36 7,80

D'ou ma remarque suite à la question initiale collée ci dessus : impossible de comparer des cata et des tris qui auraient à la fois la même longueur et la même largeur

14 mai 201316 juin 2020

Bonjour,

Impressionné par le nombre d'intervention du fil !

ci joint un document que j'avais trouvé sur le net il y a quelques années...

Séb


14 mai 2013

:pouce: :bravo:

14 mai 2013

Merci Seb,

très intéressant... :pouce:

14 mai 201314 mai 2013

Super le document permettant les calculs.....mais je n'y connais rien en cosinus.
Qui pourrait me faire le calcul de stabilité de mon f24 avec les données suivantes et me dire à quel angle (hauteur de clapot + vent) je dois chavirer ?
largeur replié 2.5 m
masse 1000 kg
hauteur mat 11 m
masse du mat 30 kgs
vent 20 nds
quelle gite maxi (hauteur de clapot) le F24 peut supporter avant que je ne passe à la flotte ????????????????

14 mai 2013

vittojm, c'est trop subjectif
pour ma part, je trouve que le tri prévient mieux qu'un cata, mais je ne navigue que par beau temps

15 mai 2013

salut matelot@17724
Mon problème ne concerne pas la navigation en elle même, sous voiles et flotteurs dépliés. J'ai fait pas mal de voiles et je sais sentir mon voilier.
Mais, ce que je ne connais pas, ceux sont les réactions de mon F24 avec les flotteurs repliés et évidemment sans les voiles.

Phare Amédée jour d'orage en Nouvelle Calédonie

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