travaux sur coque fissurée .

Ce fut le boum de la plaisance, la résine polyester est facile d'emploi. Tu as ce qui faut et bil t'as dit(bonne préparation des surfaces = poussières).

Un 4.45 Gouteyron, ça commence à dater!. A cette époque pas d'epoxy, mais du polyester+avec beaucoup de fibre de verre, mais la finition était en gel-coat. Donc deux opérations. Sur mon 470 de compet les pet sont fréquents:
- enlever le gel-coat largement autour du "bobo". Coller un ruban adhésif à 1 cm du périmètre. Cela servira à régler la finition.
- nourrir la fissure élargie avec un mastic polyester armé
- creuser le corps de fibre
- strapper un ou plusieurs voiles de fibre de verre à la résine polyester, en même temps en chassant les bulles
- après 48h creuser à la ponceuse pour amener la résine au niveau de l'ancien polyester
- dégraisser à l'acétone
- enduire au gel-coat spatulable, un peu plus que le niveau du ruban adhésif
- ponçage gros, puis fin jusqu'à l'adhésif
- on enlève l'adhésif
- ponçage à l'abrasif à l'eau du 600 au 2000

Bien sur, il y a plus simple, mais ce ne sera pas une reconstruction, ce sera une réparation:
- au lieu du gel-coat: peinture
YA + KA

Pas si simple à mon avis.
Tu vas réparer la fissure, et ça va fissurer plus loin l'année prochaine...

Les caissons sont longs et pas forcément bien structurés d'origine.
C'est la forme arrondie du caisson qui fait sa rigidité, tant que le composite est en bon état.
Après 40 ans, son intégrité et sa résistance sont largement entamées.

Dons réparer ponctuellement une fissure ne fera pas retrouver sa rigidité au caisson, et le point dur de la réparation peut faire une amorce de rupture à coté.
L'idéal est de pouvoir ouvrir les caissons et de stratifier des Omégas en mousse transversaux dessous.

C'est ce qu'on fait sur les dériveurs dont le double fond est devenu mou, par reprise d'eau du composite avec le temps, et faute de structure suffisante. On découpe, on rigidifie et on remonte.

Maintenant, faut voir si le jeu en vaut la chandelle...