Transition dériveur léger à voilier de croisière , comment ça se passe ?

Salut. Je poursuis mon apprentissage sur mon petit 445 tout en lorgnant sur les habitables de quelques membres du club de voile ... Avec une furieuse envie je l'avoue , de brûler les étapes . Est-ce que certains ont suivi ce même cursus avant de passer au " poids lourd" , et comment se passe cette transition ? Le dériveur est très réactif au moindre coups de vent , mais quand n'est-il des voiliers de croisière ?

L'équipage
23 juil. 2017
23 juil. 2017

Beaucoup d'entre nous ont suivi ce chemin .le grand changement c'est la nav. Les calculs de hauteur d'eau ,la houle et la rentrée au port .pour moi c'était il y a 40 ans .Ce que je peux dire c'est que d'avoir fait du dériveur va t'aider pour la croisière

23 juil. 2017

Avant de boxer dans la catégorie "poids lourd", tu peux considérer la catégorie "poids mouche" entre 5.50 m (Micro) et 7 m. Tu garderas les sensations du dériveur tout en appréhendant la navigation sur habitable.
Un autre type de transition est le BDA (en régate, c'est encore mieux pour apprendre rapidement :-).

23 juil. 2017

Je ne suis pas certain qu'un 26 pieds soit plus compliqué à mener qu'un micro .in Boyard au lieu d'un hors bord 4 ou 6 ça ...mouais ...pas certain du tout .

23 juil. 2017

Je trouve que le deriveur est une excellente école. La finesse des reactions te fait comprendre des choses que l'on ressent moins sur un plus gros bateau mais qui sont identiques.

23 juil. 2017

J'appréhende surtout les réactions du bateau par mauvais temps. Aujourd'hui, j'ai failli passer à la baille 2-3 fois suite à de soudaines rafales. Heureusement, en dériveur on peut rapidement manœuvrer et se rattraper , mais même en cas de dessalage , la situation est rarement désespérée . Sur le voilier, les winchs ne se manipulent pas aussi vite que de simples écoutes et je n'aimerais pas avoir à faire face à un chavirement dans des conditions difficiles. Peut-être qu'avec un peu plus de bouteille mes craintes disparaitront . Merci pour vos réponses :pouce:

23 juil. 2017

En croiseur on prend la météo et les ris qui vont avec, et il y a en général un lest.
Comme le dis Denis 35, augmenter la taille progressivement est une sage décision.

23 juil. 201723 juil. 2017

Salut,
Pour avoir un peu le même parcours, tu peux bruler les etapes si tu restes raisonnable. C'est à dire pas sortir quand il y a trop de vent ni de mer, pas de nav de nuit et à mon avis prévoir de la marge sur la durée des nav pour eventuellement avoir le temps de réagir en cas de pépin. Le gros changement est pour moi les manoeuvres de porc (d'ou les nav avec tres peu de vent au début). Les réglages du croiseur seront identiques. Pas de risque de déssaler et tu peux prendre l'apéro à bord.

C'est une autre philosophie. Dans le croiseur, tu as le temps de faire plein de truc en même temps que tu navigues. C'est la liberté et l'indépendance totale, gràce au moteur.
Sinon pour prendre de la confiance tojt de suite tu peux aussi faire un petit stage en école de croisière (niveau équipier), ca permet de tout remettre en ordre....

23 juil. 2017

On évite de sortir au dessus de 20 noeuds établis et tout va bien .on a un doute ....on attend

23 juil. 2017

Plus c'est gros, plus les réactions sont lentes, il faut anticiper...
Mais le conseil de monter en taille progressivement est très bon! :pouce:

23 juil. 201723 juil. 2017

:pouce:

23 juil. 2017

Sinon, je pense aussi qu'il faut commencer par un bateau entre 6,5 et 7m.
Je suis pour l'instant incapable de naviguer en solo sur plus gros. Quant aux microcroiseurs (microsail ou neptune), c'est trop instable pour naviguer serein.

24 juil. 2017

J'ai eu, après 420 et Ponant, un Micro Challenger avec lequel nous avons fait plusieurs tours de Bretagne en toute sécurité.

23 juil. 2017

Un voilier de croisière a plus d'inertie, des voiles et manoeuvres nettement plus lourdes qu'un dériveur. Par contre il est beaucoup plus stable et confortable. Mais il peut tout comme un dériveur être brutalement franchement couché sur une forte saute de vent si on ne réagit pas assez vite, d'où l'importance d'avoir gardé les réflexes acquis sur dériveur. Il ne peut être retourné que par la mer. Finalement c'est moins drôle qu'un dériveur, d'autant qu'on doit entretenir une machine couteuse et complexe mais on peut faire éventuellement avec le tour du monde

23 juil. 2017

Je dirais que c'est comme passer du vélo à la mob, ou du vélo à la voiture selon le gabarit du voilier envisagé...

23 juil. 2017

Pas de souci, tu y arriveras très bien avec quelques stages. Tu connais déjà le vent, reste plus qu'à gérer 6 tonnes sur une patinoire. Essaye sur un 31 pieds pour commencer.

24 juil. 2017

un voilier de croisière est plus facile qu'un dériveur à faire avancer en mer
les erreurs pardonnent plus par temps léger ou moyen
quand le dériveur te balance à l'eau le petit croiseur casse quelque chose et c'est beaucoup plus cher
la navigation ce n'est pas si compliqué depuis l'arrivée de l'électronique, les marées c'est rigolo (je navigue en méditerranée je ne me souviens plus bien en vrai )
les manoeuvres de port seront probablement au début ton principal problème !
tu trouveras aussi sur un croiseur un nombre incroyable de trucs prêts à tomber en panne et qui n'existent pas sur un dériveur (moteur, wc marins, électricité ...) il va te falloir apprendre à maitriser tous ces aspects du bateau qui est un système assez complexe
tu en tireras des plaisirs en conséquence

24 juil. 2017

moi j'ai bien aimé la transition sauf que l'empannage sur un gros est moins risqué si on fait un peu attention, par contre on n'a pas une grande impression de vitesse même si elle est là quand même, la barre est "en général" moins agréable, plus lourde, plus dure, moins réactive mais on s'y fait vite. Dans le gros temps on se sent plus en sécurité mais il ne faut pas hésiter à prendre un ou des ris, c'est ce qui m'a le plus embêté, et même encore maintenant après avoir lâché le dériveur depuis 55 ans j'ai tendance à être trop toilé quand le vent monte. C'est idiot mais je ne m'y fais pas encore. On ne peut plus non plus passer n'importe où en remontant la dérive, ça ne le fait pas avec une quille.
Mais en général l'adaptation est rapide et l'habitude de bien régler ses voiles fait qu'on passe devant beaucoup qui ne sont pas passés par le dériveur.

24 juil. 2017

Je suis passé d'un 470 que j'avais modifié pour naviguer en solo à un 31.7.
C'est beaucoup plus simple à diriger. Sans hésiter, un dériveur est une excellente école. J'ai appris à régler les voiles, à barrer avec un bateau hyper réactif.

Québec, le cap Gaspé

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