Traitement quille

Bonjour,
Je vais attaquer la rénovation de la quille de mon Etap28i. Après divers conseils, je mélange les pinceaux... Entre poncer, disquer ou autre mise à nu, beaucoup de questions et autants de réponses différentes.
Même chose pour le traitement, on me dit de mettre à nu, puis passer du Primocon, puis l'anti fouling. Un autre avis est de mettre de l'Interprotect.
Comme anti fouling, érodable ou non ? Comme néophyte, je me dis que une matrice dure est plus efficace vu qu'elle reste plus longtemps ?
En voyant la photo du Saildrive à sa sortie après 15 mois dans l'eau, l'antifouling mis à l'époque ne devait pas être de bonne qualité.
Je dois également faire changer le joint Spi de l'arbre d'hélice, car j'ai l'huile de l'inverseur qui est légèrement blanche mais encore bien visqueuse. Le niveau n'a pas monté de toute la saison.
Vos avis ?
Merci

L'équipage
11 mars 2018
11 mars 2018

tu peux meuler ta quille avec une disqueuse puis bien la laver et avoir une petite fleur de rouille ,passer du férose qui va neutraliser la rouille et le transformer en primaire ,mastiquage avec un mastic époxy que tu peux faire toit même avec de la silice colloïdale .ponçage primaire époxy et deux couche d'antifouling matrice dure ,de couleur différente que le définitif ...
la solution primocon est. plus simple c'est un caoutchouc chloré qui isole la fonte de l'eau mais n'enlève pas l'humidité résiduelle .
pour ton embase utilise du vélox en respectant bien le mode d'emploi
alain

11 mars 2018

Ponçage, séchage durant quelques mois, acide phosphorique ..... sinon rien du tout et la quille ne va pas tomber tout de suite.
Gilles

11 mars 2018

Primocon est très facile à utiliser mais n'assure pas un bonne protection dans le temps. J'ai l'expérience de IA / PA de chez Nautix qui est vraiment très efficace.

11 mars 2018

bonjour
quelle est ton experience ?
que veu tu faire avec ton bateau ?
etat general du bateau ?
quel est est ton budget , car il peu etre tres elastique selon les solutions
15 mois a l'eau, je pense que c'est peu etre plus .
la quille rouillee , ne va pas te faire couler , mais des boulons de quille pourrit , peu etre ; donc bien verifier la liaison quille coque et les boulons .
l'embase moteur , je ne sais pas , mais la quille il faudrait un sechage , et il y a plusieurs solutions plus ou moins efficasses et couteuses ; et beaucoup de conseilleurs ( pro ou amateur ) vont te donner des solutions differente des autres .
l'huile blanche avec consistance vers mayonnaise , peu etre de l'eau dans l'huile ( roulements , pignons ........... ? )
renseigne toi si tu peu poncer et faire les travaux ( electricitee et poussieres polluantes ) a l'endroit ou se trouve ton bateau .
je ne te donne pas de reponses , mais d'autres questions .

salut

11 mars 2018

Sur le mien, le chantier a commencé par aéro gommer le tout.
Ensuite, et concernant la quille, il préconise un décapage suivi d’un enduit epoxy dans la foulée, avant que la rouille ne se forme à nouveau.
De toutes façons, me dit-il, il n’y a rien à faire de vraiment durable avec une quille en fonte; l’epoxy permet de corriger les défauts de surface et de repartir sur une quille propre, rien de plus.

11 mars 2018

Pose intéressant car j ai eu le même problème.
Ponçage et antifouling dur

11 mars 2018

En février passéj'ai fait sabler la quille et laissé sècher deux mois, appliqué deux couches d'une peinture chargée de zing (chez SVB) puis deux couches de goudron, puis un primaire spécial et enfin deux couches d'antifooling érodable. je resort le bateau fin avril et on verra...

11 mars 2018

pour faire bien, il faudrait sabler en 2 temps, le 2eme plus léger après qques mois de séchage/rinçages et réapparition de la fleur de rouille, et là aussitôt traiter

11 mars 2018

corrosion de la fonte = graphitisation
Temps de lecture : 4 minutes
La fonte est différente de l’acier par sa plus haute teneur en carbone (> 2 %) et silicium (> 1 %) qui la rend moins chère à produire que l’acier. La résistance à la corrosion de la fonte est comparable à celle de l’acier au carbone, et peut être même supérieure suivant la teneur de l’alliage. En raison de la teneur élevée en car­bone, du graphite, cathodique par rapport au fer, se forme dans la microstructure de l’alliage sous forme de paillettes (fonte grise) ou de nodules (fonte ductile) suivant sa composition et son traitement thermique.

Cette différence de potentiel engendre un mécanisme appelé corrosion graphitique ou graphitisation, phé­nomène qui se produit sur les fontes non alliées exposées à des eaux moyennement acides ou douces. Les eaux présentant une faible teneur en hydrogène sulfuré (1 ppm) favorisent aussi la graphitisation. La gra­phitisation tend à être pénétrante mais à des vitesses peu élevées. Lorsqu’une telle corrosion se produit, il y a formation sur la surface d’une couche d’oxyde de fer contenant du graphite qui conserve la forme de l’élément en cours de corrosion, un contrôle visuel ne permet donc pas de détecter cette forme de corrosion.

La durée de vie de la plupart des pièces en fonte dans des eaux domestiques aérées et alcalines à tempé­rature ambiante s’avère très satisfaisante, principalement en raison de l’épaisseur des pièces moulées et de la corrosion modérée uniforme.

En distribution, la longévité des réseaux en fonte peut aller au-delà de cent ans, mais ils nécessitent à priori une protection à long terme. Jadis, l’intérieur des tubes en fonte était protégé par des revêtements simples type vernis bitumineux. Aujourd’hui, on utilise des revêtements à base de mortier de ciment qui sont également résistants aux eaux résiduaires contenant des sulfures. On trouve aussi de plus en plus des revêtements à base de matériau plastique agréé.

La protection extérieure contre la corrosion est souvent constituée par un revêtement bitumineux épais d’une centaine de microns. Une protection renforcée aux discontinuités du revêtement peut être apportée par des anodes sacrificielles, la pulvérisation de zinc ou par une protection cathodique par potentiel imposé suivant la corrosivité des sols.

Les tubes en fonte ductile, dont l’utilisation s’est fortement développée par suite de leur grande résistance mécanique, présentent une longévité un peu réduite par rapport à celle de la fonte grise due à leur moindre épaisseur et une vitesse initiale de corrosion plus marquée.

11 mars 201811 mars 2018

Tableau des corrosifs suis

11 mars 201816 juin 2020

Tableau

12 mars 2018

Pour ma part j viens de le faire sur ma derive a défaut de sablage/aerogommage j ai tout enlever au marteau à piquer et au disque abrasif de 50.Opération fastidieuse mais necessaire après séchage j badigeonne de vc tar
Puis matrice sur pour cette année.(maintenant opération axe de derive!)

12 mars 2018

Le problème comme dit plus haut c'est le séchage qui n'est jamais définitif et dur très longtemps. Tout le reste ce n'est que pour faire beau car l'eau dans la fonte ressortira. Donc si on veut du beau on peint sur de la m...e et on n de la propreté mais rien de plus.
Gilles

12 mars 2018

Bonjour,
International m'avait fait la préco suivante pour ma quille :
"Décapage à "blanc" de la quille puis dégraissage de la surface .

Mise en place d'une première couche de VC TAR très rapidement aprés le décapage maxi 8h

Mastiquage de la quille avec WATERTITE

Puis 5 couches de VC TAR2

Puis deux couches anti-fouling VC Offshore."

Je fais faire les travaux prochainement résultat des course dans un an ou deux.
Amicalement

13 mars 2018

Merci pour ces conseils. Je débute , l'année dernière, c'était ma première saison. Je vois que chacun a ses recettes. Je vais étudier cela et vous tiens au courant. Je dois dire que la solution Ferose me tente. L'antifouling avait été fait il y a 15 mois et le bateau a navigué. J'ai quand même trouvé le Sail drive fort squatté... Cela pourrait même obstruer les arrivées d'eau, non ? Par expérience, allez-vous à mi-saison, plonger et vérifier l'état du Sail Drive, quitte à le nettoyer à la main ?

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