Tourmentin et genois sur enrouleur

Je commence à préparer la croisière de cet été qui doit nous amener en Corse
et comme je l'avais vu il y a quelques mois en achetant ce bateau, j'ai un
tourmentin de figuration : en effet avec mon beau génois sur enrouleur,
quelle solution pour le gréer, sans avoir recours à la pose coûteuse et
inadapté d'un étai largable sur mon bateau ?(un SUN WAY 28)

J'ai pris contact avec des voileries où on me répond que rien de sérieux
n'existe sur le sujet. Pourtant lecteur assidu de revues nautiques, j'ai vu
passer comme tous les pubs pour le Storm Bag de Delta et aussi une Gale
Storm de ATN et enfin le modèle de tourmentin double de chez Incidence et
Bénéteau.

J'ai imaginé le cas échéant utiliser de la sangle pour constituer autour du
génois roulé un point pour frapper les mousqetons du tourmentin mais
bof.....

Quelqu'un aurait-il une astuce, une trouvaille voire une découverte ou
simplement des expériences vécues avec les modèles cités plus haut ??

Merci pour votre contribution à tous sur ce sujet dit "serpent de mer".

L'équipage
23 juin 2003
23 juin 2003

Tourmentin
J'ai toujours un faible pour la simplicité.

Tout dépend du guindant du tourmentin :
doit-il obligatoirement être fixé sur un étai avec des mousquetons ?

Si le tourmentin est monté sur guindant métallique ou en textile non extensible (spectra par exemple) il est possible de le hisser avec la drisse de spi à condition d'avoir un point d'amure en retrait de l'étai. A défaut une chaînette ou un palan entre la ferrure d'étai et le point d'amure du TMT contourneront l'enrouleur.

Il faut aussi prévoir le réglage des points de tire des écoutes très en avant de la position retenue pour le gênois.

Michel Laurens

23 juin 2003

Le bon mot
Dans mon intervention précédente j'ai parlé de guindant, c'est de ralingue (métallique ou en spectra) que je voulais parler.

Désolé

Michel Laurens

24 juin 2003

Etai largable
C'est la solution que j'utilise depuis une douzaine d'années. Je l'ai monté moi-même avec un mousqueton ouvrant, ridoir, câble, embouts, cadène et ferrure de mât, matériel que l'on trouve chez tout bon accastilleur.
Seul inconvénient : le bas étai gène le passage du génois au virement de bord. Le larguer n'est pas très satisfaisant. Il est trop long et tape sur le mat. Il ne joue plus son rôle protecteur sur l'étai. J'ai donc pris l'habitude de le laisser à poste et d'enrouler le génois à chaque virement (on peut aussi envoyer un équipier à l'avant pour le faire passer devant le bas étai).
Avantages :
- Outre la possibilité de gréer un tourmentin, ce que je n'ai encore jamais eu à faire, on peut utiliser un foc de brise, ce que je fais souvent. Le voilier se comporte beaucoup mieux qu'avec un génois partiellement enroulé ( centre de voile plus bas et plus reculé, pas de déformation de la voile) et les virements sont beaucoup plus faciles.
- le bas étai constitue une sécurité car, sauf à démonter son enrouleur tous les ans (je n'ai jamais vu faire) on ne connait pas l'état de l'étai qui peut bien vous tomber dessus un jour ou l'autre

24 juin 2003

Et avec palan ?

Le 23/06/03 23:46, Dominique disait :
J'ai monté l'étai largable moi-même avec un mousqueton ouvrant, ridoir, câble, embouts, cadène et ferrure de mât.

Oui, avec une trinquette ds la brise, c'est vraiment un régal !

Seulement il faut installer l'engin ! Comme dit Dominique, le laisser à poste c'est très gènant et pour l'installer ds la piaule, faut que ce soit (très) rapide...
Quelqu'un a-t-il essayé l'installation avec un palan d'étarquage ?
Sur un bateau de 11,50 m et trinquette de 12 m2, parvient-on à raidir correctement l'étai largable avec un palan 6 brins + coinceur et spectra ?
On gagnerait en poids, en prix, en rangement et surtout en rapidité d'installation.

Des expériences ? Merci de vos avis.
YM

24 juin 2003

cela ne fonctionne pas
bonjour j'ai essayé de tendre un étai avec un palan cela ne fonctionne pas du moins pas suffisament, le pas de vis d'un ridoir est beaucoup plus précis et la tension atteinte est plus grande. Pour répondre à la question du début partant du principe que l'on ne veut pas d'étai largable, je ne vois pas d'autre solution que celle de la ralingue / étai ou des systèmes vendu qui s'appuient sur l'enrouleur. Dans mon cas perso j'ai un étai fixe qui transforme mon Fandango en cotre et avec 20 nds de vent la trinquette fonctionne très bien, il est incontestable que cela gène le génois au virement de bord mais je ne fais pas de régate et je vais à l'avant aider la voile parfois elle passe toute seule si le vent est un peu fort.
Bon vent et surtout que vous n'ayez jamais besoin du tourmentin.

24 juin 2003

Etai largable
Je viens d'acheter un bateau et dessus il y a un étai largable avec un ridoir rapide, tu règles ton ridoir tranquillement à terre, quand tu veux mettre l'étai, un coup sur le levier et c'est étarqué.
Je crois que c'est un peu cher mais bien

24 juin 2003

Ca fonctionne
J'aimais pas le système pélican, qui oblige malgré la pré-tension obntenue^à rider l'étai pour avoir un guindant bien raide.
Donc, j'ai mis un système à palan, avec était textile de récup (12mm, 25t de résistance), un palan en bas avec retour au cockpit (winch de balancine et drisse de spi) j'ai trois brins, Point fixe en pied de mat, poulie à ringot en bout d'étai. Si j'étarque trop, je descend le mat, comme avec un ridoir. Avec le temps et plus d'essais, je ferais un repère l'étai ou le palan .
Avantage, ma trinquette (30M² et 20m² au 1er ris)reste à poste sur l'étai, un coup de winch pour etarquer l'étai, un autre pour envoyer la trinquette, écoutes parées en permanence (oblige a avoir deux avale tout), c'est tout simple.
Ma trinquette ne me sert qu'au prés, ou au dela de 30nkts de vent arrivés. Le génois sur enrouleur est une daube pour faire du prés, même avec 10nds de vent, je préfère avoir moins de surface de toile mais un meilleur cap. Quand le vent souffle trop fort même portant, je préfère le rouler pour l'économiser, lui et l'enrouleur. D'ou cette trinquette magique, récupérée sur un 60 pied open, avant qu'elle parte à la benne, retaillée par une super voilerie (North au Crouesty) pour pas cher vu le résultat. (environ 3000 balles)
le ris dans la trinquette permet d'avoir une bonne voile avant d'envoyer le TMT, on ne fait pas de prés avec un TMT.
Et puis si on met un étai pour tenir une voile, plutot qu'en guindant libre, c'est parceque c'est plus facile à envoyer et affaler, surtout quad le vent soufle fort. Un TMT en guindant libre, ça fait un sac qui peut être dangereux, c'est pas bon du tout, ça j'en suis sur parceque j'ai essayé.
Alex

25 juin 2003

Alex n'est pas loin de l'idéal, ...
et j'aimerais approfondir. Tout à fait complètement d'accord pour l'étai largable étarqué par un palan textile, c'est le plus simple, et le moins cher, et j'avais ça sur mon précédent bateau.Ce qui m'intéresserait de pouvoir faire sur mon nouveau, c'est ( en quelque sorte) "d'automatiser" la mise en place de l'étai largable depuis le cockpit, en étarquant le palan à distance, pour essayer d'éviter d'aller à l'avant, mais si l'étai est rangé en pied de mat au repos, avec la palan gréé sur la cadène, ça doit faire dans les 12 mètres (au moins) de "tombant" de palan à rentrer avant que l'étai ne se mette en place, ou je me trompes ? mais je ne vais pas lacher cette idée comme ça. Ca doit être le pied d'envoyer l'étai largable, puis la trinquette, sans sortir du cockpit ... faites chauffer vos neurones !!!

25 juin 2003

j'oubliais..
Suite de mon premier message, les inconvénients, ou trucs à prévoir;
sur un étai textile, pas de mousqueton ,ça use la gaine, et ça coince quand on hisse. Pour le moment, j'ai des petits bouts de sangle noués, et dés que possible, la même chose avec du velcro cousu dessus.
Hélas pour moi, je ne peux laisser l'étai à poste à l'étrave, parceque c'est de la récup, et qu'il est trop court pour le ramener en pied de mat tout en conservant la poulie de renvoi (à l'étrave) à poste. Cela dit, lorsque je veux le ranger, je largue cette poulie et ramasse le tout au balcon de pied de mat, avec la trinquette toujours sur l'étai. C'est pas trop emmerdant, vu qu'en long trajet, on peut laisser l'étai larguable à poste en permanence.
Attention aux poulies du palan et surtout à celle qui renvoie l'étai. elle doit supporter la charge de l'étai (5 tonnes pour moi). Le moins cher se trouve chez Wichard, poulie de base sans roulement, manille HR. Pour connaitre la résistance à prévoir, prendre le diamètre de l'étai, enlever un ou deux mm selon le standar du cable de section directement inférieur, et demander à une voilerie la résistance de ce cable à la rupture. c'est cette résistance qui détermine celle de la poulie, qui doit en être la plus proche possible. Pour les poulies de palan, on peut prendre légérement inférieur, puisque l'effort est démulitiplié par le nombre de brins (en gros)
Attention encore, le système ne dispense pas d'un tirant sous la cadène d'étai, sous peine de vois le pont s'arracher un jour ou l'autre.
Idéal, presque, j'aurais aimé avoir un mètre de plus à l'avant pour pouvoir reculer la trinquette et la garder sur un emmagasineur. Mais c'est beaucoup plus cher.
Dernier détail d'importance, il faut absolument gréer des bastaques avec un étai largable, parceque c'est fait pour la piaule, et que le mat, tenu sur l'avant beaucoup plus bas que le pataras, subit des efforts monstrueux dans le clapot. J'ai deux morceaux de dynema en 10mm, ça coute la peauduc, mais c'est moins cher qu'autchose. C'est juste pour éviter au mat de "pomper" lorsque le bateau tape, et ça aide à dormir tranquille.
alex Horus

25 juin 2003

Faux problème????

Seulement il faut installer l'engin ! Comme dit
Dominique, le laisser à poste c'est très gènant et
pour l'installer ds la piaule, faut que ce soit
(très) rapide...

Ne s'agit-t-il pas d'un vrai faux problème?
De l'experience que j'ai des pelicans+ridoirs a volant, c'est de toute facon tres rapide a installer par rapport au temps que l'on va passer a endrailler le foc.

Sinon a Hervé,
Je ne crois pas a aucun de ces systemes de foc a endrailler par dessus l'enrouleur.
A mon gout, la seule vraie reponse, si tu ne veux pas debarquer l'enrouleur, c'est l'etai larguable.
Sans lui, tu commences souvent a avoir de la peine a étaler au près a partir de force 7-8 (ce que l'on peut etre amener a rencontrer sans que ce soit exceptionnel...)

26 juin 2003

étai, OK, mais les bastaques ?

Bonjour,

Toutes ces interventions sont interessantes, beaucoup d'entre vous utilisent un téai largable.

Mais avez-vous des bastaques ?

Cette question me turlupine, j'ai un bel étai largable sur le bateau que nous venons d'acheter, capelé à plus d'un mètre sous le tête de mat, une belle trinquette quasi neuve, et je flippe pour le mat car je n'ai pas de bastaques.

Selon vous, le mat, je vais me le prendre sur la tête ou pas ?

26 juin 2003

mon avis
le titre de veux rien c'est forcément mon avis, enfin ce que j'ai sur mon bateau un étai fixe (largable toujours en dévissant le ridoir) situé à 1 mètre de la tête du mat puis environ 1 mètre également en arrière du génois, et je n'ai pas de bastaques mais un double pataras, le mat doit faire une dizaine de mètre de haut et est de forte section. Je ne sais pas si cela est très bien j'ai pris un force 8 dans le c..l en allant aux Balèares, je ne peux que relater mon vécu, rien de plus.

26 juin 2003

Bastaques or not bastaques ?
Pour un bas étai capelé au niveau du pont 30 cms derrière la cadène de ridoir, on se retrouve ( pour un mat de 11 mètres) avec une cadène de bas-étai située 1 mètre en dessous du capelage de l'étai avant en tête de mât ( les deux étais restant parallèles). Est-ce que la traction inverse ( pataras sur l'arrière/bas-étai sur l'avant) risque de faire flamber l'espar, à ce niveau?
Vu la section du mât ( si celui çi n'est pas rétreint), et si l'espar n'a pas été découpé dans cette région pour y ajouter un autre élément, il n'y a aucun risque qu'un porte à faux aussi faible ne le fasse tomber ou flamber. Par contre plus on reculera le bas étai sur le pont, plus sa cadène descendre (proportionnellement) sur l'espar, et plus il faudra se poser la question

26 juin 2003

Bastaques!
T'as raison Ausone, plus on descend le point de capelage et plus on recule le point d'amure, moins c'est bon pour le mat sans bastaques.
Le problème ne conserne pas uniquement le flambage éventuel du mat. Si le mat pompe dans le clapot, c'est aussi l'étai, alourdi par l'enrouleur, qui "bat". Risque d'usure des pièces de jonction de l'étai, et du profil d'enrouleur.$
Comme de toute façon, il faut prévoir pour le mauvais temps, il ne faut pas hésiter à mettre les bastaques à poste. Elles restent le long du mat tant qu'elles ne servent à rien, et on y frappe un palan pour les ramener en arrière lorsque le besoin s'en fait sentir. Un seul palan suffit, on a largement le temps de le passer sur l'autre bastaque aprés un virement.
Alex horus

26 juin 2003

même problème, autre idée...
Salut à tous,

Je me balade et je trouve un sujet qui me concerne. En effet, sur mon 9 mètres, le constructeur "préconise" le bas-étai pour gréer le TT, ce qui me semble inadapté...

En attendant et parce que j'évite qd même de sortir si ça bastonne, je ne veux pas me lancer dans de grands travaux.

Mon idée : passer un cable inox en boucle autour des deux taquets d'amarrage à l'avant, y fixer le TT qui sera tendu par la drisse de spi.

Bien entendu, cela n'aura pas la rigidité d'un guindant en dur, le TT se creusera peut-être un petit peu,... mais, d'après vous, est-ce "jouable" ? sinon, quel est le risque ?

Merci
ArTh

26 juin 2003

taquets volants
Les taquets ne sont pas faits pour travailler à l'arraché. Dans les conditions où on envoie un TMT, c'est une bonne façon de faire un trou dans son pont en arrachant les taquets....
A éviter.

Philippe.

26 juin 2003

Pour Arthur...
Seul inconvénient ( mais de taille) que je crois pouvoir trouver à ton "bricolage" c'est que ce n'est pas un tourmentin que tu gréera à l'avant, mais un sac à vent ( pour ne pas dire un sac à patates) qui fera inexorablement abattre ton bateau, et je ne vois pas comment tu pourrais tenir une cape courante dans cette "tenue". Le tourmentin est une "tôle " à laquelle il faut conserver une raideur certaine .... d'autres sont-ils d'avis contraires ? ...

26 juin 2003

Bastaques
Bonjour à tous
Une possibilité expérimentée avec succès sur mon canot (First 375).
Le gréement à 2 étages de barres de flèches est à l'origine un "tout latéral", avec un bas-étai dont l'effort de traction sur l'avant n'est pas repris sur l'arrière, occasionnant de la sorte beaucoup de pompage dans les vagues et le gros temps en général. Un dématage ayant été la conséquence directe de cet excès de souplesse (surtout que le mat avait 15 ans et donc perdu beaucoup de nerf). J'ai donc sur les conseils de "Technique Gréement", monté 2 bastaques qui viennent en bout de rail de génois sur l'arrière et donc ainsi permettent le virement de bord sans problème, la bôme ne les touchant pas même en position chariot de GV sous le vent, GV bordée pour le près. Cela évite donc les manoeuvres à chaque virement de bord.
Bien entendu les bastaques sont ramenées sur l'avant au portant par un bout avec poulie au niveau des haubans.
Je précise que ces bastaques ne sont pas des bastaques structurelles et qu'elles ont pour double fonction, 1- d'éviter le pompage du mat.
2- de reprendre l'effort de traction du bas-étai.
L'étai largable lui est pris juste en dessous de l'étai principal et n'occasionne pas de la sorte de moment de fléchissement du mat: bon il n'est pas parallèle à l'étai principal mais je ne vois pas le problème...
Ce système installé depuis 2 ans et largement testé dans le gros temps me donne jusqu'à présent toute satisfaction.
Bonne nav à tous...

26 juin 2003

bon, mais alors...
Merci de vos réponses rapides, mais alors...

quelle est la solution ?

Si un jour je me prends un coup de chien (because la MTO est parfois pas très "juste"), je fais quoi ?

Est-ce que j'enroule mon génois, je mets ma GV au 3°ris et ça ira quand même ?

Je risque également d'abattre dans ce cas, non ?

Bref, si on ne dispose pas de TT, et qu'on ne veut pas éclater son génois enroulé aux 3/4, on fait quoi ?

Désolé pour le côté H.S., mais du coup, ça me tracasse...
ArTh

26 juin 2003

A Arthur
Comme tu le dis toi-même la météo est parfois imprévisible et tu risques donc de te trouver dans un mauvais coup, malgré toi...
Alors dans ce cas penses-tu qu'il soit raisonnable de naviguer sans un minimum de préparation matérielle? j'ai bien noté que tu ne voulais pas te lancer dans de grands travaux mais alors tu limites d'autant ton périmètre de navigation en toute sécurité. Et même en limitant navigues-tu l'esprit tranquille et se serein à guetter en permanence l'évolution du (mauvais)temps? Non à en croire tes questions et inquiétudes ici-même. Je pense que compter sur le seul système du génois enroulé pour parer au gros temps est un peu risqué en plus d'être innefficace. Prévoir un système d'envoi du tourmentin n'est pas à mon avis si ruineux et n'implique pas des travaux démesurés, et quand c'est fait on y revient plus. Ca permet quand même une approche plus "sereine" du mauvais temps.
Mais bon, sujet qui pourrait être délicat au sens du toujours plus de matériel mais là il s'agit quand même de sécurité active.
Bonne nav...

27 juin 2003

d'accord
avec Patrick,
Cela dit, je me suis tapé de trés mauvais coup de vent avec Gv à trois ris, parceque je n'avais rien pour envoyer le tmt.(bateau de loc en convoyage). Le bateau était génial (sun shine), mais je n'aurais pas voulu vivre la même chose avec un sabot, et puis, j'avais de l'eau à courrir sous le vent, donc pas de soucis de "rendement".
Le gse dans ce temps là, je crois qu'il aurait explosé, et l'enrouleur avec.
La sécu, c'est un système infaillible pour établir un tmt en tole. Incontournable si on va loins.
Alex Horus

27 juin 2003

Etai parraleles
Pourquoi l'étai larguable devrait-t-il etre paralelle au fixe?
A mon souvenir, ceux que j'ai eu l'occasion de tester étaient cappelées juste en dessous de l'étai fixe (avec juste un peu de marge pour l'enrouleur ) et donc, comme fixés sur une cadène 1 bon metre avant le fixe sur le pont, ils étaient pas du tout paralelles (peut-etre que je me gourre).

Pour Arthur.

Moi j'aime vraiment pas les bateaux avec enrouleur et sans étai larguable. Vraiment tu as de la peine a étaler au près a partir de force 7-8.
La soluce si tu veux éviter les travaux: tu débarque l'enrouleur et tu te rachète la panoplie génois/inter/foc1 et 2/TMT.
et plus de problème...

27 juin 2003

Tourmentin sur enrouleur.
Vous allez peut-être hurler de rire. N'étant pas très sûr de la légalité de l'enrouleur pour remplacer le tourmentin, j'ai donc fait faire un tourmentin, (pour mettre dans le coffre). N'ayant pas d'étai larguable, je me suis dit que tant à faire, autant le faire faire pour enrouleur.
Je ne l'ai jamais essayé.

27 juin 2003

Inutilisable en pratique
Basile,

il y a deux choses dans ton message :

  • le TMT est obligatoire, mais il n'y a rien dans le texte qui précise que celui-ci doit pouvoir être envoyé. Ca semble idiot, mais en fait le texte date d'une époque où les enrouleurs n'existaient pas, ce qui explique cela. Ca laisse rêveur quand à l'activité des commissions qui s'occupent de la plaisance, mais c'est ainsi.

  • Le TMT pour enrouleur est bien entendu une bonne idée. Mais il est à peu près impossible de désendrailler le génois de l'enrouleur, pour le remplacer par le TMT, si le vent est fort. Même au port, ça craint. En mer, ce n'est même pas la peine d'y penser. Donc, ça veut dire que par vent faible, tu vas changer ta voile en prévison d'une brafougne attendue. Pourquoi pas, mais c'est un cas d'école.

Mais bien entendu, tu sais tout cela.

A +

27 juin 2003

A Osmose : pas si sur
Ca dépend. Avec un gréement solide et une toile de bonne qualité en bon état, il doit être possible de "tomber" un génois de son enrouleur en mer, même avec du vent fort. Il faudra sans doute le laisser fasseyer un peu, ça va donner quelques coups de butoir dans le mât, mais on doit y arriver. Envoyer le tourmentin à la place ne sera pas un problème. Qui a essayé ?

Merci.

PS : je fais les questions et les réponses maintenant, puisque vous dormez !

27 juin 2003

Je me réveille
Nom de dieux!
T'as deja affalé le foc n°2 pour foutre le TMT?
Moi les souvenirs que j'en ai sont plutot humides et sportifs.

Alors avec un p.. de génois! entièrement déroulé, c'est plus de la voile, c'est du catch!

Non, ca me semble une solution a la noix.

27 juin 2003

T'es fou, Osmose
Tu te vois par 5 ou 6° de T°, en Bretagne (il pleut), ou en Med. en hiver, par Mistral, essayer de crocher dans la toile pour affaler ce p. de génois ?

Irréaliste. Je suis d'accord avec Benoît.

Osmose.

27 juin 2003

A Osmose et Benoît
Ca dépend, de tout manière si ton TMT est prévu pour enrouleur, et que tu n'as pas d'autre dispositif pour l'envoyer, c'est à essayer. Disons que dans un force 6 qui menace de forcir, avec 2 - 3 équipiers, tu dois pouvoir affaler. Je n'ai jamais essayé.

A +

tu t'es couché tard, Benoît ?

27 juin 2003

ouaip.
Si tu mets le TMT des force 6, ca change le probleme!-)

En l'occurence, le changement foc2/TMT que j'evoquais tout a l'heure c'est plutot 7-8.

Mais certes si j'avais pas de foc2, j'irais mettre le TMT plus tot!

Enfin, je suis plutot d'accord avec Osmose parce que Osmose il déconne un peu. Quant a Osmose, y serait pas un peu schyzo?

(mon dieu! apres le depart du parano, on se retrouve avec un schyzo! quel forum!)

27 juin 2003

Hips !
Désolé Osmose.

C'est le pôt d'un départ en retraite.
Tu as bien fait de faire les questions et les réponses.
je suis entre deux coupes.
Je repars pendant qu'il y en a encore.

A+

27 juin 2003

afffaler le génois
Si on doit absolument affaler son génois par gros temps (8 beaufort, audela je ne sais pas), il suffit de venir vent arrière, masquer le génois avec ce qui reste de grand voile, bordé plat sous la grand voile. Ca doit descendre tout seul
AlexHorus

27 juin 2003

Affaler le génois
Avril 1995, Gascogne, 55 à 60 noeuds pendant 3 jours, grèle et neige, sur un Swan 51. GV à 4 ris, à affaler le génois pour le remplacer par un numéro 4. Partir grand-largue avec le génois déroulé, lofer, 4 gars sur l'avant pour tirer sur la toile, ré-abattre, laisser les gars respirer et recommencer. Bon, bien sûr on a pété le tuff-luff, mais on n'avait pas trop le choix. La voile a-t-elle apprécié? Non. Mais tout le bateau à vielli d'un an dans ce coup de chien. Dur, mais ça le fait. La remontée du N°4 fut, on va dire fatigante. Amusant, la seule cape qu'on a pu tenir après c'était sans rien sur l'avant, GV bordée max, chariot au vent, rester à 15-20° du vent, on avançait à 2-3 noeuds au GPS, en prenant les (grosses) vagues sous un angle confortable. Pourquoi envoyer le 4? Pour pouvoir refaire route dès que possible. Cette espèce de cape sous GV seule, j'ai réessayé avec succès sur mon Suspens, il y a 3 ans en hollande, même genre de conditions, mais là y'a eu 5 morts pas loin.

27 juin 2003

Sauf que...
... ta GV a trois ris, elle masque plus que dalle su r un greement en tete avec un gros genois!

27 juin 2003

Et qu'avant d'affaler,
il faut dérouler en grand. T'as intérêt à avoir un bon barreur, par force 8 génois déroulé, GV à 3 ris et mer de l'arrière...

Non ?

27 juin 2003

Oui,
tout cela montre bien qu'avec l'idée de Basile, c'est bon si tu envoies le TMT AVANT la brafougne, et que tu acceptes de naviguer quelques temps sous TMT par force 6 env.

Oui ?

De toute manière, il dit des conneries et après il va au bar pour les oublier ! Quelle vie !

27 juin 2003

avec les dents
ben oui au départ t'a un sourire plein de dents parc'que tu surf comme un malade puis apres y a beaucoup moin de dents dans l'sourire et même plus d'sourire parcque tu te dmande ce qu 't 'a pris en travers de la tronche quand l'bo bato c couché.
Laurent

27 juin 2003

Salaud.

J'peux même plus licher tranquilos.

27 juin 2003

enrouleur double gorge.
C'estplus que super sportif de faire "tomber" un génois sur enrouleur avec beaucoup de vent.
La ralingue coulisse mal par rapport à un système avec mousquetons sur un étai normal. Donc, il faut tirer dessus.
Et c'est un coup à faire tomber le bonhomme avec en même temps et par force 8 et plus ça s'appelle une catastrophe.
L'idée de se mettre au vent arrière par force 8 ou plus, moi ça ne m'excite pas même si dans ce cas là, on pourrait envisager de laisser la GV seule haute (mais on l'apprend dans les cours, c'est une belle et fréquente erreur).
En plus si un peu de vent s'engouffre dans le génois, pour le coup c'est vraiment impossible à descendre. Et imaginez qu'il soit à moitié dessus que le bateau lofe et vous voyez le beau bordel.

Pour ceux qui ne veulent pas investir dans un étai largable (et c'est aussi une erreur) il y a les enrouleurs avec double gorge.
Le but dans ce cas, c'est d'avoir deux ou 3 voiles que l'on changera au fur et à mesure que le vent fraichit.
Pour de la croisière, c'est une idée interessante mais, ca ne permet pas de reculerle centre de voilure.
Par contre c'est plus facile de virer un foc n2 qu'un génois !

27 juin 2003

faites comme moi
Bon, les gars, si vous ne me croyez pas, faites comme moi, équipez vous d'un étai largable.
Cela dit, Affaler un génois au prés dans la brise, c'est une connerie, idem pour envoyer le tmt, ça se fait au portant, ya que les coureurs pour s'emmerder à se faire mouiller les bottes au balcon, et ceux qui n'y avaient jamais pensé.
Cho
AlexHorus

27 juin 2003

3/1
15 réponses en 5 coupes de champagne. Merci les gars pour vos réponses. Vous aviez la forme.

27 juin 2003

j'arrive juste!

juste mon expérience et solution perso (parmis d'autres)

Aprés l'achat du sunfizz d'occase, et un simple coup de tram à 6-7 ou le génois enroulé aux trois quarts devenait fou, j'ai compris qu'il fallait un foc!
il y avait bien un tmt, mais je savais l'étai largable livré inutilisable, car mal monté, il aurait cassé illico au mat ou au pont.

Je l'ai donc renforcé : mettre la ferrure de mat dans le bon sens (c'est a dire tenue a l'interieur du profil, et non a l'exterieur par 6 pops comme on voit hélas souvent), poser un tirant entre la cadene et la ferrure d'étrave (bien sur il n'y avait rien!)et pour le confort, sa place au repos bien étarquée sur la cadene de bas hauban avant (pour qu'il ne batte pas le mat), ajouté une drisse que pour lui, avec poulie, entree de mat en haut et sortie de mat en bas , car la drisse de spi aurait ragué a mort en haut.
comme alex, il est a 1m environ sous l'étai, et pas besoin de bastaques dans ce cas.

maintenant je suis plus tranquille , mais encore jamais utilisé! sauf au ponton..donc j'attends de voir si le préétarquage du ridoir et le pélican suffisent a une bonne tenue du foc.

autre solution plus rustique, plus économique et facile a manoeuvrer:
l'étai de trinquette au niveau des deuxiemes barres de fleches, avec des fausses bastaques fixes, sur des cadenes en arriere des bas haubans: inconvenient, au portant la gv repose dessus, et il faut fourrer.. on voit ça sur les anciens "reves d'antille" et sur des fifty genre banjer.

28 juin 2003

pas d'accord
Avec toi, Michel,
Le sun Fizz a besoin de toile sur l'avant,pour lui donner de la puissance, (relancer le bateau apres la tape dans la vague). Si tu recules le foc, pas bon.
Pour les bastaques, ça dépend de la surface de ta trinquette. La mienne fait 30 m², ça tire fort le bateau, et quand il tape, le mat pompe dur, donc il me faut des bastaques.
Pas mal, l'ancrage d'étai à l'extérieur du mat, on voit vraiment de tout. C'est rigolo, je suis passé ce matin prés d'un bateau ou le gars était en train de faire la même connerie. Quand je lui ai expliqué, il a fait "pas con!".
Cho
AlexHorus

28 juin 2003

Double Gorge, Bien sur !
Salutatous,
L'etai larguable est une soluce franco-française, sur mon batô précedent j'en avais un, mais la seule fois ou j'aurais du le mettre, ben j'ai pas pu:
Tram à 8, quand j'ai eu fini de me bagarrer avec cette p** de GV qui remonte toute seule quand ça buffe vraiment, ben j'etais trop trempé avec des crampes partout, pour aller prendre un bain dans le balcon. J'ai esquinté le genois, pour une mauvaise interprétation meteo. Pas trop grave, mais une bonne leçon: l'etai larguable ça s'installe au port ou avec un temps maniable, pas dans la plume !!!
Pour ceux que ça tracasse vraiment, ben prenez un cotre...
Sinon vous pouvez utiliser la methode scandinave:
un enrouleur à double gorge qui permet de changer de voile aussi facilement qu'avec des focs à mousquetons.
Le mien c'est un Furlex( mais yen a d'autres: Harken...), et trois voiles :
Un genois de 31 M², un working jib de 20 M²(abfab de F4 à F7)et un foc de mauvais temps de 12 M²
(pour mon bateau actuel: 10M, 4,5T )

Pour etre clair mon stormfoc (designation officielle Elvstrom) est neuf( maintenant je sort plus quand ya du BMS) mais je passe couramment du genois au jib ou l'inverse, en mer comme au port, de 10 à 30Kn et ça ne prend que qcqs minutes.
A+

28 juin 2003

question bête
n'ayant jamais eu ni vu manoeuvré de double gorge , je ne suis pas bien le détail: les deux focs sont endraillés en permanence, et l'un se roule sur l'autre? ou on dévente l'un pour endrailler l'autre ou??
je sais c'est naif, mais ..

28 juin 2003

Enrouleur double gorge
Kidd,
Je ne vois pas très bien l'avantage de
l'enrouleur à double gorge dans la manoeuvre.
Il faut de toute façon affaler le génois avant de renvoyer autre chose, donc se coltiner "la bête" à ramener à l'arrière, mouillée, plier ce génois , le ranger, etc... Et renvoyer un autre foc sur la gorge maintenant libre (où est l'intérêt des 2 gorges?)... ça fait beaucoup de manipulation à l'avant pour une manoeuvre sensée apporter une économie.
Ou alors j'ai rien compris... éclairez moi!!!

28 juin 2003

il me semble...

L'aventage est de pouvoir envoyer la voile d'avant suivante avant d'affaler la précédante donc on profite d'un bateau bien appuier et équilibré pour manoeuvrer a l'avant (n'est pas négligable)et puis les voiles a manoeuvrer se dévente l'une l'autre...heu je sais pas si c'est clair?

28 juin 2003

tu as raison patrick mais
l'avantage du double gorge c'est de pouvoir affaler le génois et monter un inter ou un foc et de continuer à garder l'enrouleur.
Dans ce cas, on utilise l'enrouleur quand ca forcit un peu, qu'on ne va pas trop loin, qu'on est crevé ou toute autre truc où une grosse flemme s'empare de nous.
Ca permet d'équilibrer sans peine le bateau quand il y a des surventes etc.
Par contre le changement de voile c'est effectivement un bordel et moi je trouve que ca coulisse mieux avec un étai qu'avec une gorge mais bon.
Mais ça permet de mieux étaler un petit coup de vent sans trop stresser pour sa voile d'avant.
Et surout le bateau est mieux équilibré.

Pour michel : non on ne laisse pas les deux voiles en même temps on monte l'une et on descend l'autre (c'est plus facile dans ce sens car être devant dans un vrai coup de tabac c'est dur alors avec une voile d'avant qui travaille, c'est un peu plus stable.
Par contre on peut mettre deux voiles d'avant pour faire un ciseau dans les petits airs au grand largue et quand on n'a pas envie de regarder le spi pendant des heures. Ce n'est pas très esthétique, mais c'est efficace.

Le tmt sur l'enrouleur c'est une moyenne bonne idée parce que quand on met le tmt c'est qu'il ya du vent et de la mer et devant le tourmentin peut plus facilement prendre des paquets d'eau et surtout étant plus éloigné du centre du bateau que s'il était sur un étai largable il est plus sensible au roulis tangage et gite donc moins facile à régler. Et même si ca pete, il vaut mieux essayer d'avir une voile d'avant efficace.

Sur l'étai largable, il vaut mieux que le point d'amure du tmt qoit un peu plus haut que ce qu'il faudrait en théorie pour une voile optimum. Cela permet de laisser passer les baleines en dessous. Enfin, c'est mon avis.

L'autre question qui se pose quand on parle de tmt, c'est le 3ème ris sur la GV. On a tendance à avoir des troisièmes ris qui sont des deux et demi et surtout à n'avoir rien prévu pour ferler le paquet de voile qui n'attend que de se remplir d'eau et de battre. C'est important que les voiles soient pour le bateau et non contre lui !

28 juin 2003

Double gorge = regates
Michel, la double gorge ne sert qu'aux regatiers pour faire des changements de voile eclair (que l'on peut preparer à l'avance), pour le commun des mortels ça n'a aucune importance, mais ces enrouleurs sont prevu pour un fonctionnement mixte.

Ce qui compte Patrick, c'est que la ralingue circule facilement dans l'etai, quand j'ouvre le bloqueur de drisse, le foc(deroulé) tombe tout seul sur le pont, si le temps est maniable on le plie; sinon on le ficele à l'ancienne dans les chandeliers, et on hisse l'autre, ça prend ~3'et c'est bien moins delicat qu'etablir un etai volant.
A+

28 juin 2003

etai double gorge
avant que je meure idiot:pourquoi ne peut on imaginer sur un etai rigide double gorge de monter un foc equipe de coulissaux?je sais c est surement une anerie mais je veux savoir pourquoi avant de quitter cette vallee des larmes..
un genois a coulisseaux pourrait s affaler aisement et permettre de hisser le solent ou le foc n°2 en solo sans faire le heros sur la plage avant

28 juin 2003

Precision
Attention, ce n'est pas un tourmentin qui se monte sur l'enrouleur, c'est un stormfoc (designation Elvstrom) et ça ressemble plutôt à un petit solent prolongé un cable inox pour rattraper la longueur entre les tambours.
A+

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

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