tour du monde sur un voilier de 6m25

je viens de me regaler a la lecture d'un article du dernier v et v racontant le tour du monde de deux allemands et de leur enfant de 3ans au depart c'est super !tres encourageant pour les gens qui ont un petit budjet et qui veulent voyager ,en plus tout c'est bien passé sans galeres exeptionnelle :l'aventure a petit prix existe !

L'équipage
22 mars 2005
22 mars 2005

Je viens de le lire
J’en frémis encore ! J’ai possédé ce modèle de bateau et je me suis dépêché d’en changer.
Un jour, au près, dans du 6/7, au large de Trévignon, ça déferlait (hauts fonds). A un moment, j’ai vraiment cru que ce bateau allait se retourner ! La plus grande trouille de ma modeste vie de marin. Tirant d’eau 70cm, lest 350kgs (30%), tout est dit..
Je pense qu’ils ont eu de la chance, et que c’est bien d’oser et d’être jeune. Mais qd même, à leur place, j’aurais vraiment préféré le faire en Muscadet…
Le positif, c’est que ça prouve une fois de plus que c’est pas seulement une question de fric.

22 mars 2005

article
je viens de finir l article , super genial , quelle leçon , attention ne pas specialement cautioner , bien preparer se genre de voyage , sinon belle navigation bravo , l aventure a petit prix

le plus etonnant
c'est qu'ils faisaient leurs traversées a 5.2 noeuds de moyenne comme un 10m ordinaire
ils sont pas tres jeunes 40et 36 ans

22 mars 2005

Au portant,
c'est une vraie fusée. Au près...
Mais enfin, Papy Pierre, 40 ans ! Des gamins, pppffff !

22 mars 2005

Je partage ton enthousiasme
Et ça donne une image moins petit-bourgeois de la plaisance. Tant mieux. Dans les petites îles à 10 milles de nos côtes, on trouve plus de 30 ou 40 pieds radar-frigo-stéréo que de petits voiliers.
J'espère au moins que ces privilégiés admirent les qualités humaines nécessaires à l'entreprise d'une telle aventure. (la force de caractère, le courage, la débrouillardise)
Personnellement, je ne me vois pas partir au grand large avec mon 6m je trouve ça casse cou, mais en même temps j'admire et en tout cas je respecte...

Voilà, comme ça on sera 2 à se faire engueuler, ou traiter de troll.

PS: Les bouquins de Moitessier ont du être traduits en Allemand :-D :-D :-D

22 mars 2005

il y a aussi,
la transat de Maelduin, un livre à lire sur internet sur le site des passionnés de Sangria.

Patrick GUIMET a parcouru 35.000 miles sur MAELDUIN, Sangria classique de 1978, en solo et sans moteur.

Son périple de quatre années l'a mené de la Bretagne aux Caraïbes. Il devait, malheureusement s'achever par la disparition du bateau, fin 1999 à Saint-Martin, à cause de LENNY, un méchant cyclone "une manière originale de terminer le siècle" selon lui. Le récit de Patrick s'est concrétisé par l'écriture d'un livre. Fort gentiment il a proposé de le diffuser sur le site des amis du Sangria.

Moi , j'aime bien le lire, et je vous met un petit extrait , je vous donne le lien :
perso.wanadoo.fr[...]et.html

Je ne suis pas Tabarly, ni Bourgnon. Je ne possède qu´une très vague parenté avec Moitessier. Leur ressembler n´était d´ailleurs pas le but de la manœuvre. Ayant découvert la voile aux Antilles vers l´âge de vingt ans, ce ne sera que quinze ans plus tard que le vieux rêve deviendra réalité avec l´achat de mon propre voiler. Quatre longues et pleines années durant, de la Bretagne aux Antilles, du Vénézuéla aux îles Vierges, en passant par les Açores, je vagabonderai sur les plus belles mers de cette partie du globe sur un voilier de 7,50 mètres de 1978 et un budget global de 2.000 F. par mois (achat du bateau compris). Au fil de 35.000 miles, sur des chemins fréquentés, j´ai mené un Sangria seulement à la voile et une vie légèrement décalée par rapport aux autres plaisanciers, un peu à la manière du gars qui lave le carrelage d´un luxueux restaurant trois étoiles dont la vision en sera forcément différente de celle du couple qui l´a sali en renversant une bouteille millésimée à deux mille balles l´unité, ni mieux, ni moins bien, simplement différente. Des fous rires d´anthologie, des larmes bien amères, des bonheurs qui à eux seuls justifient un bon morceau d´une vie et surtout d´hallucinantes dégringolades de trouillomètre dont on sort refait à neuf. Des rencontres humaines au fil de l´eau avec des personnages lumineux, tout droit sortis d´un univers à la Buster Keaton, que Gaston Lagaffe aurait aimé comme des frères, des hommes qui élèvent la débrouille aux rang de parabole divine ou de philosophie de vie. Une histoire vraie, de celles que l´on raconte au bord d´un feu de bois ou au coin d´une piscine, ça oui c´était le but de la manœuvre.

22 mars 2005

Pour info.
Merci Falcor, j'ai lu, j'ai aimé, je suis allé sur le site sangria et incroyable y a son phone (a Guimet), j'ai appelé pour commander le livre (d'abord j'aime pas attendre ensuite je crois plus moral d'acheter dans ce cas) le type est au phone a la mesure de son prologue j'attends le livre.
ça j'ai aimé.
21h30 au boulot parce que en retard et que ma foi on est en 2005 et que le
boulot .....blablabla.....et tout a coup on est en 1970...j'ai qqs années de moins...en plus c'est le printemps mon boat m'attend et il est prét....j'ai plein de nav en téte....
merci falcor.

06 avr. 2005

Merci FALCOR
ça me donne envie de bouquiner ce soir, sous la couette !

22 mars 2005

D'accord avec toi
en plus, les tournures de phrases sont bien faites, et tu as vraiment envie de continuer. Vivement le mois prochain pour lire le prochain chapitre, c'est ce que je me disais qd cette histoire de marion a commencé sur le site sangria;

Bon vent à tous

falcor
je suis aussi la transat de maeldwin c'est tres interessant et le gars est bon ecrivain et j'aime la facon dont il decrit ses rencontres humaines avec bcp de chaleur

22 mars 2005

pierre 2 et 3D,
vous allez me faites descendre le niveau de la caisse de bord,
d'une part je vais acheter V&V,
et je vais acheter si possible le livre de Patrick GUIMET, car je n'avais pas fait attention qu'il y avait ses coordonnées ( merci 3D)

22 mars 200516 juin 2020

les survivants et les autres
tout d'abord ce lien: c'est instructif:

: ça vaut le détour!

N'en déplaise, je les trouve plus intéressants que ceux qui naviguent sur de grosses machines avec un moteur pour alimenter le pilote automatique, les systèmes de navigation et de communication etc..et "surfent sur des millions d'Euros" . Leur expérience est plus proche des nôtres et néanmoins ils nous dépassent de très loin. J'en ai fait des pas mal, mais, face à eux, je me sens tout petit.

Parmi nous, il y a des marins -tous ceux qui se promènent sur des voiliers ne sont pas pour autant des marins- et des touristes qui s'imaginent marins.

Parmi eux il y a des marins -de métier- des rêveurs, des aventuriers, des hommes d'action, des fous.

Comme il est d'usage, on ne parle que de ceux qui ont réussi, les autres ont perdu: leur bateau, leur vie et leur rêve de "célébrité" -qui se souvient d'eux aujourd'hui?. Les marins s'en sont en général mieux tirés -comme s'en tirent mieux dans le désert, les bédouins, mais pas toujours.

J'en ai rencontré, au hasard d'escales. Les plus sympathiques: le Belge qui tentait son tour du monde en solitaire, préparé soigneusement, y compris par des des stages aux Glénans pour apprendre la navigation et la mer pendant 18 ans -il était pauvre- sur une "superbonite" de 6,50 m à 2 quilles; l'Anglais et sa copine qui venaient de faire leur circumnavigation, en 8 ans, sur l'équivalent anglais du "Corsaire" -mêmes dimensions, même allure générale, mais deux quilles. Je pense que leur prouesse était d'être encore ensemble après cette expérience; l'Anglais que j'avais rencontré à Antigua, débarquant de son doris à 2 voiles de jonque de 6,50m et qui, de ce fait venait de battre le "record" de la traversée la moins chère, ce dont il était fort fier: 200£ pour le bateau, 50£ pour les provisions . Il était dans un tel état, quasiment prostré, que j'avais jugé un peu vite qu'il ne pourrait plus quitter l'île. 3 mois après, il est reparti, a traversé de nouveau, est rentré en Angleterre où son canot est depuis lors exposé au musé maritime d'Exeter.

Franck Dye, quant à lui, a navigué d'Angleterre en Norvège jusque dans les parages du Cercle Polaire, avec un "Wayfarer" -dériveur ouvert analogue en dimensions , en poids et en aspect au "Ponant" de chez nous - puis d'Angleterre en Islande, avec un équipier du même acabit, rencontrant en route plusieurs force 9 ( sa technique en ce cas: amener le mât et passer sur l'ancre flottante, ce qui ne l'a pas empêché de chavirer plusieurs fois -et de redresser, sinon il n'aurait pas pu le raconter, cela nous aurait manqué ). Son livre a pour titre "Sailing on the edge of the fear" (la navigation au bord de la peur- dans le sens d'"au bord du précipice"-)

Quant aux "records"! ("Record crossings are getting a little ridiculous. A few years ago, an experienced microvoyager departed on an Atlantic crossing aboard a boat that was around 3.5' long (environ 1,06 m). He got to the Azores and stopped to continue the remainder later". Un autre a traversé l'Atlantique avec une baignoire "marinisée" (dépêchez-vous, il reste encore à faire la première traversée en bidet; après , il ne restera que le lavabo, à moins que les "ch..."
peut-être).

A revenir sur terre, il faut réaliser que, plus le bateau est petit, plus il secoue, mouille. Un canot de 3,5 à 4,5m est dans la tempête par force 5. Les embarcations ultimes de cette idiotie du bateau le plus court étaient plus structurés comme des sous-marins -ou plutôt des "semi-submersibles" que des voiliers de voyage, même "mini".

Ce qui est intéressant, c'est qu'ils sont, en ce moment quelques centaines à faire des navigations de 200 à plusieurs milliers de milles sur des bateaux à faire frémir nos pondeurs de règlementations, ainsi que nos raisonables utilisateurs de "camping car à voiles". Je puis seulement en évoquer quelques-uns, la nuit ne suffirait pas à citer tous ceux que je connais au moins de nom, et ceux dont j'ai une ou deux photos.

Franck Dye mérite la photo (c'était pendant sa croisière vers la Norvège ).Il navigue toujours, le Vieux! et toujours sur "Wayfarer".

personellement
je prefere m'interesser aux petits boats raisonnables les records de petitesse ou autres ne sont pas tres marins et la on a vu les pires choses

ils ont
qu'un petit garcon mais c'est bien quand meme
3 c'est bcp sur un 6.25m

22 mars 2005

je reviens
a l histoire de VV sur le couple allemand et 2 chiards, et un tour du monde a 4 sur un 6m50...ce qui m interpelle, c est la dose d amour qu`ils doivent avoir ces 4 la, entre eux...sans cette supermega dose d amour ils auraient connu la cata, non? et je trouve cela beau, emouvant, ca donne envie...

22 mars 2005

non non
ils ont du en manger un en cours de route :-p :-p

23 mars 2005

amour, passion, confiance...
sur un petit bateau, en couple avec ou sans enfants, il faut vraiment trouver l'harmonie si on ne veut pas tout voir voler en éclat...

jamais d'intimité, mise à nu complète(au sens figuré...) dès qu'un peu de grosse fatigue arrive (et ça arrive plus vite que sur un gros bateau), on ne triche pas, on ne peut pas tricher...

perso, parti à deux sur 7m, 25 ans plus tard, toujours ensemble et prêt à repartir

en tout cas, toujours admiratifs des traversées sans histoires (bien préparées, bien envisagées avec des objectifs simples)

23 mars 2005

Pour ceux qui sont interessé par le livre de GUIMET.
Auteur;
Patrick GUIMET
Titre;
L'aventure? Au fond à gauche...
Éditeur-Société des écrivains

147/149, rue Saint Honoré

75001 Paris
Tel-01 39 08 05 38

Fax-01 39 75 60 11
Bonne journée.

23 mars 2005

L'important !
C'est d'être en route disait Bernard Moitessier.
La preuve par cet article, qui nous montre que ce n'est pas "ce qui ont les plus grandes oreillles qui entendent le mieux"
Même ave un budget serré et un bateau de stroumff il est possible de rendre le rêve accessible.
Bien sur ils ont eut leur dose de chance, mais moi aussi, qui traverse la ville de Toulon en vélo chaque jour.
Que cela nous incite tous à promouvoir la voile, quelque soit la monture et le cavalier.

23 mars 2005

d'accord.
Mais ce qui est important ce n'est pas le support du voyage (voyage au figuré) c'est le voyage, la voile ça le fait bien (enfin pour moi) mais y a surement plein d'autres trucs qui le font bien pour plein de gens.

23 mars 200516 juin 2020

small is beautifull
et à notre portée à condition de "se faire" pour être à la hauteur,
Bravo Guimet!. Beau travail, bien mené. De plus il nous apprend, à nous, force bases de réflexions et tours de main qui peuvent nous être utiles, bien plus que de savoir vaguement comment on mène un super-multicoque. Pour ma part, j'ai mené un monocoque de 22 mètres, avec un équipage de 5 gaillards + une. C'était fort intéressant, plus proche par ailleurs de la navigation d'un petit cargo que d'un yacht de 9 mètres. Cela dit, je ne peux disposer à ma guise de 6 gaillards -avec ou sans une en plus-, ni du bateau qui va avec. En aurais-je les moyens, ce bateau m'empêcherait d'aller où je veux, précisément là ou la plupart ne peuvent pas -et de toute façon ne savent pas- aller (heureusement).
D'une façon voisine de celle de Guimet,le Canadien Yves Plante a fait le tour de l'Atlantique Nord et de l'Atlantique Sud ( 17.000 milles)avec un bateau normal de 8,50m, bien préparé (c'est un marin professionnel) et sans moteur.
La taille du bateau (moderne) est un facteur positif dans la sécurité face au gros temps. La course du Fasnet d'Août 1979 (15 morts) a fourni matière à observations: les bateaux de plus de 13 mètres ont tenu.les autres ont souffert. Pour ceux de moins de 9 mètres, ce fut un massacre, à la fois à cause des bateaux et du fait des équipages dépassés par l'évènement (des vents de 60 noeuds et des vagues croisées).
Un petit voilier moderne (à partir de 6/6,50m, en-dessous c'est un peu limite pour les provisions, le matériel, les voiles de rechange...) a un grand potentiel à condition d'être mené par quelqu'un qui ait suffisamment de connaissance, d'expérience et d'aptitude à résoudre des problèmes imprévus. La préparation doit être minutieuse: le bateau doit être révisé, renforcé là où c'est nécéssaire: les bateaux de série sont en général prévus pour une utilisation d'un mois par an pendant 7 à 8 ans.
Il faut considérer que, sur ce que les Anglophones appellent un "micro-cruiser", on doive renoncer au confort conventionnel. La vie y est plus proche du camping sauvage que du séjour dans une "caravane". Si c'est en couple, il vaut mieux que ce soit avec une amoureuse du grand air, de préférence sportive, ou Anglaise.
Il n'y a aucune statistique qui permette d'établir le pourcentage de ceux qui arrivent au terme de leur traversée par rapport à ceux qui disparaissent. Les naufragés "médiatiquement intéressants" sont ceux qui survivent et ont quelque chose à raconter. La quantité dévalorisant la qualité, l'intérêt du sujet s'amenuise au fur et à mesure que le nombre de "cas" augmente.
Un petit bateau dans son domaine de navigation -toutes les côtes européennes, certaines sont difficiles, cela, l'atlas Bordas ne le précise pas; la Méditerranée de Nord à l'Est et l'Adriatique ( se souvenir que pour ne pas naviguer idiot, il faut aussi prendre une quantité de renseignement fiables, sur H&Oh! certes, mais aussi sans négliger le site du Ministère des Affaires étrangères , excellent pour cela, qui limite les éventualités d'être pris en otage, aggressé, dépouillé ou déchiqueté par une mine oubliée en gravissant une colline pour aller admirer le coucher de Soleil..

etrangers/avis/conseils/default.asp

)

Depuis quelques semaines, les Anglais sont en train de découvrir l'un des leurs qui au fil de ses navigations, sur le même petit bateau, a totalisé sur son livre de bord 60.000 milles... dans l'estuaire de la Tamise! (une centaine de kilomètres en route directe - bien plus en navigations-explorations - et environ 30 km d'une côte à l'autre au débouché sur la mer. En gros la Gironde, avec une embouchure bien plus large et plus riche en étiers, certains même véritables embouchures secondaires, comme la Crouch). Ce personnage ne cesse de parcourir la "rivière de Londres" pour son plaisir et son bohneur, au gré des courants de marée et des vents favorables - avec un bateau en bois, à dérive.(photo)

23 mars 2005

Ah les tits bato.....
Qui n est jamais resté scotché devant un mini transat, un muscadet ou tout autre engin qui a deja traversé l' atlantique ou autre ocean et mer, pour le bonheur de son equipage ( souvent réduit ) et qui est encore là, devant ses yeux, surement plein de reve de vagabondage dans ses varangues......

Comment ne pas avoir envie de craquer devant un tel bateau qui est susceptible de vous emmener aux endroits dont on reve tant.....

C est vraiment une belle histoire ( bien que ma femme en voyant le titre a dit : faut vraiment etre taré pour faire ce genre de truc !!!! ), bien mené, sans casse et le tout ( du moins sur le papier ) avec énormement de bonheur.

La chose que je crains c est que beaucoup lisent l article sans savoir naviguer et se disent que si eux l ont fait avec un gamin, c est que c est forcément fastoche.

Mais bon, l article m a aussi beaucoup plut, le bilan matos aussi ( ben oui je me demandais comment stocker le matos pour trois pour des traversées, j ai un peu mieux compris, je vai virer des trucs de mon bateau ..... )

Ca fait un peu suite à un article de VV l' ete dernier sur " petit bateau, grand voyage " ou divers bateaux naviguaient bien sans trop de soucis ( tequila, brise de mer 28, proto de 8 m et des brouettes, etc... )

Prenez toujours ça...

Un petit lien sympa...
www.atomvoyages.com[...]/

23 mars 2005

Et encore ça
www.microcruising.com[...]/
Regardez à "other small boats".
Ils naviguent même avec un perroquet !!!
Merci Nico, quel beau bateau!

il suffit
de taper pockets cruisers sur google et on trouve ce que vous dites et plein d'autres choses encore !un passionné de petits boats !j'ai deja tout exploré sur le web depuis un an et demi et je cherche d'autre sites encore mais ca devient rare de tomber sur du nouveau ,et vous?

tiens voile je te remonte ce fil
comme ca tu en profite aussi! ;-)

04 avr. 200516 juin 2020

MICRO CRUISER
Avant de se précipiter tête baissée dans des traversées océaniques en tout petit bateau, il est recommandé de savoir où on va mettre les pieds...
Un récit précis, honnête et détaillé, avec de bonnes photos peut être trouvé à:

qui raconte comment un jeune couple d'Anglais (20 ans et 23 ans), bien préparé et entraîné a navigué jusqu'à Tahiti sur un bateau de 6,40m solidement construit, bien conçu et surtout renforcé et pourvu de réserves de flottabilité(c'est indispensable et leur a sauvé la vie) et, après un tour complet suivi d'un démâtage (eh oui, la mer c'est ça aussi! plus souvent qu'on le voudrait)a survécu une vingtaine de jours, puis sauvé de justesse bateau et équipage grâce à une navigation astronomique pointue (le sextant avait été perdu dans le demi-naufrage), leur "tenue à la mer" et un choix tactique intelligent et original. La plupart des équipages comparables que je connais seraient morts dans les mêmes conditions.Et si l'un des deux avait "baissé les bras", aucun ne serait revenu.

Mon premier bateau était comparable: plus court (5m), plus large (2m) 1,30m de tirant d'eau, 1,5 tonnes,25 mètres carrés en 3 voiles à corne avec beaupré escamotable (utile dans le gros temps et dans les ports) avec rocambeau, la même hauteur sous barrots (1,20m), la cabine mesurait 2x2m. C'est le bateau qui a servi de modèle au "Billie Jane". J'ai commencé par naviguer entre la Rochelle, la Gironde et Arcachon, et , plus tard j'ai fait quelques centaines de milles en 3° catégorie avec ce bateau entre la Gironde et la Bretagne, avec parfois du gros temps au programme. Le grand large océanique, c'est franchement autre chose. Je ne m'y lancerais pas avec un bateau de cette taille.

04 avr. 2005

Merci pour ce lien Windjammer
C'est une histoire extraordinaire que je ne connaissais pas. Le tout avec cette "british touch" invraissemblable. As-tu d'autres liens dans ce genre à nous faire lire ? Si oui, dis-nous lesquels qu'on se régale !
A ce propos, sais-tu si le vieux russe qui a fait plusieurs fois le tour du monde à bord de son petit bateau en acier de 3m a publié quelquechose ?

04 avr. 2005

Petit bateau oui mais à condition...
de disposer (AMHA) de réserve de flottabilité comme le précise Windjammer et comme c'est le cas pour ce petit Etap. Quoiqu'il arrive on pourra toujours traverser l'atlantique ou le pacifique à la dérive.N'en déplaise peut-être à certains, il me semble que faire la même chose sur un bateau coulable tient plus de la roulette russe que du voyage nautique. Bien entendu, chacun fait ce qu'il veut de sa vie...tant qu'il n'embarque pas les autres dans sa bulle d'inconscience. La responsabilité est aussi une qualité d'un bon chef de bord.
Mais bon si je veux un article dans V&V je vais peut-être tenter quelque chose avec mon premier bateau (voir photo avatar):-))

pourquoi
toujours moraliser sur le fait que naviguer sur des petits bateaux soit dangereux ,il faut bien que ceux qui n'ont pas bcp de pognon naviguent et comment faire quand un espace 1000 d'occase coute 60000 euros ,un hood 38 presque 100milles etc tant mieux si tout le monde est aisée sur le site (genre :mon vieux moi j'ai la maison et le bateau et je fais ce que je veux :je cite pas de nom ,pas d'attaques personnelles ;-)
essayons d'etre un peu positifs pour les quelques jeunes qui nous lisent et qui revent de partir en bateau ,en tout cas moi a 20 ans j'ai navigué sur un samourai (7m) dans le pacifique et je me suis eclaté

06 avr. 2005

TOUR DU MONDE EN 6,25
L'article de VV vaut mieux que son titre raccrocheur et ils ont drolement bien mené leur affaire.
Pour leur budget de 30 000 euros pour le bateau et preparation d'icelui ils auraient pu trouver un First 30 par exemple et avoir de quoi tout verifier. Et ils auraient fait un tour bien plus comfortable et sans risques.
jean
mais il n'y aurait pas forcément eu d'article.

04 avr. 200516 juin 2020

les petits, les sans grades...
ils sont sans doute des centaines -non pas tous à faire le tour du monde en tout petit bateau, mais à faire au moins 200 milles.
J'aimerais renouer le contact avec le vieil ingénieur russe. J'espère qu'il est toujours en vie: faire le tour du Monde sur un bateau de 3m et quelques par le détroit de Magellan (après l'avoir fait sur un "micro" de régate de 5,50m). Bon... Je ne sais pas s'il a écrit un livre. J'ai déja dit que je me sentais tout petit à côté de ces gars-là, à commencer parce que je n'ai pas envie de les imiter. Les suivre attentivement quand c'est possible m'apprend beaucoup sur la vie et la survie en mer, et la navigation .

Le problème, c'est qu'à l'exception des farfelus ou des purs inconscients, ils sont si nombreux qu'on ne peut qu'en évoquer un de temps en temps au hasard. C'est dommage, car ceux qui le font sérieusement et méthodiquement sont tous d'une très grande richesse humaine et maritime. Les deux frères Berque sont (ou plutôt étaient) RM-istes vus de l'extérieur, mais aussi des "matheux" de haut niveau, diplôme compris, des techniciens, "shapers" de planche de surf expérimentés (et pratiquants bien sûr),des dessinateurs, exceptionnellement compétents en navigation astronomique - ce qui leur a permis de faire une navigation juste, sans instruments...
le capitaine Romer, le premier à avoir traversé l'Atlantique en kayak pliant était champion de Kayak, Lindeman qui a fait de même après avoir une première fois fait la traversée en pirogue africaine était médecin et sportif "je suis encore trop jeune pour naviguer avec un yacht", ( il avait quand même salement maigri pendant la traversée, Bombard médecin, chercheur, pianiste de talent et nageur performant (sans quoi l'"Hérétique" serait arrivé sans lui aux Antilles).

Cela vaudrait certainement la peine d'ouvrir un fil consacré à ce genre de navigation et à ces gens de mer particuliers: en évoquer deux ou trois par semaine, avec les liens qui permettent d'en savoir plus. Cela peut donner des espoirs à ceux qui pensent devoir renoncer faute de budget, dans la mesure où ils apprennent leurs limites et celle de leur bateau. Un de mes grands bonheurs a été de faire mes débuts sur le bassin d'Arcachon, que je sillonnais dans tous les sens et par tous les temps avec un vieux Vaurien en contreplaqué.

J'écrivais 200 milles au moins, car aux Etats-Unis et en Angleterre, ils sont des milliers à pratiquer le "dinghy cruising" -la croisière en dériveur- ou sur des bateaux un peu plus grands et lourds (Caledonian Yawl, Drascombe, Topper Cruz, Romilly pour les riches, et le fameux Sea Pearl aux USA, etc...).Cela demande des connaissances et du doigté, car ces engins plus lourds qu'un 420 sont très difficiles à redresser , surtout avec le matériel de camping à l'intérieur.
Amusé par l'idée, j'ai décidé un été de faire une croisière avec une copine le long de la côte du Var, îles comprises, avec un tout petit dériveur américain Sunfish. Cela a été exceptionnel: un avant-goût du Paradis. Avec le matériel de camping dans des sacs étanches bourrés dans le cockpit, nous avions juste la place de poser les pieds. Comme sensations fortes, nous avons eu une arrivée de nuit aux îles, encadrés par des vedettes de touristes qui fonçaient comme des dingues (franchement, j'aurais préféré être ailleurs, j'avais une grosse torche et travaillais sans arrêt avec le Mini-Morin, mais la marge de manoeuvre était étroite), et qui étaient plus allumés qu'éclairés, et un Porquerolles-Hyères avec force 6 et mer agitée: travail permanent avec à la fois la barre et l'écoute pour rester d'aplomb. J'en ai retiré l'envie de recommencer,toujours en navigation côtière, sur de plus grandes distances,avec un bateau un peu plus grand toutefois (pour pouvoir allonger les jambes) La photo? c'est, vu du Sunfish, l'atterrissage sur l'île de Port-Cros (on n'est pas encore arrivé !).

05 avr. 2005

tu oublie ARMSTRONG qui est allé sur la lune...
amicalement

04 avr. 200516 juin 2020

s'éclater

tant que ce n'est pas le bateau qui éclate.

A quelques exceptions près (comme John Riding, parce qu'il était confirmé, reconnu, et avait déja fait la moitié du tour du monde sur l'"oeuf" qui était tout sauf une improvisation), on ne parle jamais de ceux qui disparaissent. A réfléchir si l'on recherche la célébrité: la publicité comme la mer ne pardonne jamais aux "losers"

La photo: il s'agit d'un Chinois très pauvre qui vivait sur son petit bateau à San Francisco. Un jour qu'il tirait des bords le long de la côte, il a démâté. Le bateau a dérivé vers le large.
Pendant les CINQ mois suivants, il a tenu bon, récupérant l'eau de pluie et se nourrissant de poissons et d'oiseaux de mer. Récupéré par un navire militaire qui n'a pu se charger du bateau, il a été ramené à San Francisco, où des gens qui le connaissaient ont organisé une souscription pour remplacer son bateau perdu par un nouveau.

Il y a une histoire de survie à peu près semblable, c'est celle très connue de Poo Lim. Est-ce un hasard s'il est, lui aussi, Chinois?
Ne pas désespérer, être calme,se servir de sa tête -et de ses mains- et faire chaque jour, inlassablement une infinité de menues tâches pour se maintenir en vie le temps nécéssaire . Les médecins qui ont ausculté Poo Lim après qu'il ait été récupéré ont été étonnés de constater qu'il n'avait pas maigri, alors qu'en général, les naufragés subissent des pertes de poids sévères.

Conclusion: à petit bateau, il faut un grand bonhhomme. C'est une équation rigoureuse. On peut la trouver injuste, inégalitaire!!!. mais c'est ainsi. A moins d'être marié avec la chance, ce qui est aussi une qualité. Alain Colas, outre ses nombreuses et grandes autres qualités, était marié avec la chance, puis un jour ...
comme dans le poëme militaire américain:
" Old sailors never die,
They just fade away..."

quand meme !
ya pas que des naufragés sur la mer !et tous ceux qui naviguent peinards ,on en parle pas ?bien sur un homme heureux n'a pas d'histoire !(avec un grand h )

05 avr. 2005

le "d'autres l'ont fait, donc c'est faisable,donc je peux le faire"
assure le + souvent qu'on va faire les conneries des autres......

il me semble aussi que c'est toujours pour des trucs inutiles (et un peu bidons)que ça s'applique car j'ai jamais entendu quelqu'un dire " Marie Curie l'a fait, donc je vais essayer de faire pareil..."

amicalement

alors
on fait rien ,on se couche et on attend ;-)

05 avr. 2005

le tour sur un tout p'tit
bon ben, ils l'on fait, ont ils eu une météo cordiale (je n'en sais rien, et mon expérience du coin est inexistante)
maintenant est ce raisonnable de partir dans ce genre de projet avec un gamin?
je ne le ferai pas (je n'en ai pas envie non plus d'ailleurs quelle que soit la taille dun canote)
désolé si je douche l'enthousiasme de certains, mais, ils ne sont pas à mes yeux un exemple (sauf pour la capacité à co-habiter), tout au plus un contre exemple

06 avr. 200516 juin 2020

puisque les autres l'ont fait
je peux le faire

mais OUI!

A CONDITION DE FAIRE TOUT CE QU'ONT FAIT CES AUTRES POUR ARRIVER AU RESULTAT

(et ne pas faire ce que se sont contenté de faire ceux qui ont servi de dîner aux mouettes et aux requins)

06 avr. 200516 juin 2020

puisque les autres l'ont fait
je peux le faire

mais OUI!

A CONDITION DE FAIRE TOUT CE QU'ONT FAIT CES AUTRES POUR ARRIVER AU RESULTAT

(et ne pas faire ce que se sont contenté de faire ceux qui ont servi de dîner aux mouettes et aux requins)

06 avr. 2005

83
en escale en 83 a tahiti , un ancien de l armé americaine avait exactement le meme mouille cul que sur la photo de windjammer , il est arrivé a hatihi depuis les states , il ne pouvait plus marcher , apres 3 semaimes d escale il est repartit vers l ouest , on avait tous sommer la corme de brume a son depart, en le traitant de fou , on a retrouvé que l epave du boat vers les samoas .attention faire ce qu ils ont fait sur un 6 m 25 n est pas donné a tous le monde

06 avr. 2005

le coté "record" .....
n'est pas du tout, mais alors pas du tout interressant.
J'ai lu l'article, et j'ai retenu qu'un couple expérimenté avec leur enfant ont passé 3 ans à naviguer autour du monde, +/- au niveau de l'équateur, et qu'il avait préféré un bateau NEUF pas grand plutôt qu'un plus grand d'occasion.
Leur objectif n'était pas de battre un record, mais de prendre du plaisir ensemble (une famille heureuse sur les mers chaudes)avant le début de la scolarité du p'tit matelot.
Là dessus, V&V rajoute ce titre très racoleur.
On peut imaginer le prochain numero de V&V avec :
"record de traversée de l'atlantique à 8 personnes de 3 générations sur un optimist"

06 avr. 2005

Farfa II
Pourquoi pas d'occasion? Qu'est-ce qui les a arrêtés? Je n'ai pas lu l'article de Voivoi.

06 avr. 2005

au début de l'article,
il y a une phrase : "après avoir eu deux déconvenues sur des bateaux d'occasion, nous decidons d'acheter un Etap neuf de seulement 22 pieds" ou qq chose qui veut dire cela

06 avr. 2005

ce n'est pas parceque d'autres l'ont déjà fait...
... que l'on est capable d'en faire autant !

Je pense que c'est la principale question à se poser avant d'essayer de réaliser les prouesses des autres !

D'autres part il serait intéressant d'avoir l'avis de ce gamin qui n'aura "subi" aucune "sociabilisation" en crêche ou école maternelle à un moment de la vie où c'est peut-être important.
Surtout que le tour complet en 3 ans ne leur a pas laissé le temps d'avoir beaucoup de contact avec les autres.

06 avr. 2005

tour du monde etap 21

L'article de VV vaut mieux que son titre raccrocheur et ils ont drolement bien mené leur affaire.
Pour leur budget de 30 000 euros pour le bateau et preparation d'icelui ils auraient cependant pu trouver un First 30 par exemple et avoir de quoi tout verifier. Et ils auraient fait un tour bien plus comfortable et sans risques.
jean
mais il n'y aurait pas forcément eu d'article.

06 avr. 2005

pas
pas de jalousie attalia , belle aventure en famille

06 avr. 2005

sur
mon mon plus ; mais je trouve ca beau etre en famille , l ayant fait a plusieurs reprise sur des transats avec mon fils , mais minimum 11 m, c est tellement beau d etre ensemble

06 avr. 2005

pas du tout
de jalousie, Rolle.

C'est ma manière de dire que je ne me sens pas capable de faire un tour en 3 ans à 2 + 1 sur un si petit bateau...

Ce qui ne m'empêche pas d'envisager pour moi-même un aller retour vers les Antilles sur un 11 m en solo, mais pas sur un Attalia.

06 avr. 2005

absolument pas d'accord
ils n'ont pas passé 3 ans à naviguer, dejà 7 mois en australie et autres ....
l'enfant s'est largement sociabilisé en rencontrant d'autres enfants dans d'autres pays il me semble que c'est bien mieux que de rencontrer les mêmes au même endroit.
sur toutes les expériences vécues des enfants tous ont eu une sociabilisation hors paire...
Dan

06 avr. 200516 juin 2020

sociabilisation
Aucun problème. Ma fille faisait partie de l'équipage du bateau et avait le droit de participer à toutes les conversations et poser toutes les questions qu'elle voulait.

Sur le plan pratique: des règles de sécurité absolues: en mer, toujours sous le regard d'un adulte (parents, équipier, passagers) quand l'un "passait la main", il le faisait explicitement, à haute voix. Au-dessus de force 3, et la nuit: à l'intérieur -suffisamment spacieux- .Au port, là où le danger est maximum -lors des embarquements et débarquements ( les deux seules fois où elle est tombée à l'eau ont en embarquant au quai d'une plage privée, et au port . La première fois je l'ai récupérée, la seconde, elle l'a été par l'équipier qui était à ce moment "de quart bébé"). , il était entendu qu'elle prévenait avant d'embarquer ou de débarquer. Je l'avais entraînée à flotter sans s'affoler (j'avais mené cet apprentissage comme un jeu, à partir de la plage)en retenant sa respiration - la tête d'un petit enfant est lourde- pour avoir le temps de la récupérer sans drame.

Outre la "socialisation" il n'était pas nécéssaire d'organiser des activités plus ou moins adaptées en ce qui concerne l' "éveil".

Cela a débouché sur de bons résultats lorsque le temps du lycée est venu, au passage championne de gymnastique de Charente Maritime, elle a entrepris une carrière dans la Marine Nationale. Lorsqu' elle en a eu assez de l'uniforme et des "garde à vous" , elle a entrepris des études à l'Ecole Boulle, offertes par la Marine, ce qui lui a permis une activité de décoratrice, l'ouverture d'un commerce d'antiquaire puis la création d'une marque de vêtements d'enfants haut de gamme et la vie de famille avec le mari qu'elle a trouvé dans la Marine (elle a eu le choix!)

06 avr. 200516 juin 2020

sociabilisation
Aucun problème. Ma fille faisait partie de l'équipage du bateau et avait le droit de participer à toutes les conversations et poser toutes les questions qu'elle voulait.

Sur le plan pratique: des règles de sécurité absolues: en mer, toujours sous le regard d'un adulte (parents, équipier, passagers) quand l'un "passait la main", il le faisait explicitement, à haute voix. Au-dessus de force 3, et la nuit: à l'intérieur -suffisamment spacieux- .Au port, là où le danger est maximum -lors des embarquements et débarquements ( les deux seules fois où elle est tombée à l'eau ont en embarquant au quai d'une plage privée, et au port . La première fois je l'ai récupérée, la seconde, elle l'a été par l'équipier qui était à ce moment "de quart bébé"). , il était entendu qu'elle prévenait avant d'embarquer ou de débarquer. Je l'avais entraînée à flotter sans s'affoler (j'avais mené cet apprentissage comme un jeu, à partir de la plage)en retenant sa respiration - la tête d'un petit enfant est lourde- pour avoir le temps de la récupérer sans drame.

Outre la "socialisation" il n'était pas nécéssaire d'organiser des activités plus ou moins adaptées en ce qui concerne l' "éveil".

Cela a débouché sur de bons résultats lorsque le temps du lycée est venu, au passage championne de gymnastique de Charente Maritime, elle a entrepris une carrière dans la Marine Nationale. Lorsqu' elle en a eu assez de l'uniforme et des "garde à vous" , elle a entrepris des études à l'Ecole Boulle, offertes par la Marine, ce qui lui a permis une activité de décoratrice, l'ouverture d'un commerce d'antiquaire puis la création d'une marque de vêtements d'enfants haut de gamme et la vie de famille avec le mari qu'elle a trouvé dans la Marine (elle a eu le choix!)

06 avr. 200516 juin 2020

sociabilisation
Aucun problème. Ma fille faisait partie de l'équipage du bateau et avait le droit de participer à toutes les conversations et poser toutes les questions qu'elle voulait.

Sur le plan pratique: des règles de sécurité absolues: en mer, toujours sous le regard d'un adulte (parents, équipier, passagers) quand l'un "passait la main", il le faisait explicitement, à haute voix. Au-dessus de force 3, et la nuit: à l'intérieur -suffisamment spacieux- .Au port, là où le danger est maximum -lors des embarquements et débarquements ( les deux seules fois où elle est tombée à l'eau ont en embarquant au quai d'une plage privée, et au port . La première fois je l'ai récupérée, la seconde, elle l'a été par l'équipier qui était à ce moment "de quart bébé"). , il était entendu qu'elle prévenait avant d'embarquer ou de débarquer. Je l'avais entraînée à flotter sans s'affoler (j'avais mené cet apprentissage comme un jeu, à partir de la plage)en retenant sa respiration - la tête d'un petit enfant est lourde- pour avoir le temps de la récupérer sans drame.

Outre la "socialisation" il n'était pas nécéssaire d'organiser des activités plus ou moins adaptées en ce qui concerne l' "éveil".

Cela a débouché sur de bons résultats lorsque le temps du lycée est venu, au passage championne de gymnastique de Charente Maritime, elle a entrepris une carrière dans la Marine Nationale. Lorsqu' elle en a eu assez de l'uniforme et des "garde à vous" , elle a entrepris des études à l'Ecole Boulle, offertes par la Marine, ce qui lui a permis une activité de décoratrice, l'ouverture d'un commerce d'antiquaire puis la création d'une marque de vêtements d'enfants haut de gamme et la vie de famille avec le mari qu'elle a trouvé dans la Marine (elle a eu le choix!)

06 avr. 200516 juin 2020

!!!
M! une faute de frappe et le message s'affiche deux fois!

Je me demande ce que donne l'engin avec du force 3 de travers?

et il veut prouver quoi? (parce que cela doit être franchement inconfortable)

franchement inutilisable comme bateau de pêche (draguer avec ça?) . En tout cas, il lui en faut de la "pêche": au vu de la photo, c'est une sorte de galère.

cela ressemble aussi à un corbillard. Un cercueil ?
il y a aussi un semblant de voile, mais avec ce fardage, la dérive doit être énorme.

je n'ai même pas envie de rire.

06 avr. 200516 juin 2020

!!!
M! une faute de frappe et le message s'affiche deux fois!

Je me demande ce que donne l'engin avec du force 3 de travers?

et il veut prouver quoi? (parce que cela doit être franchement inconfortable)

franchement inutilisable comme bateau de pêche (draguer avec ça?) . En tout cas, il lui en faut de la "pêche": au vu de la photo, c'est une sorte de galère.

cela ressemble aussi à un corbillard. Un cercueil ?
il y a aussi un semblant de voile, mais avec ce fardage, la dérive doit être énorme.

je n'ai même pas envie de rire.

06 avr. 2005

personne n'a jamais dit qu'ils avaient navigué pendant
trois ans...

Mais faire un tour complet en trois ans demande quand même beaucoup de temps de navigation, dans une petite boite pas bien grande...

Et si le grand bébé de 3 ans est super content de dormir avec papa maman, peut-être a-t-il besoin d'un peu d'intimité et d'un coin bien à lui quand il deviend petit garçon de 6 ans.

C'est tout ce que je voulais dire, et encore pareil, que ceux à qui ce genre de prouesse donne des envies de grandes balades se posent les bonnes questions.
Mais chacun fait comme y veut...

si
on a besoin d'un grand bateau pour se rassurer c'est que peut etre on est pas un grand marin !
je vois ca et la des critiques sur la sociabilisation des enfants sur un bateau; est que ces gens la ont navigué avec leurs enfants ?
moi je le fait avec mes deux filles de 5et 8ans et je peux vous garantir qu'il n'y pas de meilleur vie sociale et de decouverte que sur un boat ;bien sur si vous croyez que la vie sociale c'est la creche d'a coté vous avez surement raison mais pour moi la vie sociale c'est l'ouverture vers les autres et surtout pas la routine !

06 avr. 2005

de la sociabilisation des enfants
c'est à mes yeux une gigantesque foutaise (j'ai 3 enfants), qu'ils soient sur un bateau, dans un 4x4 ou quoi que ce soit ils s'enrichissent des rencontres et de ce que leurs parents font avec eux.
pour moi, le frein ou la caution sociabilisation des enfants pour justifier d'une action voulue par les parents.
grosso modo et pour résumer :
n'utilisons pas nos enfants pour dire j'ai fait ou je n'ai pas fait.

06 avr. 2005

au delà de la sociabilisation des enfants...
... ma question est là :

"Et si le grand bébé de 3 ans est super content de dormir avec papa maman, peut-être a-t-il besoin d'un peu d'intimité et d'un coin bien à lui quand il deviend petit garçon de 6 ans."

Et c'est bien de la réponse à cette question que dépend aussi la taille du bateau.

Et si un bateau plus grand permet d'aller plus loin, ce n'est pas en fonction de la grandeur des compétences de son capitaine, mais bien grace à aux capacités de "chargement" supérieures du dit bateau ainsi que du confort à la mer.

Je serai très à l'aise sur un 6 mètres pour faire du raze-cailloux, mais bien mieux sur un 11 mètres pour faire une traversée, même en solo.

il y a
des 8m50 qui sont fait pour le large(ex:pogo 8.50) et des 12m pour le rase cailloux tout juste(voir grand chantiers actuels )pour la capacité de chargement on s'adapte,nul n'est besoin d'emmener le comfort de la maison ,une bonne couchette, un cuisine simple un carré convivial suffisent a la plupart des gens sans tomber dans l'ascetisme(la preuve :pascal fait du foie gras dans son karaté!)

tu fais ce que tu veux attalia
je cherche pas a te convaincre j'exprime seulement mes idées ,pardon si je fais un peu de proselytisme c'est parceque je suis passionné

07 avr. 2005

cette remarque
concerne l'intervention " IL Y A " de Pierre 2

06 avr. 2005

Enfin bref...
Quand j'étais étudiant je vivais dans une chambre de bonne sous les toits au pied du Sacré-Coeur...

Dès que mes moyens l'ont permis j'ai pris un studio, puis un P2, et je me suis rendu compte que c'était mieux de dormir dans une chambre qui ne sentait pas le graillon et le tabac froid des soirées entre copains...

Plus on grandit et plus on doit avoir besoin d'espace, ce qui fait que la traversée du lac d'Annecy en planche à voile à 25 ans devient celle de la Méd à 30 ans sur un voilier puis de l'Atlantique à 35, mais plus en planche à voile...

Merci de me laisser préférer le confort !

07 avr. 2005

ça demande
confirmation ... et expérimentation.
:-D
Je veux bien servir de cobaye dans ces conditions ! :heu:

07 avr. 2005

resuné
attalia a bien resumé le cheminement de la vie, rien a rajouter

07 avr. 200516 juin 2020

chacun ses goûts
IL N'Y A PAS de bateau idéal.

Ou plutôt, le bateau idéal est celui qui correpond parfaitement à un programme donné. Sinon, c'est un boulet à traîner (financièrement, matériellement, psychologiquement etc...).C'est pourquoi la plupart des voiliers de plaisance ne naviguent pas (particulièrement en Méditerranée). Ce souci des capitaines de port n'inquiète pas les marchands : pour eux les bateaux sont des moyens de chiffre d'affaire, qu'ils naviguent ou pas est secondaire
(sinon pourquoi seraient-ile si mal conçus et construits,)

Selon les mers, le budget et le programme, j'ai eu le bonheur de naviguer sur un tout petit côtre breton, un Requin,un 8m JI, un Catboat américain, un grand trimaran,un Delph 26 de régate, un petit trimaran, deux Wharram,un First 18, un catamaran de sport de 8,50m, différents dériveurs et pas mal de bateaux qui ne m'appartenaient pas.

Si je restais sur les côtes bretonnes, je me procurerais un bateau à petit tirant d'eau -l'idéal étant le vieux B-Jet -pour passer partout. S'il me vient l'idée saugrenue de faire le tour du monde en entier au lieu de la faire par petits morceaux, ce serait un bateau entre 8 et 9,50m, qui reste bien en mains dans le temps difficile.

Mais il est plus probable que je satisfasse l'une de mes deux grandes envies de toujours:

-Parcourir la Méditerranée en totalité (à l'exception des zones d'insécurité -pourquoi aller chercher le bâton pour se faire battre?-)pendant 3 ans: le bateau adapté étant un quillard de 8-8,5 m au maximum avec un tirant d'eau raisonnable, ou un catamaran pas plus grand, pour être à même de se 'loger" partout, ce que j'ai réussi jusqu'alors.

-Parcourir les 1000 milles de l'"Inland Waterway" de la Floride à la Caroline du Nord,et pousser une pointe jusqu'à New York, retour dare-dare en Septembre pour retrouver les contrées chaudes de Floride,Alabama, Mississipi Louisiane et Texas. le bateau adapté étant alors à très faible tirant d'eau (moins de 40 cm) dérives latérales si possible sinon quille longue, 6,50m maximum pour pouvoir être mû à l'aviron ou à la godille, pas de moteur parce que ça pue et fait un bruit sans harmonie, mais surtout pour avoir l'accès à des zones protégées pour des raisons d'écologie, où le moteur est interdit (mais le mouillage et le camping sauvage autorisés)et qui sont, comme par hasard, les plus belles. J'ai déja navigué sur une partie de cette voie d'eau (paysage à couper le souffle, Mangroves, plages infinies côté Océan, cyprès d'eau bordant des Bayous, pélicans et Alligators, poissons suicidaires qui ne demandent qu'à être pris à la ligne, de temps en temps une localité pour le supermarché, ou un camping pour la douche, en cas de problème Coast Guard, Park Rangers ou autres institutions utiles au bout du portable, habitants accueillants, filles très sympa quand on respecte les usages locaux, et "collègues" plaisanciers sociables et décontractés. Rencontrer deux baleinières mûes à l'aviron un jour sans vent par quatre Américains moyens qui se révèlent autour du barbecue être des avocats d'affaires (ce qui ne les empêche pas d'avoir construit leurs embarcations dans leur garage...) est un souvenir inoubliable. En tant que Français, on "passe " très bien quand on n'a pas été précédé par des sauvages...

S'infliger la punition de traverser l'Atlantique sur un bateau de 5 m, ou naviguer sur le Watererway avec une quille d'1,60m ou plus -échouage involontaire quotidien garanti, si la marée baisse, bon courage!- Après tout, on peut faire l'impasse sur les centaines de paradis terrestres disponibles: on est si bien dans les ports de plaisance en béton, avec l'eau, l'électricité, les bars et les "boîtes" .

De toute façon, c'est un des grands avantages de notre civilisation vieillissante si décriée: chcun est à peu près libre de faire son bonheur ou son malheur comme il l'entend, du moins tant qu'il n'est pas mentalement ficelé par la pression commerciale, énorme, qui le pousse à considérer telle ou telle dépense comme indispensable, qu'il n'a qu'à "passer la main " à des objets mécaniques ou électriques -c'est tellement plus facile!-
Le jour ou ces objets flanchent (c'est fréquent) qu'ils s'appellent enrouleur de bôme, GPS, installation électrique, arbre d'hélice ou s'enroule un bout ou autre, c'est la désolation, parfois la perdition.

la windja
tu me fait plaisir!il est bien entendu que quand je parle de petits bateaux je pense a des ships entre 8et 10 m ,je n'irai jamais encourager quelqu'un a naviguer sur un 5m c'est du masochisme !il y a la petite taille raisonnable (pour les fauchés)et la recherche de l'exploit, qui a mon sens est ridicule surtout quand on traverse sur un boat de 1M40 (tom mac nally)le pauvre il a traversé debout !!

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (106)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022