technique de projection d'élastomère pour remplacer l'antifouling !

ça semble intéressant
comme process

je vais tout de suite demander à Mr GOOGLE ;-)

en tout cas ça semble moins contraignant que les antifouling au silicone

ok
merci pour l info , tiens nous au courrant

rencontre avec le professionnel et des questions à tous !
hier. Il nous fait un échantillon sur un morceau de coque (découpe de hublot) que nous lui avons prêté.
Lentreprise s'appelle Océan sarl. La technique est américaine et le brevet est déposé. Il s'agit bien de projection d'élastomère en fusion (120°C) avec un refroidissement ultra-rapide sur la surface traitée. L'étanchéité est ensuite maximale, et pour ce qui nous intéresse, rien ne s'accroche plus.
La coque doit être décapée (sablée ou autre technique en fonction de la matière). Pour nous, ce sera décapée manuellement (pas de asblage du bois). Le traitement de la coque totale prend ... 30 minutes ! Les passe-coques et autres sondes sont protégées et dégagées ensuite. La protection reste au moins 20 ans, elle ne peut par contre pas être enlevée. Couleur au choix dans une palette sympa (bleu turquoise !). Possibilité d'ajouter une couche d'anti-dérapant (le même que celui que j'utilise sous le nom de Pantennis) s'il s'agit d'une surface passante (ex : toit terrasse, chambre froide). Je crois qu'ils en sont à 60 000 m² de déjàa réalisés : surfaces planes (toits, terrasses), chambres froides, intérieures de bennes de camions transportant des matériaux (bonjour la résistance !), coques de barges, balises de signalisation maritime, plots d'amarrage de gros navires, etc. Le composant est stable vis-à-vis de l'environnement, fini le TBT et la stérilité des buccins en Nouvelle-Zélande (et ailleurs).
D'autres voiliers se lancent, les questions se posent au fur et à mesure de la réflexion : pour les coques alu cela met-il fin (ou ralentit) à l'électrolyse ?
De mon côté, le point qui coince est que cela reste sur la coque "définitivement" : est-ce un problème ? Comment va réagir le voilier : modification de la ligne de flotaison ?
Qu'en pensez-vous les matelots ?

Quel est le nom du procédé
On a des descriptions, mais comment s'appelle le procédé ? quelle boîte le met en oeuvre, a-t-elle pignon sur rue en Métropole ?

Interessant.. mais ...
"procédé en vigueur depuis 8 ans "

"La protection reste au moins 20 ans"

Il serait intéressant de savoir quelle est le recul que l'on a fasse à ce nouveau procédé... et sur quoi ils se basent pour annoncer que la protection dure 20 ans... ( test en réel : j'en doute c'est trop récent ... interpolation de résultat issu des labo... ou simple argument marketing ?? )

juste sur ce point
comme dab, test de vieillissement en milieux humide, chaud... parfois salin , ou avec UV

il existe tout une batterie de tests assez réalistes, bien calibrés et plutot fiables, que l'on pratique sur plein de matière en labo

justement...
c'est la question que je me posais Pour les réparations d'accrocs dus à des chocs et frottements (moi aussi il m'arrive de me frotter et pas que sur de belles choses) qu'est ce qui est prévu ??

lien sur le site
www.polyurea.qc.ca[...]

Voilà, le site d'origine du produit et de la technique.

Intéressantes toutes vos questions, je me demande aussi si cela peut modifier la glisse du voilier, en + ou en -. Certains utilisent bien du Téflon pour augmenter la vitesse, ce produit aura-t-il la même influence puisse qu'il est très lisse et permet d'envlever facilement les dépôts provoquant des perturbations.

Intéressant et des
dizaines d'applications diverses sont décrites, mais je n'ai pas vu, a part la protection de réservoirs ou de ponts, d'exemples concernant les bateaux... :reflechi:

Mmmh... il me semblait
que l'on parlait au début du fil, de la possibilité de remplacer l'anti-fouling avec ce produit...

Je m'étonnait juste du fait que le site n'en parle pas... :tesur:

Je viens de passer vingt minutes
au téléphone avec le représentant local de la marque, et il m'a expliqué ce qui suit :

Ce n'est pas un antifouling, cad il n'y a pas de biocides. Mais rien adhère sur le produit, à condition que le bateau navigue, et vite !

Cela marche très bien par exemple sur les transports à passager rapides, qui font d'énormes économies de carburant.

Le Norway aurait ainsi économisé cinq cent mille litres de fuel en une saison !

Le produit coûte quand même sept fois plus cher qu'un antifouling classique, pour un plaisancier, ça commence à être chaud !

Si le bateau ne bouge pas, il faut nettoyer très souvent à la brosse, car si les coquillages accrochés depuis peu s'enlèvent facilement, c'est moins évident au bout de quelques mois.

Les retouches sont faciles à faire, mais la première application n'est pas simple.

La durée de vie du produit est estimée entre sept et dix ans.

Conclusion du spécialiste : merveilleux en usage pro, mais aucun intérêt en plaisance…

tarif différents
Cela a donc déjà été utilisé sur des coques, très intéressant ! Lors de ton coup de fil, le professionnel a-t-il pu te dire si cela modifiait la glisse du navire ? L'économie de carburant semble aller dans le sens d'une mailleure glisse.
Ici, cela nous couterait environ l'équivalent de 2 carénages (rien qu'en antifouling : ~ 750 euros ...), donc amorti en 2 à 3 ans depuis que les antifouling n'ont plus de TBT (dansles eaux tropicales, à la saison chaudes, les algues et coquillages grandissent à vue d'oeil).
Joy navigue 3 week-end sur 4 au minimum, cela devrait donc suffir à décrocher les plus aventureux. Et de toute façon nous passons déjà tous les 15j un coup de raclette sur la coque et l'hélice, donc un travail plus facile à réaliser si l'accroche est difficile pour les algues.
Je reste très intéressée, est-il possible d'avoir les coordonnées de ton revendeur ?

demande de renseignement concernant l'antifouling
je suis applicateur,conscient des problemes de polution et cherche des alternatives pour ma profession, particulierement en ce qui concerne les antifouling