Symphonie

Le Symphonie
Conclusion de l'article Bateaux n°270: "A la barre du Symphonie":

"Conçu à partir d'une coque de course très sage, Symphonie représente parfaitement cet heureux compromis que l'on baptise actuellement croiseur rapide…………en matière de performance, il présente l'avantage de se comporter agréablement dans la pluspart des situations, sans être véritablement typé……………un bateau pour les amateurs de classique…"

J'ai vendu mon sangria
mais je ne galère pas du tout sur le choix du modèle suivant.

C'est mon budget qui me fait un peu galérer…

ci dessous un lien
Bonjour,
le lien ci dessous te renvoie une fiche du Symphonie. Si tu n'as pas d'autres réponses dans la journée, ce soir je pourrais être plus complet.
Gérard

membres.lycos.fr[...]nie.htm

Il y a plein de bons voiliers
dans cette fourchette de tailles.

Ce seraient donc tes goûts et tes aspirations personnelles qui devraient être les meilleurs juges. Facile à dire me dira t'on très justement.

Finalement,
cela serait tellement mieux si l'on osait dire ceux qui sont à déconseiller…

bien sûr
J'ai déja mis les choses dans l'ordre,
je ne passerai pas le reste de ma vie à essayer de vendre mon bateau avant d'acheter l'autre qui sera peut être le dernier, le jeu n'en vaut pas la chandelle par rapport à la différence de prix entre les deux.
Mon problème actuel reste le choix.
C'est vrai que tout ne doit pas être vieux sur un "vieux bateau" c'est pour cela que je l'affaire existe mais le travail de recherche est difficile.

Christian. ;-) ;-)

Avec 30000 euros
Tu es en position d'acheter bon nombres de 9/10 mètres à vendre entre 30 et 35000 euros et qu'une négociation dans les temps à venir pourra, à mon avis, faire baisser jusqu'à ton budget, sans difficulté.

Je pense à l'Attalia, plus spacieux que le Symphonie et aussi bon marcheur d'après ce qu'on me dit. Comme il a connu un grand succès, on en trouve facilement d'occasion.

autre modèle ?
par ex :
www.monbateau.com[...]dy%2029

voilà un bon bateau fiable (english of course!)

Symphonie à acheter
Salut Hermine,
Propriétaire depuis 10 ans d'un Symphonie (qui est à vendre : voir les annonces sur ce site), nous avons navigué des Îles Scilly à La Corogne en Espagne sans avoir à regretter notre choix. C'est un excellent bateau, très marin, rapide et sûr.
Nous avons eu la chance d'en faire l'acquisition auprès d'un propriétaire particulièrement soigneux.
Son équipement est très complet et je crois que nous aurons du mal à retrouver une autre unité dans les conditions où nous l'avons acheté en 1998.
Nous avons rencontrés de nombreux propriétaires de Symphonie qui ont le même avis sur ce type de bateau.
Voici le lien pour consulter l'inventaire.
[www.hisse-et-oh.com[...]/.. .]
A bientôt peut-être pour + d'info.

pourquoi le vendre
Bonne question :
Pour, en acheter un autre un peu plus grand entre 10 et 12 mètres maxi pour élargir le programme et le confort de navigation.
Je choisirai un voilier construit antérieurement à 1993, date à partir de laquelle l'informatique a été utilisée pour définir la quantité de matériau nécessaire. Résultat : nous avons aujourd'hui des coques qui se déforment (légèrement)lorsque le bateau est posé sur ber!! Des épaisseurs de 8 à 10 mm dans les fonds sont courantes : gare au moindre talonnage!!

Un essai du symphonie
Symphonie
Un croiseur sans trop de fausses notes

Présentation : introduction

En partant du 3/4 tonner Côte-de-Beauté, le chantier Jeanneau s'est appuyé sur l'architecte Philippe Briand en vue d'orchestrer le développement du Symphonie, voilier de course-croisière devant permettre à un équipage de cinq à six personnes d'aller vite et loin.

Apparu en 1978, sa commercialisation s'est poursuivie jusqu'en 1984. On ne peut pas dire que les 367 exemplaires vendus sont les témoins d'un immense succès commercial. A une époque où la plaisance connaissait une forte croissance, l'adhésion à ce projet ne fut pas entière, la clientèle, plus avisée qu'on ne le pense généralement, restant sceptique devant un bateau se voulant économique, rapide et confortable. Ces trois qualités se trouvent pourtant réunies dans le Symphonie, mais sans doute à doses trop inégales pour entraîner un engouement total et sans faille.

Il faut dire que l'aileron de lest, profond et étroit, ne convient pas vraiment à l'échouage. Le lest court puis la version dériveur lesté grignotèrent les performances d'un bateau qui n'était déjà plus que l'ombre de son modèle. Quant à la décoration de la coque faite de bandes autocollantes sombres et tristes, supposées alléger un franc-bord généreux, elle ne parvient qu'à masquer la réelle élégance de lignes de ce voilier bien toilé. Pourquoi, à l'occasion d'un carénage, ne pas se débarrasser de cette disgracieuse parure...
Montrons-nous plus indulgents sur les vernis et les vaigrages collés, car si le quart de siècle est largement au-dessus de leurs capacités à vieillir dans de bonnes conditions, certains bateaux d'aujourd'hui présentent ces mêmes défauts.

Une fois posées ces constatations un peu sévères, il convient de se montrer tolérant, pour noter que, 25 ans après son apparition, et enfin débarrassé du prétentieux qualificatif course, ce bateau possède de vrais atouts de croiseur. Autorisé à naviguer à 200 milles d'un abri, le choix des destinations est suffisamment vaste pour satisfaire les amoureux du large.
La construction, mis à part quelques approximations que nous verrons plus loin, est telle que le Symphonie constitue une belle occasion. Il y a souvent des travaux à entreprendre, mais les fondations sont solides.
Coque et pont : Un échantillonnage rassurant
Le propriétaire nous a par ailleurs signalé le montage plus qu'approximatif d'une des cadènes de galhauban, posée à côté de la plaque supposée la renforcer. Il a fallu naturellement procéder à une réparation et à un contrôle général qui n'a pas révélé d'autres défectuosités.
La carène, qui n'a jamais été traitée, ne présente pas de cloques, ce qui tient plutôt du miracle, car il n'y a aucune raison pour que ce bateau de bientôt vingt ans ne présente pas quelques traces d'osmose. Sans que cela soit une tare. Le bateau navigue parfaitement comme cela.
Comme c'est souvent le cas sur les dériveurs au bout de quelques années, la dérive s'est bloquée dans son puits, les guides Nylon antivibrations s'étant dégagés de leurs gorges. Le système de relevage est fort simple: une manoeu­vre mixte câble et bout dont le remplacement peut être effectué sans grande difficulté.

La solidité de la cons­truction et des structures du Symphonie ne sont pas à mettre en doute, les économies n'ayant pas été recherchées dans ce secteur.
"+" Coque et structures solides, mais...
"-" Des lacunes, comme le montre le renfort mal posé.

L'avis d'un propriétaire :
Captain-Nic, version dériveur, a été acheté 235000 F (35826 e) par la famille Prigent en 1992. Il a connu quatre propriétaires.
« Si nous participons parfois à une régate avec plus ou moins de bonheur, notre programme est avant tout la croisière vers des destinations comprises entre La Rochelle et L'Aber-Wrach, depuis notre port d'attache de Port-La-Forêt. La bonne volonté dans le petit temps (grâce à une voilure généreuse) est une des qualités marquantes du Symphonie, qui demande bien sûr à être servie par un génois léger; on peut y ajouter une douceur de barre surprenante. Les emménagements, classiques, permettent une croisière de plusieurs jours à cinq dans d'excellentes conditions. Les rangements sont nombreux et volumineux. Un bon point pour la cuisine en U revêtue de Formica, matériau peu usité en plaisance mais tellement facile à entretenir qu'on en oublie son manque de noblesse. Les couchettes supérieu­res du carré ne sont pas faites pour supporter des équipiers de poids. »
Emménagements : Classiques et sans chichis
"+"  Fonctionnalité, assez bonne tenue dans le temps.
"-"  Quelques finitions réalisée à l'économie, pas d'eau sous pression.

Circuit électrique : Sommaire et dépassé
  Une simplicité ne nuisant pas au fonctionnement.
  Batteries exposées.

Gréement et accastillage : Révision indispensable
La pose des pièces d'accastillage est au-dessus de toutes critiques, notamment les embases de pieds de chandelier pris dans le rail de fargue, qui ne font pas souffrir le pont.
Les filières sont à changer, non seulement d'un point de vue purement esthétique, mais parce qu'elles participent activement à la sécurité. La ferrure d'étrave incorporant les chaumards est un modèle du genre et ne posera pas de problème avant longtemps.
L'accastillage, dont le pouliage et les rails d'écoute, est complet, d'une qualité standard moyenne, mais remplissant toujours sa fonction sans défaillance. Au titre des modifications apportées, et pour la commodité, une paire de winches self-tailing pour les écoutes de génois a remplacé ceux d'origine. Enfin, il n'est pas étonnant que les joints de hublots aient nécessité une réfection.
"+"  Fixation sérieuse de l'accastillage.
"-"  Le positionnement des winches préjudiciable au gel-coat.

Mécanique : La fiabilté du Yanmar
"+" Puissance bien adaptée.
"-" Insonorisation imparfaite
Conclusion : Avis de Bateaux
Si le Symphonie n'a pas réussi à toucher les sommets de la notoriété, c'est peut-être parce qu'il était difficile à ranger dans une catégorie bien précise. Pourtant, son bon équilibre performances/ confort, sa douceur de barre, ses lignes élégantes, l'ergonomie du cockpit en font un très plaisant croiseur familial, se révélant à l'aise dans la plupart des conditions. Sur le marché de l'occasion, l'absence d'une véritable cabine arrière est sans doute aujourd'hui son plus gros handicap. Il est peu fréquent de trouver un plaisancier désirant un Symphonie absolument et à tout prix. Le prix moyen des transactions restant attractif (autour de 26000/27000 e), et lorsque l'entretien a été convenablement assuré, en devenir propriétaire n'est pourtant pas « pire que cela », bien au contraire.