Survie ou insubmersible en nav. côtière?

Pour une nav. côtière en Bretagne sud que conseillez vous insubmersible ou survie à bord "encombrement d'une survie?." la question se pose ou c'est négligeable?.Quel sont les qualité à privilégiés pour ce programme si je pense à un transportable étant éloigné des côtes.Je ne connaît pas d'avis sur la capacité de ces petits voiliers lorsque il y a une mer formée voire plus!. Merci à tous de votre aide à former les débutants avides de savoir. Michel

L'équipage
04 sept. 2004
04 sept. 2004

UN choix difficile...
Les insubmersibles présentent les avantages de ne pas avoir besoin de survie, meilleure isolation thermique (condensation, hiver) et phonique, mais moins de volumes de rangement, plus chers, et nécessité de renforcer le parc d'extincteurs (si par extraordinaire, un incendie se déclarait en mer...
Il existe d'excellents bateaux de ce type qui sont réputés très marins (Etap entre autres).
Alors, comme toujours, c'est un choix très personnel de compromis divers...

04 sept. 2004

insubmersible
est judicieux a mon gout, la meilleure survie etant ton bateau ( papiers, bouffe, moyens de communication, etc )

Tu peux aussi rendre toi meme le bateau insubmersible avec de la mousse, ca bouffe beaucoup de place certes, surtout sur un petit bateau, mais bon t es deja sur ta survie...

Essayes de soulever seul un de ces bib, tu comprendras que mettre le bordel à l eau quand ca cartonne, c est tres sportif, si en plus tu t es blééssé ou que tu es deja fatigué, ca n arrange pas les choses

apres pour etre vraiment tranquille pour ta survie, tu faits insbmersibiliser ton bateau et tu prends aussi un bib.

Autre coté positif de rendre ton bateau " incoulable ", vu que la mousse prend beaucoup de place, tu auras moins tendance à charger le bateau, donc plus de vitesse

Sur takari, les deux couchettes cercueil sont remplies, une partie du caisson arriere, et toute la partie sous la couchette double avant est remplie aussi, cette solution nous convient bien pour le moment

04 sept. 2004

ni l'un ni l'autre
mais une vhf portable dans un sac étanche, une bouée et des gilets et un pavillon belge ( pour du cotier bien sur)

amicalement

04 sept. 2004

Le plaisir
Il faut visiter des bateaux correspondant à ton budget.
Tu trouveras sur les sites des commentaires sur les différents bateaux qui te plaisent.
Le + important est de se sentir bien dans son voilier. D'avoir confiance en lui.
Le reste est philosophie ou bavardage.
Bonne chance

04 sept. 2004

Pas de bricolage dans ce domaine...
Pour être homologué "insubmersible", un bateau doit avoir subi un certain nombre de tests techniques.
Le volume et la répartition des volumes de flottabilité sont importants pour que le remède ne soit pas pire que le mal.
Un bateau bricolé ainsi n'est donc pas dispensé de survie.
Quant à naviguer en côtière avec une vhf portable dans un sac étanche et une bouée, c'est du suicide pur et simple au cas où le bateau viendrait à couler, même à quelques milles des côtes.
Combien de temps peut on survivre dans l'eau?
Quelles sont les chances d'être repéré? etc...
Je sais, la survie n'est pas parfaite, mais à part le bateau réellement insubmersible, c'est encore ce qu'il y a de mieux : on flotte, on dispose de moyens de signalisation etc...
J'ai les mêmes réserves vis à vis de "l'engin flottant" pour la 5è catégorie actuelle. On trempe dans l'eau, accroché à ce bidule, dans l'attente d'un hypothétique repérage.
Même le pavillon belge ne dispense pas d'appliquer des règles de prudence élémentaire.
Un certain nombre de plaisanciers choisissent ce pavillon qui, finalement, permet aux irresponsables de l'être avec la conscience tranquille! Raisonnement bizarre!!!
L'Amiral

05 sept. 2004

le droit qu'a écumeur
d'ajouter des bretelles à sa ceinture justifie celui que j'ai de ne pas le faire

prétendre qu'on ne peut pas survivre à 2 milles au large de port camargue sans une survie est aussi stupide que de prétendre aller dans des mers glaciales sans équipement et j'ai jamais entendu dire que la survie a sauvé qui que ce soit en cotière

de toute façon, la cotière, c'est la 5 eme et quel bateau en, 5 eme a une survie? à part ecumeur, bien sur

a+

ceci dit il faudrait aussi peut etre qu'écumeur apprenne à se servir d'une vHF car si avec une VHF on ne peut pas se faire reperer, il faut changer d'activité et se contenter de jouer à la belote qui est bien moins dangereuse

05 sept. 2004

re j'ai un grand respect pour les amiraux,, bien sur,
mais quand on a une mentalité de commandant du ferry boite de marseille, mérite ton vraiment le titre d'amiral? ;-)

05 sept. 2004

Et l'annexe?
Curieux qu'en côtier personne ne parle de l'annexe!
Tirée derrière le bateau, ou retournée à plat sur le roof, elle permet de rejoindre le rivage, et au pire (vent fort venant de la terre) on peut appeler les secours sur sa vhf ou même sur son portable.
Signé: Le ministre de la marine :-) :-)

05 sept. 2004

le fil bib vs annexe
a déjà été crée il y a quelques mois. Utilisez donc le moteur de recherche si vous arrivez à l'utiliser.

Jacques C.

05 sept. 2004

ça démarre comment un moteur de recherche?
Avec une ficelle?

05 sept. 2004

Faut-il prouver son expérience???
Je signe et je persiste.
Pour répondre à JP : quelque 30 ans de navigation en Manche et mer du Nord dont 25 comme chef de bord dans une association. Je rentre d'une croisière en solitaire vers la Hollande et mon bateau est en 3è catégorie.
Alors j'estime que mes quelques milliers de milles m'autorisent à avoir une opinion sérieuse sur ce genre de sujet.
Je me demande si JP, qui est si sûr de l'insubmersibilité de son canote, a pratiqué un des tests d'homologation qui consiste à laisser le bateau se remplir par un passe coque et voir ce qui se passe! Je crains qu'il n'ait quelque surprise.
Je maintiens que l'on peut laisser sa vie même à 1 ou 2 milles des côtes.
C'est tout à fait gratuit d'affirmer que jamais une survie n'a sauvé une vie humaine.
Quant à utiliser une VHF portable quand on est en train de patauger dans l'eau, ce serait à en rire si ce n'était potentiellement le prélude à une histoire tragique. Je sais me servir de la VHF, merci.
C'est vrai que je suis un peu maniaque sur la sécurité. Outre l'armement en ordre fe fonctionnement, je porte (comme nos amis anglais) en permanence une brassière gonflable et la longe est toujours à poste, prête à être utilisée.
Pour les navigations de nuit, les équipiers de quart sont obligatoirement attachés etc...
Sauf par grand beau temps, je ne me déplace pas sans être relié à la ligne de vie.
Si JP considère que c'est se comporter en commandant de ferriboite, libre à lui.

05 sept. 2004

désolé jp
D'accord avec écumeur,malgré tt le respect que l'on te doit.

06 sept. 2004

Qui en sait peu le répète abondamment

Ca, c’est boa... :-) mais...

Ce petit proverbe espagnol (je crois…) s’applique également très bien à certains personnages qui pour essayer de donner plus de poids à leurs arguments, se sentent obligés de faire état d’une expérience qu’ils croient impressionnante... :-D

Putain les mecs..., je suis remué par votre savoir; moi qui ne navigue que dans ma baignoire avec mes petits canards...

Pour ce qui est de la survie, ne serait-il pas plus simple que tout un chacun prenne ses responsabilités et les assume...

Mais je crains que cela soit encore un onirisme….

Pfffzzzz

PS : pour les étourdis… le proverbe… y faut le lire entre les mots

06 sept. 2004

comme quoi on peut etre tout ça et ne pas savoir lire
j'ai 2 bateaux et aucun n'est insubmersible, donc j'ai aucune raison de les remplir d'eau (d'autant + que le trawler à 8 pompes d'assechement totalisant un débit de 24 m3/h et que piquelou a 3 pompes pour un débit de 8 m3/h)

mes deux bateaux sont avec tout l'équipement français et meme bien + (sac étanche de survuie accroché à la survie avec 20 l d'eau, 2 vhf portables, gps portable, bateau équipé de vhf asn avec touche détresse et n° mmsi etc...) malgré qu'ils soient sous pavillon belge ce qui me permet de dire bien fort que je n'ai de remontrances à recevoir de personne en matière de sécurité

la survie est bien necessaire et a bien sauvé des vies au large, mais il appartient à chaque commandant de bord d'en assumer la nécessité et pas a certains ayatollah d'en écrire la bible,

considérant que la croisière cotiere est typiquement du ressort de la 5eme catégorie ou de la 4 eme au plus, et que l'administration maritime française, qui n'est pas soupçonnable de laxisme n'impose pas une survie dans l'équipement du bord, je en vois pas la nécessité, sauf demande du seul maitre à bord qui fait bien ce qu'il veut avec ses €, d'embarquer cet équipement et je maintien mon point de vue

ceci, dit, c'est pas moi qui paye et si vous voulez une survie dans votre annexe avec une bouée pour assurer la sécurité de la survie, c'est bien votre droit et il faut le faire

la seule chose qu'il faut éviter, c'est de me prendre pour ce que je ne suis pas forcément et me faire un cours de morale

vous constaterez au cours de mes interventions que je suis plutot pour la libérté de chacun et sa responsabilité et que je ne donne , contrairement à d'autres qui ont bien le droit de le faire, jamais de conseil, car je ne suis pas le payeur, mais souvent des avis qui n'engagent que moi et dont chacun fait ce qu'il veut

amicalement

06 sept. 2004

de toute façon,
30 ans de navigation, que j'ai aussi, ne rendent pas moins con que 1 an et j'aimerai bien, moi qui en suis un vieux, redevenir un jeune c.. ;-)

06 sept. 2004

pour et contre
personnelement en nav hauturière ou cötière je suis pour une survie dynamique (canot gonflable aux bouteilles avec une petite voile)
le reste à mon avis est comme une baignoire de bebe ou tu fais trempette et ou tu attends...
C'est pas drôle d'attendre...
Cordialement Dan

06 sept. 2004

Erreur de ma part...
Désolé, JP, mon commentaire sur l'insubmersibilité amateur s'adressait en fait à Takari.
Je n'ai pas apprécié ni la mentalité de commandant de feriboite, ni le fait de savoir ou non se servir d'une VHF ni le ton agressif. Voila, les choses sont dites.
Puisque tu fais un point sur la législation française, aucun navigateur ne peut prendre au sérieux "l'engin flottant" et même à 2 milles des côtes, je n'aimerais pas être accroché à ce bidule, surtout que je navigue dans des eaux plutôt fraiches. La question n'est pas que cela soit imposé ou non par l'administration.
Peut-être pouirrait-elle se pencher sur l'emplacement de la survie. Très peu de constructeurs proposent un emplacement et la réponse aux salons est :"on la met dans un coffre".
Essai fait avec un classe 2 lourd 10 places dans un coffre de Sun Légende 41 : 1/4 d'heure à 3!
Alors dans une situation d'urgence à 2 dont un éventuellement blessé, que fait-on?
Quant au pavillon belge que recherchent certains, je crains que, pour une partie d'entre eux, ce soit un moyen de sous-équiper leur bateau d'une manière totalement irresponsable au risque de le regretter le jour où arrive le pépin.
Le débat sur la survie dynamique est récurrent.
Je pense que, effectivement au milieu de l'océan, c'est un moyen efficace d'organiser sa survie et surtout de rejoindre une zone fréquentée.
Reste à trouver l'engin idéal, pas trop encombrant ni trop lourd.

Les choses vont quand même mieux sur un tel forum lorsque l'on s'exprime avec modération.

06 sept. 2004

Désolé de vous avoir fait polémiquer
Mais c'est quand même plein d'enseignements pour le néophyte que je suis. Merci à tous, Michel :-)

06 sept. 2004

AM (très) HA
en tant que débutant récent (comme helpingu) la sécurité, BIB, catégorie ..etc... et bien c'est très compliqué

Déja qu'à nos ages, nager plus de 200, 500 METRES c'est pas si évident ...

De plus, ceux qui savent vraiment faire de la croisière peuvent donner des avis et conseils, sur ce sujet, qui sont excellent dans l'absolu ... mais incompréhensibles pour un débutant !

Finalement, pour mon cas personnel, j'ai opté pour "ceintures et bretelles" cad navigation 5ème catégorie ET équipement 3ème =&gt BIB, brassière auto-gonflable + loge, VHF ...etc...

;-)

06 sept. 2004

pour info
et le sujet est deja traité sur un autre fil..
le mr naviguant solo tombé par dessus bord, seul avec vhf a la flotte entre les GB et la B, il a été sauvé grace a sa vhf portable ! hélico bien renseigné grace à lui meme !
Pour la navigation cotiere ou traversée vers l'angleterre, on est jamais tout 'seul' en mer, à choisir je préfere la vhf portable qu'une bib, pour lancer mon mayday, j'attends encore toujours le premier récit du sauvé par sa bib en cotiere? ?

06 sept. 2004

Probabilité ...
Comme je le redis à chaque fois, on ne peut traiter un risque que sous l'angle de la probabilité.

L'usage du bib est restreint au cas où le bateau ne flotte plus. Or ce cas est extrèmement rare. Il est encore plus rare que le bateau coule en un temps très court , moins d'une ou deux heures (mais ça peut arriver).

En nav côtière on est le plus souvent à 1 heure de la côte. Il est donc extrèmement improbabable de couler un bateau de 10m suffisamment vite pour ne pas au moins rejoindre la côte avec le bateau, quitte à l'échouer et à le casser, mais en étant à terre.

On peut en conclure qu'en nav côtière la probabilité d'utiliser le bib est encore beaucoup plus faible qu'au large (où elle est déjà très faible).

Chacun en tire la conclusion qu'il veut.

Pour mémoire, le mort qu'il y a eu l'an dernier sur côte du Languedoc, est un gar qui a quitté son bord (voilier de 10-11 m) avant que son bateau ne s'échoue ... Le bateau était intact, échoué, et le gar était mort car il n'était plus à bord ... A méditer.

06 sept. 2004

C'est passé inaperçu ....
Mais un des intervenants a rappelé un petit détail qui donne la vrai limite d'un bateau insummersible: une fois brulé, ça coule !

Mon opinion personnelle (qui n'engage que moi) est qu'un bateau insummersible, c'est bien car cela retarde de beaucoup l'obligation d'évacuer le bateau, qui est la pire des solutions. Mais cela n'exclu pas d'avoir un jour à abandonner le bateau si ça brule dur d'un coup (je vois régulièrement quelques bateaux bruler l'été au large, je suis impressionné comme cela brule TRES vite !). Donc il faut quelque chose pour pouvoir prendre le relais.

Après, annexe, survie, engins flottants, c'est un autre débat.

Ma survie est fixée sur le pont en avant du mat, avec une multitude de sangle et un poignard de plongée à poste sur le mat. En cas d'évacuation, il me suffit de couper les sangles avec le poignard et de la faire glisser sur le pont (qui en sera peut être un peu rayé, mais bon arrivé là, on s'en fout un peu !). C'est une 8/10 places, et il ne me faut pas plus de 2 mn pour la mettre à la flotte, tout seul. Après, combien de temps ce truc va tenir gonflé ...... ?

06 sept. 2004

en reponse a ecumeur
bien evidement, l insubmersibilité d un bateau qui ne l est pas à l origine ne s improvise pas :

Il faut demander l avis de l archi qui a dessiner le bateau pour savoir quel compartiment remplir, etc

Ensuite, rendre le bloc de mousse rigide est une necessité, bien le fixer a travers les cloisons, lisses et renforts est à faire egalement.

Pour rendre le tout officiel c est bon, apres, peu importe le fait que les autorités soient au courant ou pas, ce qui est important, c est de savoir que le bateau plein d eau resistera avec ses blocs de mousses, bateau dans les lignes, la plus grosse partie du bateau en dehors de l eau.

Ensuite, de bonnes pompes manuelles, de bonnes ecopes ( solides ), et des gars un peu apeurés pour faire sortir vite l eau.

Pour le feu, on peut mettre des extincteurs aux endroits strategiques ( compartiment moteur, dans la descente et dans chaque cabine ) et puis il y a aussi ce qu il y a autour du bateau, de l eau !!!!

06 sept. 2004

takari...
à l'occasion, essaye de mettre le feu à un (petit) morceau de mousse ... tu verras si tu penses avoir le temps d'utiliser un extincteur pour un feu plus important!(quand à l'eau, meme en reve ...)
bien entendu ceci ne concerne que le danger du feu à bord ! pour le reste, ton raisonnement me parait logique.

06 sept. 2004

bien sur
et on peut aussi parler des 20 litres d essences qui est une vraie bombe navigante, le gaz qui aurai ete mal fermé, l alcool a bruler, le pastis et le rhum dont la bouteille aurai cassée ( sur un cognac, rassurez, un vrai bateau d ivrogne, les bouteille ne risquent pas de casser :-) )

Mais j ai l impression que le plus gros danger reste la percution d un ofni, apres, au pire du pire, il reste encore l annexe gonflée sur le pont, avec ses bidons etanches pleins de vivre, vhf et gps )

08 sept. 2004

poupée gonflable

Prends en plusieurs, une noire, une jaune, une blonde, une rousse, avec un systeme de gonflage par percussion de bouteille et la, tu assure l'insubmersibilité de ton yacht...

;-) ;-) ;-) :-D :-D

08 sept. 2004

D'ac. avec Fréja
...et ne pas croire que, quand ça brûle vraiment, on attend tranquillement à bord que le bateau coule histoire de vérifier s'il est insubmersible!J'ai vu à quai, dans le port de Corfou, un incendie se déclarer sur un petite vedette à moteur à essence (ça existait dans les années 70!).Le propriétaire a eu à peine le temps de mettre sa famille sur le quai
(environ une minute)puis s'est lui-même mis sur le quai:il avait la peau des jambes en lambeaux.

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

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Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022