Survie "côtier", réglementairement ?

merci pour ces éclaircissements qui n'en sont pas vraiment. Le texte officiel c'est la division 240 ....
Le type I pour hauturier ok mais on ne voit pas de type II, ces dernières sont-elles acceptées pour le semi hauturier ?
La norme iso 950 est vraie pour toutes les survies actuelles.
Gilles

Bah les côtières ne répondent pas à la même norme que les hauturières, norme imposée par la nouvelle réglementation au-delà de 60NM.

Voila ce que dit la Div. 240 pour l'équipement semi-hauturier :

«Un ou plusieurs radeaux de survie gonflables, permettant d’embarquer l’ensemble des personnes à bord, adapté(s) à la navigation pratiquée et conforme(s) aux dispositions de l’article 240-2.15.

« Art. 240-2.15. – Caractéristiques des radeaux de survie gonflables.
« – Seuls peuvent être embarqués à bord des navires de plaisance les radeaux de survie gonflables appartenant à l’une des catégories suivantes:
« – conforme à la norme NF/ISO 9650;
« – de la classe II et de la classe V si acquis avant le 1er janvier 2008. « Ces radeaux répondent aux dispositions pertinentes de la division 333 du présent règlement.

Donc les radeaux type II (cotier) norme NF/ISO 9650 et les classe V si acquis avant le 1er janvier 2008 sont autorisés.

"Si acquis avant le 01/01/2008…"
donc c'est bien là je penses l'interrogation de Gilles et la mienne…acheter aujourd'hui une survie côtière, d'un point de vue strictement réglementaire, c'est idiot… ou alors j'ai toujours rien pigé…
après, même à moins de 6 milles des côtes, c'est vrai qu'on peux y trouver une autre justification que réglementaire, perso me sens pas de nager 6 milles en mer si je coule mon rafiot et que personne pointe son nez (enfin en med' française, ça serait franchement pas de bol)

bonsoir, j'aimerai bien en être sur, car je ne vois pas dans la Div 240 écrit survie type II, on voit type I, classe II et V mais pas type II.
Ou alors je lis mal. Si on peut se servir d'une type II en semi hauturier alors à quoi sert le type I - de 24h ?
Gilles

-24h ou +24h, c'est en fonction de la zone de navigation et du contexte qui implique une durée d'intervention des 'secours'.
Exemple, dans une transat en dehors des lignes régulières, on aura intérêt à avoir une +24h.
En course, ou flottille, trajet fréquenté, trajet suivi avec contact satellite/BLU journalier -24h serait indiqué.
Par exemple, Brest / La Corogne en route direct peut être considéré comme fréquenté. De grandes chances que l'on reste à la dérive moins de 24h si on est localisé.
En résumé, cela dépend du programme de navigation.
Dans les 2 cas, mieux vaut avoir un sac étanche avec de quoi tenir qcqs jours + VHF + batterie/piles + balise + fusées + des bidons d'eau attachés prêt à être largués.
Dans tous les cas, si on n'a pas une dérive 'active' (balise, VHF, fusée) on peut dériver très longtemps ...
Car repérer un radeau de loin : pas évident. Et de nuit, une fois la batterie de la loupiote sur le toit du radeau épuisée (s'allume aussi de jour !) plus rien de visible !
La D240 au 1er mai 2015 est très claire :
9650-I obligatoire pour hauturier (> 60m)
9650 (sous-entendu tous modèles) obligatoire pour semi-hauturier (6 à 60 mn)
Le pb est pour les modèles anciens : on a une période transitoire.
Ce qui me dérange dans ces radeaux, c'est la révision !
-24h ou +24H a peut-être une influence du temps pendant lequel la station laisse le radeau gonflé, mais à priori elle ne le laissera pas 1 semaine gonflé !
Ce serait bien d'avoir des statistiques des durées d'utilisations des radeaux (pour ceux qui n'ont pas disparu).
Pour Grain de Soleil, on est réduit à des hypothèses et force est de constater qu'en dépit d'une localisation certaine, et gérée intelligemment (balise activée par tranche d'heure pour prolonger la durée de vie) rien n'a été retrouvé à ce jour.

Bonjour,

Il y a 3 ans j'ai changé ma survie hauturière par une côtière autorisée en hauturier. J'étais passé sur le stand des affaires maritimes pour me faire confirmer. Ce qui a motivé mon choix ce n'est pas la différence de coût avec une hauturière mais le coût des révisions bien plus économique. Une côtière plus un bidon de survie est bien suffisant pour une nav. en méditerrannée.