Super Maramu 2000 vs Hallberg Rassy 49

Bonjour,
D’un aspect pratique, je reproche aux Amel leur cockpit très étriqué où il est difficile d’y manger à 4, l’impression de descendre à la cave. L’ensemble d’aspect très vieillot.
La technique a bien vieilli aussi.
Par contre la jauge à eau dans la descente est top et ne peut pas tomber en panne: poussée d’archiméde sur un bâton gradué !
Je ne connais pas les HR.
Bon choix,
Patrice

Bonjour,
Une comparaison de chiffres d'où il ressort que pour la même longueur à la flottaison, le SM2000 avec ses élancements arrive à 16 m alors que le HR reste juste sous la barre des 15m (tout en etant plus habitable), ça peut avoir son importance dans certains ports ou lors de certaines escales.
Il y en a un qui a un lest plomb encapsulé (trés gros plus !) Et l'autre une quille en fonte boulonnée sur aileron moulé.
Globalement ce sont deux bateaux aux performances assez proches.
sailboatdata.com[...]ompare/
Une fois trouvé les deux candidats à la vente, ce qui peut être déterminant ce seront les détails dont un, trés important dans ces tailles : le moteur.
Les SM par exemple ont souvent eu des moteurs à courroie de distribution (no way sur un bateau pour moi) et les HR un turbo (pas top non plus)...
Je sais qu'on achète un voilier mais un moteur de plus de 50 cv qui déconne peut vraiment gacher la vie et foutre une saison en l'air, ce n'est pas un Volvo 2003 ou un Yanmar GM30 à bricoler ou à changer.
Les voiles idem.
Un propulseur en bon état.
Esthétiquement, tous les goûts sont dans la nature, mais il faut bien reconnaître que le HR est sacrément BCBG quand le SM fait plus parvenu.
Gros point noir du HR (qui m'a fait reculer devant un 352) le pont teck qui cumule tous les défauts !
Certes, on peut l'enlever et le sandwich n'est pas balsa, mais c'est un beau chantier sur cette surface et quand on a déjà fait un chèque de 200 000 €, ça rend morose 🤣...

Bonjour,
Je n’ai ni l’expérience du Super Maramu 2000 ni de l’Halberg Rassy 49. Cependant j’ai été propriétaire durant 8 ans d’un Santorin à bord duquel j’ai parcouru environ 30000 NM dont 27000 en grande croisière, au froid comme au chaud. Je me suis intéressé un temps au SM en remplacement du Santorin.
Ce qui préside aux voiliers Amel de cette génération c’est le souci du Pratique et contrairement aux apparences de la simplicité des solutions.
Par exemple, une panne éventuelle des enrouleurs électriques se résout dans l’urgence avec 1 ou 2 clés de 13mm.
Je rejoins Polmar sur ses observations. L’utilisation du tangon en 2 parties nécessite en effet de respecter une procédure précise mais extrêmement simple une fois expérimentée. Et offre un confort d’usage très appréciable dans les navigations au portant sous génois seul ou associé au ballooner, grand-voile enroulé.
Les coffres extérieurs volumineux et cependant accessibles permettent de naviguer sans équipements restés sur le pont tels que défenses, amarres ou autres.
Le lest s’il est boulonné au fond du réservoir de quille est cependant encapsulé. Et sa position au plus bas assure sa pleine efficacité.
La vitesse de ces bateaux Amel? Je ne comprends pas que 2 hydrogénérateurs ne soient pas efficaces. Iléna était, d’origine d’ailleurs, doté d’un alternateur d’arbre. Très efficace aussi bien en navigation côtière qu’en traversée.
J’ai aussi apprécié le hard-top décapotable plutôt que fixe. Appréciable dans certaines conditions de navigation pour ne pas se sentir trop enfermé autant que lors de manœuvre d’accostage. La vue vers l’avant est alors parfaitement dégagée.
Au chapitre de la barre, à contrario, son positionnement contre la cloison du roof offre une protection parfaite qui ne se retrouve pas sur les voiliers scandinaves dont la barre est beaucoup moins abritée sauf à clore le cockpit. Sur un Amel, il est possible d’installer une tente complète, mais en navigation, un rideau derrière le hard-top, suffit à fermer la zone protégée.
Très pratique aussi les marches du tableau arrière qui facilitent baignades et débarquement de l’annexe sans devoir installer une plateforme rapportée. Plus facile aussi qu’avec un tableau arrière droit et assez haut, les accostages par l’arrière comme en Méditerranée.

Pratique aussi le réglage du point de tire de l’écoute de génois par manivelle sur chandelier.
Au chapitre gréement, pour qui souhaite gréer un spi asymétrique sans pour autant installer un bout-dehors, ce spi peut s’amurer sur le pontet de l’enrouleur de génois destiné à recevoir l’amure du ballooner.
Quant à l’éventuel étai largable, textile, pour gréer un foc, le très grand taquet d’amarrage de la plage avant est assez solide pour y amurer un emmagasineur. Et un simple brelage textile autour des cadènes de barres de flèche permet la fixation de cet étai. Installation de fausse bastaque pareillement brelées nécessaire
En effet au rayon entretien, 2 équipements nécessitent un soin annuel et attentif. Les joints du propulseur d’étrave mais en revanche celui-ci rétractable et profond est réellement efficace. Autre point d’attention régulier, les bagues du système de transmission. En revanche, cette transmission est extrêmement discrète du point de vue sonore et dans une certaine limite résistante mécaniquement à une entrée d’eau éventuelle en même temps que toute entrée d’eau dans le bateau par défaillance du presse étoupe est écartée. Enfin, l’hélice derrière la quille est plutôt bien protégée d’éventuels dommages.
J’en oublie sans doute. En tout cas la conception de ces voiliers est extrêmement aboutie, en particulier afin de faciliter toutes manœuvres, et laisse vraiment peu de place à la déception. Ah si, une coupée dans le bastingage aurait été la bienvenue !
Bonne recherche
Philippe

Hello,
C'est sûr que ce sont de chouettes bateaux bien conçus...j'avais visité un Santorin, j'avais été impressionné par l'immense cale moteur, dans laquelle mes 1.83m passaient sans souci.
Le cockpit m'avait par contre paru bien petit, par rapport à la taille du bateau.
Les HR ne sont pas parfaits non plus, des copains ont eu beaucoup de boulot sur le 42, pourtant acheté bien cher après de longues recherches.
L'intérieur est souvent assez sombre et spartiate, et question perfs au près, même tout dessus, ils restaient par exemple loin derrière mon 39 pieds sous toilé et ses 12T.
L'un comme l'autre semblent souvent être des achats spécifiques, on "veut" un Amel, ou un HR.
Je me souviens qu'il y avait un ou deux pontons remplis d'Amel à vendre d'occasion aux Minîmes, à la Rochelle, c'est toujours le cas?

l'accès à l'eau par la jupe doit être pas mal sur le maramu. C'est important :)

Bonjour, pour info le plaisir de barre sur le 54 et 55 c'est nul,pilote et toujours pilote, le SM est peut être pareil ?. De bons bateaux avec grand confort.

Bonjour Polmar, barrer mon 42 au près ou travers dans plus de 20 nds est un vrais plaisir dont je ne me lasse pas, le pilote que par moments, certainement pas une journée entière.😎

Moi je barre régulièrement,je n'ai pas le sentiment d'être un gars exceptionnel, hi hi hi
Si on aime naviguer et qu'on a un bateau pas trop pataud , c'est un grand plaisir de sentir le canote,les accélérations,les coups de gîte,de le placer sur la houle,etc...
Le jour où barrer m'emmerdera je vendrai le bateau.

J'ai jamais aimé barrer. Meme en regate en FC8, Selection, JOD ou Mumm, j'ai toujours fait la tactique. Chez nous, on est 99% du temps sous pilote. Jusqu'à 5 minutes avant de mouiller. Je ne pense pas que le choix d'un bateau de croisiere puisse être dependant de cet aspect pour de la croisiere lointaine pour laquelle sont pensés les SM ou HR, meme si je comprend le plaisir qu'ont certains à barrer ponctuellement.

Y'en a qui sont bien blasés je trouve... c'est sûr avec des bateaux mous ça ne force pas l'enthousiasme !
C'est comme au ski,j'y suis une bonne partie du temps pour bosser,mais je ne conçois pas de passer plus de 10 jours sans skier pour moi sans élèves.
Il y a des gens qui n'ont pas le virus de la glisse ,je ne les envie pas vraiment.
Bon après je suis aussi planchiste j'aime les sensations fortes parfois, tout comme je trouve ultra jouissif de sentir le bateau qui part à surfer sous la main,ou quand on slalome dans la houle en se disant,tiens tu m'as raté jolie vague je n'ai pas tapé ni perdu de vitesse...
Ça n'empêche pas de naviguer sous pilote évidemment.
Après je ne naviguerais pas en croisière sur un pogo ou genre, sûrement ultra fun à naviguer mais bien trop fatigant.
En sortie journée avec du zef si on me propose je dis oui tout de suite !
Aussi je changerai sûrement d'avis en vieillissant, mais j'ai tout le temps d'évoluer.
J'ai eu aussi du plaisir à naviguer sur des bateaux bien lents style Caroff en bon acier,je les barrais toujours à un moment où à un autre .
J'arrête le hors sujet mais je serai incapable de choisir entre ces deux bateaux,le HR et le Amel ,qui les deux ont beaucoup de charme vintage comme on dit.