Suivi de la Global Solo Challenge (GSC) 2023-2024 (4)

Toujours des bonnes conditions pour Edouard ! Plus que 380 milles pour Adélaïde.

Bonjour,
Edouard a réussi à immobiliser le morceau de safran, plus de chocs sur la coque, plus de vibrations, plus d'instabilité, mais le bateau n'est tenable que tribord amure.

Marco Nanini s'occupe d'organiser son accueil.
Cela va prendre du temps à résoudre tous les points de la TODO-LIST, l'escale va être longue je pense.

L'escale de Pavlin au sud de la NZ va se prolonger, encore une belle histoire de solidarité maritime !

globalsolochallenge.com[...]artini/

Des nouvelles de François Gouin sur Kawan:
www.tiktok.com[...]0874272

Bonjour,
je pense que beaucoup d'entre nous comprennent pourquoi les coureurs dans l'Océan Indien et le pacifique ont des groupes électrogènes à bord.
Les panneaux solaires ne reçoivent jamais de soleil ou si peut
Les hydroliennes sont très fragiles et peuvent juste maintenir les batteries en charge, si l'hélice est dans l'eau
Les batteries souffrent énormément et descendrent souvent sous les 10 volts

Le pilote automatique est le grand consommateur d'énergie. Il faut vérifier le bon fonctionnement du capteur de barre, en avoir 2 ou 3 en réserve, savoir les paramètrer au large. Sinon le contrôleur dans les coup de lof ou d'abattée poussera ou tirera le vérin au maximum et continuera d'appuyer en utilisant un maximum d'ampères inutilement.
Donc on vérifie le capteur, on le régle à 5° plus court que la butée, on vérifie l'alarme, on ajoute une énorme alarme sur le réseau NMEA2000. On régle les voiles, si besoin ou sous toile le bateau
Ou alors if faut investir dans du matériel éprouvé et sur dimensionné, surtout pas avec un vérin sur la barre mais sur sur la mèche de safran .
Un coup d'oeuil sur ceux des IMOCA pourrait donner des pistes pour ceux peuvent se permettre ces dépenses. Sans oublier qu'ils en ont 2 à postes en permanence. Ce qui permet de faire la maintenance et les contrôles;

Contr ôleur Calculateur MADBRAIN de MADINTEC

10 000€ pour la version Lite, 16.000€ pour la version performance à multiplier par 2. Puis l'hydraulique de barre en double de type NKE ou autre

On a discuté du sujet des pilotes d'IMOCA ici:

À mon avis aucun. Mais la plupart font tourner leur moteur principal (de propulsion) pour produire de l’électricité avec l’alternateur. (Sauf Solarwind qui a un moteur principal électrique en panne).

En ce qui concerne les pilotes, il est je pense utile de faire remonter les infos de consommation instantanée du pilote, qui est souvent la seule manière de connaitre son degré de souffrance ;+). Sur les gyropilot NKE, c'est un canal qui est directement disponible, même si j'ai constaté que cela prenait quelques minutes avant d'arriver. C'est bien de garder ce canal toujours affiché sur un écran. En fonction du bateau et du pilote on se fait une idée de ce qui est acceptable ou pas.

Je n'ai pas d'expérience de capteurs d'angle super fragiles, s'ils ont bien montés et à l'abri, il ne présentent pas trop de soucis. La procédure de calibrage sur les NKE n'est pas trop compliquée et avec un peu de chance peut se réaliser à la mer (barre au centre, à fond tribord, à fond babord, retour au centre..). a ne pas faire sous spi ou vent arrière mais aussi non réalisable même sous voiles.

L'équipe de TEEM conseille de mettre un pilote trop "gros" pour que celui ci ne travaille pas trop, donc par exemple un Type 2 pour un bateau d'un déplacement de 4 tonnes pour qui un Type 1 est parfaitement suffisant. Je ne sais pas si cela se vérifie réellement à l'usage

A l'exception de l'Américaine ? Elle n'a pas énormément d'expérience... et 0 problème, apparemment.

Bonsoir @damienz
Tu as raison l'hydrogénérateur de SOLARWIND a été monté 4h avant le départ du Crouesty, juste au milieu entre les 2 safrans, où était fixé le moteur hors bord original. Donc il n'est pas efficace tribord amure ni bâbord amure ...aucun test n'a été réalisé
La connexion électrique n'a été très soignée, ni vérifiée.
C'est un W&S 300

Idéal sur les bateaux qui naviguent à une vitesse de croisière de l’ordre de 4 à 6 nœuds , et qui consomment en moyenne 8 A (sur une installation en 12 V).

Le peut utiliser 15A au maxi ce qui est le cas quand la barre est en butée et que le contrôleur ne le sait pas.
Consommation électrique minimale en veille 300 mA (12 V)
Plage de tensions de fonctionnement 10,8 V CC à 15,6 V CC

Les panneaux solaires flexibles ont été changés au Crouesty car ils ne fournissaient rien étant cassés, puis à Jacaré au Brésil car le soleil avait délaminé la surface. En ce moment ils ne produisent pas grand chose vu que le ciel est couvert tous les jours.

Plus d'énergie pour charger les tablettes, donc Edouard utilise 1 tablette en temps alterné avec son iPhone

Le pilote est sous dimensionné c'est un EV-100 Raymarine. La fixation du capteur de barre sur un des safrans extérieur est très fragile et manque de précision, installé à Jacaré au Brésil, mais jamais testé. Il ne fonctionne plus le controleur ne le trouve pas, donc pb de cablage dans le réseau NMEA, ou simplement pas assez de voltage sur le réseau NMEA?

Manque de préparation

Le bon matériel est là , mais non testé et mal positionné

Edouard n'a pas dépensé un sous, car watt and sea est le premier sponsor de SOLARWIND. C'est écrit en gros sur le grand spi. Car watt and sea était aussi le premier sponsor à la construction du bateau.

Je pense qu'il a le modèle long de 300W (970mm)

Cole Brauer utilise un 600W, elle en parlait ici:

C'est là qu'on apprends qu'elle utilise un prototype de W&S spécial pour les grandes vitesses, et qu'elle dispose en plus d'un pile à combustible.

Elle a reçu de W&S une documentation compléte pour réparer le sien dont l'hélice ne tournait plus. Elle a fait des vidéos la dessus.

www.instagram.com[...]mXr1Th/

Merci @Zaza55 d'avoir corrigé mon erreur,
Mea Culpa.
Les 2 noms se rapprochent trop pour un dyslexique comme moi.

Ce qui est certain c'est qu'Edouard n'a jamais eu le moindre euro en poche ou à la banque pour réaliser ce rêve. Mais cela ne me gêne pas trop.

Pour aider à comprendre
Wattuneed (WATT-U-NEED) c'est pour les panneaux solaire et le batteries

J'ai récupéré dans les poubelles de SOLARWIND un de ces panneaux. Il est en fonctionnement parfait chez moi.

Wattandsea (watt & sea) c'est pour les hydrogénérateurs

Pour voir la liste des partenaire d'Edouard c'est sur son site SOLARWIND à Brussels

Toutes mes excuses.

Francis

Edit:
Jacques Riguidel construit ce bateau de 34 pieds sur ses fonds propres

Ajout du lien vers le sponsoring d'Edouard De Keyser par Wattuneed

Ajout du dossier, dans les fichiers attachés, sponsor de Jacques Riguidel chez Wattuneed

Oui il existe une fixation spéciale "support amovible" à mettre de chaque côté et on déplace l'hydrogénérateur du côté sous le vent, après chaque virement de bord

Les dernières péripéties de Pavlin Nadvorni, qui a des drisses prises dans son hélice et dont le rail de GV sur le mât s'est arraché sur quelques mètres.

Pavlin Nadvorni: Chance ou Providence
globalsolochallenge.com[...]idence/

Bonsoir,
Il va à Adelaide. dans un port de plaisance . Dans quel club nautique, là je ne le sais pas encore.
Il y a 24h je disais:

"Marco Nanini s'occupe d'organiser son accueil"

On pourra le savoir quand il ira s'amarrer.

Son point de 22 UTC est -37.45,135.13 cap au Nord
Il lui reste 240 milles à parcourir.
Pour l'instant dans une zone sans vent il marche à moins de 2nds. Le vent devrait revenir plus fort, mais pas trop de l'Est. Il resterait tribord amure.

Bonjour,
en plus du choix du port il y a les soucis administratifs habituels du genre VISA touristique valide et se préparer aux demandes de conformités sanitaires dont je parlais il y a pas longtemps. Le manque de réservoir d'eau noires va lui causer des soucis. Je croise les doigts pour que la douane ne lui cause pas de tracas supplémentaires.
Il faut déclarer son arrivée par bateau 96 h avant, au moins par mail .

Edit: les adresses mails
96h avant d'arriver eVisitor.Helpdesk@immi.gov.au
et yachtreport@customs.gov.au

Cole Brauer sur le point d abandoner parce qu'elle ne peut plus envoyer de vidéos!

Problèmes de connectivité par satellite pour Cole Brauer
globalsolochallenge.com[...]brauer/

Le Global Solo Challenge a certainement été une excellente occasion de voir le service internet Starlink à itinérance mondiale récemment lancé en action. Le service a été lancé avec un plan mondial en juillet 2023, quelques mois avant le début du GSC.

À l’époque, personne ne savait quel service ou quelle couverture les skippers obtiendraient avec cette technologie en naviguant dans les quarantièmes rugissantes et plus au sud. Pour cette raison, les organisateurs n’ont pas accepté Starlink comme alternative aux téléphones basés sur Iridium ou Inmarsat, qui sont restés obligatoires pour les communications de base et les urgences.

À la surprise générale, la couverture expérimentée par les skippers pendant l’événement a été incroyable, les skippers ont pu utiliser internet à large bande avec une allocation mensuelle de 50GB depuis leurs bateaux pour un coût très faible comparé à toute autre solution à large bande disponible. Nous avons tous apprécié les mises à jour fréquentes et surtout les vidéos que les skippers nous ont fait découvrir.

Cependant, alors que Cole naviguait vers les parties les plus éloignées de l’océan Pacifique, elle a commencé à rencontrer des problèmes de connectivité. Ce n’est pas dû à un manque de satellites Starlink en orbite basse, mais plutôt à leur fonctionnement. À chaque orbite autour de la terre, les satellites sont programmés pour s’éteindre afin de préserver l’énergie et d’utiliser leur panneau solaire pour se recharger avant de revenir en ligne là où le service est nécessaire. Actuellement, Cole navigue dans une zone où les satellites Starlink sont préprogrammés pour s’éteindre, rendant la connectivité impossible ou moins fréquente. Elle est en contact constant avec son équipe à terre par texte et par téléphone grâce à la technologie Iridium traditionnelle et tout va bien à bord, cependant tant qu’elle ne sera pas de nouveau en ligne, elle ne pourra pas envoyer de vidéos.

(Bien entendu, je blaguais)

Bonjour,
Edouard a envoyé une photo de la tête du safran tribord.
Vous avez une vue sur les 3 bagues de safrans, les fémelost et les boulons "aiguillot"

Elle est sur le Facebook de solarwind

Pour comparer je vous montre quelques photos sur le sujet Barre/Safrans/Aiguillots et femelots/ Bagues...
Si vous avez des idées pour changer tout ce système à base de boulons et de bagues impossibles à aligner n'hésitez pas à les donner.

Les 3 dernières photos ont été faites par Edouard au Cap Vert
la 1ère c'est Edouard dans l'Océan Indien dans les Quarantièmes
la 2 c'est au Crouesty le jour du départ par Francis

Cole Brauer a ralenti cette après midi 7nds seulement elle est dans un de vent de NW assez fort de 30 à 40nds . Elle est à 1240 Milles du Horn . Elle devrait y arriver dans 5 jours au milieu de fortes dépressions.

Philippe Delamare essaie de rester sur la route idéale tout en allant chercher quelques brises. Il avance à 2,5 nds cap au Nord devant l'Uruguay, il n'a fait que 80 milles ces dernière 24h.
Il devrait toucher d'ici 5 à 6h un vent de sud de 13 à 17nds. Puis SW Dimanche grâce à une dépression sortant du Brésil.

L'anticyclone de Sainte-Hélène, est très fort 1026 Hpa, ce qui ferait des vents de nord ensuite. le long de la côte du Brésil

Sur l'Atlantique Nord ilo a aussi un anticyclone fort de 1031 Hpa sur les Açores

Le Horn est à 1500 milles derrière lui.

Donc il y a 2740 milles entre les 2 premiers.

En fait, Port Lincoln, ça ne me parait pas une si bonne idée que ça finalement. C'est juste une petite bourgade de 16000 habitants, qui se trouve à plus de 6h de route d'Adélaïde. Adélaïde, c'est une grande ville de 1.3 millions d'habitants, et un des centres du yachting en Australie où on peut trouver tout ce qu'il faut pour réparer. Et les vents sont justement favorables pour aller à Adélaïde.
en.wikipedia.org[...]Lincoln
fr.wikipedia.org[...]tralie)

Bonjour,
Philippe Delamare est à l'arrêt sans vent avec une légère dérive vers le Sud

Il est à la latitude de Montevideo (URUGUAY) / Buenos Aires (ARGENTINE) Rio De la Plata.
Je révise les pas du Tango Argentin (Salida ,8 avant et 8 arrière) en ce moment cela tombe nien.

Depuis son passage le 9 Janvier au Cap Horn, je ne capte plus son signal AIS par les SAT-AIS
Peut être eux aussi en mode "économie d'énergie" comme ceux de Startlink?

J'ai demandé à Kpler (MarineTraffic + Fleetmon) d'essayer de trouver son signal mais il n'y a rien avec son MMSI

Merci,
je suis assez nul en Tango. Il y a 15 ans j'ai suivit 3 ans de cours sans progresser.
J'ai été contacté par le club de Tango de la presqu'ile de Rhuys pour faire des photos pendant une Milonga et les séances de cours sur 1 semaine ou plus.
Même s'il y a de l'improvisation , en connaissant quelque pas et attitudes je peux prévoir le mouvement futur et prendre la photo au bon moment. Les pieds sont trés importants pour le guidage ainsi que le buste, plus que les mains .
Pas de luminosité dans ces salles intimes, et pas de Flash du photographe pour troubler ces beaux moments.

Merci pour la vidéo je vais m'entrainer.

J'utilise ce site sympa, bien pour débutant

et pour réver:

Je suis souvent au Brésil donc c'est la Samba qu'on danse au lieu du Tango et le Portugais à la place de L'Espagnol. Tout cela à cause du Pape, sinon ces 2 Pays auraient peut être été Français, on y danserait la Valse Musette.

Je ne sais pas s'il y a une danse typique en Australie, on pourrait envoyer une vidéo de formation à Edouard

Revenons à la GSC.
Une de mes motivation est de suivre leurs routes par les SAT-AIS et les stations terrestres en essayant de comprendre pourquoi ils sont captés dans certains endroits et pas dans d'autres. Si la place de l'antenne, la qualité de l'installation est toujours la seule coupable ou pas.

SOLARWIND n'est pas encore capté par les stations terrestres, mais (juste il y a une heure) par les SAT-AIS. Peut être a t il repositionné son antenne qui devait être penchée à 90°?.
En regardant sa trace on peut voir où il a été très secoué par la mer, le mat dans l'eau plusieurs fois.
Il a une petite antenne de type tire-bouchon attachée sur le balcon arrière entourée de plein de bazar.
Edouard a fait une installation bricolée pour les panneaux solaires rigides, donc l'antenne est inclinée à 45° ce qui est vraiment pas terrible pour l'émission vers les autres bateaux, mais quand un satellite passe au dessus de lui le faisceau d'onde est plus fort que si l'antenne était bien verticale..par hasard donc.

Sa vitesse actuelle varie de 4 à 6nds cap au 29°, dans un vent de sud de 15 à 20nds plutôt lent, mais il est sage.

Par SAT-AIS:
Position received: 2024-01-20 17:35 LT (UTC +9)
1 hour, 25 minutes ago
AIS Source: Satellite

Vessel's local time: 2024-01-20 17:35 LT (UTC +9)
Area: SAFR - South Indian Ocean
Latitude/Longitude: -35.37887° / 136.1618°
Navigational Status: Class B
Speed/Course: 4.0 kn / 29 °

Wind: 20 knots
Wind direction: S (182°)
Air temperature: 17°C

En dernière copie d'écran je vous présente la route qui est proposée au Cargos calculée par l'outil Voyage Planner de Marine Traffic (Kpler Product)

Oui à plus de 7nds. Peut être a t il profité de ce temps pour effectuer une petite réparation à faire à l'arrêt?

Le commentaire officiel
Philippe Delamare sur Mowgli qui s’est retrouvé coincé sans aucun vent, naviguant même à l’arrière. Il a perdu 25% de son avantage total sur Cole Brauer depuis qu’il a passé les Falklands et qu’il a trouvé des conditions moins que favorables, quelque chose que nous avons toujours souligné comme la plus grande menace pour son avance accumulée lors de l’événement jusqu’à présent.
L’écart entre l’heure d’arrivée prévue (ETA) des deux bateaux est tombé à moins de 9 jours pour la première fois depuis le début de l’événement.
En milles nautiques, il a perdu 700 milles à Cole en une semaine et bien que son avantage semble toujours significatif, il commence vraiment à devenir émotionnant à suivre.
Il est temps d’encourager et de soutenir vos skippers préférés!

Il me semblait bien que Cole Brauer avait un peu levé le pied ces derniers jours. En fait, elle souhaite passer derrière une grosse dépression qui l'attend au passage du Cap Horn.

Cole Brauer de retour en ligne
www.instagram.com[...]sDLb8F/

Salut les gars ! Alors, je voulais juste vous donner une mise à jour. Euh, je suis pratiquement en train de flotter avec les vagues en ce moment. Enfin, enfin, genre flotter avec les vagues. Elles me frappe un peu, mais elles ne sont pas très grandes. Elles font probablement environ 3 mètres ? 3 à 4 mètres ? Peut-être un peu plus ? Mais les conditions ne sont pas mauvaises ici en ce moment. Il ne souffle qu’à environ 30, mais je n’ai pas de voiles sur moi. C’est le haut de la grand-voile. Et c’est le j3 qui est ma deuxième voile la plus petite. Voile avant. Et je suis un peu en train de flotter avec les vagues en ce moment. Et le plan pour l’instant est juste de ralentir. Parce qu’il y a quelques tempêtes qui vont frapper très fort le Cap, le Cap Horn et je vais m’y faufiler juste derrière elles. Donc, euh, c’est le plan pour l’instant. Donc je suis juste en train de flotter avec les vagues. Bon, je vais bien. Un peu frisquet. Je vais descendre en bas et manger un repas lyophilisé. Bon, à la vôtre.”

Pour Edouard, il a tourné à gauche vers le petit port . Il est 02:16 locale, perdsonne sur l'eau Edouard est seul.

Il est attendu, dans tous les sens du terme.
Il ne pourra pas échapper au contrôle sanitaire, ni à la vérification du matériel embarqué. Ils savent aussi qu'il n'a pas un sous.
Pour le Visa il va avoir un délai. Au delà de 3 mois il devra être parti.

Remplacer le moteur électrique, refaire un safran complet etc ...cela va donner un départ au delà de la date limite.
Il sera mis hors course.
Je le souhaite de toutes mes forces

Sur SOLARWIND, le moteur électrique est un sail drive. De l'eau est entrée dedans, donc court circuit.
Bilan de l'énergie:
Batterie de service détruite
Sur les 3 batteries réservées au moteur, une est détruite les 2 autres sont très faibles.
Plus de charge de batterie par le solaire, ni hydrogénérateur.

Tablettes de navigation avec batterie vide
Il navigue avec son smartphone.

Pour l'instant il tourne en rond devant l'entrée des cargos.
Pour la plaisance c'est l'entrée sud qu'il devrait prendre.

Il faut attendre le matin pour que quelqu'un vienne le chercher, gratuitement SVP.

Impossible d'aller à Adelaide , le bateau ne peut pas faire de prés avec un seul safran.

Je crois que c'est ce bateau-ci qui va venir le chercher.

Edouard arrivé à bon port !

Juste pour info, les statistiques de ses messages AIS reçus par SAT-AIS depuis Cape Town

Positions received 859 (0% Terrestrial, 100% Satellite)
Average time interval between consecutive positions when vessel is underway 15 min 18 sec
Average time interval between consecutive positions when vessel is idle - 01 min 26 sec
Total time not transmitting AIS for more than 3 hours - 22 d 05 h 42 min (72%)

Je sais pas ce que tu entends par "struggle"... les heures à venir ne seront pas très violentes, il est au bord d'une grande bulle bleue.
En route pour Hobart, à 800 NM, mais il aura lui aussi des problèmes de finance, d'après son dernier message :

globalsolochallenge.com[...]nt-bon/

@Numawan (tu avais déjà cité ce msge... désolée)

Elle a ralenti d'abord pour ne pas passer le Horn en même temps qu'une fortre dépression. Mainytenant elle se positionne pour utiliser au mieux la situation météo à venir.

Pour Louis. C'est l'accrochage du vérin de pilote autoamtique qui a cassé ses boulonsd. Il n'a pas de boulons de rechange. Ensuite son énergie est un gros soucis... on en reparlera plus tard.

Pavlin Nadvorni travaille dur pour reprendre la voile avant fin janvier
globalsolochallenge.com[...]anvier/

Pavlin Nadvorni, sur Espresso Martini, a pris contact depuis Bluff Harbour, South Island, NZ. Il nous dit qu’il a trouvé une entreprise qui a pu fabriquer 10 nouvelles plaques de soutien latérales pour son rail Antal à partir d’un échantillon, car il semblait impossible d’obtenir les pièces dans un délai raisonnable et il a dû accepter cela comme sa meilleure option. Cependant, un ami de Pavlin a trouvé certaines des précieuses pièces en stock dans une entreprise à Auckland qui a été extrêmement gentille et a organisé une livraison immédiate. Le rail lui-même a été jugée réparable, ou, en d’autres termes, elle sera redressée à l’aide d’une courroie et d’un cliquet pour restaurer la forme puis renforcée avec les nouvelles plaques de soutien. En fonction du travail et du meteo, Pavlin espère rejoindre le Global Solo Challenge la dernière semaine de janvier. Son escale à Bluff Harbour est aussi une excellente occasion de se reposer et de retrouver des forces car il signale avoir perdu jusqu’à 15 kilos de poids corporel!

Sympa de la part de Cole Brauer: des vidéos de présentation des gens qui ont participé à la préparation et/ou de ceux qui l'aident pendant la course. Aujourd'hui: les gréeurs.
www.tiktok.com[...]0172832

Le Saildrive/moteur électrique, c'est un OceanVolt?

D'ici au 2 février, ça me semble mission impossible au vu de l'état général du bateau.
Il ferait mieux de mettre à terre, revenir bosser et remplir les caisses pour fiabiliser son bateau et finir le tour.

La tête de safran s'est arrachée au niveau du 2 ème fémelot/aiguillot . Le safran libre tapait sur le bateau.
Edouard a ranger la barre et la t^te de safran, puis à, la cape il a travailler dur à sorti le maximum de morceaux dans l'eau. Dans la photo précédente vue d'en haut tu peux mieux voir où c'est cassé.

Edouardc n'a pas les moyens de faire un aller/retour en avion. Je ne suis pas certazin qu'il puisse travailler chez lui.
Pour moi la meilleure solution c'est de remettre le bateau en état puis de le confier à un brocker à petit prix.
Faire appel aux dons pour payer le billet d'avion.

Le passage par Panama est très cher.

Je pense qu'Edouard repartira à l'énerge et passera le Horn au course.

Bonjour, 04:00 UTC ce 23 Janvier.

Cole Brauer est cap au nord (12°) à 10 nds, elle monte sur l'arrière de la dépression pour descendre sur l'avant de la suivante.
Son dernier point date de 00:00 UTC bizarre une panne de tracker?

En Atlantique Philippe Delamare sur MOWGLI avance toujours à son allure de Sénateur de 9nds sur la route optimale, il devrait arriver facilement à la Latitude de Rio, mais ensuite les petits airs vont s'installer à partir du 29 Janvier pour une durée indéterminée.
Il ne faut pas passer trop à terre jusqu'à Récife car le courant porte au Sud, les baleines l'utilisent pour redescendre dans le sud avec leur baleineau.

Les prévisions des courants fonctionnent en ce moment sur Windy, sur 3 jours

Plus que 12 bateaux en progression dans ce Challenge. L'Océan Indien est très sélectif

Bonjour @Flora,
On va la suivre avec intérêt faire ce YoYo, ah ces bateaux rapides.

Oui elle est en gros à 700 milles du Horn et Philippe à 2150 milles du Horn et 4850 milles de l'arrivée .

Mathématiquement ils ont un écart de 2850 milles soit presque 12 jours à 10 nds de moyenne . Par la physique des phénomènes météo, les choix des skippers et les différences de performances des bateaux cette distance ne signifie pas grand chose.
Cole ira plus vite dans les petits airs entre les tropiques avec son bateau plus performant, Philippe plus régulier et plus sage devrait arriver avant ce lièvre fougueux qui est derrière lui. Mais il peut se retrouver 3 ou 4 jours à l'arrêt au pot au noir.

Vento di Sardegna vient de dépasser Koloa Maoli. Par ailleurs, il est revenu à 650-700 NM de Kawan et Obportus, qui ont été un coincé par un anticyclone.

Bonsoir,
merci pour cette réaction.
Le X-37 est un bateau lourd de base, il a en plus tout le matériel et les vivres pour ce voyage (sauf 4 boulons pour le pilote)
Ce bateau lourd se trouve souvent en travers des vagues fatiguant le barreur et/ou le pilote.
C'est effectivement le rêve d'un homme agé, qui doit être épuisé par cette traversée de l'Océan Indien.
Depuis son départ en Méditerranèe Louis a navigué lentement, le bateau souvent sous toilé.

Aujourd'hui 24/02 et demain il va subir une dépression de force moyenne. Il essaie en ce moment de monter le plus au nord possible pour profiter du vent d'ouest, mais il se déplace à moins de 4 noeuds.
Il est à 575 milles de Hobart, où il doit réparer et repartir avant le 15 Février, je pense, pour rester en course.

Marco parle avec tous les skippers, il les écoute et cherche a bien comprendre pour les aider.

Le cas de Louis est assez inquiétant, tu as raison. Tu peux lui parler en Français, Italien, Anglais, Espagnol...

A nouveau de bonnes nouvelles pour Louis ce matin, il est à environ 400 NM de Hobart, 4 journées à son allure peinarde...

Nous avons donc viré sur son compte les sommes collectées sur la cagnotte leetchi afin que son compte puisse être alimenté à son arrivée. Ce soir 4200€ ont été collectés. En plus de cette somme un virement direct de 1000€ a été effectué en direct par un club de voile. Par ailleurs le manager de la GSC nous a informé d'un total de donation sur son site de 1760€ Ces sommes couvriront les réparations nécessaires à la poursuite de cet extraordinaire challenge. Vous avez contribué à l'incroyable défi de Louis dans son aventure autour du monde.
C'est un immense merci que nous vous adressons de sa part.

Cole toujours en pleine maîtrise de sa vitesse... plus de 10 nds, alors que le plus fort de la dépression devrait l'épargner aujourd'hui !
On croise les doigts.

Elle l'explique sur un Tiktok de qqs secondes...

www.facebook.com[...]/watch/

333 NM de progression en 24h pour Vento di Sardegna! Il est revenu à 540 NM de Kawan et 570 NM d'Obportus, qui pourtant ne traînent pas (223 NM sur 24h pour Kawan).

Bravo Philippe! Je serais bien surpris si les autres rencontrent des conditions aussi favorables pour remonter jusque Rio.

D'abord bâbord amure, puis tribord amure.
😁

Comme l'écrit un admirateur italien :

"Questa ragazza è veramente incredibile"...

Sur son avant-dernier Tiktok (que je ne sais pas mettre en lien ici), elle disait qu'elle avait eu jusqu'à 52 nds de vent, GV à 3 ris, etc... et tout ça avec un grand sourire !

La vidéo TikTok en question:
www.tiktok.com[...]9798816

Cole Brauer va passer le Cap Horn le pied au plancher! 11.8 nds en instantané à 20h UTC, 238 NM sur les dernières 24h! Il lui reste 175 NM pour passer le Cap Horn.

Au dernier point, Cole à une dizaine de milles au sud de Diego Ramirez.
Il faudrait qu'elle puisse lofer de 40° pour tenter de voir le cap Horn en vrai, à une soixantaine de milles à son vent. Il va bientôt faire jour.
C'est tout ce que je lui souhaite !

C'est quasiment fait! Bravo Cole!

Un soucis peut être elle est cap au sud, donc vent arrière à 6 nds. Un changement de voile, ou une grosse vague avec des rafales?

Elle est repartie à 8nds cap au 84°

Pour l'instant il est inactivé, donc pseudo transparent
Après il sera en gris comme tous ceux qui ne sont plus en course.

Cole Brauer se traine à 6nds cap au 58, il doit y avoir des trous de vent car elle commence à entrer à "l'abri" des montagnes. Les vagues elles doivent être du même type. Un class40 cela ne marche pas trop bien au près, elle doit peut être ralentir car le bateau tape fort

Bonjour, à 06:50 UTC Philippe Delamare a viré de bord pour passer Tribord amure. Revenant ainsi vers la route la plus courte. Il revient aussi vers du vent vent plus fort. Les alizés sont encore plus au nord. Le vent devrait commencer à tourner vers l'est quand il sera à la latitude de Salvador.
Cap au 332° à 7 nds.

Dans le sud Cole Brauer marche à 8 nds

Plus loin dans l'ouest l'américain Ronnie Simpson sur Sparrow (Shipyard Brewing ) est à 1150 milles du Horn 7,5 nds au 125°.
Le système météo est clair et classique, une dépression de 973 Hpa est dans le grand sud, provoquant un flux de vent d'Ouest de 25 à 35 nds, qui va le rattraper en faiblissant Dimanche soir. La dépression deviendra stationnaire.
Pour la suite ,dans ce cas, d'habitude ...en général la dépression va se diviser ou créer 2, 3 ou 4 tourbillons qui deviendrons de petites dépressions dans le passage de Drake .
A suivre.

C'est le soucis des fichiers GRIB. Les prévisions doivent être corrigées par la vision du réel.
Avec les outils de routage on doit/devrait inclure les relevés de stations locales à terre et en mer.
Comme c'est rarement le cas, c'est le skipper qui juge en dernier recourt . Philippe a senti le vent refuser pendant 2 ou 3h avant de décider de virer. Devant lui il y a ou les Alizés ou une bulle de vent mous. Il a décidé que c'était du vent mou, en toute lucidité il a décidé de revenir vers la route optimale.
Le pilote en mode vent est un très bon indicateur de l'évolution du vent. Il suffit de voir naviguer Jean Le Cam pour s'en convaincre. Il laisse le pilote suivre l'évolution, pendant qu'il se concentre sur les réglages de ballasts pour avancer le plus vite possible en corrigeant l'assiette du bateau, puis après quelques heures il regarde la trace derrière luis sur son lecteur et la route prévue, il en déduis son évolution dans le système météo réel.
Les vues données par les fichiers GRIB donne la tendance de l'évolution.

Désolé d'insister, mais de nouveau un manque de lucidité de la part de Louis Robein. Il est en bonne position pour continuer vers Melbourne. Mais au lieu de ça, il insiste pour aller à Hobart. Melbourne: 244 NM. Hobart: 236 NM jusqu'à la pointe sud-ouest de la Tasmanie + 100 NM jusqu'Hobart = 336 NM.

Je rappelle qu'il n'a plus de gaz (tuyau percé), donc plus de repas chauds, quasiment plus d'électricité (hydrogénérateur qui fonctionne sur un bord, batteries quasiment mortes), donc plus de pilote. Et je crois qu'il n'a plus de moteur non plus.

Philippe Delamare a viré de bord à 17:30 UTC ce samedi 27 Janvier
Cap au 85° avec une vitesse de 6,5 nds.
Pour moi il devrait continuer sur ce cap jusqu'à toucher les élizés dans 250 Milles. La bulle anticyclonique est dans le sud.
Il faut virer si le bateau descend de 15° donc un cap au 100°, qui donnerai enduite une route presqu'au Nord pour s'échapper.

Plus facile à dire tranquille à la maison sans soucis de sommeil, qu'à faire. sur l'eau

Sa trace dessine des Z sur l'eau. Z comme Zorro!

Dans le Sud, Cole est toujours aussi rapide 10 à 14 nds cap au 26°

Assez peu de nouvelles officielles de François Gouin sur son Class 40 en approche du Horn, qui vient lui aussi de fêter son anniversaire.
Plusieurs videos parlantes sur son FB (17 et 20 janvier).

www.facebook.com[...]OKeania

Bonsoir, derrière François Gouin à 8,4 nds, Andrea Mura sur son Open 50, cherche à le manger, il fonce à 11,5 nds dans le même système météo.
3250 milles pour atteindre le Cap Horn et repasser en Atlantique sud.

Louis Robein enfin dans la bonne direction pour Hobart et à vitesse raisonnable...

François Gouin / Kawan: Couché chez Némo
globalsolochallenge.com[...]z-nemo/

Hier je passais à proximité du point Némo, vous savez le point le plus éloigné de toute terre, quelques 2000km, Pitcairn je crois. Pas envie d’avoir des problèmes dans ces parages, heureusement je suis sous bonne escorte Italienne, sur l’eau Riccardo devant, Andréa derrière et sur ses écrans Marco !

Pourtant la mer a été agressive, 35 nds de vent et mer forte et croisée. Pendant ma sieste post-prandiale, une vague nous a très violemment couché : j’étais heureusement installé sous le vent comme toujours quand ça remue pour éviter d’être projeté. Tout a volé, enfin ce qui n’était pas attaché c’est à dire les petites choses (stylos, briquet, vêtements, dinette……) et puis je ne savais plus ou était le haut du bas, le bateau immobile pendant quelques secondes. Et je vois de l’eau jaillir par le hublot sous le vent cassé… puis lentement et majestueusement, Kawan se redresse, du bon côté. Ouf…..et là on se met en mode réflexe, automatismes, survie. Il faut hiérarchiser. Evacuer au plus vite l’eau (au niveau des chevilles) avant qu’elle ne fasse des dégât sur l’électricité-électronique et sécuriser le hublot (plaque vissée et Sika) …… après 4 heures de travail, trempé, le bateau est en marche, le pilote fonctionne, l’aérien est toujours fonctionnel. Incroyable.

Bilan: 2 chandeliers arrachés par le tangon qui est venu cassé le hublot sous le vent, lazybag sous le vent arraché et tout, tout trempé à l’intérieur. Pas de séquelles sérieures à prévoir. Voilà un passage du point Némo dont je me souviendrai, une expérience marquante, aujourd’hui encore la mer était très grosse, plus que toutes les semaines précédentes dans la Sud. On avance vers le Horn.

Oui:

sécuriser le hublot (plaque vissée et Sika)

Je connais quelque peu ce bateau: il a appartenu au skipper belge Michel Kleinhans et il était basé à Zeebruges, mon port d'attache. Dans les quarantièmes Sud, ce bateau devrait faire très régulièrement plus de 200 NM par 24h. Je ne peux pas m'empêcher de penser que certains des skippers de la GSC n'osent pas pousser leur bateau suffisamment fort. GV 4 ris + J4 au portant dans 35-40 nds, même avec des rafales à 47 nds, ça me paraît vraiment très peu de toile. A titre de comparaison, sur mon boat à moi, dans 35-40 nds, au près, je suis sous GV 2 ris + trinquette.

Kevin Le Poidevin / Roaring Forty: Nouveau record personnel!
globalsolochallenge.com[...]sonnel/

Salut a tous, chaque jour à 20h00, je note la distance quotidienne parcourue en milles nautiques. Cela m’aide à me concentrer sur maintenir une moyenne de 7 à 7,5 nœuds pour mon objectif initial de 150 jours. Je pense que ce sera plutôt de l’ordre de 160 jours après la lente descente de l’Atlantique Nord. Nous avons fait des jours de 191 et 194 milles nautiques en cours de route, mais aujourd’hui est très spécial.

Hier à 20h00, le compteur affichait 1366 milles nautiques. Aujourd’hui à 19h59, le compteur affiche 1566 milles nautiques! C’est un record de 200 milles nautiques en une journée de navigation avec 4 ris, qui est équivalente à une minuscule voile de tempête, et une voile d’avant pour gros temps J4!

La brise était relativement stable en direction, mais pas tant en vitesse. Des vents faibles de 20-30 nœuds pendant un moment puis beaucoup de 35-40 et des rafales atteignant 47 nœuds. Nous naviguions en pleine mer avec le risque permanent d’un virement de bord involontaire ou d’une embardée. Les vagues variaient de 2 à 3 mètres avec une période de vague raisonnable à 4-5 mètres plus tard dans la journée. La mer de vent au-dessus de la houle était à un angle par rapport à la houle, donc de temps en temps, le Roaring Forty serait submergé par l’une des plus grandes vagues qui nous frappait de côté.

Le vent est un peu trop fort pour dormir en ce moment. Je vais attendre que le vent baisse à 25-30 nœuds puis j’essaierai de dormir un peu.

L’effort épique de Louis Robein ne doit pas passer inaperçu
globalsolochallenge.com[...]apercu/

Ces derniers jours, plusieurs personnes ont écrit pour demander plus d’informations sur les vitesses faibles de Louis Robein et son parcours apparemment erratique.

Nous avons expliqué dans nos mises à jour que Louis s’est retrouvé sans aucun electricité pour continuer à utiliser son pilote automatique. Ses problèmes électriques l’ont amené à décharger les batteries au-delà de tout espoir. Pendant un certain temps, il a réussi à changer, échanger, réorganiser les batteries à bord pour continuer à alterner de longues périodes à la barre avec quelques heures avec le pilote automatique. Malheureusement, il y a environ 4 jours, toutes les options ont été épuisées et Louis n’a même pas pu obtenir de petites pauses de la barre sous le pilote automatique. C’est un exemple où un backup avec un régulateur d'allure aurait sauvé Louis de la tâche très difficile d’atteindre la Tasmanie sans pilote automatique électrique. Nous rappelons aux lecteurs que tant Philippe Delamare que Pavlin Nadvorni disposent d’un pilote de secours non électrique Hydrovane.

Sans électricité et à environ 400 milles de Hobart, Louis a fait preuve de toutes ses compétences de marin, sa résilience et son expérience, sans jamais laisser entendre qu’il avait besoin d’aide. Depuis le 26 janvier, Louis alterne de très longs quarts à la barre pendant la journée, suivis de pauses bien nécessaires pendant la nuit, laissant le bateau s’arrêter ou dériver lentement à la cape, une manoeuvre dans laquelle deux voiles sont mises sur des bords opposés, le bateau restant très stable et sûr.

La patience de Louis et son autonomie malgré la situation sont une leçon d’humilité. Si vous avez eu le plaisir de rencontrer Louis en personne, vous sauriez de quoi je parle. Certaines personnes très courageuses peuvent être très silencieuses et être presque oubliées en arrière-plan. Son effort épique ne passe pas inaperçu pour moi, et je continue à suivre Louis en lui souhaitant une arrivée sûre à Hobart où il pourra se reposer, résoudre ses problèmes électriques et reprendre son voyage.

Il a empanné bien à temps ...

Intéressant tout de même que Marco Nannini se soit senti obligé de publier un commentaire sur le parcours erratique de Louis Robein.

Sur la plupart des bateaux, il est possible de bricoler un pilote à la grosse louche en attachant la barre avec un bout d'un côté et un sandow de l'autre, et en réglant les voiles d'une certaine manière. J'avais eu l'occasion de pratiquer cette méthode lors d'un stage de 2 semaines à Cherbourg sur des JOD 35. Ça marche étonnamment bien. Le manque de précision n'est pas un problème quand on a beaucoup d'eau à courir. Suis un peu étonné que Louis Robein ne soit pas parvenu à mettre en place ce genre de système.

On ne sait pas grand chose de son expérience passée... ce matin il est enfin arrivé dans la baie qui mène à Hobart, mais le vent est faible contraire pour le moment ?

"Expérience passée, énorme mais toujours sur des faibles distances"...
Un peu contradictoire !
Il ne sait pas naviguer à l'ancienne, malgré son âge.
Sans beaucoup d'électricité, il est perdu.

Mon feuilleton habituel 'Vento di Sardegna'. Il est à la hauteur de Kawan, à 30 NM d'Obportus et à 1050 NM de Shipyard Brewing.

Thomas Coville arrive... il va pouvoir prendre Louis en remorque ? ;-)

Bonjour
Je n'ai plus d'accès VIP depuis son départ de Cape Town
Je suis sorti des groupes WhatsApp Solarwid etc

Il répare son bateau et souhaite continuer en course ou pas

Faire sauter des crêpes ?

Bonjour,
Je pense qu'Edouard est dans le même état d'esprit que Donald Crowhurst lors du premier Golden Globe challenge.
Il ne veut pas rentrer à Brussels car plein de soucis l'attendent qu'il ne pourra pas résoudre.

Face aux Océans il pense pouvoir tout dominer. Prendre un ris, choquer une écoute, tracer une route, garder un angle avec le vent ou les vagues, réparer le bateau, là il est se sens capable.
Il oublie juste qu'il a toujours besoin de Dons pour solutionner les gros pépins.

S'il me contacte par mail ou messages par satellites, je fais toujours de mon mieux pour l'aider.

S'il part d'Australie, la prochaine étape sera Hobart car il y aura un nouveau soucis. La date limite pour quitter Hobart en restant en course est le 8 Février
L'escale suivante sera en Nouvelle Zealand à Christchrch peut être. Avec de nouveaus appels aux dons.

Ensuite pour le Pacifique peut être qu'il écoutera mon conseil de rester sur le 40° sud et d'aller au Chili à Valparaiso
Puis descendre de baie en baie vers le Cap Horn ou mieux le détroit Magellan en fonction du temps.

Après Cape Town j'avais donné le conseil de rester entre 40 et 41° de latitude sud. Mais il avait acheté une tasse de café avec 50° écrit dans un cercle, il voulait en prendre une photo en étant dans les 50 ème.
Pour finir il a fait la photo à 47° sud. (47° 37' 16.9" S, 079° 45' 48.2" E) au NE des Kerguellen
là il s'est prix une baffe et trempé le mat dans l'eau. AIS depuis son AIS a été coupé

On verra.

Photo transmise par l'Iridum en format ultra compressé avec les applications que je lui ai fait installer quand il longeait le Portugal en rêvant d'envoyer des vidéos pour faire vibrer ses supporters. Il avait une trajectoire assez spéciale indépendante des vents et courants, pour rester à portée de 3G/4G

Louis maintenant à l'abri, plus que 20 milles pour atteindre Hobart, il va y passer la nuit à 2,5 nds vent de travers.

Ah oui... c'est vrai que les nuits sont courtes, c'est l'été en bas !

mmmh, mmmh.... On est loin de l'esprit moitessier.. en fait, c'est faire travailler (et payer) tout le monde pour lui, le tour du monde devient accessoire à la vente du futur bouquin.. J'étais pas enthousiaste, je le suis encore moins car cela commence à ressembler à de "l'empapaoutage" en bonne et due forme..

Un voilier de 10m est en approche de Louis, c'est le SIREN SONG.
Après avoir tourné autour de Louis, les 2 bateaux naviguent côte à côte vers le port à 2,2 nds

Distance entre les 2 bateaux: 26 mètres, distance avec le port 1,2 milles, mais ils n'ont pas le cap vers le port, donc ils sont à la voile, le vent étant d'ouest.
Ils sont cap au NNE maintenant, bizarre. 10 m entre les 2 bateaux, remorque prise? Sur l'eau il n'y a personne d'autre que ces 2 bateaux

02:20 UTC Souffle de la Mer est mouillé devant une plage en face de Hobart. Il ne veut pas aller dans un port pour éviter la pénalité de 96 heures? Bizarre.

Une pensée pour l'Américain Ronnie Simpson sur son Open 50 au coeur d'une dépression à l'approche du Horn (encore 170 NM)...

Il est dans la force de l'âge et son bateau connaît le chemin !
Bonne chance à lui.

On n'en a pas beaucoup parlé, mais :

il a habilement surmonté plusieurs problèmes en mer, mais a dû faire escale à Hobart pour réparer ses voiles et son pilote automatique principal. Cette escale, bien que nécessaire, a rendu sa troisième place actuelle d’autant plus impressionnante. Dans le Global Solo Challenge, une escale est permise mais entraîne une pénalité de quatre jours, une contrainte que Ronnie a respectée en Tasmanie avant de se relancer dans la course.

Hum, hum normalement les pénalités doivent s'effectuer entre le Horn et l'arrivée, le choix du premier jour étant fait en accord avec le comité de course.

Oui, aux dernières nouvelles, il a été aidé pour mieux s'abriter, amarré à un corps mort au N de la marina.

globalsolochallenge.com[...]hobart/

M'enfin, ce qui est bizarre, c'est que tu crois davantage ce que tu vois sur ton écran que la réalité sur place...

Il n'y a aucune raison de douter de ce qui est écrit sur le site de la course !
J'ai déjà mis le lien où on voit la position du bateau au nord de la marina de Hobart.

Ce qu'enregistre la station météo, là où elle est, ce n'est pas forcément ce qui se passe à un endroit bien précis...

globalsolochallenge.com[...]hobart/

La traduction :

Louis Robein est sain et sauf à Hobart, mais le vent soufflait trop fort et il était impossible de le remorquer en toute sécurité jusqu'au quai de quarantaine pour qu'il puisse passer l'immigration avant la fin de la journée. Jason Cummings, qui a aidé tous les participants au Global Solo Challenge à Hobart, a assisté Louis jusqu'à une bouée où il a pu passer la nuit en toute sécurité, en espérant que le vent tombe demain matin pour déplacer Le Souffle de la Mer III et procéder à la procédure de dédouanement.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Pour voir le vent sur place 7 h avant l'arrivée de Louis on peut regarder la vidéo des gens riches de SODEBO.

Arrivées:
Souffle de la mer : 02:20 UTC le 1er Février
SODEBO: 31 Janvier 19:07 UTC

A partir de 2:37 minutes vous verrez le bateau sur l'eau

Là, tu es carrément de mauvaise foi... il ne s'agit pas de la même dépression !
Charles est encore à 1.700 NM (même s'il n'avait pas ralenti, il n'aurait pas passé le Cap Horn en même temps que Ronnie). C'est la dépression qui va se pointer maintenant qu'il veut laisser passer AMHA.

Cela dit, l'Américain a bien négocié ce gros mauvais temps, il a maintenant pu lofer, mais il ne verra pas le caillou, il en est à 50 milles.

Oui, c'est même pas la suivante, c'est celle d'après, énorme !
Il est probable que l'OGR passe une alerte météo pour ses concurrents aussi, qui n'ont pas la météo !

Ben oui, mais les moyens limités dans le GSC en font quelque part le charme. Enfin, jusqu'à un certain point.

Edouard De Keyser / SolarWind déclare officiellement forfait
globalsolochallenge.com[...]p-horn/

“People don’t buy what you do; they buy why you do it. And what you do simply proves what you believe”

Aujourd’hui c’est le dernier jour où nous sommes encore dans la course, à condition de reprendre la mer avant 17h38 UTC. Après je serai disqualifié en application d’une règle de sécurité qui défini que passé cette date nous serons trop tard dans la saison pour passer le Cap Horn.

Malgré 12 jours d’un combat terrestre acharné pour réparer mon bateau, avec une équipe et des gens formidables, la sentence est désormais irrévocable. Mon safran ne va arriver que lundi et mon moteur électrique Torqeedo ne pourra pas être remplacé ici à Port Lincoln. Je suis du reste très fatigué par cette bataille terrestre qui a mangé mes jours et mes nuits depuis que j’ai atterri en Australie.

Je déclare donc officiellement forfait dans la Global Solo Challenge 2023-2024, (prochaine édition en 2027 😉

J’ai maintenant hâte de finir les réparations et de reprendre la mer pour continuer le tour du monde avec le Solarwind par une autre route, toujours sans, ou avec le moins possible, d’énergie fossile. Je suis impatient de retraverser le canal de Bruxelles avec mon moteur de soleil, de vents et de rêves afin de retrouver ma famille et mes amis dans la salle du Yacht Club ou ma femme et moi nous nous sommes marié il y a 30 ans. Je veux aussi finir mon livre et le film réalisé par Alétchao. Je ne connais pas encore la route que nous allons emprunter, mais je je n’oublie pas qu’il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait quel port atteindre.

Je voudrais remercier Marco Nannini pour sa formidable initiative d’organiser la Global Solo Challenge et l’aide qu’il apporte à tous les marins de la course. Je félicite aussi tous les concurrents pour leurs extraordinaires exploits et les magnifiques histoires qu’ils racontent chacun. Je leur envoie toutes mes ondes d’énergie positive depuis la terre des kangourous.

Je veux aussi remercier du fond du cœur mon équipe de soutien ainsi que l’immense tribu qui s’est constituée autour de l’équipage du Solarwind avant le départ et qui grandit au cours du voyage. Grâce à elle, grâce à vous, je continue à voyager et à traverser les moments les plus difficiles qu’un marin rencontre quand il navigue en solitaire.

Et, …, comme dans les comptes des mille et une nuits, je vous raconte la suite demain 🙂

"-Le plus sage pour moi c'est de passer par le Cap de Bonne Espérance."

en cette saison, il ne faut pas remonter dans les zones cycloniques, donc aller sur l'afsud c'est compliqué.