Stabilité Oceanis 31 et 323 dériveur

Bonjour,
Nous avons pratiqué l'échouage pendant pas mal d'années avec un O311, donc même principe que l'O31 ou l'O323.
Notre modèle était l'un des premiers DL et équipé de cadènes et béquilles. Nous ne les avons jamais utilisées en 13 ans ... A part pour caler le bateau lors des hivernages sur terre plein.
Sur surface meuble (en bretagne sud : la croix, sauzon, doëlan, ile du loch, ...) il n'y a pas de soucis, le bateau est très stable sur les 2 safrans et les ailettes du saumon.
Je n'ai jamais osé l'échouer dans de la vase, par contre (genre l'ile d'Aix). Je ne suis pas sûr que les béquilles puissent aider dans ce cas (pas assez de surface d'appui ?) et aussi "peur" d'avoir un effet "pression" dans le puits de dérive avec un mélange vase/eau qui risquerait de passer par le trou du mécanisme de relevage ?

J’ai eu un 311 deriveur pendant quelques annees. Il posait generalement très bien tout seul, mais j’avais aussi acheté les béquilles alu qui allaient avec, et en quelques occasions (pas souvent, mais…) où le fond etait douteux, cela avait permis de dormir tranquille… anecdote, dans le port de la croix à hoedic, au fond un peu inegal, malgre les béquilles un des safrans avait souffert. Apres je suis passé à un SO35 toujours deriveur, où les bequilles ne m’ont que très rarement servi. Mais là aussi on est content de les avoir quand on s’est caché dans un petit coin qui réserve une surprise au posé… et où on se demande comment ça aurait fini sans ces foutues béquilles qu’on s’embête à trimballer tout le temps … Mais c’est une habitude à prendre! Avant j’ai longtemps eu un challenger horizon qu’on béquillait dans de super endroits impossibles!… :-)