stabilité de route = dériveur obligatoire ?

Bonjour, je navigue trés souvent seul , je recherche donc un bateau hyper stable pour faciliter la tache du pilote , ou d' un régulateur éventuel , ds pratiquement ttes les conditions ;
le plus difficile pour un pilote électrique ou pour un régulateur, c' est d' appréhender les mouvements dû aux vagues, car il ne les voit pas et il réagit donc tjrs ac du retard .
il faut donc un bateau qui garde le plus possible son cap même avec une poussée sur son coté ou sur son arrière, ou une prise de gite due aux vagues ( du travers au plein arrière, au prés on arrive pratiquement tt le tps à équilibrer le bateau ) .
le dériveur ( dérive avant et arrière ) parait être la solution architecturale la plus adaptée pour rechercher cette stabilité ;
qu' en pensez vous ?
avez vous un bateau non dériveur, que vous arrivez à équiliber pratiquement tt les temps ,au portant, et pourquoi est ce possible si c' e'st le cas ?

L'équipage
22 août 2011
22 août 201122 août 2011

pour le vent portant (disons travers à 3/4 arrière) amha il faut que le bateau soit capable de réagir, c'est à dire que les forces en jeu ne soient pas semi-nulles, donc vent un peu soutenu

par exemple, avec 5-10 noeuds de réel à 10-20° du plein arrière il ne faut pas se faire d'illusions même avec le régul, soit pilote electrique soit barrer à la main; dès que le vent augmente par contre on peut trouver un equilibre (si le bateau le permet) même sans pilote electrique/vent, prouve en est on a perdu la pale du regulateur en nav et nous nous en sommes aperçus quelques heures après, le bateau continuait tout seul, vent réel à 150°, sa vitesse 2.5 fois la vitesse du bateau

après, il faut aussi considérer qu'un choix de carène "typée" se manifeste dans tous les moments de la navigations, pas seulement ceux pour lesquels il est theoriquement efficace à 100% :alavotre:

22 août 2011

La stabilité de route par vent portant peut être améliorée avec deux dérives arrières.

22 août 2011

bonsoir ,
une carene de course sera toujours très instable car l'archi a cherché la suface mouillée la plus faible possible ,une grand raideur à la toile et un poids minimum ,ces trois critéres sont néfastes à la stabilité de route ...
l'ideal c'est soit le dériveur bi-safrans ou la quille longue avec le safran le plus reculé possible ,ce qui nuira sur l'evolution et risque d'etre génant pour virer vent devant .
donc un bateau lourd avec une quille longue aura la meilleure stabilité de route ,de la puissance pour passer les vagues et sera très confortable au portant .
j'ai eu un hood38 quille longue avec derive pour remonter au près et 12t pour 12m
un regal en haute mer ,une puissance phénomenale ,mais pas reelement fait pour naviguer entre trois bouées ..
donc ..
alain

22 août 2011

Cela vient de sortir? "une carene de course sera toujours très instable...". Je pense exactement le contraire et peut être setenir informé de l'évolution de l'architecture navale.
Les carènes IOR ont été abandonnées depuis une trentaine d'années.

22 août 2011

Bonsoir. Suffit d'avoir un biquille comme le mien...bien lourd :heu:

22 août 2011

Je vous suggère de relire Joshua Slocum, et de regarder les plans de son bateau. Il a fait son tour du monde presque sans toucher à la barre, sans pilote auto ni même de régulateur d'allure. Quille longue, carène équilibrée, voiles bien réglées.
De nos jours de nombreux quillards sont stables sous régulateur d'allure.
Plutôt que de chercher un dériveur, il me semble qu'il vaudrait mieux regarder vers un plan de voilure divisé facilitant la recherche de l'équilibre vélique, e.g.: un yawl, un ketch ou pour un grand bateau une goélette. Et surtout une quille assez longue, et une carène dessinée pour rechercher l'équilibre plus que la vitesse absolue au prés serré !

22 août 2011

Dans quelle fourchette de taille ???

22 août 2011

Le mien !!! 10,50m 9t quille longue (semi) 15 jours de nav on a pas barré sauf qu'en on faisait du moteur ou qu'on se faisait ch...
bon vent

23 août 201123 août 2011

Pour revenir à la question du post qui est de savoir quels sont les bateaux les plus stables dans leur tenue de route, je dirais que ça dépend éminnament du dessin de la carène, dériveur ou quillard.

Un bateau à quille longue par exemple, aura une excellente satbilité de route.

A l'inverse, plus un bateau est large, plus sa
tenue de route sera mauvaise;
Egalement déplacement léger contre déplacement lourd.

J'ai eu quelques années un Rorqual 44 dont la stabilité de route était exemplaire. Je pouvais le laisser dix ou quinze minutes au près sans
toucher à la barre. Il suivait le vent, loffait tout seul gentiment, abattait pour reprendre le vent et ainsi de suite.

Côté dériveurs, ceux qui ont connu le Vaurien
savent qu'on partait de la plage sans safran et qu'en jouant uniquement sur la gite grace aux bouchains le faisaient loffer et abattre. Impossible à faire avec un 420 extremement volage.

RV

23 août 2011

J'ai un Trisbal 36, type de bateau qui répond exactement à ce que tu recherches. Deux dérives, safran en tableau avec fletner et vérin électrique sur le fletner qui consomme très peu. Du près au largue, pas besoin de pilote, ça marche tout seul en réglant les dérives et l'angle du fletner. Le pilote ne sert donc qu'au grand-largue, vent arrière et moteur.
Par contre, il faut apprendre à jouer avec les dérives, par exemple sortir la dérive centrale et remonter celle arrière pour se mettre bout au vent ou manœuvrer dans un port. En route au moteur, la dérive arrière doit être baissée et la centrale relevée sinon lacets assurés.
Et en plus tu peux échouer.
Régis

23 août 2011

merci pour vos réponses ; mais jje souhaiterai en savoir plus et plus précisément, plus scientifiquement, que de rester sur des dogmes (que je respecte mais que j' aimerai pouvoir comprendre );

Ex :"Je vous suggère de relire Joshua Slocum, et de regarder les plans de son bateau. Il a fait son tour du monde presque sans toucher à la barre, sans pilote auto ni même de régulateur"
ou
"A l'inverse, plus un bateau est large, plus sa
tenue de route sera mauvaise" ???
quid des minitransat , ou des 60 pieds Imoca qui traversent en solo ou en double !!!

"donc un bateau lourd avec une quille longue aura la meilleure stabilité de route ,de la puissance pour passer les vagues et sera très confortable au portant"
Je n' ai pas trouvé cela en naviguant au portant sur un vieux grément a quille longue , ds de la grosse houle, ça partait ds tts les sens et il fallait etre costaud à la barre ...

et je vous le répète, c' est au portant avec de la mer ; de 1.5m à 2m qque fois un peu sur le coté, pour qds elles tapentsur la coque , donner un petit coup de gite qui fait lofer, ou aprés qu'elle soit passée, ds le creux de la vague , le bateau est aspiré par l' arrière et il a tendance à partir à l' abattée ;
Là le pilote , electrique ou régulateur , réagit tjrs en retard , et si on file à 8 ou 9 nds, il faut absolument éviter de faire des lacets de 15° de part et d' autre du cap souhaité, car le bateau devient difficilement controlable ...

on peut tjrs essayer de changer de cap ou d' aller moins vite , mais en croisière aussi on aime que le bateau marche bien ...

question : quel sont les bateaux qui gardent bien leur cap ds ces conditions ( les modeles ) ?
A bientôt

23 août 201123 août 2011

Avec mon Trisbal, je n'ai pas ce problème de lacets. Il s'incline un peu mais reste bien croché dans l'eau et ne dévie pas d'un poil. Aux allures portantes, je tangonne le génois et vire la grand voile et c'est a partir de F4, une grande déboulante entre 8 et 9,5 noeuds sans toucher la barre. L'ennui vient quand il faut rétablir la grand voile par mer formée pour négocier une arrivée. En solo, c'est sportif!
Cet été en juillet, j'ai fait les Glénans-BXA (entrée de Gironde) d'une seule traite au vent arrière vent de F4, puis F6 NW avec une mer très creuse à partir de l'Ile d'Yeu jusqu'à BXA. Pas touché la barre une seule fois. Mais ça roule quand même un peu et après 28 heures de route on souhaite changer d'allure.

23 août 2011

pour ma part ayant un ketch ,deriveur ,il a une tenue de route formidable : une fois la voilure bien reglé je peux tranquillement me preparer un café en laisant la barre libre ,point besoin du pilote.
J'ai fais l'experience une fois par mer belle à peu agitée, vent f2/f3 ,au bon plein j'ai pu laissé la barre libre durant 1h 1/2 je dis bien 1h 1/2 ...

et donc le pilote (ST30) a tenu durant 36h dans une mer tres agité ,f6/f7 avec rafale au portant sans soucis .

23 août 2011

le cata

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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