servez-vous de la corne de brume

j'ai une corne de brume que l'on regonfle avec une pompe à vélo.

tat tit tit toutes les deux minutes pour un navire à voile

www.anpm.fr[...]pam.pdf

en plus de la corne j'ai une cloche ..

Il ne te reste donc que la cloche... :tesur: :heu:

Corne de brume type "trompette", loin d'être un gadget ou une fantaisie réglementaire , c 'est vraiment utile !
ça ne consomme rien, et en prime, ça ne tombe jamais en panne, contrairement à mon radar qui fonctionne de manière aléatoire....
(jamais quand il faut)

Et ton radar ne voyait pas ces plaisanciers?

Il y a aussi pas mal de vhf modernes qui ont la fonction corne de brume, il faut y relier un haut parleur et cela va en automatique.
Se souvenir aussi que pour le ripam, la tonalite depend de la taille des navires: les petits ont un son relativement aigu, si on entend un son tres bas on a a faire avec une tres grosse bete

vous allez rire (ça fait du bien) un jour de grosse brume en Manche ayant perdu mon reflecteur radar j'ai eu l'idée saugrenue de suspendre dans la mature mes casseroles et poele

j'ai eu un grand succès en arrivant à Camaret :pouce:

Le gréement et la mâture alu est largement plus échogène que ces gadgets de réflecteurs radar.
Seul un système actif a démontré une réelle efficacité...
:litjournal:

je ne pouvais pas estimer la distance au son de la corne de brume mais je pouvais parfaitement trouver son gisement, c'est déjà pas mal.

C'est bien vrai ! ça nous est arrivé en Loire une fois. Enorme trouille et pas beaucoup de possibilités d'échappement.

L'AIS oui mais encore un équipement de plus que nos chers marchands d'accastillage seraient enchantés de rendre obligatoire.

Merci Hubert pour résumé règles route signaux brume

Le pulvérisateur de jardin, y'a pas mieux !!! :-)
- Relié à une corne ça sonne fort et avec quelques coups de pompe, capacité d'air illimité.
- Idéal pour le rinçage d'eau douce sans gaspi
.
Pour la corne de brume j'ai détourné une corne de chasse en cuivre. Moins fragile et sonne beaucoup plus fort que le pouet pouet de la corne plastique.

mes plus grandes trouilles ont toujours été à cause du brouillard, en atlantique comme en med

coté corne de brume, je plusoie pour la trompette ridicule rouge qui a effectivement le grand mérite de ne jamais tomber en panne alors que systématiquement, celles à cartouche d'air n'ont jamais marché quand j'en ai eu réellement besoin

Deux souvenirs :
- nous étions près de St Malo, à faire des ronds devant la plage du sillon, quand un banc de brume a commencé à nous entourer. La visibilité se réduisant progressivement, nous ne voyons plus la côte pourtant proche. Les bruits de la ville nous parviennent encore, mais à quelle distance sommes nous. Sans GPS difficile de se situer. Un son de cloche, sur notre bâbord. C'est la bouée "les Létruns" une latérale tribord. Nous la dépassons un peu mais pas question d'embouquer le chenal de la Bigne ni de s'approcher de la pointe de la Varde sans visibilité. Demi-tour. Au moins je sais où nous sommes. Je donne un cap parallèle à la plage, retour vers les Bé, avec un œil sur le sondeur. Je me positionne à l'étrave et scrute la surface de l'eau et le mur blanc ouaté qui s'avance en même temps que nous. Je corne en soufflant doucement un long deux courts. Si on souffle trop fort ça bloque le sifflet. J'écoute. Le bruit de la ville, un coup de corne puissant, le grondement sourd caractéristique du Condor (NGV venant de Jersey) en approche. De plus en plus fort.Je scrute, j'écoute, je corne. Bien conscient que, dans leur cabine de pilotage, l'équipage du Condor ne m'entends pas mais (j'espère) me vois au radar. Tient, une musique... c'est une radio... Où sommes nous ? On n'y vois pas à plus de 50m. Ho, là ! un semi-rigide à l'arrêt, avec 3 personnes en train de pêcher, à la dérive. Nous devons approcher du Grand Dodéhal, avec sa perche rouge, et les cailloux qui sont dessous. Toujours le ferry en approche. L'amie à la barre me dit : "on devrait mettre le moteur en route, au cas où". Non, si on met le moteur on n'entendra plus ! Je ne veux pas perdre ce sens. Je scrute, j'écoute, je corne... on avance doucement. Le Condor s'est encore rapproché, son coup de corne est de plus en plus fort. Tient, il ralenti. Le son change. Il tourne. Il tourne. Il change de cap... c'est pour passer la roche aux anglais... Je sais où il est. Et je sais où nous sommes. Je lève un peu les yeux et aperçois ses super-structures. La brume est moins épaisse en haut. J'ordonne de virer de bord, cap vers là où était le ferry. La manœuvre faite, un tour d'horizon en regardant plus haut. On devine un dôme, c'est le Grand Bé... Nous arrivions dessus, ou presque. La brume se délite... à mon grand soulagement. Retour au port.

• Au sortir de Marseille, en fin d'après midi, nous sommes pris par la brume. Nous avions prévu de tracer la route vers Porqueroles, puis vers la Corse et nous avions déjà 5 jours de retard sur notre plan de navigation. Pas trop grave, c'est le début des vacances. Mais quand même. Là, nous sommes au moteur. Et j'ai un GPS avec la cartographie sur le PC. Merci OpenCPN. Nous continuons. La visi est de 100 à 200m. Je vais à l'avant et je corne, un coup long. Pas les 2 coups courts, nous sommes au moteur. Un ferry arrive par derrière, en sifflant régulièrement. J'en fais autant. Nous croisons quelques petits bateaux à moteur, certains vont à bonne allure. Non, bonne n'est pas le qualificatif qui convient, ils vont trop vite...à mon goût. Nous serrons les fesses, et le château d'IF, à bâbord, assez près. Nous en devinons la silhouette. Le ferry passe aussi entre le Frioul et If. Dix minutes plus tard et un mile plus loin le ciel est beau , la visibilité se dégage... et le vent arrive doucement. Hisse la grand voile. Nous arriverons à Porqueroles au petit jour... et continuerons pour de bonnes vacances en Corse.

Donc oui, je me sert parfois de la corne de brume. Fusse un son dérisoire.

chez nous le bruit du bouchon est suffisant !