Serenita 55 avec dérive

Il faut nous dire à quoi correspondent ces 10-15°.
En général, on fait le meilleur cap sur un bord et on note, puis sur l'autre bord. Evidemment, on choisit un cap où le bateau avance bien, sinon il dérive autant qu'il progresse. La différence entre les deux indique l'angle au près qu'on peut faire pour remonter. Cela donne une perception de l'intérêt de maintenir un bord plutôt qu'un autre pour atteindre au mieux un point de passage.

Voilà, Sérénita 55 dériveur mis à l'eau mardi dernier. Par F2, 100 degrés bord sur bord avec une mer clapoteuse. Par F3, on a atteint 6 kts au grand largue. Je continue mes essais.

Merci. Il faut dire qu'il m'a donné du mal, l'animal. Il s'appelle La Loutre, d'ailleurs. Dérive neuve, sabot de quille neuf et plus lourd, gréement dormant neuf, refonte du circuit électrique, coque poncée à neuf et protégée par une double couche d'époxy et j'en passe et des meilleures. Si quelqu'un a des questions sur ce bateau, je peux répondre à quelques unes. Pas toutes car je n'ai pas encore tout compris du grément courant d'origine et j'ai dû faire des adaptations par rapport à ce dont j'étais plus familier. Comme rajouter une balancine et faire un ris semi-auto avec retour au cockpit.

Ah je confirme qu'il remonte mal... à 4 noeuds, la VMG doit être entre 1 et 1.5 noeuds ! Je remonte à 70 ou 75° du vent...

Des fois je me demande si je ne pourrais pas lui rajouter des appendices sur le côté, sortes de dérives longues latérales d'environ 15cm, une sur chaque bord.

Mais j'ai peur lors de l'échouage ! Il faut que ça soit suffisamment solide pour supporter le poids du bateau échoué sur le côté, ou bien démontable.

Bref, la dérive n'était pas une mauvaise idée, mais en rétrofit c'est pas possible