RPi4 + PiJuice : premiers essais

Hello,

Suite à la perte de ma carte SD lors d'une coupure brutale de mon Pi4, j'ai acheté une PiJuice (chez Kubii) à 55Eur.
Après un échange standard bien géré par le SAV compréhensif (batterie défectueuse) je découvre les possibilités de cette carte très amusante.

NB: le firmware bug avec le Pi4. Il faut ajouter les options suivantes dans le config.txt:

core_freq=500
core_freq_min=500

Ensuite il faut vérifier les petits switch du dessous qui indiquent le type de batterie, sur mes deux cartes ils étaient mal positionnés. Même si le paramètre se règle aussi dans le firmware, je crois que c'est mieux d'avoir les bons switch.

Une fois ceci fait on passe aux réglages. Les possibilités sont infinies et très ludiques (pour un geek).
Attention: par défaut la PiJuice arrête proprement le pi lorsque la batterie passe sous 15%. Or sur mon setup arrivé à 18% le voltage ne suffit plus à alimenter le Pi (SSD externe, gros dongle WiFi amplifié en USB, fréquence forcée à 500 ci dessus, QTvlm et VNC). Donc j'ai remonté ce seuil à 25%.
Heureusement on peut aussi fixer un voltage plancher déclenchant l'arrêt propre, j'ai mis 3,3V mais c'est empirique.

En gros ça tient 45minutes sans alimentation. Ce qui est largement suffisant pour mon usage.

Les trois boutons poussoir de la PiJuice ne sont pas très pertinents dans un cadre "marin", pas envie de mettre des doigts plein d'eau salée là dessus. En revanche j'ai un petit poussoir de récupération à mettre sur les broches idoines.

Je n'arrive pas à me décider s'il vaut mieux brancher l'alimentation en USB-C sur le Pi ou en micro USB sur la PiJuice.
Ça m'a permis de me rendre compte que mon alimentation actuelle (chargeur de tél QC3) n'était pas adaptée, très faible puissance sur le GPIO (j'imagine que le QC3 n'étant pas détecté le chargeur se met sur un mode "safe" à faible puissance). Un chargeur iSmart donne plus de jus sur le GPIO.
Pas encore testé avec le convertisseur 12V/5V du bord.

Petite surprise supplémentaire: il y a une horloge dans la PiJuice. Donc on peut remettre à l'heure le Pi pendant le boot (hwclock -s dans /etc/rc.local). Pratique, en attendant que le gps fasse le point. Et hwclock -w lorsque NTP a fini de synchroniser.

Cette horloge qui marche tant que la batterie n'est pas à sec permet de programmer des réveils du Pi, ce qui peut être utile à certains !

On peut déclencher des scripts "utilisateur" sur les évènements (batterie faible, perte de l'alim principale ..). Par exemple pour quitter proprement OpenCPN (killall -SIGUSR1 opencpn)
Ou pour faire sonner une alarme.

Je teste le firmware 1.5 qui bénéficie de quelques bugfixes par rapport au 1.4. Installation très facile.

Voilà voilà.
Le bateau est au sec, il faut bien tuer le temps.

L'équipage
05 mars 2021
05 mars 2021

Concernant cette tension "plancher", finalement 3.3V ce n'est pas assez ..
Une activité CPU intensive peut provoquer une demande de puissance supplémentaire qui ne sera pas satisfaite par la batterie et plouf le pi s'éteint en vrac.
Ma conclusion est qu'avec la batterie fournie (3,7V/1820mAh/6,7Wh) il vaut mieux ne pas jouer et arrêter proprement le pi au bout de quelques minutes max. Juste histoire de lisser une micro coupure (oups je me suis trompé de bouton sur le panneau électrique).


05 mars 2021

Bien intéressant tout ça...


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