ris, pourcentage de réduction

bonjour,

c'est l'hivernage...le moment de réparer et de peaufiner. J'ai une GV de 10 m² avec 2 ris. Le premier donne une réduction de 12.5% du guidant et 80% de surface. Le deuxième ris donne 25% de réduction du guidant et 60 % de surface. A votre avis un troisième serait il le bien venu ou pensez vous qu'une réduction à 60% est déjà équivalent à un troisième ris? Merci à ceux qui pourront m'éclairer sur les % de réduction recommandés pour le 1 ier 2ème et 3ème ris.

L'équipage
14 nov. 2012
14 nov. 2012

pour quel bateau ?

14 nov. 2012

c'est un challenger horizon de 6m 75. La GV est de 10 m² pour 12 m² indiqué sur la fiche dans V&V. Pour info le génoa est de 14 m² pour 15 m² .

Le bateau est assez ardent et guitar

15 nov. 2012

Pour le 3° ris, la voile doit être réduite de 55 à 60 % .
jj

15 nov. 2012

... au niveau du guindant tu veux dire, parce qu'en surface c'est plus.
Il faut partir du principe que la force augmente grosso modo comme le carré de la vitesse du vent. Si première réduction à 20 noeuds, il faut que le troisiéme ris permette de diviser la surface de la voile (arisée à 1) par 4 pour 40 nd. GV1ris à 20 nd équivaut à GV3ris à 40 nds. Ensuite il faut en déduire la longueur du guindant selon le triangle de la voile. C'est sur qu'un troisième ris, cela doit être sévère.

16 nov. 201216 nov. 2012

J'étais sur des exemples de plus grosses unités. Pas bien vu le Challenger de 6,75. Il faut évidemment adapter au bateau. D'où ma remarque pour les unités capables de faire route par 40 nds de vent. A ce stade, la GV est très réduite, tout comme la voile d'avant plus tourmentin que trinquette. Mais là encore, tout dépend du bateau.

Il faut partir du principe que le 3ème ris est un ris de sécurité. Il ne sert pas à grand chose s'il laisse encore 40% de voile. C'est beaucoup trop.

Quant au Challenger 6,75, je partage l'avis de Margouya8.

15 nov. 2012

Non, c'est bien en réduction de surface donc reste 40 à45%.
A 20 nds, il a 2 ris.
A 40 nds, désolé mais il n'a plus de GV.
JJ

15 nov. 201215 nov. 2012

Ah bon ! Plus de GV à 40 noeuds de vent ????? :whaou:

15 nov. 2012

40 nds avec un challenger horizon de 6,75m... Je pense qu'effectivement sans gv ce n'est pas "anormal". Je pense qu'avec ce genre de bateau et cette force de vent il est grand temps de rentrer ou de ne pas sortir.
En ce qui concerne le sujet, mafois c'est toujours bon d'avoir un 3e ris au cas où...

15 nov. 2012

Mes excuses, j'avais pas fait gaffe qu'on parlé d'un 6,75m... :heu:

15 nov. 2012

Salut
Bon, sans parler de chiffres...
Quand j'avais un Sangria (7,60m), au 2ème ris j'étais couché par force 6... j'ai fais rajouter un 3ème ris (contre l'avis du maître voilier qui trouvait cela inutile...), et là, je remontais le vent par force 7.
A mon (humble) avis, de toute façon, il est toujours bon de pouvoir réduire au maximum, même si ça ne nous arrive jamais. Jusqu'au jour où...

15 nov. 2012

Sur mon Océanis 411 j'ai 2 prises de ris (ramenées au cockpit), et je trouve qu'à 45 noeuds de vent ça laisse encore beaucoup de GV dehors, même si c'est tenable.

Je me suis posé la question de savoir ce qu'il en serait avec 50 ou 55 noeuds (ça peut arriver oui oui).

J'ai pensé demander à mon maître voilier, de me rajouter 2 oeillets avec renforts sur la GV pour un 3ème ris. Mais plutôt que de rajouter bosses de ris poulies et tout le barda, je prévois seulement 2 sangles costauds pour bloquer ma GV autour de la baume pour le 3ème ris.

Biensûr je n'aurai pas mes bosses de ris pour prendre le 3ème ris, il faudra que j'affale, que j'attache mes sangles solidement puis que j'étarque ma GV.

Ce n'est pas par soucis d'économie, mais tout simplement pour éviter de rajouter tout un "bordel", et éviter de devoir avaler 2 bosses de ris quand je prends le 1er.

D'un autre côté, si j'ai besoin de prendre ce 3ème ris, c'est que ça piaule sévère, et c'est justement là que je devrai aller sur le pont attacher mes sangles ?!

Qu'en pensez-vous ? Quelqu'un est-il dans cette configuration ?

Merci de vos lumières. :tesur:

15 nov. 2012

Avec 3 ris, quand tu passes du premier au deuxieme, tu enleves la bosse du premier et tu l'installes sur le troisieme au cas ou tu passes au troiseme plus tard. Au troisieme ris, vu que le point de tire se trouve trop reculé tu peux en plus passer une petite sangle pour plaquer la GV sur la bome
Normalement le fait d'avoir pris le deuxieme ris te mets dans une situation relativement confortable (en tout cas mieux qu'avant), c'est le bon moment pour faire cette manip de changement de bosses

15 nov. 2012

Oui Kako, je suis d'accord avec Doud01. Soit par la façon qu'il propose, soit par une autre, il vaut bien mieux avoir quelque chose déjà ,en place sur le point d'écoute du 3ème ris.
Comme tu le dis, quand on en vient là, c'est que ça barde... et les gains de temps et de manoeuvre sont les bienvenus.

15 nov. 2012

C'est vraiment pas bête ton idée Doud01. :bravo:

Mais je trouve que ça peut être un peu ch.ant à effectuer ce changement de bosse. Aller "fouiller" dans la GV pour sortir la bosse, d'autant que ma baume est assez haute.

Mais le principe est intelligent. Je suis d'accord avec baboujoli qu'il vaut mieux avoir quelques chose de tout pret.

Aussi, je vais gamberger s'il ne serait pas possible d'installer un bout (ou une sangle) sur le point d'écoute du 3ème ris, avec l'autre extrémité de ce bout directement accroché sur le bas de la GV. Ainsi je n'aurai plus qu'à tirer dessus pour réduire, et m'en servir pour plaquer la GV sur la baume. Et ce bout, je pourrais ne le mettre que dans le cas d'un temps incertain.

15 nov. 2012

Merci pour mon ego mais je crois que c'est classique, en tout cas j'ai appris comme ca.

Enlever la premiere bosse n'est pas un probleme, tu enleves le noeud sur la bome, tu tires, ca vient. C'est eventuellement pour repasser dans l'oeil du troisieme ris que ca peut etre un peu chaud.

attention que ton systeme tire aussi vers l'arriere. Une sangle sur la bome peut coulisser, tu te retrouverais avec un ballon au lieu d'une voile.

16 nov. 2012

Oui, cela c'est de la théorie. Dans la pratique, quand cela piaule, on a parfois du mal à prendre le 2ème ris à cause de l'état de la mer. Quant au 3ème, soit il est prêt, soit on affale. Sauf à être particulièrement rodé et sportif, ce qui n'est pas mon cas.

15 nov. 201215 nov. 2012

Bonjour,
en des temps très anciens, j'avais un Jouët Caprice qui était resté à en carafe Gruissan à la suite d'un problème de Dynastart. Quand je suis retourné le chercher pour le ramener à Frontignan, la météo annonçait 15' SE. Bon. Simplement, en descendant le chenal, le vent poussait au cul, les étangs étaient gris-blanc, les tamaris saluaient bas et un petit cumulus lenticulaire dérivait paresseusement à la verticale. Quand on a aperçu la mer, elle était blanche. Comme dit plus haut, le temps parfait pour aller s'arrimer au comptoir du bistrot le plus proche. En fait, on a pas pu. Demi-tour dans l'avant port pour retourner, walou. Le BD1 n'était pas de force. Nous sommes donc sortis, et là, j'ai été vraiment content d'avoir trois ris dans ma GV. Avec le tourmentin, nous ne sommes jamais allés aussi vite de Gruissan à Sète. Anémomètre oscillant autour des 45/48' avec des pointes à 55. N.O. Sondeur en alarme sur les 6m, nav parfaite. Sur l'eau plate, bon plein / travers, pas trop de gîte.
On peut en tirer trois conclusions:
- Il est possible de se faire piéger en mer par un coup de vent sans possibilité de s'abriter, du moins dans l'immédiat.
- Dans ce cas, le troisième ris est indispensable, surtout sur un petit bateau.
- Les bulletins météo de l'époque se plantaient aussi bien que ceux d'aujourd'hui.

Au pif, il devait me rester 1/4 de la surface totale de la voile.

15 nov. 201216 juin 2020

Bonjour!
Tenir compte du fait qu'à mesure que l'on prend les ris le centre de poussée vélique descend ce qui se répercute sur la capacité du bateau (couple de redressement supposé constant) à tenir la toile. Si on inclus la voile d'avant dans la démarche il faut raisonner sur les deux voiles AV AR jusqu'à ce qu'on atteigne les limites du bateau à remonter au vent (données constructeur/architecte).
Je me suis bricolé un petit tableau Excel joint pour m'aider à déterminer quelles surfaces attribuer aux ris.
C'est à adapter au couple de redressement du bateau.

Je déterminer les centre de poussée de chaque voile puis le centre de poussée résultant situé sur une ligne joignant les deux CV en tenant compte du "poids" de chaque voilure.
Pour l'instant je me fabrique un carroyage sur une feuille Excel sur laquelle je reporte la voile à l'échelle.
Grosso modo point de convergence des médianes pour un triangle,
pour une voile à corne : décomposer le trapèze en deux triangles puis trouver le CV avec la règle des "poids"...

Ça m'occupe bien les soirées...

Voir une voile suédoise avec une bordure raccourcie et pas ou très peu de voile d'avant sur un étai largable (donc reculé) pour aider à garder le centre de poussée vélique au dessus du centre de carène dans le sens transversal....
Rien n'est plus chouette que de garder un bateau doux à la barre dans le chaudron...

Je parle de remonter au près car en fuite mât abattu, quelquefois le fardage du pompon du bonnet peut suffire...

Mot de passe en MP... :acheval: :tesur:


15 nov. 2012

Re-bonjour Kako

Mabôme est équipée de 3 retours seulement. Ils sont déjà occupés par la bordure et les 2 premiers ris...

Pour mon 3ème ris, j'ai deux poulies extérieures fixées sur la bôme. L'une un peu en arrière du point d'écoute du 3ème ris, l'autre complètement en avant, près du mat.

Un bout de 8 mm est fixé sur la bôme par un simple noeud de chaise, juste en dessous du point d'écoute de 3ème ris. De là il passe dans l'oeillet de point d'écoute et redescend dans la poulie arrière. Ensuite, il longe la bôme jusqu'à la poulie avant, afin de descendre au winch de pied de mat.

Et voilà, c'est clair ?

:lavache: :tesur:

15 nov. 2012

baboujoli, je comprends ton système qui me semble intéressant, sauf que moi je n'ai pas de winch en pied de mat puisqu'à l'heure actuelle tout est ramené au cockpit, et qu'aucune manoeuvre n'est prévu en pieds de mat.

Même la balancine est ramenée au cockpit.

Biensûr, pour répondre à doud01, je sanglerai aussi en arrière.

A vérifier, mais il me semble que dans ma baume, le passage est prévu pour un 3ème ris. Mais comme dit plus haut, avaler 2 bosses à la prise du 1er ris...ça me gave.

Alors je cherche la solution la plus simple et la plus pratique, pour une manoeuvre que je ne serai amené à faire que très exceptionnellement. Et des bouts et taquets, y'en a assez sous la capote !
:-(

15 nov. 2012

Kako
Moi, je m'arrête au pied de mat, mais toi tu peux continuer pour revenir au cockpit, par une poulie de pied de mat, avec tous les autres retours.
D'ailleurs c'est ce que je vais faire moi aussi. Ça ne fait pas très longtemps que j'ai ce bateau, et c'est l'une des améliorations prévues. (avec aussi un 2ème enrouleur de cotre, par exemple)

15 nov. 2012

merci beaucoup pour vos interventions. J'ai bien intégré l'installation du 3 ième ris avec le 1ier quand on prend le 2ème mais quelqu'un peu m'indiquer clairement la réduction attendue d'un troisième ris pour que je compare avec la réduction que mon deuxième me donne (à priori, le 2 ème ris de certain maitre voilier équivaux à un 3 ème ris) car ce n'est pas moi qui est acheté la GV.

16 nov. 2012

Bonjour,
Tu as eu la réponse. et méfie toi des dires de ce "maître voiler" celui là ne navigue pas ou bien juste des ronds dans l'eau.
Pour t'amuser, tu simules la surface de ta grand voile avec les voiles d'avant disponible ( F1, F2, Tourmentin) C'est très intéressant.
JJ

15 nov. 2012

J'ai bien lu tout ce qu'il y a au dessus.

Un 3 eme ris sur une GV de 10 m² portée sur un bateau de 6.75 qui doit présenter au bas mot 5 m² de fardage par ses oeuvres mortes à la gîte, hummm...

Pour quoi faire?

L'intérêt de la réduction de voilure c'est de pouvoir continuer à prétendre faire route en restant dans le programme de navigation pour lequel le bateau à été conçu.

Là, au mieux le bateau sera "à peu près manoeuvrant" sur une route qui ne viendra jamais plus haut que 110 - 120° du vent réel.

Esperons que la route permet de voir venir.

15 nov. 2012

sur un first 25.7 de 7m50 j'ai fais mettre un troisième ris

je m'en sers régulièrement, pour un petit bateau force 7 c'est déjà beaucoup

ne possédant que deux bosses de ris si coup de vent annoncé on prépare second et troisième ris

il faut aussi ajouter sur la bôme un pontet au bon endroit pour le troisième ris bien entendu ...

15 nov. 2012

Voici le système de ris monté à l'extérieur de la bôme :

15 nov. 201215 nov. 2012

J'ai exactement le même schéma que toi Baboujoli.
À une seule exception prêt : c'est la bordure de GV haute que j'ai installé en extérieur de la bôme avec manœuvres au pied de mât.
Je trouve plus pratique d'aller au pied de mât pour jouer avec la bordure de GV. En général, la météo est encore confortable à ce moment là.
Les 3 bosses de ris, avec retours au cockpit, sont donc moins compliquées à prendre et aucunes manœuvres autre que de tirer sur de la ficelle n'est nécessaire pour mettre le bateau et les personnes à bord en sécurité.

16 nov. 201216 nov. 2012

Bonjour Bokaye, nous nous posons une question semblable actuellement, dans le projet de faire fabriquer une nouvelle GV pour notre bateau.
Nous avons a peu près 23m2 de GV (jurançon, 9m50, aluminium) et trois ris. Il nous a semblé que le troisième ris nous laissait encore un peu trop de toile, alors nous avons mesuré et comparé à une ancienne GV du bateau.
La voile actuelle laisse plus de 10m2 au troisième ris (donc env. 50% de réduction) c'est cette surface qui nous semble trop importante dans plus de 35nds de vent.
Une ancienne GV hors d'usage, elle a un troisième ris qui laisse 8m2 (env. 40% de la surface initiale) et ça nous semble un bon indicateur.
Pour la prochaine GV on envisage de placer le troisième ris à 40 ou 45% de la surface initiale.

Donc selon notre réflexion, un troisième ris sur ta GV pourrait être une bonne option.

16 nov. 201216 nov. 2012

Florent.bato
Tu as raison, je vais faire comme toi, j'y avais pensé mais, tu sais comment ça se passe... plus tard, plus tard...

Par ailleurs, n'oublions pas que lorsqu'on double la vitesse du vent, on multiplie par 4 sa force... Donc à 40 nds de vent on a 4 fois plus de pression dans le gréement qu'à 20 nds.

Personnellement, j'aime bien avoir un 3ème ris tout, tout petit, pour quand ça souffle vraiment fort... En tout cas, qu'est-ce que c'est bien de savoir qu'on l'a, même si on s'en sert rarement. "Rarement", ça veut dire quand même au moins deux fois par an... Donc indispensable !

16 nov. 201216 juin 2020

sur Grenache le réglage de bordure se fait avec un petit palan entre l'extrémité de la bôme et l’œillet de la voile, du coup j'ai mes 3 bosses de ris sur les poulies de bout de bôme avec retour aux coinceurs et winch :bravo: :pouce: :alavotre: :alavotre: :alavotre:

16 nov. 2012

J'ai une GV de 17m2 avec la même montage d'origine que baboujoli.
Pour éviter d'avoir un bout qui pendouille sous la bôme quand il ne sert pas, je l'ai fait passer par l'intérieur avec un taquet coinceur pour pour ne pas échapper pendant la tension de la bosse.

16 nov. 201216 nov. 2012

Très intéressant tout ce fil. Je crois en fin de compte que je vais ramener mon 3ème ris au cockpit comme les 2 autres...

Je trouve que le système de baboujoli est déjà pas mal !
:pouce:

16 nov. 201216 nov. 2012

Margotte
D'après ce que je comprends de tes photos, tu étarques à la main ? On dirait qu'il n'y a ni winch, ni palan pour étarquer dur... Si c'est le cas, comment étarquer suffisament ?

Et puis j'ai fait un petit calcul :
Une voile de 10 m de guindant et une bordure de 3 m. Soit 15 m2.
Si on établit un ris exactement à la moitié du guindant, donc à 5 m du point d'amure (- 50% de guindant), on obtient une surface de 3,25 m2, soit un peu plus de 20 % de la surface de la voile entière...
Un ris positionné à 3 m (- 30% de guindant) du point d'amure donne 50% de la surface de la voile entière... soit 7,50 m2...

:tesur:

16 nov. 201216 juin 2020

@baboujoli

Il y a un winch d'étarquage.
Le 3ème ris n'est pas repris par une poulie de renvoi comme sur ton montage mais c'est le taquet qui sert de renvoi. Quand la bordure du 3ème ris est étarquée, le bout est pris dans le coinceur. Je peux donc libérer le winch et tourner au taquet

16 nov. 2012

:pouce:

16 nov. 2012

La question du troisième ris m'a été posée il y a peu pour une petit bateau (7, 60).
Selon le maître voilier qui façonne mes voiles, cette taille de bateau n'est pas conçue sauf exception pour naviguer par très mauvais temps. La plupart des carènes classiques (pas du genre mini 6,50) n'ont pas à sortir par temps de troisième ris, et si par malchance cela arrive, elles s'en sortent mieux avec une voile d'avant de brise, sur étai largable éventuellement.
L'ajout d'une troisième bande de ris n'est donc pas la panacée, et demande une bonne analyse des capacités de navigation du bateau.
D'autre part, et sans l'avis du voilier dont je parle plus haut, attendre 45 nœuds de vent pour prendre le troisième ris sur un 41', c'est faire preuve d'une grande patience ou d'un anémo en panne.
A moins que le mien ne soit grippé. Mes trois ris sont pris en général à 25n de vent réel, et jamais après 30. Il m'arrive de continuer à naviguer avec trois ris mais ayant renvoyé plus de toile devant, sans constater grande perte de vitesse. Dans la mer mauvaise, la puissance d'un "foc" est plus efficace que la surface de GV exposée au vent.

Alex

17 nov. 2012

Bonjour,
Voilà une idée bien arrêtée de cette personne qui à mon sens n'a aucune expérience des "petits bateaux". On peut l'excuser, maintenant avant 10 m ce sont des petits bateaux.
Le mauvais temps ne se chiffre pas dans la mesure où chaque bateau et chaque skipper évalue son mauvais temps.
Pour un 7.60, F7 c'est du mauvais temps qui justifie un 3° ris il permet d'équilibrer le bateau et de faire route. Non pas que c'est juste mon opignon, mais voilà j'ai un certain nombre d'amis qui n'ont que des petits bateaux et qui naviguent eux! nous ne faisons pas semblant sans pour autant se mettre dans des galères volontairement.
La descente aux Açores au printemps a obligé à la prudence , 3 ris et tourmentin et tourmentin seul cela pendant plusieurs jours. il y a eu des mises à la cape.
Dans 2 ans objectif Newport avec ces mêmes bateaux qui ont tous un 3° ris et la plupart un étai larguable.
Ce ne sont pas des exploits, juste de l'adaptation avec des bateaux bien préparés.
vous voulez vraiment naviguer vous avez un 3° ris.
JJ

17 nov. 2012

un foc de brise est plus important qu'un troisième ris.

Pour moi, les DEUX mon capitaine !

17 nov. 2012

'vous voulez vraiment naviguer vous avez un 3° ris.'
Exact.
Je ne l'ai utilisé qu'une fois, au près bon plein car je n'avais pas le choix de la route (sauf repartir grand largue dans l'autre sens) sur un Sunshine (11 m). Cette seule fois valait la petite dépense supplémentaire.
J'ai une bosse à poste, car je ne m'imagine pas bricoler quelque chose quand il FAUT prendre le 3ème ris.
J'ai bien plus souvent affalé la GV, mais c'était aux allures portantes...

17 nov. 201217 nov. 2012

puis je me justifier?
en accord total avec ce que tu avances, pour un programme hauturier, qui effectivement devient une rareté sur des bateaux de cette taille. La navigation hauturière ne permet pas de faire le choix entre telle ou telle solution.
En côtière, l'option peut être considérée différemment, je voulais dire que s'il faut faire un choix, un foc de brise est plus important qu'un troisième ris.
cdlt
Alex

17 nov. 201217 nov. 2012

désolé aroc mais je ne suis pas d'accord avec toi sur tout ton propos

j'ai eu un Poker de 7m80, maintenant un first 25.7 de7m50, je suis tout sauf un fou mais je navigue chaque année avec 30 noeuds de vent à un moment donné

à cette force le troisième ris est indispensable pour conserver un bateau manoeuvrant et qui se laisse conduire sous pilote automatique (je suis en général tout seul)

par ailleurs je ne crois pas que sur un petit voilier l'étai larguable et le tourmentin soient très praticables par manque de place et puis une seule voile sur l'avant ne permet absolument pas de faire route en remontant au vent, sur le first avec le troisième ris on remonte au près jusqu'à 30 noeuds

je partage par contre totalement ton point de vue sur la nécessité de réduire rapidement, un voilier trop gité n'est pas agréable et n'avance pas spécialement bien

quand à ton maître voilier qui t'explique que les "petits bateaux" ne naviguent pas dans la brise rapelle lui que le Poker comme le First 25.7 sont homologués en catégorie de construction B, c'est à dire construits pour résister à force 8 et à des vagues de 4 mêtres ...

ce qui limite ce ne sont pas les capacités de navigations du bateau mais bien celles du skipper, pour ma part des vagues de 4 mêtres sont bien au dela de mon homologation ...

cordialement

Aupilau

17 nov. 201217 nov. 2012

Le très mauvais temps ne commence pas avec la même force de vent pour toutes les tailles de bateau. :heu: :tesur: :tesur:

17 nov. 2012

Le très mauvais temps ne commence pas avec la même force de vent pour toutes les tailles de skipper.

17 nov. 201216 juin 2020

pour essayer de revenir à la question posée par bokaye, la mienne au 3ème ris, il reste environ 45%.

Je n'ai fait aucune demande particulière, je me suis fié à la compétence du voilier (qui navigue pas mal )

17 nov. 2012

Je suis de l'avis de Gribou25 (à part pour le ton un peu "agacé"...)

Le mieux, c'est une voile suédoise, petite, bien plate (surtout), blindée, avec encore deux ris et sans latte. C'est vraiment fait pour la baston, de par la forme (plate) et la solidité. En plus on n'a pas le "sac" de voile entassé sous la bôme...
J'en avais une sur un "Brise 28" il y a quelques années. Je l'ai utilisée 4 ou 5 fois, un vrai bonheur ! Bon, il faut l'installer... "avant" la baston, si on peut, c'est mieux... mais une fois qu'elle y est, on se sent bien...

17 nov. 2012

@ Baboujoli : et sur ton bateau actuel, as-tu une suédoise ? (nous étudions 3 options actuellement pour la baston , le 4ème ris, la voile de cape et la suédoise)

20 nov. 2012

@baboujoli : si le point d'amure est plus haut que le point d'écoute, il faut la border directement sur une poulie fixée à l'arrière du bateau, sans passer par la bôme. La voile de cape permet de naviguer sans bôme, ou avec la bôme posée sur le pont, GV ferlée.
Une voile de cape (associée à un tourmentin) est sensée permettre au bateau de continuer à remonter un peu au vent dans la baston, et non pas à se mettre à la cape, paradoxalement.
Elle permet aussi de naviguer quand on a éclaté sa GV et qu'on n'a pas de GV de rechange....
mais c'est une voile de près, qui ne fonctionne pas bien au portant, justement à cause du point d'écoute non "bômé".

Qui te fabriquera ta suédoise ? On n'a pas encore trouvé de voilier (fabricant) qui réponse "présent" à cette demande.....

19 nov. 2012

Non Skol, je n'ai pas de voile suédoise. je n'ai mon bateau actuel que depuis 5 mois, et je n'ai pas fini de l'équiper comme je voudrais. Mais la voile suédoise est prévue.

En attendant, j'ai une GV de rechange, solide et plus petite...

J'ai aussi une" voile de cape" arcih-blindée et toute petite. Je l'ai achetée parce que je suis tombé dessus par hasard. Elle était presque donnée et neuve. Mais je n'ai jamais utilisé ce genre de voile... Elle est faite, semble-t-il, pour être envoyée uniquement pour prendre la cape, ou sur ancre flottante... De forme "tombante" sur l'arrière, son point d'amure est beaucoup plus haut que le point d'écoute... à voir peut être un jour...

Voilà ce qui est prévu : 2ème enrouleur avec une petite trinquette blindée, et petite voile suédoise blindée...

21 nov. 2012

Merci pour ces infos. J'avais lu cela, il faut border la voile de cape de l'arrière du bateau, et non pas de la bôme... un peu comme un foc en fait...
Sinon, pour la suédoise, j'en cherche sur les occasions... il y en a parfois... (je parle bien d'une voile hein, on est d'accord !)
:mdr:

17 nov. 2012

Je pense que "aro" parle pour moi ? Quand on a que 2 ris, à 45 nœuds de vent on ne fait pas preuve de patience pour prendre le 3ème, on ne peut pas le prendre parce qu'on l'a pas, c'est tout.

Et j'envisage de l'installer parce que de mon expérience j'en retiens qu'il est nécessaire, et qu'un jour il pourrait être...vital !

17 nov. 2012

Désolé Kako, j'avais mal compris, il me parait incroyable qu'un Océanis 411 soit livré sans troisième ris dans la gv.
Xcuses.

Alex

17 nov. 2012

Vos interventions m'ont été très instructives. Ca m'a conforté dans mon analyse qu'il me manquait réellement un troisième ris. Et je sais maintenant que je dois avoir un Gv à env 45 / 50 % au 3ème.

Pour info le challenger horizon bien qu'aillant une petite taille est classé en catégorie B se qui offre déjà l'occasion de belle navigation et le risque de se faire "surprendre" par une météo plus forte que prévue.

Merci encore et bon vent à tous

18 nov. 2012

De rien Alex, mais oui le 411 n'a que 2 ris, mal grès un équipement pléthorique.

18 nov. 2012

Petits bateaux bien arisables partis pour le grand large.


JJ

18 nov. 2012

2 ris uniquement sur mon bateau
1er ris il reste 72 % de GV
2eme ris reste 41 % de GV

20 nov. 201216 juin 2020

Bonjour!

Si ça intéresse un tant soit peu quelqu'un:

Dans la feuille Excel au dessus petite correction dans la cellule G17 remplacer le libellé

=IF(F16<=30;"(*) Facteur dégradant du au cosinus gîte = "&ROUND(1-((1-COS(RADIANS(F17+0,00000001)))/2);4);"")

Par

=IF(F17<=30;"(*) Facteur dégradant du au cosinus gîte = "&ROUND(1-((1-COS(RADIANS(F17+0,00000001)))/2);4);"")

Soit en version française

=SI(F17<=30;"(*) Facteur dégradant du au cosinus gîte = "&ARRONDI(1-((1-COS(RADIANS(F17+0,00000001)))/2);4);"")

Au lieu de

=SI(F16<=30;"(*) Facteur dégradant du au cosinus gîte = "&ARRONDI(1-((1-COS(RADIANS(F17+0,00000001)))/2);4);"")

Quand au “poids” des voiles c’est bien sûr la surface du total de tous les petits carrés situés dans le tracé de la voile calquée à l’échelle sur un carroyage réalisé sous Excel. J’ai procédé ainsi pour tous les bateaux pressentis : Astus 22.1, Aviateur 5.70, Minibee 6.50, Django 6.70…

Joints : Quelques éléments accumulés pompés ça et là pour aider à la réflexion quant aux 3ème ris…

• Ecoulements laminaires et turbulents.docx
• Document1Voiles d'AV, leurs noms & caractéristiques.pdf

• Capsules techniques.docx

Voilà voilà.

Bonne journée à tous


21 nov. 2012

quel boulot !

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

  • 4.5 (120)

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022