Ris automatiques

Bonjour, j'ai cherché et trouvé pas mal de schéma de principe de mise en place de ris automatiques mais aucune photo des différents points importants: taille des oeillets, des poulies, etc. Cela donne une excellente idée de la difficulté de mise en place et du dimensionnement. Quelqu'un en posséderait-il? Merci.
Autre question, j'essai d'utiliser le logiciel Squid qui me semble proche de QTVLM. quelqu'un pourrait-il m'en parler?
Merci

L'équipage
01 nov. 2016
06 nov. 2016

Bonsoir M@telot Phi,

Je suis le propriétaire du voilier sur la vidéo que vous avez mis.
Pour votre info le "gus" que je suis ne galère absolument pas pour prendre les ris bien au contraire.
Comme le dit Julirosien seul chose obligatoire, bien choquer la GV mais tu continu a faire route avec la voile d'avant.

Thierry

06 nov. 2016

la où la force est minime, c'est justement lorsque les forces sont à 180° sous réserve qu'il n'y ait pas de frottements. Les oeillets peuvent générer des frottements. La taille des bosses est également importante... A la place des oeillets, j'ai un lashing avec des anneaux de friction et ça glisse bien aussi bien pour mettre un ris que pour le lâcher.

06 nov. 2016

Bonsoir,
moi pas parler Anglois!
Qu' est-ce que c' est qu' un "lashing?
Gorlann

01 nov. 2016

Justement, je préfère la version semi-automatique. La différence, c'est une bosse séparée pour l'amure et une pour l'écoute. Certes, ça double le nombre de bosses mais au final, c'est moins dur.

05 nov. 2016

Seules les bosses de ris sont en double, ce qui ne fait que deux ou trois bouts selon le nombre de bandes de ris. Comme ces bosses sont bien plus courtes que dans le cas des ris auto, c'est tout à fait gérable. En revanche, c'est fonctionnellement bien plus fluide. Et oui pour les coinceurs. En gros, je trouve que c'est mieux adapté pour les personnes qui n'ont pas une forme de trapéziste.

05 nov. 2016

Des photo et/ ou schéma de ton montage seraient bigrement intéressant

05 nov. 2016

www.google.gr[...]/search

Là sur les dessins tu as trois montages différents.

05 nov. 2016

bonjour, j'ai mis des prises de ris auto, le ris 1 est manuel c'est a dire que je vais au pied du mat pour le prendre, en général, la mer n'est pas trop dure mais le vent souffle un peu fort avec un petit tirant d'eau, la gite deviens vite importante sans pour autant aller plus vite.
les ris 2 et 3 sont renvoyés au cockpit , j'ai changé la partie de bome crochetée sur le mat pour avoir des poulies de renvoie incorporée ainsi que des ouvertures venant du haut pour laisser passer les drisses.
sur la grand voile , mon voilier m'a fixé avec une sangle cousue dans les anneaux de ris des poulies, 4 au total ,
les drisses partent de la bome remontent vers la première poulie, passent dans la bome et ressortent a l'autre bout pour remonter sur l'autre poulie du meme ris et redescendent vers une poulie en pied de mat via les bloqueurs au cockpit.
les frottements ne sont pas trop important si on se mets bien face au vent, par contre il faut penser a ouvrir les bloqueurs quand on hisse la voile sinon c'est très dur a hisser avec toute la longueur de drisse a faire coulisser.

c'est vrai que cela fait de la longueur mais j'aime pas faire le clown au pied du mat pour prendre le 2 et encore moins le 3
le seul petit souci ces poulies sur la voile étant sur un pivot, la drisse parfois fait un tire bouchon et c'est un peu le bordel a remettre en ligne.
il y a plus d'avantage que d'inconvénient amha aussi j'en suis satisfait.
la bome est soutenue par un support bomstrut en polyester
que je règle depuis le cockpit , ayant supprimé la balancine
qui est en secours le long du mat.
j'ai tout démonté pour l'hiver je laisse des méssagés ,
au printemps je ferais des photos ci cela t'intéresse de voir le tout en situation. :alavotre:

05 nov. 2016

J'ai eu du mal au début....pour gréer le bazar....
Heureusement...un confirmé m'as aidé...une fois lis en place, c'est super!
J'ai testé une seule fois avec mes petits enfants....qui tenaient la barre..
Seul truc, bien choquer la GV sinon, ça force un peu...bien relâchée, c'est facile. C'est quand même pratique de pouvoir réduire sans quitter le cockpit.....bon, ce jour là, le zef montait, et j'avais les marins d'eau douce...16 et 17 ans...Mais ce sont des "terriens"... :mdr:

05 nov. 2016

Surtout quand on réduit au portant avec une gv lattée ça évite de casser les lattes. Bon il vaut mieux la border un peu avant mais il faut faire attention à l'empannage sauvage surtout s'il y a de la houle de coté qui fait rouler le canot.

06 nov. 2016

Bonjour,
Ris automatiques installés cette année:
GV lattée de 16,5 m2 avec lazy bag, 2 ris.
J'ai utilisé du dynema 5mm pour les bosses et des poulies fixées par des manilles textiles dans les œillets .
J'ai fermé le bas du rail de mat par des lattes alu vissées et amincies à la lime pour laisser coulisser le premier chariot de GV.
Trajet des bosses: extrémité de la bôme, poulie d'oeillet, poulie de renvoi sur la bôme, passage dans deux petits pontets sur le côté de la bôme (car je n'ai pas la possibite de passer à l'intérieur),poulie de renvoi, deuxième œillet ,pied de mat, cockpit.
Manœuvre : hale bas choque, balancine reprise, la drisse est choquée jusqu'à un repère cousu et bloquée ensuite on n'y touche plus; étarquage de la bosse.
Je m'attendais à quelques difficultés, j'ai été étonné par la facilité de la manœuvre qui prend 2mn sans bouger de la capote.
Quand la GV est affalée le mou des bosses est stocké dans le lazy bag sans être repris ce, qui ne gêne pas pour hisser.
Bref , je n'ai rien inventé ,je pense que le bon fonctionnement est lie à l'utilisation de poulies et de dynema de faible diamètre. Le lazy bag étant bien entendu indispensable.

06 nov. 201616 juin 2020

A part les bômes spécifiquement équipées avec un chariot interne, le système semi-auto est plus avantageux (au sens de moins consommateur d'énergie physique) à mesure que le nombre de ris augmente. Les longueurs de bosse qui s'accumulent dans le cockpit sont identiques mais dans le semi automatique, on a deux bosses dont chacune fait la moitié de celle du système auto. Exemple avec une GV 3 ris, bordure de 4m et chaque bande de ris de 1m de hauteur et les poulies de renvois 1m sous le vit-de-mulet et le retour au cockpit de 5m(pour simplifier l'image).

Ris 1 version auto, la longueur de la bosse est 1+1+4+1+1+1+5=14m. Une fois arisé, il y a donc 4m de plus dans le cockpit.

Ris 1 version semi auto, la bosse d'écoute mesure 1+1+4+1+5=12m. Une fois arisé, il y a 2m de plus dans le cockpit sur cette bosse. La bosse d'amure fait 1+1+1+5=8m, avec le ris pris, on a 2m de plus dans le cockpit. Bien que l'emmagasinage de bosse soit identique en longueur entre les deux systèmes, on a soit un paquet de 4m, soit 2 paquets de 2m.

Même calcul pour le troisième ris:

Version auto = 1 bosse de 22m, dont 12m retournés au cockpit après la prise de ris.
Version semi-auto = 1 bosse d'écoute de 16m dont seulement 6m retournent au cockpit après la pris de ris et une bosse d'amure de 12m dont 6m retournent au cockpit.

Ouf! J'espère pas m'être gourré dans les comptes. Dans ma logique à moi, plus les ficelles sont longues et plus il y a de risques de couffes majeures. Or, la prise de ris est justement l'épisode maritime dans lequel il vaut mieux que tout glisse sans anicroche et surtout dans les deux sens.

06 nov. 2016

ma bosse de 3° ris fait plus de 40 mètres et ça ne bloque pas.....
je passe le 1° ris, le 2° et le 3° en gardant mon cap....
je descends mètre par mètre ma drisse de grand voile et je tire sur les bosses de ris . AU début mes bosses faisaient 12 mm. J'ai changé avec du 8 mm plus quelques lashings avec anneaux sans frictions et ça glisse bien ( plus renvoi au bas du mât ). Mes ris sont automatiques et les bosses passent dans la bôme.

Pour les bosses de point d'amure, il n'est pas nécessaire de les passer en double, elles ne servent qu'à faire descendre la voile puis on les boque, c'est ensuite la drisse qui étarque.

06 nov. 2016

Exact Hubert, on large la drisse de GV on étarque le ris et la Drisse de GV et c'est terminé ...

Ne pas oublier la bosse d'écoute, ce qui se fera facilement si on dispose d'une balancine ou d'un hâle bas rigide efficace : il est plus facile de descendre le tissu vers la bôme que monter la bôme vers le tissu !

06 nov. 2016

Quel que soit le principe choisi il est préférable de mettre un guide fixé sur le mât juste en dessous du vit de mulet. Ça permet de tenir le point d'amure au plus proche du mât vu que la bosse de ris va en biais rejoindre le mât avant de descendre à la poulie de pied de mât et vers le cockpit.
Un guide de chaque côté pour deux ris.

06 nov. 2016

OK, mais comment le point d'amure est-il tenu au point d'amure?

06 nov. 2016

a chaque fois que ce sujet est abordé je rigole bien avec vos paquets de ficelles

06 nov. 2016

On ne fit pas ficelles! :heu:
Je me suis fait remonter les bretelles à ce sujet....maintenant...je baisse la tête... :mdr:
Mais c'est vrai que le cockpit est un peu encombré.... :oups:

06 nov. 2016

Les guides sur mon mât sont au-dessus du vit de mulet, celui du ris 1 à bâbord, celui du ris 3 au-dessus de celui du ris 2 à tribord. Ainsi la bordure de la voile arrisée est plus haute que la bôme, ce qui évite de trop écraser les plis de la partie inférieure de la voile arrisée qui sont dans le lazy bag.

07 nov. 2016

Sur ma bôme, il n'y a que 2 bosses de ris.
Je me suis dit tant mieux! S'il faut prendre le troisième....je préfère rester au port.... :heu:
Courageux, mais moins téméraire.... :mdr:

07 nov. 2016

Je ne sors pas non plus si je sais que je risque de devoir prendre le 3ième ris. Mais ça m'est déjà arrivé de devoir le prendre alors que ce n'était pas prévu. Dans ces conditions, toute solution où le troisième ris n'est pas prêt à être pris, par exemple quand il faut passer la bosse du premier ris dans l'anneau du troisième ris, me semble illusoire.

Je pense que toutes les solutions sont bonnes à condition d'avoir le matériel adapté pour éviter trop de friction
Je préfère aller au pied de mât pour sortir de la gorge les coulisseaux devenus inutiles, ce qui est important c'est de verrouiller le point d'amure ( il y a plusieurs systèmes,j'ai fais le choix de 2 sandow fixés sur l'anneau de tangon et dont les boucles sont reprises sur les 2 crocs de ris)

07 nov. 2016

Il,m'arrive souvent de mettre le 3 ris et je suis content que ça fonctionne bien depuis le cockpit....mon épouse aussi.

07 nov. 2016

j'ai vécu la révolution des seventies des bôme en alu avec 2 crocs d'amure et 2 ou 3 bosses de ris intégrées, on allait au pied de mât 1 taquet de balancine de GV, 1 winch de drisse de GV, un winch pour l'étarquage des ris, un bloqueur intégré dans la bôme pour chaque ris, c'était bluffant de simplicité et d'efficacité bref c'était magique... c'était hier... et vous vous faîtes bien chier avec vos décamètres de bosses... spaghetti de cocpit...
Où est la difficulté de se rendre au pied de mât?
j'ai déjà arrivant du roof: 2 drisses de foc, 1 drisse de spi, 1 balancine de tangon, 1 hale-bas de tangon; il faudrait rajouter 1 drisse de GV, 1 balancine de GV, 3 bosses de point d'amure, 3 bosses de point d'écoute soient 8 + 5=13 bosses ???
Pour mon petit First 325: 100 mètres de 10 ou 12 mm soit 50 mètres dans le cocpit quand le 3 ième ris est pris???
Je sais que je suis un vieux C.. mais je navigue seul et n'accepterais jamais de m'emmerder avec pareil équipement sujet à complications.

07 nov. 2016

Dans mon jeune temps, je me suis déjà fais quelques frayeurs en allant au pied de mat avec une main pour pour moi et l'autre... pour la manivelle. Et quand il faut contourner la capote en plus...
En plus, cela demande une coordination avec celui qui doit laisser filer un peu la drisse mais pas trop (cela semble au-dessus des forces et de la compétence de mon équipage habituel...).
Bref, 20-25 ans plus tard, avec mes genoux fragiles, je le sens encore moins d'aller jouer à cela d'autant que, bien que naviguant dans le nord, j'essaie de ne sortir le ciré qu'une ou deux fois par an. Impossible à faire si je dois aller au pied mat pour prendre un ris ; ce qui rince le bonhomme à tous les coups.
Alors, je prends les ris au sec, derrière la capote mais (il est vrai) au prix de mètres de bouts et de mignons petits frottements.

07 nov. 2016

Une solution intermédiaire:
Drisse de GV au cockpit avec winch et coinceur
Anneaux de ris avec patte de chien au mat.
Bosses d'empointure au cockpit avec winch et coinceur.
La manœuvre: GV fasseyante, je choque la drisse jusqu'au repère marqué sur la drisse. Je vais au mat et je croche l'anneau du ris dans le croc en l'assurant avec un tendeur fixé sur le mat. Je reviens calmement et je reprends la bosse d'empointure à la main, finition au winch. Je borde la GV et je reprends le mou des autres bosses de ris.
Temps de manœuvre, 1 minute et ceci pour chacun des 3 ris. Pas de frottements intempestifs, pas de kilomètres de nouilles dans le cockpit, voile parfaite sur chariots "Frederiksen".
Je n'ai plus 20 ans et sortir au pied du mat est bon pour l'exercice.

07 nov. 2016

Tous les mois on a ce sujet ...

balancer donc vos "modernité" et revenez à la bonne vieille bôme à rouleaux ,rien de plus simple ,de plus efficace de plus facile et de plus sécurisant .

08 nov. 2016

Débat fort intéressant, mais revenons à ma requête : quelqu'un possède-t-il des photographes de son installation ?

08 nov. 2016

Bonjour,
@gines, oui, j'ai des photos. Il faut que je les retrouve.
PS: Quand je suis allé voir les bateaux concurrents du VG, j'ai vainement cherché les crocs de ris au mat, les coinceurs et les winches sur la baume, les drisses et les balancines au pied de mat...qu'est ce qu'ils doivent s'embêter avec toutes ces ficelles dans le cockpit :pouce:
Bonne journée

08 nov. 2016

Merci, je les attend avec impatience. Bonne journée également.

Phare du monde

  • 4.5 (2)

2022