Rêve de Transat Nord

Bonjour à tous et à toutes,

Rêvant depuis ma plus tendre enfance de faire le tour du monde sans avion, le voilier m'est très vite apparu comme une solution idéale pour traverser les étendues d'eau de notre planète tout en en profitant un maximum.
Je me suis former à la voile ses dernières années avec des cours, stages au long cours et mon projet de tour du monde commence à se concrétiser avec un départ envisagé en 2025-2026.

Je rêve de visiter les pays du Nord : Norvège/Suède/Finlande et souhaite traverser à pied les 2 Amériques. Naturellement, cela m'amène à envisager une traversée de l'Atlantique en voilier via le Nord. J'ai lu quelques témoignages de traversée de ce type passant par l'Islande, le Groënland et une arrivée au Canada (Terre-Neuve ou Nouveau-Brunswick). Malheureusement, les ressources sur une telle traversée sont bien moins nombreuses que pour une Transat' "classique" via les îles.

Mes questions sont les suivantes :
- Avez-vous des récits, descriptif d'étapes d'une telle traversée ? (ports utilisés, route empruntées, quelle période est la plus propice dans le sens est-ouest...)
- Savez-vous si cette route est plus ou moins empruntée ? Et notamment est-il possible de trouver un voilier à bord duquel embarquer moyennant participation active à la vie de bord et à la caisse de bord ?
- Le bateau-stop est-il envisageable ? Si oui en partance de quels ports ai-je le plus de "chances" pour les plus connaisseurs ? ou vaut-il mieux partir de France avec un contact déjà établi au vu de la spécificité du projet ?

Je précise que je reste très flexible dans mon itinéraire et mes projets. Même une fois partie, je n'ai pas de problème à attendre à un port, changer mon itinéraire etc... Je cherche juste le plus d'informations possibles avant mon départ pour établir un "fil rouge" grossier auquel me rattacher durant mon tour du monde.

Merci d'avance pour votre aide !

L'équipage
10 mars 2024
10 mars 2024

Oublie. Ce trajet est très rarement emprunté, car contre le vent et le mauvais temps. Trajet de maso.


10 mars 2024

Merci de ton retour !

En effet j'ai eu oui dire du mauvais temps, même si dans les récits que j'ai pu trouvé jusqu'à présent les navigateurs se disaient chanceux et n'aveint pas à déplorer de trop mauvaises conditions.
Je suis surement un peu maso alors, mais ce trajet m'intéresse énormement.


Hubert, de Cherbourg:papy zoom présent sur ce forum l'a fait.·le 10 mars 19:05
Paulux:J'ai retrouver un fil de discussion à propos de sa traversée en effet, avec carte etc ! Merci beaucoup !·le 11 mars 23:21
11 mars 2024

Tu peux rechercher le voyage de Saint Brendan. Un moine irelandais, Brendan a fait un voyage qui suivait à peu près le parcours que tu envisages vers l'an 500. Plus récemment un rechercheur a essayé de retracer ses sillages:

Ce serait bcp plus facile à faire dans un bateau plus moderne.


Paulux:Merci pour ta recommandation lecture ! En effet se devait être une autre paire de manche à l'époque...·le 11 mars 12:37
11 mars 202411 mars 2024

Tu as peut-être vu ce site au cours de tes recherches mais si ça n'est pas le cas :

D'après le blog il étaient 2 familles en voilier à faire le trajet par Islande et Groenland l'été dernier. Donc c'est rare mais ça existe. On peut les contacter via leur site, ils connaissent peut-être d'autres voiliers qui feront ce parcours.


Peace And Love:de mémoire un coureur en TRI, POupon je crois ? avait gagné une Transat en montant TRES TRES nord, on arrive a des vents portants et la route est plus courte mais warning glace, ·le 11 mars 11:33
Paulux:Merci pour le lien ! Non je ne crois pas les avoir déjà vu dans mes recherches, je vais de ce pas aller regarder leur site et pourquoi pas les contacter !·le 11 mars 12:34
11 mars 2024

Bonjour,
C’est une route qui en été peut se faire sans difficulté météo excessives. Comme toujours en navigation, d’une année à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une semaine à l’autre, une telle route sera réalisée facilement ou pourra s’avérer plus délicate. La nature du voilier sur lequel vous embarquerez n’est pas non plus étrangère à la tranquillité de ces navigations. Comme d’ailleurs et encore davantage, la compétence de l’équipage.
Mais cette route n’est pas celle d’une traversée vers Newport et le passage par le Prins Christian Sund pour éviter le réputé Cap Farewell est une alternative, conditions permettant.
La possibilité actuelle de prendre des météos fiables à bord d’un voilier change considérablement la donne par rapport aux époques antérieures.
Pour ce qui est du bateau stop. Le peu de bateaux qui emprunte cette route ne vous assure pas de trouver sur place les embarquements souhaitées. Rechercher ceux-ci sur les bourses aux équipiers dans les mois précédents votre départ me semble préférable.
Pour ce qui est d’un départ depuis la Norvège, alors vraisemblablement à bord d’un voilier scandinave, peut être allemand, regarder du côté des bourses des équipiers spécifiquement régionales voir internationales si la langue anglaise vous est plus ou moins familières.
En Islande, il est vraisemblable que Reykjavik est le port qui vous offrirait le plus de possibilité d’embarquement.
Ci-dessous ma réponse faite il y a quelques temps à une demande assez proche de la vôtre.

« Bonjour,
Selon que vous voyiez ce passage par le Nord comme principalement le moyen de ne pas faire de très longues traversées ou que vous souhaitiez déjà profiter de ce qu’offrent ces contrées, le temps de votre “transatlantique“ pourra être très différent !
J’ai fait en couple un aller-retour Méditerranée - Norvège sur 10 mois en 1985 au départ de Marina Baie des Anges. Nous avons quitté Marina tout début Février pour rejoindre Port Camargue où, pour gagner du temps, “Béryl“, un Dufour 31, a été mis sur camion jusqu’à La Rochelle. Cette option n’est sans doute pas la vôtre !
Notre objectif était d’être courant Mai dans le Sud de la Norvège pour ensuite naviguer le long de la côte Ouest pendant 2 mois.
De fin Février à mi-mai², nous avons navigué de la Rochelle à Göteborg via La Manche, les canaux hollandais, le canal de Kiel et enfin le Kattegat. De Göteborg, nous avons traversé vers Kristiansand.
Si la Norvège est vraiment dans vos projets, il vous faut prévoir du temps pour en profiter même si vous ne montez pas très Nord. Compte tenu de son attrait et de son profil, la navigation le long de la cote norvégienne n’est pas rapide sauf à naviguer par longues étapes au large vers un objectif précis.

Plus récemment de Juin 2009 à Mai 2010, à bord de notre Santorin “Iléna“, nous avons fait la route La Rochelle – Savannah (Géorgie) avec un arrêt de 4 mois en Baie de Chesapeake de Janvier à Avril.
Notre route : Irlande, lslande, cote Sud Est du Groenland (abordée à Tasiilaq puis passage du Prinz Christian Sund pour rejoindre Nanortalik au Sud-Ouest), Terre Neuve, Nouvelle Ecosse puis NE des USA et Intracoastal waterway de Norfolk à Savannah. Avant de retraverser vers l’Afrique et de poursuivre...
Nous avons quitté La Rochelle le 3 Juin, cap sur l’Irlande. L’objectif n’était pas de caboter. Il s’agissait seulement d’une escale repos sur la route de l’Islande. En fait attendant le vent, nous avons fait 4 escales pour finalement quitter Inishboffin le 12 Juin. En comparaison, en Aout 2008, en croisière estivale, nous avions pris 20 jours pour descendre de Westport à Kinsale.

Islande
Nous avons touché l’Islande aux iles Vestmann avant de rejoindre Reykjavik puis passer sur la cote Nord. Nous sommes passés par Reykjavik pour une contrainte d’équipage. Aborder l’Islande par l’Est est sans doute préférable pour découvrir les cotes Est et Nord, les plus intéressantes, compte tenu des vents dominants de N à E.
Nous sommes restés 3 semaines en Islande entre navigation, visites à terre et attente pour traverser vers le Groenland. Nous avons quitté Isafjördur, au NW, le 25 Juillet (sommets alentours blanchis de la veille) pour Tasiilaq au Groenland.
Isafjördur dispose de toutes les ressources nécessaires à une longue navigation en autonomie en matière d’avitaillement.
Lorsque nous avons quitté Isafjordur, il n’était pas certain que l’accès à Tasiilaq soit libre de glace. Le temps de la traversée, la situation s’est améliorée suffisamment et nous avons bénéficié durant les trois dernières heures de navigation d’un superbe spectacle au milieu des icebergs.
Traversée au travers avec 20 nds de vent maxi . Premier iceberg à 1M de notre route par 31°04W.

Groenland
Il serait dommage si les conditions le permettent que vous ne fassiez pas quelques escales sur cette cote Sud Est du Groenland qui est sur votre route. Même si ce n’est pas grandiose comme les environs de Scoresbysund plus au Nord.
Après Tasiilaq, nous nous sommes arrêtés dans un petit village à l’Ouest, Isortoq (100h – 250 chiens) à proximité de l’inlandsis. Plus on descend vers le Sud plus les rivages sont “verdoyants“. Pendant 350M jusqu’à l’entrée du Prins Christian Sund, des mouillages vierges ou occupés par les ruines d’anciennes bases météo. Aucun habitant.
En approche, les mouillages nous semblaient inaccessibles, barrés par des icebergs mais sur place nous avons toujours trouvé un passage ; pensant que la sortie pourrait être impossible le lendemain mais cela ne s‘est pas produit.
Notre unique nuit en mer le long de cette cote, icebergs et brouillard. Nous n’avons pas renouvelé!
Il faut aussi dans cette région se méfier des ours polaires. Au mouillage à Qajartalik (61°03N – 42°44W) nous avons eu la visite nocturne de l’un d’entre eux. Lorsque je suis sorti dans le cockpit pour voir quel était l’origine du bruit entendu à l’arrière du bateau, la tête de notre visiteur dépassait du tableau arrière et son antérieur droit était en appui sur le dit tableau. Heureusement (?) la longueur de la cabine arrière nous séparait. Après que nos regards se soient croisés, il s’est remis à l’eau et s’est éloigné.
Nous avons ensuite emprunté le Prins Christian Sund pour rejoindre Nanortalik d’où nous sommes partis, cap sur Terre Neuve. Nous avons quitté Nanortalik le 12 Août, 2 semaines après notre arrivée à Tasiilaq.

Canada (Terre Neuve, Nouvelle Ecosse)
Nous avons touché Terre Neuve au Nord à St Antony le 16 Aout. Nous avons au cours de cette traversée navigué de façon à laisser passer dans notre Sud une dépression non annoncée au départ avec menace de 55 nds. Et n’avons eu que 35 nds en rafales W-NW. Compte tenu de la météo à venir, nous avons décidé de descendre par le détroit de Belle Isle plutôt que par la cote Est et St John. Dommage nous n’irons pas à St Pierre et Miquelon. Passage sur l’Est de Terre Neuve de l’ouragan Bill. Nous ne regrettons pas notre choix, 20nds de vent seulement à Corner Brook.
Traversée du détroit de Cabot pour rejoindre la Nouvelle Ecosse. Une zone venteuse. Nous nous y sommes repris à 3 fois pour ne pas affronter de vents trop forts au près (> 35 nds). Traversée plaisante de Cape Breton Island par le Bras d’Or Lake. Stand by de 2 semaines à Halifax puis navigation côtière jusqu’à Yarmouth d’où nous traversons vers le Maine.
Avant cela si vous êtes amateurs de vieille marine, belle escale à Lunenburg.
Nous avons quitté Yarmouth le 17 Octobre après 2 mois passés entre Terre Neuve et Nouvelle Ecosse dont 1 mois et demi actif.

USA
Visa établis très facilement et rapidement en 1 semaine, au consulat US à Halifax.
Navigation très agréable dans le Maine au cœur de l’automne. Attention cependant aux casiers à homards, très très nombreux.
En route vers le Sud, au niveau de Cape Cod, emprunter Cape Cod Canal évite, si souhaité, de passer le cap par l’extérieur. A la sortie du canal, Buzzards Bay offre de jolis mouillages.
Avant de rejoindre Long Island Sound, il serait dommage de rater Newport, encore qu’en arrière saison les plus beaux bateaux ne sont plus là. Cependant quelques trésors découverts dans des hangars en nous promenant. Et puis Mystic Seaport !
Quelques jours plus tard, les gratte-ciel de New York se dessinent à l’horizon. Nous arrivons à New York par l’East River le 4 Décembre. 1 mois et demi après avoir touché le Maine. Amarrage à West 79 Street Marina très bien pour l’emplacement en ville mais tirant d’eau intérieur trop faible pour nos 1.95 malgré les infos reçues. Nous nous amarrons à l’extérieur exposés à l’agitation de l’Hudson. Une semaine consacrée à New York n’est pas de trop. Après quoi nous nous mettons en route pour Chesapeake Bay alors que le froid commence à se faire sentir malgré que nous ne soyons qu’à peine en hiver. La neige nous rattrape alors que nous empruntons le Delaware Canal et le “très“ froid ne nous quitte plus jusqu’à notre arrivée à Deltaville – Virginie le 3 janvier et pendant les 10 jours qui précèdent notre retour en France. Accès au chantier Deltaville Yachting Center après avoir brisé un peu de glace, et stalactites de glace sur les lignes de flottaison au matin, laissés par le clapot nocturne.
En prévision de la rigueur de l’hiver, les marinas sont en général en sommeil à partir de Novembre jusqu’ à début Avril. Les services sont souvent inexistants, même l’accès à l’eau sur les pontons.
Après quelques semaines en France et autant à travailler sur le bateau au retour, nous quittons Deltaville le 15 Avril 2010pour une quinzaine de jours de navigation sur l’Intracoastal waterway en direction de Savannah – Géorgie.
Nous avions 2 chauffages à bord. Un Eberspächer d’origine pour le carré et la salle d’eau arrière et un poêle Refleks 66M. Suffisant en puissance pour le carré. Mais la sortie de cheminée par le dessus rend l’allumage très pénible.
En privilégiant les escales, nous avons donc mis 6 mois pour rejoindre la baie de Chesapeake depuis La Rochelle.
Quelles que soient vos options, bonne navigation
Philippe


Paulux:Un énorme merci pour ce commentaire très précis avec pleins d'informations !!Est-ce que vous avez en tête des noms de site tel que la bourse aux équipier locaux ? Au niveau international je connais "Findacrew" mais guère plus. Pour ce qui est de la Norvège, je vois que vous avez-eu l'occasion de la longer et d'en profiter pleinement. Existe-t-il une route principale entre la Norvège et l'Islande ? Si oui est-ce que des ports Norvégiens ont plus d'importance que d'autres et sont plus susceptibles d'abriter des voilier en partance pour l'Islande ?Pour ce qui est des périodes de traversée, tous les récits que je trouve ont fait la traversée en fin printemps/été. C'est "le" moment pour traverser ou une coïncidence ? Après comme vous le dite, la météo dépend énormément.Merci d'avance, et bonne continuation dans vos belles navigations !·le 11 mars 12:55
11 mars 2024

Il y a un suisse qui le fait cet été : www.leboncoin.fr[...]271.htm
Oublie le bateau stop, ce n'est pas une transat aller, mais une navigation où l'équipier devra être compétent (ou payer très cher).
Dans le sens Canada-Groenland sud-islande - feroe - norvège, j'ai l'impression que ça se fait plus mais ça reste une navigation engagée.


Paulux:Oui j'ai déjà vu son annonce sur les sites de bourse aux équipier ! (même si c'est plus commercial qu'une recherche d'équipier)En terme de compétences, je souhaite justement ne pas être un poids mort à bord mais au contraire pouvoir être le plus utile possible ! Aurais-tu des conseils pour se former au mieux (j'ai encore bien 1 an et demi devant moi alors le temps d'en mettre quelques uns en application même si je me doute bien que je ne serais pas une championne d'ici là !)Tu as des témoignages/récits etc dans ce sens là ?·le 11 mars 23:09
pi3rre:Lis les ouvrages sur la voile et notamment tous les gestes attendus d'un équipier. Si tu sais gérer les appareillages et accostages en sécurité, si tu sais faire les 3 noeuds indispensables, si tu sais te servir d'un winch, si tu sais barrer, tu seras un équipier très apprécié. Si en plus, tu es qqn de calme, facile à vivre et sans mal de mer, c'est encore mieux.Passe ton permis cotier (énorme plus pour un équipier hauturier), ça coute 500 euros.Si tu n'as pas d'expérience de la voile, fais des stages sur dériveur sur un lac ou en mer, ça coute rien et on apprend beaucoup. Tu peux aussi faire des stages Glénans sur les 5.70m où tu es juste à deux sur un petit voilier (contrairement à tous les autres stages à 6 sur un voilier).Fais des navigations en tant qu'équipier sur tout type de bateau et toute navigation.Dernière chose qui compte, documente ton cv marin en prenant des photos de toi sur un bateau à tel endroit, à la barre, à la manoeuvre...·le 12 mars 18:09
Paulux:Merci de tes conseil ! Bon, finalement, je suis plutôt bien partie alors j'ai déjà appliqué pas mal de tes conseils et connais toutes les bases que tu cite ici : il ne me manque plus qu'a multiplier les expériences et documenter mon "cv marin" pour être fin prête alors !·le 14 mars 21:18
11 mars 2024

Bonsoir,
Je n’ai pas (encore) navigué entre la Norvège et l’Islande, une route qui peut se faire par l’Ecosse, les Shetland ou encore les Féroé. Et sans doute, certains ici pourraient parler au moins de la navigation entre Ecosse ou Shetland et Norvège ?
Il est vraisemblable qu’un port est incontournable en Norvège : Bergen. Sans doute aussi Stavanger.
Mais combien de voiliers sont susceptibles chaque saison de quitter la cote norvégienne ou autre de cette région pour naviguer jusqu’au Canada ? Si certains équipages partent vers l’Islande, voire le Groenland, il s’agira le plus souvent d’un A/R.
Trouver un embarquement pour rejoindre le Canada par cette route est très aléatoire. Il est possible que ces routes soient plus fréquentées maintenant qu’il y a 15 ans. Mais en 2009, lors de notre escale à Tasiilaq, nous étions 3 voiliers et le seul à ne pas retourner vers l’Islande.
Il y a plus de bateaux de passage à Puerto Williams qu’à Reykjavik !
Pour trouver les coordonnées de bourses des équipiers en Scandinavie, pourquoi ne pas interroger des clubs de voile ou associations locales? (taper : le nom de la ville sailing club Norway ou Denmark, etc..)
Par exemple, les coordonnées d’un club à Bergen : www.bergens-seilforening.no[...]/
Et d’une association à Copenhague : sailingfirst.dk[...]/
Un site international ?: www.crewseekers.net[...]/

Pour ce qui est de la saison.
Ne pas perdre de vue que plus on monte en latitude plus la probabilité de trouver des conditions calmes à la belle saison augmente. De plus les traversées sont courtes. Bien sûr comme une vidéo de traverser par temps maniable sinon au moteur n'a aucun charme, ne sont filmées que celles qui se déroulent par mauvais temps.
Mais ce n’est pas une fatalité.
En revanche, l’isolement sur la cote SE entre Tasiilaq et Aappilattoq hormis la station météo de Ikerasassuaq à l’entrée du Prins Christian Sund impose d’être très autonome.
Nous n’avons pu quitter La Rochelle que début juin pour des motifs terrestres. Mais il est évident que nous aurions dû nous mettre en route dès fin avril même si nous aurions dû patienter parfois ici où là retenus par le mauvais temps. Ceci est vrai depuis la France. Peut -être moins depuis la Scandinavie. En 1985, nous avons eu de la neige début mai à Kiel et le beau temps n’est venu qu’en juin.
La belle saison est courte et quitter le Groenland fin juillet est surement préférable à le faire mi-aout comme nous l’avons fait. Avec une seconde quinzaine venteuse avant de retrouver le calme en septembre en arrivant dans le Maine.
Par rapport à votre souhait de poursuivre votre voyage à pied. Nous avons pu vérifier la rigueur de l’hiver dans le NE de USA. Quelques dizaines de cm de neige sur le CD Canal, inondation, mer gelée et glace sur le gréement en baie de Chesapeake, fin décembre début janvier.
Les navigateurs français faisant sans doute partie des plus curieux des hautes latitudes, ne pas négliger demande d’embarquement et recherches sur Vogavecmoi, désormais +/- incontournable.
D’ailleurs il me semble que l’an dernier, le skipper du voilier en lien par pi3rre y cherchait un équipier pour le seconder y compris pour les tâches domestiques. Contact à relancer ?
Bonne recherche
Philippe


Paulux:Milles merci pour tous ses précieux renseignements !En effet j'envisage de faire route en plusieurs étapes au besoin, car j'ai l'impression qu'il est plus facile de trouver des navires sur des "courtes" portions (Norvège -> Féroé / Féroé -> Islande / Islande -> Groenland / Groenland -> Canada) que sur la traversée en entière (quoi que à force de recherche j'ai trouvé 2 propositions d'embarquements pour une traversée complète cet été ! Malheureusement je recherche plus pour l'année prochaine mais c'est très encourageant !)Le début de la saison se situe aux alentour de quelle période à votre avis ? Histoire de prendre le créneau le plus "large" possiblePour ce qui est de la poursuite à pied je suis bien consciente du froid canadien mais chaque problème sa solution et pour le moment mon itinéraire en Amérique est encore assez flou. Je n'exclu d'ailleurs pas le vélo (bien plus rapide !) pour atteindre le sud plus rapidement ou une pause de quelques mois en woofing ou autre en attendant la fin des plus grosses gelées.Merci pour le tuyaux, c'est en effet une piste à ne pas négliger ! Je vais le contacter !Encore merci !·le 11 mars 23:20
12 mars 2024

Bonjour,
Pour ce qui est du créneau, être disponible dès avril permet sans doute de mieux se positionner par rapport aux offres d’embarquement. Et offre, en profitant d’une saison étirée à son maximum, la possibilité d’escales plus longues pour les découvertes à terre.
L’avantage d’une route composée de navigations au large de +/- 3 jours est qu’elle permet de progresser par sauts de puce lorsque la belle saison n’est pas encore établie.
Un changement d’équipage aux Féroé semble vraiment très très aléatoire. Mais qui ne tente rien… Il faudrait alors prendre le risque d’un hiver sur place ? Ce qui peut être une expérience de voyage intéressante…😊
A contrario, l’hypothèse de changer d’embarquement au Groenland pour continuer vers l’Amérique du Nord, ouvre des possibilités à bord de voiliers canadiens ou américains qui eux feraient un A/R le temps d’une saison. Avec peut-être un passage par le Labrador.
Philippe


Paulux:Merci beaucoup pour les conseils ! Je note, je note... En espérant pouvoir mettre tout ça en application !C'est vrai qu'un hiver aux Féroé ça à l'air incroyable, à voir si je tente l'expérience haha·le 14 mars 21:20
13 mars 202413 mars 2024

Bonjour
pour le "Sailboat Hitchhikers" je te conseille ces lectures . Il faut monter ton niveau en Anglais et Allemand si tu veux te trouver une place.

Il y a pas mal de pages Facebook sur ce sujet:

[www.facebook.com[...]246196/ ]

C'est plus facile de trouver un embarquement pour faire Panama Les Marquises puis la Polynésie que Ireland Greenland Newport

En général les demandes et offres sont ici:


Paulux:Merci pour tous ces liens que je vais éplucher consciencieusement... L'anglais, c'est validé, il va falloir apprendre l'allemand maintenant est c'est une autre paire de manches ça !!Je me doute que c'est pas facile à trouver mais je reste confiante grace aux commentaires reçus j'ai réussi à trouver des bateaux à la recherche d'équipier cette année (comme quoi, ça se trouve !) et même un en 2026 (potentiellement bingo pour moi !!) donc affaire à suivre mais ça pourrait marcher !·le 14 mars 21:38
Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (152)

Québec, le cap Gaspé

2022