Resistance au vent d'un volume de flottabilité de tête de mat fixe

Hello tout le monde,

Je compte me fabriquer un volume de flotta de tete de mat pour mon Wayfarer, dériveur non leste de 4m85.
Celui ci sera en fibre + polyester, jusque la pas de souci, je maitrise la chose.

En revanche, la question que je me pose, est la suivante : étant donne qu'il sera rigide et non pivotant (comme une girouette), est-ce que la résistance latérale au vent peut être préjudiciable pour la marche et/ou l’équilibre du bateau?

La fixation sera bien entendu robuste, et il y aura sur le dessus de quoi fixer le feu blanc de tête de mat.

En pj un croquis de l'engin prévu...

Merci!

L'équipage
16 avr. 2018
16 avr. 2018

Plus que la résistance au vent, c'est la résistance du mat lors d'un éventuel désalage, qu'il faut prévoir.

Sur un dériveur avec un gréement fractionné et un mat très fin en tête, ça peut poser problème.

Les écoles de voile fixes souvent un boule pare battage en haut du mat. C'est simple, pas cher et léger.

Il n'y a pas vraiment de soucis de résistance au vent avec ce truc sphérique.

Sur les catas de sport, il y a des modèles profilés qui se posent sur la tête de mat, mais ce dernier tourne.

16 avr. 2018

Apparement le mat est assez costaud puisque (c'est un bateau anglais), un anglais aurait marche sur le mat jusqu'au 2/3 sans que le bateau n'inverse et avec 30 litres de flotta...!
Le coup du pare battage c'est bien mais ca valdingue sur la voile, je ne suis pas fan...
Effectivement je me suis inspiré ds catas mais je ne savais pas qu'ils tournaient... ce qui pose pb si je fais passer les câbles de feux a travers..a moins que le passage ne soit centré...

16 avr. 2018

Non, le pare-bat ne bouge pas. Il faut en prendre un avec deux anneaux (en haut et en bas).
Tu le fixes sur l'avant du mat avec deux cornières en alu ( pas d'inox, ou bien isolé du mat)

16 avr. 201816 avr. 2018

Bonjour,
Pour répondre à la question la force aéro se calcule avec la formule : 0,5xCXxSxV²

CX coef = 1,25(le pire surface perpendiculaire), S = surface en m², V vitesse du vent en m/s
Le moment de chavirement sera égal pour faire simple à la hauteur de mat x force aéro.
Autrement solution simple adopté sur les dériveurs www.nenuphar.com[...]94.html
Jac

16 avr. 2018

Hello,
Merci pour les formules :)
En revanche les pains de mousses plats sont trés insuffisants pour ce bateau en tous cas... testé moult fois par nos confrères britanniques... échec quasi systématique!

16 avr. 2018

Aux Glénans sur le haut de la grand voile était intégré cousu de la mousse de flottabilité.

16 avr. 2018

bonjour,

je ne connaissais pas cette solution, mais çà doit vraiment être pas mal.

Ceci dit, en général, les bateaux qui déssalent et chapotent très facilement sont aussi très faciles à ressaler.

Gorlann

16 avr. 2018

Un feu de mât sur un Wayfarer ?
Plutôt qu'un volume en polyester (lourd et susceptible de se remplir), utiliser des boudins gonflables qu'on hisse avec la GV.
www.pinbax.com[...]dex.asp

16 avr. 2018

Le pb n'est pas tant la difficulté de redressement que le risque pour le mât si le fond est réduit.

16 avr. 2018

Exact, risque de toucher si peu de fond, casser si courant, etc...
Oui feu de mat sur Wayfarer car utilise (et prévu) pour de la croisière côtière avec "camping" a bord sous tente.
Très prise outre manche d'ailleurs...
Le souci du Wayfarer concernant le ressalage réside notamment dans le fait qu'il est très large pour un bateau de cette longueur : 1m85 au maitre-bau...
Et qu'il a une forte propension à inverser,en particulier si l'on place des flotta sous les bancs... ce quevje vais eviter en inserant plutot des volumes gonflables a l'interieurs des coffres avant et arriere en plus des petits volumes en durs deja présents (recommandé)...

16 avr. 2018

Le souci des boudins gonflables, en particulier 8 litres, c'est que le volume est insuffisant... pour preuve discussions avec des english qui ont inversé avec les pains de mousse precedemment cites, et aussi avec de petits boudins de ce type... apparement il faudrait au moins 20 litres...

16 avr. 2018

Je ne réponds pas à la question de "Sylca" directement mais je complète le propos de "xabia" J'ai acheté il ya plusieurs années un "Week-End" 14 au CNG, le lé supérieur de la GV est doublé, forme une poche de 0.5 m2 environ dans la quelle je glisse une plaque de PVC de 40 mm achetée chez le marchande de produit batiment. Ca ferme avec un velcro cousu sur la chute de GV. Economique, efficace, et sans incidence (ou à peine) sur le rendement de la GV. Ca ne résout pas la question des feux route... mais c'est confortable en cas de dessalage. J'ajoute que ma fille ainée et son compagnon ont "navicampé" pendant une semaine dans le Golfe sans feux de route.

16 avr. 201816 avr. 2018

SylCa, je suis d'accord avec toi sur un point.
Mettre les volumes de flottabilité sous les bancs au maître beau favorise le chavirage complet et rend difficile le resalage sur un bateau large.

Les centrer près de l'axe rend le resalage plus "facile", avec néanmoins un gros inconvénient : le volume d'eau dans le bateau une fois redressé est très important.

J'ai vu une telle situation, où il a fallu l'intervention d'un semi rigide pour aider, car le bateau était trop plein pour réussir à le vider avec les vagues qui arrivent dessus.

Mon avis, après pas mal de dériveur et de raids nautiques est le suivant : je préfère un bateau qui se se remplit pas (car vraiment dangereux) à celle d'un (très hypothétique) désalage sur un dériveur de ce type, assez stable.

Quant à l'hypothèse de casser le mat, je ne l'ai vécu qu'un fois, avec un Hobie cat 21 et un mat de 13 mètres (de mémoire).

Ce n'est pour moi pas une hypothèse à retenir.

Par contre, celle d'une barre de resalage est la solution que nous avons mise au point sur nos 10 catas de raid à Mayotte.

Un tel système est simple à mettre en oeuvre sur la dérive, pourvu qu'elle soit assez solide. Une barre qui permet à un équiper de mettre son poids à deux mètres de la coque.
Le deuxième équipier, positionné sur le haut de la dérive remet le bateau facilement à l'endroit, en contrôlant le resalage.

16 avr. 2018

J'oubliais un truc. Rendre le mat étanche est une sécurité élémentaire.

29 avr. 2018

Bonsoir a tous,
Mes excuses pour une réponse aussi tardive!
Merci a tous pour vos réponses...

Guillemot, ton message est globalement tout a fait dans l’idée : je pense mettre des flottas sous les bancs, mais cela rend indispensable une flotta de tête de mat conséquente.
Effectivement un bateau rempli est trop lourd a redresser seul notamment, et par mer un peu formée et/ou vent fort, c'est bof aussi!

Après étude, je peux la rendre rotative de 180 degrés dans un sens et 180 dans l'autre, un 360 infini étant impossible par la présence du câble d'alim du feu de tête de mat.

Concernant ce dernier, je sais bien que c'est possible sans... tout l'est ;)
Mais la loi d'une part étant ce qu'elle est , et les amendes potentielles ce qu'elles sont, sans parler d'une éventuelle route de nuit pour une raison ou une autre, et vu le faible prix d'un feu blanc 360 degrés... autant ne pas s'en priver!

Concernant le barre de ressalage, je ne connaissais pas ce système... en revanche j'ai toujours quelques mètres de bout lovés serré fixés sur un coté du bateau via un mousqueton, et que je peux clipper de l'autre selon le besoin. Il me permet d'avoir davantage de levier sur le bateau en le fixant sur le cote opposé á celui sur lequel je me tiens. Cela compense le manque manifeste de levier lorsque le bateau chapeaute et que l'on se tient pieds en appui sur le bord de la coque retournee et tirant sur la derive alors verticale.
Je n'ai en revanche teste ce truc que sur mon autre deriveur tout mini, lui, mais pas encore (et pas pressé de le faire non plus!)vsur le Wayfarer...
Merci a nouveau a tous en tous cas!

Phare du monde

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2022