Réserve de flotabilité, quel volume ?

Bonjour,
Je voudrais ajouter des réserves de flottabilité gonflables sur mon canot voile-aviron de 3 mètres pour 200 kg, mais après recherches je ne parvient pas à savoir quel volume utiliser, si quelqu'un pouvait m'aider j'en serais très heureux.
Merci par avance

L'équipage
08 fév. 2022
08 fév. 2022

si ton canot pèse 200kg en matériau non flottant (dens >1) il te faut au moins 200L de flottabilité sans compter la masse volumique de la mousse
voir plus par personne à bord


Calypso2:pas tout a fait d'accord avec toi Bil56. parce que le materiau dans l'eau va subir une poussée d'archimede..un materiaux qui a une densité de 2 ..par exemple n'aura plus qu'une densité de 1 (environ) dans l'eau .. si la densité generale du canot est de 1.5 par exemple ..il n'en restera plus que 0.5 dans l'eau donc ..en gros 50 litres de mousse ·le 08 fév. 2022 17:43
08 fév. 2022

Calypso a raison le poids du bateau est à diviser par la masse volumique moyenne des matériaux employés ce qui donne le volume des matériaux. ce volume va produire une poussée d'Archimède équivalente en considérant la densité de l'eau de mer 1,025 (ou douce 1,0). cette poussée est à déduire de la masse du canot pour déterminer la poussée nette (c'est à dire après déduction de sa propre masse) que devra produire le matériau de flottabilité. dans ce cas on obtient une flottabilité au niveau de l'eau. si on veut garder un franc bord et éventuellement supporter un équipier il suffit de reprendre les calculs méthodiquement.
exemple navire de 200 kg en bois et un peu de métal densité 1,1 = volume de 181,8 litres. poussée d'Archimède dans l'eau de mer 186,35.besoin de flottabilité 200 - 186,35 = 13,65 kg matériau de flottabilité mousse densité 0,2 la poussée nette sera de 0,8 volume nécessaire 17,1 litres.
cordialement.


08 fév. 202208 fév. 2022

Attention, le volume des flottabilités doit assurer, pour la sécurité un minimum de franc-bord (10 cm ?) pour pouvoir écoper si nécessaire... Maintenir le canot à fleur d'eau ne suffit pas...


il faut se poser aussi la question de l'emplacement (si le tableau reste sous l'eau on ne pourra pas le vider surtout s'il y a un moteur H.B.)
l'idéal est sous les bancs, dans l'étrave et un ballon au tableau arrière avec des fixations en sangles très solides
200 litres semble un ordre de grandeur mini permettant de remettre en route après un bon écopage au seau
sur un Vaurien un ballon sous chaque banc, un ballon de pointe à la forme de l'avant et un ballon à l'arrière et il fallait obturer le puit de dérive avec sa cuisse au début de l'écopage


200 kg pour trois m ? il y a un lest ?


08 fév. 2022

A toute fin utile Division 245-4.03:

Conditions d’étanchéité, de stabilité et de flottabilité des embarcations propulsées par l’énergie humaine.
Les embarcations propulsées par l’énergie humaine qui ne sont pas des engins de plage doivent répondre aux exigences suivantes :
I. Les parties exposées aux intempéries évacuent en permanence par gravité l’eau reçue, l’embarcation est alors considérée comme auto-videuse.
II. Si la structure de l’embarcation ne répond pas à l’alinéa précédent, le flotteur peut être rendu étanche au moyen d’une jupe assujettie à l’utilisateur et de bouchons de trappes étanches reliés à la coque.
III. Les embarcations disposent d’une ou plusieurs réserves de flottabilité leur permettant de flotter avec la charge maximale recommandée en cas d'envahissement total du flotteur.
Dans ce cas, la flottabilité résiduelle nécessaire est assurée par une combinaison de la flottabilité des matériaux de la structure, de volumes de flottabilité gonflés en permanence, de mousse à cellules fermées ou de compartiments étanches.
Un compartiment est considéré étanche s’il n’existe aucune ouverture dans la coque, le pont et le cloisonnement interne qui permette à l’eau d’y pénétrer. Un compartiment dans lequel est pratiqué une ouverture est considéré étanche si cette ouverture peut être obturée par une trappe d’étanchéité solidaire à la coque conforme au degré minimal d’étanchéité de niveau 2 conformément à la norme EN/ISO 12216.
IV. Cette flottabilité résiduelle est vérifiée en eau douce, et par vent et hauteur de vague nuls, en remplissant complètement l’embarcation d’eau, y compris les compartiments qui ne sont pas étanches, puis en la chargeant de gueuses d’une densité égale ou supérieure à 7, à raison de 15 kg par personne pouvant être embarquée et 1,5 kg simulant le matériel d’armement et de sécurité. Les gueuses se trouvent, lors de l’essai, aux emplacements des masses qu’elles simulent. Lors de cette vérification, après envahissement, la partie la plus haute de la structure doit émerger d’au moins 2 cm. De plus, les stabilités transversale et longitudinale restent positives.


La Mouette:Son canot est un voile avirons donc un voilier, ce sont d'autres dispositions de la norme qui s'appliquent.www.chasse-maree.com[...]rriver/ Série de 3 articles sur le sujet sous la plume de François Vivier.·le 09 fév. 2022 12:01
La Mouette:Doublon ...·le 09 fév. 2022 12:00
Polmar:Un voile aviron est, peut-il ou doit-il être considéré comme un navire à propulsion humaine? C'est plaidable! Une norme prévaut-elle sur une division? Qu'en pense les "experts" de la règlementation?·le 09 fév. 2022 12:21
La Mouette:Je ne suis ni architecte naval ni juriste mais j'ai tendance à penser que si François Vivier fait un distingo clair entre bateaux a moteur/avirons d'un coté et bateaux doté de voiles de l'autre, pour ce qui est des reserves de flottabilite et des calculs de stabilité ce n'est pas sans raison. La force vélique qui ne s'applique quasiment pas a la premiere categorie en est sans doute une des principales.·le 09 fév. 2022 12:52
Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022