Réfection d'un bateau vendu aux enchères sans vraiment connaître son état [Vidéos]

Voici le lien d'une aventure commencée en achetant un bateau par enchères, sans même en connaître l'état complet ni l'avoir vu ou estimé. Du rêve à la réalité.
Vidéos permettant à ceux qui voudraient acheter un bateau cycloné ou vendu par enchères (cas classique de vente par des assurances aux USA) de se faire une idée de l'ampleur des travaux, des illusions et désillusions à venir.
De la persévérance, de l'humour et surtout "un peu" d'argent et de ténacité...
Le tout en pleine ambiance Covid.

Je leurs souhaite de réussir ce projet, la jeunesse, c'est formidable !

L'équipage
01 nov. 2020
01 nov. 2020

Salut, je regarde leur vidéos depuis quelques temps. C'est très bien réalisé, je comprends pas tout comme il n'y a pas de sous titres français. Je leur souhaite bien du courage devant de tel travaux.
Sais tu a quel prix il on acheter leur bateau ?

01 nov. 2020

Je ne vois pas quel est l'intrus qui a noté, mais bon, il faut de tout pour faire un monde. Environ 150 K$, prix d'achat TTC.
Pour les sous-titres automatiques, tu cliques sur la première icône, ça active la traduction automatique en anglais par défaut, ensuite, tu vas dans paramètres, traduction et tu choisis la langue voulue. C'est parfois approximatif mais ça peut aider, la technologie a fait des progrès.

01 nov. 202001 nov. 2020

cette video est absolument sans intérêt, les voir en bagnole ou au pieu et seulement 10s sur le bateau ...

01 nov. 2020

Et déjà discuté ici :

Les vidéos sont bien trop longues pour le peu d'infos qu'elles contiennent.

01 nov. 2020

Le but premier des vidéos n'est pas d'êtres informatives mais suffisamment intéressantes/distrayantes pour faire des vues et générer des abonnements patreons.

01 nov. 2020

Je trouve que cette série est - justement - informative pour celui ou celle qui se lance dans ce genre de projet. Parfois un peu longuette peut-être, mais on n'est pas toujours doué en tout.

01 nov. 2020

Je suis bien d'accord, je les suis depuis un moment (je suis l'origine du fil de discussion parallèle). Simplement, pour celui qui regarde uniquement d'un oeil technique, il faut garder à l'esprit que ce n'est pas l'objectif premier de ces vidéos. Comme beaucoup, les vidéos doivent leur permettre de financer en partie le projet et donc toucher/divertir un public large.

01 nov. 2020

Certes oui, et avec les ricains, Covid, élections ou pas, les sites comme Patreon fonctionnent très bien. Normal, ils n'ont pas la même relation à l'argent que nous Européens.
Côté technique, un pro ou un habitué des réfections de bateau se taperait sur la tête, mais un doux rêveur, même bricoleur et habile de ses mains comprendra mieux en voyant ce genre de chantier entrepris (j'ai donné) que ça ne se fait ni en une semaine (un seul entrepreneur a pu le faire et il ne s'est limité qu'à la Terre, on en a fait un bouquin car il n'y avait pas de vidéo ni Youtube à l'époque), ni sans certaines connaissances et un planning solide. Sans compter l'aspect "pompe à Phynance".

01 nov. 2020

Ahah justement ce fameux bouquin je le trouve assez long pour le peu d'infos techniques qu'il contient !

C'est du boulot mais ça ne me paraît pas complètement fantaisiste. Tu as des doutes sur la solidité du résultat final ?

01 nov. 202001 nov. 2020

" (un seul entrepreneur a pu le faire et il ne s'est limité qu'à la Terre, on en a fait un bouquin car il n'y avait pas de vidéo ni Youtube à l'époque),"

Et on voit le résultat ! (mode humour)

Fabien, tu m'as devancé !

02 nov. 2020

@Fabien et Tilandsia, vous avez remarqué ma neutralité religionesque, hein ?! :-)
Ce bouquin est le parfait exemple de la communication, exemple repris depuis par les grands pontes de la publicité il me semble, mais on s'égare (de l'Est).
Le bateau a talonné, la quille a arraché l'avant de la coque et soulevé l'arrière. Lors de leur convoyage vers une autre marina, ils se sont rendus compte d'une entrée d'eau minime puisque la quille a repris sa place naturellement, heureusement qu’ils n'ont pas fait le voyage à la voile.

La quille fonte est collée sur le fond de carène sur ces bateaux et simplement positionnée par quatre boulons.
Le plus difficile va être de reprendre, refaire le fond et les varangues sans trop alourdir le bateau (mais à ce niveau et à cet endroit, une centaine de kilos de plus ou de moins ne gêneront pas) et à rendre l'ensemble intimement lié et structurellement uni.
C'est faisable. Beaucoup de travail de découpe, démontage de tous les meubles et planchers, câblage et pas mal d'argent dans les grutages successif.

21 nov. 2020

Tiens, un lecteur du "Monde diplo" ?

04 fév. 2024

me suis fait la même remarque ... LOL ;-)

01 nov. 2020

Je les suis aussi.
Je me demande comment ils vont arriver à reconstruire le bateau en ayant un degré de certitude suffisant pour avoir confiance et/ou sans en doubler le poids.
Dans le même genre de belle folie, cet américain a acheté un cata "explosé" par une tempête tropicale et qui a séjourné partiellement sous l'eau.


Au delà de la difficulté technique de ces deux projets, il faut avoir un moral d'acier car, forcément, au fur et à mesure du chantier, ils découvrent de nouveaux problèmes à résoudre.
Bon courage à eux.

01 nov. 2020

La vidéo n’apparaît pas, brufan.
Il semble que les Evans vont s'entourer d'un expert et de pros pour les aider dans ce projet. Je trouve que c'est une bonne façon (et ils sont jeunes) pour s'occuper et se tester.
Oui, il y a eu un autre fil, mais la fonction recherche ne m'a rien donné, donc j'ai mis celui-ci.
Ça m'a permis d'aider ilforde.

01 nov. 2020

Et je t'en remercie 😉

J'ai suivi les épisodes jusqu'au début de restratification :


Il y a un point qui m'échappe, ont-ils réussi à faire un diagnostic de l'état des membres de la structure assemblée ? (qu'ils appellent le "grid")
Comment savent ils qu'il n'y a pas de fissures ou cassure d'une varangue car il il a une sorte de contre-moule posé dessus ? Est-ce qu'un point de poussée sur le grid par une étaie suffit pour avoir la bonne position sur toute la quille ?
S'il y a des héossiens qui ont déja l'expérience de ce type de réparation merci si vous pouvez nous expliquer ce cas pratique assez fondamentale.

21 nov. 2020

Géniale la roulette pour découper les tissus de verre !

22 nov. 2020

sur les rowing ,il suffit de tirer un fil pour savoir découper droit .
alain

21 nov. 2020

Je suis impressionné par la volonté (ou l’inconscience) de ceux qui se lancent dans ce genre de projet.
Je me demande quand même si ça vaut le coup de s’esquinter les bronches avec de la fibre et des vapeurs de résine. Leurs protections me semblent plutôt légères.

21 nov. 2020

L'épisode 10 (ce qu'ils découvrent de la fixation des fonds) ne fait pas franchement de la pub au chantier qui a construit le bateau....

Possible, mais si tous les bateaux du chantier étaient super "fragiles" ce serait déjà bien connu dans le milieu de la plaisance. Par ailleurs on a pas les détails sur les conditions du talonnage. Ce qui me surprend c'est la question de l'état des varangues et carlingues (pas trop sur du terme) car suite à un gros choc elles peuvent se fendre ou casser et je ne les ai pas vu les examiner. De plus comme il y a une sorte de contre-moule qui recouvre l'ensemble, dont on comprend mieux pourquoi il a un rôle structurel aussi, c'est quasi impossible de statuer sans l'enlever (bonjour le chantier)... Peut-être ont ils eu des résultats d'expertise qui ont éludé la question..

21 nov. 2020

C'est ce qu'ils font (tout enlever même le contre moule "décoratif" mal collé aux varangues) dans l'épisode 13. Enorme chantier en effet. Je ne regarde que les partie des travaux en acceleré car le reste m'interesse moyen, mais c'est un investissement en temps gigantesque (je ne sais pas combien ils ont payé leur bateau du coup, je lis 150K USD dans un post plus haut). Ceci dit leur argument est imparable: c'est un chantier qui ne coute pas grand chose en matériel mais gigantesque en temps... ils sont jeunes, ne sont pas employables en temps de covid à cause de leur profession... ca se tient. Ils vont sortir un bateau à 40% du prix. D'autant plus que je comprends que le moteur est nickel, le gréement et les voiles stockées au sec.

Quand on lit les commentaires, ca se défoule à mort sur la marque du constructeur. Sans doute exagéré (peut être que le principe du "grid" de varangues moulé inséré dans une coque elle même moulée se contente d'une fixation partielle car ca fonctionne en compression, je ne sais pas, même si la ca n'inspire pas une gigantesque confiance). Mais avec déja 120000 vues, ca peut pourrir une réputation de la constuction nautique française aux USA.

Bizarre que le chantier ne les aide pas pour un plan image. Ce qu'a fait le constructeur du moteur électrique défaillant dans une autre série web (Sailing Uma, une des rares qui a aussi quelques aspects techniques intéressants), ils se sont précipités pour éteindre l'impact marketing.

Oui la réaction du Bénéteau USA semble difficile à comprendre, possible qu'il y ait d'autres points importants de cette affaire qui sont restés confidentiels..
Mais oui les services marketing semblent aux abonnés absents c'est curieux, vu l'audience que peut prendre les diffusions sur Youtube .. (Amel a bien saisi la balle au bond pour DELOS)

04 fév. 2024

Ils le disent dans une des videos... Acheté 100000$, ils ont fait 25000$ de travaux... et ils ont eu une expertise à 220000$ les travaux finis... Bonne opération somme toute.

22 nov. 2020

Ils ont demandés des infos ou des détails techniques a Beneteau . Ils n'ont absolument rien eu.
Secrets industriels ?
Beneteau ne veut pas se rendre complice d'un "bidouillage" sur l'une de leur grosse unité ?
allez savoir ?
Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont entraine de se bousiller la santé, et ça, ils le "paieront" plus tard, malheureusement.

22 nov. 2020

Faut pas oublier certains faits essentiels :

Le bateau a été déclaré comme épave, non naviguant, et vendu comme épave, pas comme bateau. Donner des informations pour remettre en service une épave est un sacré risque, surtout avec le système judiciaire américain.
Si jamais il y a le moindre problème par la suite, le professionnel qui aura donné des conseils risque beaucoup plus qu'une perte d'image.

L'épave n'est pas d'origine. C'est dit les vidéos :

As far as the background of the damage - we are discovering more all the time. For example, we now think there is good chance that the boat was grounded at least twice. One time, several years ago which was repaired, and then a second time more recently. We may never know for sure

Our SALVAGE SAILBOAT Has Been Leaking for Years | Expedition Evans 6

C'est un bateau qui a eu au moins 2 talonnages, et une réparation assez problématique. Dans la vidéo 11, je crois que la fille explique que par endroits, la réparation précédente n'a fait que colmater les fissures, mais n'a rien refixé. (fills the cracks, but no rebind).

Et j'ai peur que ce que certains appellent "contre moule décoratif" ne soit qu'une partie de la "réparation" précédente.

L'état de ce bateau me fait penser à l'histoire tragique du First 40.7 qui a perdu sa quille. Talonnages suivi de "réparations" complètement aléatoires.

22 nov. 202022 nov. 2020

Bonne intervention, le point de statut d'épave non navigante est fondamental. Est-ce qu'au US, un fabricant peut donner des conseils gracieusement à condition de faire signer une décharge de responsabilité pour des éventuelles suites juridiques ?
Sinon j'ai trouvé cet article sur le Yachting Monthly d'Octobre 2020, il s'agissait de détailler un Bénéteau Océanis Clipper 42 CC, visiblement la question est connue des experts, ce type de bateau encaisse mal les talonnages, mais oui il est bien utilisable pour de la hauturière à condition de ne jamais taper dans la quille.
Alors si en plus on talonne 2 fois et qu'on fait des réparations de branquignole...
PS, en épave est-ce que ça valait vraiment le coup de l'acheter 150 k$ ....Et comment fait -on pour savoir si les éléments de structures sont sains ?


23 nov. 2020

Et comment fait -on pour savoir si les éléments de structures sont sains ?

C'est LA question que pose le rapport du MAIS sur l'accident du First 40.7

23 nov. 2020

PS, en épave est-ce que ça valait vraiment le coup de l'acheter 150 k$

???

Le Benetau 49 USA, c'est un Océanis 50 Europe.

Ca se trouve d'occasion dans ces prix www.bandofboats.com[...]-vendre

Les prix Hors Taxes sont plus que très certainement des bateaux de location, en tout cas des bateaux vendus par une société. Les version 4 ou 5 (sic) cabines ont certainement du faire aussi un peu de location.

Maintenant, est ce qu'un bateau comme ça, vendu au bout de peut être 10 ans de location, est réellement en meilleur état que celui de la vidéo, vendu comme épave ? personne ne sait sans expertise.

OK, donc amha, ils ont du l'acheter pour moins cher, (peut-être 30 k€ ?) et oui il y a bien un seuil ou cela peut valoir le coup de s'investir à le réparer.

22 nov. 2020

Ce que j'appelais le contremoule décoratif ca n'est pas du tout la réparation précédente, c'est la surface lisse qu'ils décollent à la main sur la totalité du berceau de varangues contremoulé (episode 13 minute 7:30 : "there are two faces on the grid, the structure and the facial on it that makes it look pretty"). Comme ce "facial" est très mal collé, c'est a mon avis une des choses qui fait hurler les commentateurs, sans doute à tort car ne semble pas très important.

Sur le reste: dans leur récap leur conclusion est qu'il il y a eu un talonnage. Qui a desolidarisé la coque et le berceau. Comme il y avait une fuite d'eau, il a été réparé à l'arrache, avec du gel coat (c'est ce qu'ils découvrent dans l'épisode "more lies"). Le proprio a ensuite navigué 5 ans comme ca. Et à la fin les dégats structurels sont bien sur réapparus et se sont aggravés (pas évident de leurs explications qu'il y ait eu un second talonnage, c'est peut être les mouvements de la quille qui on petit à petit aggravé le premier)

Il est possible que ce qui scandalise les commentateurs (le fait que cette finition sur le berceau soit mal collée, et que le collage berceau/coque soit vraiment très partiel) ne soit pas un vrai problème. Cette finition n'est pas structurelle et le berceau contre moulé collé travaille sans doute en compression. Peut être même que l'architecte a prévu qu'il valait mieux qu'il puisse se desolidariser de la coque (on peut avoir la foi...). Mais voir les patches un peu cacateux d'une colle (bonding) dont le constructeur ne veut rien dire, ca donne un peu l'impression d'un travail bâclé et les commentateurs se déchainent contre le constructeur. Peut être que dans les commentateurs il y a des trolls de chez les concurrents, mais c'est un peu une grenade dégoupillée. Oui, je pense que l'attitude du constructeur est celle d'un garagiste qui ne veut pas aider un particulier à réparer une voiture sans respecter un protocole et des pièces d'origine. N'empêche que question marketing, ca peut couter cher en réputation, surtout qu'il y a sans doute des explications à donner qui désamorceraient la curée.

Ceci dit je suis sur que les types sont très bien conseillés, car leur réparation inspire confiance. J'ai reconstruit un gros catamaran avec de l'eau dans le sandwich d'une façon assez similaire, mais bien plus amateur qu'eux (jusque là ca a tenu... depuis 20 ans). Et avec moins de précautions respiratoires (ca je risque de le payer un jour).

23 nov. 2020

En général, il y a un seul contre moule. Ce qu'ils semblent montrer video 13, 7:30 ressemble plus à un problème de fabrication du contremoulage qu'autre chose. Le gelcoat et le mat ont été correctement appliqués dans le fond du moule. Mais pas les tissus renfort. Du style renforts placés trop tard après polymérisation, et/ou trop raides pour être bien appliqués.

Il y a des fois ou ce qu'ils enlèvent, c'est la réparation/maquillage. Mais sur cette video, j'ai peur que ce soit un problème de fabrication. Pas franchement structurel, mais problème quand même.

En général, le fond de la coque participe à la structure, vu l'épaisseur des fonds à cet endroit. Dans ce cas, le collage contremoule/fond est un collage qui doit résister au cisaillement. L'effort dans le haut de la varangue (l'aile supérieure de la poutre) est en traction/compression. L'effort dans le fond coque (aile inferieure de la poutre) est dans l'autre sens. compression/traction. Et l'âme (la partie verticale, y compris le collage) travaille en cisaillement.

22 nov. 2020

Note :

Le contremoulage est aussi utilisé chez Hallberg Rassy :
Photos de la construction d'un HR 412

22 nov. 2020

Les photos du HR ressemblent à peu de choses près à ce que j'ai dans les fonds de mon Bavaria, comme quoi ...

22 nov. 202022 nov. 2020

Chez X aussi, il y a un contre moule structurel. X4³ . Simplement, le contre moule ne comprend pas les varangues au niveau de la quille. Ces varangues sont métalliques et le contre moule reprend les effort de ces varangues. Ce carlingage métal a aussi d'autres problèmes. La photo avec de la rouille, c'est un X ancien modèle.

Il n'y a pas de solution miracle, sinon tous les constructeurs l'utiliseraient.

22 nov. 2020

là, on peut plutôt parler de carlingage (strucurel) que de contremoulage,
bien réalisé, collé, stratifié, c'est super solide

22 nov. 2020

La ferraille qu'on voit sur la dernière photo semble être l'outillage de positionnement du contre moulage.

23 nov. 2020

ce montage de varangues et de poutres d'un seul morceau est trop rigide en cas de choc tout se décolle
même les bateaux métalliques se déforment ..
à fortiori si on heure un rocher ou si on talonne ,la coque plie mais pas le carlingage ,c'est une facilité de fabrication et surtout très rentable ,ça ne vaut pas des varangues stratifiées une à une à la main .
on s'étonne que ces voiliers grincent ,les cloisons ne sont pas structurelles seulement emmanchées dans des goussets de contremoule .
mais pour l'usage habituel qui en est fait c'est bien suffisant et ça fait marcher le commerce .
tout le monde sait bien qu'un bato ce n'est pas un placement ou alors à perte .
alain

23 nov. 2020

bonjour,

je ne comprends pas trop tous vos échanges, ils n'y a pas de varangue ou autre renfort, tout est dans le contre moule.
c'est lui qui est lié à la peau du bateau et qui donne la rigidité. finalement, c'est exactement comme sur les photos précédentes chez HR ou X-y !

dans leurs vidéos, on voit le délaminage interne de ce contre moule structurel. il y a donc 2 problèmes.
1 - le collage / décollage de ce contre moule sur la coque
2 - le délaminage de ce contre moule.

ces 2 problèmes peuvent être consécutifs d'une mauvaise réparation lié au(x) talonnage(s)

24 nov. 202024 nov. 2020

le problème est liè aux talonnages ,que les réparations successives soit mal faites c'est autre chose ,
avec du polyester on peut tout réparer , l'idéal aurait été de refaire les congés et de coller sous vide avant de stratifier les renforts en bi axial .
l'investissement financier n'est pas énorme ,c'est l'investissement temps et technicité ,je ne pense pas que le stationnement soit gratuit ,quand ils en seront à la pose de la quille ,ils en verront le bout .
alain

24 nov. 2020

@Alain: le collage sous vide, ca vous semble important ici ? et si oui pourquoi ? (juste une question, pas une critique du tout).

Sans être expert, j'aurais fait à peu près comme eux: congés à la charge silice, epoxy, bibiais partout sauf sergé finition où nécessaire, pré-découpes bien numérotées, imprégnation au pinceau tamponné, roller. J'aurais juste tout pesé le mélange à la balance ce qu'ils n'ont pas l'air de faire, mais peut être qu'ils ont de la 1:1 plus permissive (ils prennent de la west system je crois). Et tissu d'arrachage systématique pour absorber tout excedent qui peut l'être (ca c'est peut etre ce qu'ils font, on ne sait pas encore).

Pour le collage sous vide, quel aurait été selon vousle gros intérêt ? une économie de résine ? (admettons qu'ils mettent 100 kilos de résine ici en tout, économie de 15 kilos sur un budget pareil c'est pas déterminant par rapport à la difficulté d'installer le sous vide...), de poids ? (15 kilos de plus centrés au fond...). Ca aurait rendu la strat moins cassante ?

PS: J'ai fait énormément de strat surtout epoxy, mais sans nécessairement avoir toutes les bases techniques et surtout avec beaucoup de contraintes (années 90, gros cata, travail en extérieur en région très pluvieuse pour tout ce qui est poutre et coques, pas d'argent à mettre en matériel, très peu de sous vide). Je ne prétends aucunement être un expert malgré les nombreux mois passés dessus.

Il me semble bien avoir lu que l'interet du collage sous vide est l'effet de débullage qui permet d'avir des liants polymères secs plus résistants. Accessoirement il y a moins d'émanation de solvants dans les ateliers, certainement moins de pertes.

24 nov. 2020

le collage sous vide permet une meilleure adhérence en diminuant les épaisseurs des congés
le tissus d'arrachage permets de meilleures finitions ,quand ils auront fini ils maitriseront le sujet
il leur restera qu'a en faire un deuxième .
alain;-)

24 nov. 2020

Je crois que la réparation est compliquée.

D'après ce que j'ai compris, pour une stratification secondaire (stratification sur une pièce stratifié deja polymérisée), la seule solution valable est que la stratification primaire soit terminée avec un tissu d'arrachage. Auquel cas, on enlève le tissu d'arrachage, on fait la strat secondaire, et tout va bien.
Sinon, un collage méthacrylate tient mieux que tout le reste. Ça semble mieux tenir qu'un ponçage sur une vieille strat, avec une reprise de stratification.

Et les problèmes de la réparation :
Quelle surface de collage/stratification secondaire pour avoir une résistance suffisante? En sachant que de toute façon, le collage n'a pas besoin d'être plus résistant que la résistance à la délamination de la dernière couche : si le collage s'arrache avec la dernière couche du grid ou du fond de la coque, on pourra guère aller plus loin.

Quelle quantité de verre dans le congé pour avoir la résistance suffisante ? déterminée comment ?

Quelle quantité de verre au niveau des boulons de quille ? déterminée comment ?

Phare du monde

  • 4.5 (110)

2022