Réduire "trop tard"

Bonjour tout le monde,
je profite de la présence ici de marins aguerris pour poser une question qui me brûle les lèvres depuis un moment...
Je navigue depuis un bon moment, mais compte tenu de ce que j'ai fait jusqu'à présent (côtier avec femme et enfants en bas âge) et de ma prudence quasi légendaire, je n'ai qu'une expérience du mauvais temps extrêmement faible, pour ne pas dire inexistante. J'ai connu au grand maximum de belles descentes au portant par 20/25 noeuds de vent, avec des rafales max à 30/35 et une mer maniable (2/3 m de houle grand max aussi).
Maintenant que je suis propriétaire de mon canote *, je vais progressivement élargir mon périmètre de navigation, et il est probable que dans ces conditions on va finir par se retrouver dehors avec un temps qui ne permettra pas aux verres de Muscadet de tenir droits tous seuls.
Si jamais on se fait piéger par le temps au portant, il y a bien un moment où il va falloir réduire. Quand la mer est grosse, voire très grosse, comment faites-vous pour prendre un ou plusieurs ris ? Faut-il persister à se remettre bout' à la mer et au vent, en priant le ciel de ne pas se faire embarquer au moment où on va se trouver travers à la vague ? Est-ce que vous restez sur votre cap en faisant confiance à votre musculature titanesque pour faire descendre la GV ? Existe-t-il une martingale dont je n'aurais pas connaissance et que vous seriez prêts à partager ?

Bref, merci de vos avis et conseils. :-)

  • : et oui, je peux dire maintenant sans aucune ambiguïté que je suis un homme parfaitement heureux !
L'équipage
31 déc. 2014
31 déc. 2014

Ah!!le fantasme du mauvais temps (cher à A Coles?). N'est-il pas plus simple de prendre les ris au portant, comme d'affaler une voile d'avant en la déventant avec la GV?
N'est-il pas plus simple de surveiller la météo?
Moi je n'ai jamais navigué par gros temps, sauf peut-être par un BMS mer!!

31 déc. 201431 déc. 2014

Je crois qu'il nous arrivé à tous un jour ou l'autre de se dire : "j'aurais dû réduire il y a une demi-heure".
Une martingale pour réduire quand c'est trop tard ? Je n'en connais pas. Perso, j'ai la chance d'avoir un gréement aurique qui est très tolérant et qui permet de réduire la puissance en jouant seulement sur la drisse de pic. En revanche, les prises de ris sont parfois un petit peu acrobatiques.
Sinon, le maître mot est : an-ti-ci-per.

31 déc. 2014

Au portant c'est assez typique de ne se rendre compte du vent réel qu'une fois parti au tas, et réaliser que l'heure à venir va être éprouvante.

La réponse évidente et que si tu as regardé les prévisions météo et suivi son évolution tu ne te fera pas piéger, sauf en Med ou le temps est plus capricieux qu'en Atlantique.

Ensuite, je dirai qu'il faut suivre scrupuleusement le plan de réduction en fonction du vent réel et de la prévision météo.

A toi de te faire ton carnet de réduction en équipage complet et réduit (réduire plus tôt). Ca permet de manoeuvrer dans des conditions maniables et ne pas se faire surprendre.

Bref, mieux vaut réduire trop tôt que trop tard, et avant la tombée du jour plutôt que de nuit. Au prés nous réduisons d'abord l'avant, au portant en commençant par la GV.

Réduire au portant, possible en théorie si tu as une ralingue de GV sur billes, en pratique ça reste difficile.

31 déc. 2014

Comme ils le disent dans le Cours des Glénans, le bon moment pour prendre les ris lorsque le vent monte c'est, lorsque le chef de bord commence à se dire: "Il faudrait peut-être prendre un ris" (ou le deuxième).
De cette façon, on est encore dans des conditions maniables.

Quand à la manœuvre, on peut éventuellement prendre la cape;
www.hisse-et-oh.com[...]oeuvrer

31 déc. 2014

Dérouler un peu plus de génois pour avoir moins de pression dans la gv.

03 jan. 2015

Ce qui fait sortir plus de voile, alors qu'il faut réduire...

03 jan. 2015

Exact

31 déc. 2014

Nous avons des ris automatiques qui permettent de les prendre en sécurité dans le cockpit dans jamais aller sur le pont.
La prise de ris avant la nuit (voile du temps + un ris) est la règle à bord
Mais pour avoir eu dans le passé des ris manuels et avoir pris de sérieux coups de tabacs en Atlantique Nord en mars/avril, nous mettions toujours le bateau au portant pour border la GV dans l'axe (elle se dévente aussi bien que face au vent) et prendre confortablement les ris sur un bateau quasi à plat dans un vent apparent bien plus faible qu'au près. Nous n'avions pas de chariot à billes mais ça descendait quand même.
Mais comme le dit Dr Feelgood, anticiper, anticiper....

31 déc. 2014

Evidemment, quand on s'y prend tardivement et que l'on est au portant, on hésite à lofer pour se retrouver à un moment ou un autre avec la mer de travers et la bateau qui se met en vrac...
Il est possible de prendre un ris au VA; je l'ai testé en mono comme en cata; avec le cata et sa voile entièrement lattée, c'est plutôt plus facile que sur un mono; d'autant que l'on travaille à plat avec un accès facile.
Chariot au centre, palan de gv souqué, ça le fait. Ensuite, on est aidé ou pas, suivant l'équipement du bateau.

31 déc. 2014

Hello,

C'est vrai qu'il faut anticiper mais que celui qui ne s'est jamais laissé prendre nous jette la première manille !

Alors sur mon précédent bateau, 8m58, GV FB ~17m2, aucun problème pour prendre un ris au portant. On continue a faire route sous génois (éventuellement réduit ) on borde la GV et la prise de ris se faisait sous pilote, au pied de mat en faisant bien attention de se tenir en cas d'embardée. Pas de chariot a bille mais ça descendais assez bien. Aucun PB donc, je l'ai fais souvent en solo.

Sur mon nouveau bateau, 10,60m, GV FB ~34m2, chariots a billes, je ne sais pas, je n'ai pas encore essayé, mais je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas pareil? Sauf que la drisse revient au cocptit, et que les efforts dans la GV sont plus importants, donc si ça coince, pas question d'y aller en force, mais bon le principe doit être le même.

D'ailleurs, ça me fait penser que je devrais faire un essai par temps maniable pour voir... Il faudrait tjr essayer les manoeuvres ou on a un doute par temps maniable pour ne pas se faire surprendre le jour ou ... on se fait surprendre :heu: :oups: :reflechi:

31 déc. 2014

Bonjour,
Je réagis comme Koala. Je préfère loffer un peu au portant pour prendre un ris surtout le 3° et même rouler.
Dans ces conditions, même avec une mer forte sur mon petit bateau je n'ai jamais eu de difficulté.
Attention ! au roulage du génois au vent portant quand ça commence à vraiment monter. cela peut surtout en solo être l'occasion d'une situation pas facile.
En effet, pour pouvoir rouler, il faut lâcher de la toile et rouler avec effort alors on lâche un peu plus; et si l'on ne prends pas garde, il peut arriver que le génois s'enroule à l'envers et là, c'est le blocage qui peut amener une situation délicate et si cela arrivait, il n'y a plus qu'à abattre totalement la GV. ( Cela m'est arrivé une fois par F8 et vagues de 4m, j'ai pas aimé mais tout c'est bien passé heureusement).
JJ

31 déc. 2014

Juste un rectificatif, la manœuvre citée c'était avant le plus fort du vent bien entendu.
jj

31 déc. 2014

Lofer jusqu'à environ 60° de vent, chariot GV au centre, hala-bas choqué, GV ouverte. Normalement ça descend tout seul !
Pour le génois sur enrouleur, idem, choquer jusqu'à limite faseyement et enrouler .

31 déc. 2014

Bonjour - sur un catamaran (et pourquoi pas un mono), pour "assurer" la manoeuvre de réduction de la GV:
- mettre les moteurs en route
- se mettre bout au vent
- garder le cap avec le pilote auto
- aller au pied de mât affaler le ris, l'assurer
- reprendre sa route
simple et sûr.
Daniel

31 déc. 2014

en général on attend trop pour réduire, après tout et fonction de l'équipage et du bateau, il n'y a pas vraiment de règle. Je me rappelle la première sortie avec un spi sur le sangria, en approche de la rentré du port de port Camargue , mon ex me disait affale , et je lui disait non on a le temps, au final j'ai failli me mettre sur la digue un nœud m'a empêcher d'affaler ,l'opinel ma bien aidé, spi à la flotte et les hurlements de ma moitié :mdr: :mdr:

31 déc. 2014

Comme dstpol, sur mono comme maintenant sur cata, je lofe jusqu'à déventer la GV en touchant le moins possible aux réglages. Ainsi on peut repartir immédiatement avec les bons réglages, juste en abattant une fois le ris pris.
Par vent arrière ma voile de 76 m² ne va pas descendre sauf si vraiment pas de vent, et ce n'est pas là qu'on prend des ris...
Anticiper, réduire de jour, oui oui... Mais quand on a 12 kt de vent au crépuscule et qu'il est prévu 22 kts à 3h du matin, c'est un peu dur de se farcir 8h à se traîner sous-toilé. Sans compter qu'un grain ou orage violent est toujours possible et peu prévisible, expérience vécue récemment sur une traversée vers la Corse : force 3-4 sur tout le parcours, travers idéal peinard, énorme orage à 5h du matin, j'ai pris les 3 ris quasiment d'emblée.
Autant qu'anticiper, il est important d'être bien au point pour les manœuvres avec réveil de l'équipage si besoin et répartition des rôles : petit topo avant de monter à l'avant (je dois prendre les ris avant en pied de mât), moteurs en route, éclairage de pont, sangle et gilet, économie de mots (hurlements serait plus exact...) avec consignes claires. Dans ces conditions la prise de ris de jour comme de nuit ne doit pas poser problème.

31 déc. 2014

si on n'est vent arrière , on loffe tout doucement
pour déventer la GV et on l'affale complétement
un peu de voile d'avant pour stabiliser le bato
en essayant de le mettre à la cape ,on raméne la bôme le plus possible dans l'axe et on prépare son deuxiéme ou troisiéme ris calmement quand tout est prêt on hisse et on étarque le guindan
et il n'y a plus qu'a refaire route
alain

31 déc. 2014

amha ..il serait bon ou sage (je ne sais) de faire des essais de reduction de GV par beau temps (f3/4) pour repérer les gestes ,pour voir ce qui ne va pas et pour s'ameliorer en recommençant autant de fois que necessaire ....et aussi ça permet de mettre le harnaie ,de le regler , de passer la longe bref d'apprendre

Il serait aussi bon de savoir se mettre à la cape (c'est m^me tres pratique pour prendre l'apéro m^me par petit temps) .

Puis ensuite avec un bon équipage sortir par un temps un peu musclé pour reduir dans une mer un peu formée .

Et ainsi le jour ou ça piaule et qu'il faura reduire ,tu auras dejà moins d'aprehension ,le materiel sera operationnel ce qui est dejà l'essentiel pour que tout ce passe bien ...

donc entrainement ..comme toute chose

31 déc. 2014

bjr,
normalement sur un cata on abat dans les risées pour diminuer le vent apparent ,alors que sur un mono c'est le contraire .
généralement les cata ont des gv full battten sur chariot a billes et on arrive à réduire au portant
sans tout fusiller
sur les mono avec tous ces fils de fer qui descendent de partout les lattes s'accrochent dedans il vaut mieux loffer et tout affaler pour éviter le fasseyement
sur mon mien je choque l'écoute et je laisse fasseyer
je stoppe le bato et vent de travers je prends mes ris du coquepite ,je n'ai plus qu'a reborder et ça redémarre .
alain

31 déc. 2014

Cette année, j étais en solo en course, GV haute et sous spi, vent 20 25 knts au moment ou la manille de ma poulie de bras de spi a lâché. Cela a occasionné un coquetier autour de l étai, de la balancine de tangon avec tours dans un sens et dans l'autre en haut et en bas laissant deux poches disgracieuses d environ 10 m2 chacune suffisantes pour rendre le bateau difficile à manœuvrer. Pour le rendre plus manœuvrable il a bien fallu que j affale la GV. Le vent étant monté sous les grains à 30 35 knts, j ai utilisé la puissance du moteur et le pilote auto pour me mettre face au vent, et j ai descendu ma GV au mat en libérant au fur et a mesure la drisse freinée par mon pied.

31 déc. 2014

@ftiti, tu sais que pendant la route du Rhum il est interdit de mettre le moteur en prise!!

31 déc. 2014

Oui, je sais pour le Rhum. Mais la n est pas la question. Dans mon cas j avais notifié mon abandon de toute façon. Ou plutot le comité de course me voyant dans la panade, mais continuant malgré tout ma route, a jugé raisonnable que j abandonne et que j affale pour ma sécurité compte tenu des grains qui s annonçaient de plus en plus en plus fort. Pour le spi, j'ai deux copains qui sont venus à bord d un zodiac me donner un coup de main. De vrais potes.

31 déc. 2014

Pourquoi vous posez vous autant de question? Vous avez déjà assez navigué et vous savez que nécessité fait loi. Vous trouverez donc tout seul obligatoirement la meilleure procédure du moment ou vous vous retrouverez rapidement dans une situation au minimum très desagréable. En dehors de la course avec les dégats payés par le sponsor, les bases sont un très bon équipement bien étudié et bien connu, le bon sens, le suivi météo, l'anticipation et la forte réactivité sur coup de vent brutal. A deux c'est mieux: mon épouse tient absolument à se balader en pied de mât, me confiant la stabilité du bateau!

dans l'idée d'affaler plus ou moins au portant, personne ne parle des barres de flèches ...
Même GV bordée dans l'axe, au vent arrière (si le bateau n'est pas parti au lof d'un côté ou de l'autre ...) dés que l'on va relâcher de la drisse, le haut de la voile va aller s'amuser dans les barres de flèches, avec tous les inconvénients que l'on peut imaginer.
Sauf si on arrive à prendre de la bosse d'écoute suffisament fort et vite pour garder la cute à peu prés tendue, mais il va être plus dur d'affaler et d'étarquer la bosse d'amure.

01 jan. 2015

Oui, cette question du départ au lof, en surpuissance avec la GV dans l'axe vent de dos, est un sérieux problème quand même.
Sans parler des freins de bôme qui si le bateau part au lof vont carrément l'envoyer au tas même si tu choques rapidement en grand...

01 jan. 2015

Sauf avec un dériveur dérive haute qui ne part pas au lof dans ce cas et avec qui plus est des ris autos ;-)

02 jan. 2015

pour pouvoir lofer, il faut avoir une quille! Sans rien au milieu et l'aileron de safran qui retient derriére, pas moyen de virer. Avez vous déja vu un Finn empanner? Dérive basse=plouf!

01 jan. 2015

Pourquoi qu'il part pas au lof ce canot là? Sans lest et sans la stabilité de la dérive? :reflechi: :tesur:

31 déc. 2014

Si tu te demandes " devrais-je prendre un ris ?", prends-le !

31 déc. 2014

je dirai même plus: si tu penses prendre un ris, prends en deux tout de suite ...

02 jan. 2015

Zadig, tu astout resume, le reste n est que de la litterature

31 déc. 2014

Tout ça dépend beaucoup des bateaux et de la configuration du moment.
Par exemple tu es vent arrière/grand largue sous gv et génois tangonné (voir sous spi pour les furieux). Dans ce cas de figure tu vas pas t’amuser à détangonner, pour ensuite loffer et prendre ton ris, donc il faut bien réduire sans changer d’allure, et dans ce cas il FAUT que la GV descende, et en principe, elle accepte de plus ou moins bonne grâce de descendre, mais il faut être convaincant et avoir des coulisseaux qui coulissent bien et rien qui accroche ce qui, normalement, est le cas d’un bateau bien préparé et accastillé.
Quand à border la GV dans l’axe au portant ça peut aider, mais ce n’est pas valable pour tous les bateaux, essayez par exemple de faire ça avec un mini et un peu de vent, c’est départ au tas direct !
;-)

31 déc. 2014

Je ne connais qu'une solution c'est de loffer légèrement pour que la GV faiseye, et la le plus rapidement possible on accroche le ris et on le borde. C'est quelquefois un peu périlleux quand il y a de la mer, et que le vent est fort, mais on y arrive.
Autrement si on a un génois à enrouleur on peut rouler la plus grande partie du génois et garder pleine GV. C'est le génois qui embarque le bateau au lofe.
Par contre si on doit remonter au vent, la prise de ris est obligatoire.

31 déc. 2014

toute vos methodes ne sont valable que sur un type de bateaux ,il faut donc faire avec son materiel , faire de essais ,l'amelioré si l'on rencontre un probleme , bref il faut etre pret le jour ...

Juste un petit truc perso par exemple j'ai apres experience personnel veçu adopté la veste de quart avec harnais incorporé et la longe toujours passé dans l'anneau toute la saison et mise dans la poche de droite . Car lorsqu'il fait un peu mauvais je sais que j'enfile la veste et si je dois reduire point besoin d'ouvrir dix coffres et de passé l'harnais, le reglé et cherché la longe ... le temps de faire tout celà ... finalement on ne le fait pas et on fait l'acrobate sans etre attaché ...

c'est des petits trucs ..

01 jan. 2015

"C'est le génois qui embarque le bateau au lofe"
Pas au portant... Par gros temps, tu as plutôt intérêt à réduire en grand la GV (voire l'affaler) et laisser courir avec une voile d'avant réduite, ce qui va stabiliser le bateau...

01 jan. 2015

Doucement, je n'ai pas parlé de laisser un génois complet à poste et entièrement déroulé! :mdr: Juste un bout de toile pour stabiliser la route du bateau quand tu mets en fuite...
Après, c'est vrai que ça dépend vraiment des bateaux... Sur un Xp33, le safran est très avancé, ce qui permet de faire toutes les conneries que tu veux sans jamais que le bateau passe sur sa barre (dans la limite du raisonnable). Là, tu laisses un solent ou plus petit à l'avant, ça devient tout à fait confortable tout en gardant une moyenne correcte.

01 jan. 2015

Bonsoir et bonne année !! C'est Gilles le bouchon de l'échangeur du 4108 !!

01 jan. 2015

le génois fait plonger l'étrave et le voilier monte sur sa barre il devient ingouvernable mais le pire c'est quand il part à l'abatée et là le safran sort carrément de l'eau
ça nous est arrivé en régate le barreur à eu deux cotes de cassées on l'a retrouvé de l'autre coté à l'époque je faisais me classes j'étais préposé au spi et aux écoutes de génois
ou l'un ou l'autre évidement .
alain

02 jan. 2015

si c'est le petit "bouchon" bonne année aussi
alain

31 déc. 2014

en fait tout dépend de ce que tu appelles du mauvais temps. Dans une vraie tempête, ( très rare de s'y trouver heureusement) il ne sera plus possible de se mettre nez au vent. Les vagues de dix à douze mètres ne le permettant plus.
En ayant subi une en atlantique nord( 20 heures) nous étions en fuite sous grand voile à trois ris avec 1200 milles d'eau à courir....bien assez donc.
La grand voile arisée s'est finalement révélé encore trop grande. On a donc affalé au portant en y allant centimètre par centimètre et profitant du roulis pour décoincé que qui se coinçait.Nous avons alors étalé à sec de toile en fuite à une vitesse de 8 à 9.5 kts poussés par la force du vent sur le fardage.
Mais bon, à ce stade c'est de la survie avec tous les aléas possibles.

31 déc. 2014

Au portant en particulier, quand la barre devient dure..............C´est déjà le moment, ça ça ne trompe jamais.

01 jan. 2015

Note que tu as aussi cette tendance des chantiers à avancer de plus en plus les safrans... Ça décroche moins au près, mais au portant la barre devient très dure très vite.

01 jan. 2015

bonjour ,
si comme dit dans le titre on décide de réduire trop tard ,c'est que l'on est forcement au portant ,puisque c'est là que l'on se rend compte le moins de la force du vent ;
donc prendre un ris ce n'est plus assez il faut passer directement au deuxième quid du troisième .
si il reste du génois c'est que l'on est à coté de la plaque ou alors bien peu .
pour ne pas esquinter la GV je crois qu'une mise à la cape séche ou juste un peu de voile d'avant permet d'avoir du temps pour réfléchir et prendre la mesure
de la situation
et là on avise sur ce que l'on doit renvoyer et bien préparer sa prise de ris avant de renvoyer de la toile
ça c'est en option croisière sûre et pépère
les mangeurs d'écoutes vont m'agonir mais je ne pense pas que ce fil leur soit dédié
ALAIN

01 jan. 2015

une * à Alain, toujours de bon sens pratique mais aussi jamais le dernier à sortir la vanne qui tue.

Bloavez mad à tous !

01 jan. 2015

Tu as un système très efficace pour ce genre de situation . L'enrouleur de bôme Leisysteme. Même vent arrière je peu réduire sans soucis en deux secondes .Un simple coup de manivelle et hop c 'est réduit . les puristes diront que ma voile est creuse comme un sac mais comme je me fou de ce que disent les puristes (rire) . Quelque soit l'allure tu peux réduire . Ah évidemment si tu as attendu qu'il y a force 8 .....!
Pour moi c'est le système idéal en croisière peinarde . facile et sécuritaire. je parie qu'il va y en avoir qui sont pas d'accord .... (rire) .

01 jan. 2015

il y a encore plus efficace : la bome à rouleau antique qui elle de par sa forme evite le creux de la voile ... :pouce:

01 jan. 2015

c'est vraiment extraordinaire comme bôme je ne changerai la mienne pour rien au monde ... faire plus simple tu meurs ...

01 jan. 2015

Ho oui! J'garde la mienne! (même si elle pèse un âne mort et impose un double palan de GV en patte d'oie)

02 jan. 2015

Avec l'avantage de pouvoir prendre 1,375 ris ou 5 ris sans soucis.

01 jan. 2015

Hello,

merci à tous.
Comprenons nous bien, je ne fantasme pas particulièrement à l'idée de me faire branler. Si je peux l'éviter, ce sera avec le plus grand plaisir... Mais l'éventualité existe, et si cela doit se produire je préfère l'avoir préparé.
Je pense maîtriser grosso modo le bazar jusqu'à 30/35 noeuds établis (tout au moins avec le Sangria sur lequel je naviguais depuis plus de dix ans et que je commençais à bien connaître ). Au delà, terra incognita.
Il va me falloir apprivoiser ma nouvelle monture, et dans les entraînements et tests à venir, j'essaierai le coup de la réduction de GV bordée dans l'axe plein vent arrière. Mais je flippe à l'idée de partir au tas sur une erreur de barre ou de faire de la dentelle à l'aide des barres de flèche. S'il s'avérait que je n'arrivais pas à maîtriser cette technique, j'en viendrai à me dire que la meilleure solution sera la mise à la cape le temps de descendre le mouchoir.

Merci, et bonne année !

01 jan. 2015

pour que la prise de ris soit aisée et rapide "la bome doit etre accessible et la voile ne doit pas porter. L'allure à adopter est donc le pres bon plein ."
dit la bible ..et moi aussi

01 jan. 2015

non la derniere bible date de 2010 par contre entre celle de 1972 et la 2010 les terme change

maintenant elle dit " Aussi l'allure la plus pratique pour prendre un ris est-elle le bon plein...."

puis page248 tout un chapitre sur La prise de ris automatique , toujours au bon plein ...et de conclure
"Aussi ce systeme est-il plutot fait pour rassurer ceux qui ne s'en servent pas souvent,alors qu'il ne convainc guere les adeptes de la prise de ris classique"..

bon biensur ce n'est QUE la bible...

02 jan. 2015

les ris auto c'est pas italien ???
alain

nemo1 écrivait :
"Sinon, effectivement, on peut aussi aller au pied du mât, chier dans un seau, s'éclairer au pétrole et godiller dans la pétole. Il n'y a que ceux qui ne font pas ça souvent que ça rassure de prendre des ris au sec, de chier au sec, de lire au sec et de démarrer le moteur alors que ça ne convainc pas les adeptes de la voile "pénitente". "

peut-être devrais-tu prendre un ris dés maintenant ?

:non:

Je ne vois pas bien ce qu'il y a de polémique à préférer les ris auto lorsqu'on les trouve plus pratiques et confortables. :litjournal:

Moi-z-itou

Bonjour
Est-ce polémique que de demander un peu moins de grossièreté ?

Le problème, c'est que la Bible a été rédigé en des temps où les ris automatiques n'existaient pas.

De nos jours, la bôme n'a plus besoin d'être accessible et la voile peut porter.

Un bateau accastillé correctement avec du matériel normal permet sans aucun souci de réduire en VA.

Pour peu que le génois soit tangonné et les manœuvres retournées au cockpit, tout se fait tranquillement depuis l'abri de la capote depuis le près jusqu'au VA :litjournal:

01 jan. 2015

Pas mieux.

J'avais des ris autos (avec des poulies pour réduire tous les frottements), je suis revenu à des ris classiques.

Pas forcément plus long à prendre mais bien plus simples à larguer (bien moins de frottements).

Celle dont je te parles est LA Bible (avec une majuscule, tu sais : la grande lettre devant).
C'est pour ça que, justement, j'ai mis la majuscule.
Sinon, le bouquin dont tu parles (Pif poche, Mickey?...) a effectivement raison lorsqu'il dit " Aussi l'allure la plus pratique pour prendre un ris est-elle le bon plein....".?

Ce que cette phrase signifie, c'est que lorsque tu es au bon plein, c'est plus pratique.

En revanche, elle ne veut certainement pas dire que, lorsque tu es sur une autre allure, tu doit rejoindre le bon plein pour réduire parce que ça, ce serait une ânerie.

En revanche une prise de ris auto, bien conçue (avec des poulies sur des oreilles de chien etc...) ne pose strictement aucun problème.
Sinon, effectivement, on peut aussi aller au pied du mât, chier dans un seau, s'éclairer au pétrole et godiller dans la pétole. Il n'y a que ceux qui ne font pas ça souvent que ça rassure de prendre des ris au sec, de chier au sec, de lire au sec et de démarrer le moteur alors que ça ne convainc pas les adeptes de la voile "pénitente".
:-D

Non.
José n'est pas un gros temps... :mdr: :litjournal:

03 jan. 2015

la nouvelle année commence comme elle a fini ,toujours avec des polemiques en lieu et place d'argument .

03 jan. 2015

a nemo

je repondais à Hubert

03 jan. 2015

oui c'est polemique de demander a etre moins grossier et c'est m^me pas compris du tout ...

01 jan. 2015

Borde ton génois à fond, ça va être costaud au winch ! Extrados de la Gv va se déventer et du coup soulager la descente de la grande voile.

01 jan. 2015

Un génois n'a jamais fais lofer un voilier !! Il le fait abattre !! Si il part au lof c'est qu'une vague la pris 3/4 AR et la emmener sur sa carène ( eliptique ) en le faisant lofer ! ( un petit contre a la barre et il part en glisse au lieu de lofer )
Un voilier dur a la barre c'est qu'il gite trop, ou alors qu'il est en survitesse, ou tout simplement mal réglé ( voiles ) ardent ou mou.

01 jan. 2015

Je t'assure qu'un 31.7, avec son manque de raideur et son safran qui ventile, est tout à fait foutu de te faire partir au lof sous génois seul. J'ai expérimenté, et j'ai failli m'emplafonner un autre voilier juste à mon vent (virement en catastrophe, insultes et hurlements de mon équipage, une tape dans le dos de l'autre skipper une fois arrivé au port).
Le voilier peut aussi être dur à la barre au portant si le safran est trop en avant (cas du Xp33). Là tu barres en mode J80, debout la barre franche à deux mains.

01 jan. 2015

C'est bien ce que je disais...les puristes et hauts techniciens de la navigation ...... (rire)

01 jan. 2015

la bôme étant l'instrument responsable indirectement d'accidents graves voire tres graves les plus courant sur un voilier, je me débarrasse de la gv des qu'elle ne sert plus à aller plus vite, point barre.

02 jan. 2015

Sans faire de la littérature , pouvez vous prendre le temps de vous relire car cela n'est pas très compréhensible .
Cordialement

02 jan. 2015

Sur un first 435 dans 40 nds de mistral rafales a 55 sous trinquerte au portant, la vague d etrace etait au niveau des winches de spi sans doute au sur ente 15 et 2o nds .
On avait avait reduit avant ramasser mais apres c etait toutentin et il faut y aller

01 jan. 2015

Perso, si la question est "Quand reduire?" je pense qu'il n'y a pas de réponse d'autre que cela dépend!
Cela dépend de ton équipage, en famille avec ma fille qui n'est pas fan de nav je prends un ris dès 15/16 nœuds, avec mes fils plutôt vers 20/22
Cela dépend de ton bateau, avec le sun rise je reduisais tot car le ris me faisais moins giter et donc moins de surface mouillée =j'allais aussi vite mais avec plus de confort.
Cela dépend de l'allure, au près le ris peux venir tot, au portant je ne prends pas de ris.
Au fur et à mesure des tes navigations sur ton nouveau bateau, vous allez apprendre à vous connaitre et à connaitre vos limites.
De toute façon il vaut mieux réduire trop tot quitte à arriver trop tard que réduire trop tard quitte à casser trop tot!

Bonne année 2015 à tous, je vous souhaite de belles navigations !!!

01 jan. 2015

De toute façon je doute que tu aies à réduire ta gv dans du gros mauvais temps parce que ce que tu appelle le « trop tard » se sera produit bien avant…ou alors c’est que tu es vraiment très très très bon ! ;-)

01 jan. 2015

Au pire il reste le "ris à l'irlandaise" qui consiste à envoyer un grand coup de couteau dans la GV. Effet immédiat. Effet secondaire, passer chez un bon voilier en rentrant au port !

01 jan. 2015

Réduire dans l'axe demande une maîtrise rapide et coordonnée de la manœuvre , reservé a un équipage aguerris ! Quand on se fait surprendre par le plus souvent c'est le bordel !!! Sans compter que les bosses du lady bag n'aide en rien a renvoyer de la toile lactétiére se prend souvent dedans !!!

01 jan. 2015

Pour revenir à la question, quand reduire
pour moi, en croisiere, c est quand j estime ne plus etre secure si je devais faire demi tour et repartir au pres

je choque la gv, lofe jusqu à decollage de la gv des haubans
j ajuste le reglage du genois pour garder le bateau appuyé et pas trop gité
et je prends alors mon ou mes ris
pour faire route à nouveau

02 jan. 2015

Il y en a un qui un jour a dit comme en voiture dans les côtes et les descentes = même rapport= même voilure.
Il me semble que c'est Alain "fritz..." C'est sage et efficace.
JJ

02 jan. 2015

Réduire, ça dépend aussi de qui t'accompagne.
Avec la famille, tu ne joues pas à zoro. Sinon, tu navigues seul la prochaine fois. Et tout le mal que tu t'es donné pour les mettre en confiance est parti et ne reviendra plus.

Avec un copain régatier, tu ne veux pas passer pour un plaisancier. Et c'est là que ça peut devenir délicat.
Et parfois instructif, parce que ce que tu crois trop tard est encore trop tôt pour celui qui sait.

02 jan. 2015

Se mettre à la cap est valable pour les anciens bateaux. Sur les bateaux modernes , avec petit génois et grande GV le maintient à la cap est pratiquement impossible.

02 jan. 2015

c'est surtout la forme de carène qui est déterminante mon Sun Fast 31 tient bien la cape en ajustant la voilure.

02 jan. 2015

Être seul n'empêche jamais de faire une connerie.
A plusieurs, il faut respecter son équipage et toujours faire ce qu'il faut pour garder sa confiance en toute situation.
Alors n'en déplaise aux furieux, je maintiens que le bon moment pour décider de réduire, c'est le premier doute.

02 jan. 201502 jan. 2015

Ce que je vous propose :
Vous enroulez votre GSE sans le choquer, pour qu'il soit dans la configuration "voile du temps".
Si ce n'est pas le cas vous le mettez en ciseau. (opposé à la GV).
Si ce n'est pas le cas, vous le bordez plat.
Votre GV étant choquée, vous lofez tout doucement jusqu'au travers du vent réel.
(Le foc passe à contre, la GV porte de moins en moins, le voilier ralentit).
Vous finissez de vous mettre à la cape en mettant la barre "sous le vent", (avec une roue, vous tournez progressivement comme pour lofer).
Cela va sans dire que vous avez choqué à fond écoute et hale bas et pris la balancine !
A la cape, amha, on doit pouvoir prendre un ris, (en équipage ou en solitaire) sinon c'est qu'il faut supprimer : lazy truc, full-batten, barres de flèche trop poussantes etc
;-)

02 jan. 2015

Si trop tard (trop de vent), GV choquée, tu ne tiendras jamais la cape, le bateau va gîter, le safran décrocher et tu vas te retrouver coincé vent de travers, avec une gîte excessive, et comme seule solution d'abattre... Ça nous est arrivé juste devant Deauville, après 100 milles de course, et un grain bizarre (pas de pétole pré-grain, et visuellement, ça n'a pas prévenu non plus) qui nous est tombé dessus à 30mn de la ligne d'arrivée... A la barre, j'en menais pas large.

02 jan. 2015

La question ne concernait pas précisément la course, si vous gîtiez "trop", c'est que la voile d'avant était probablement trop grande...
je ne vois pas le problème du safran qui "décroche" à la cape...
:reflechi:

02 jan. 2015
02 jan. 2015

Je maintiens !

02 jan. 2015

A partir d'un certain angle, sur un monosafran, la voute est tellement émergée et l'angle par rapport à la verticale tellement important que le safran brasse de l'air et n'a plus d'effet sur la direction, sans parler du fait que tu n'as pas de vitesse...

02 jan. 2015

Salut Malevolence,
Si tu parles de la Cowes Deauville, je m en souviens aussi.
J étais endormi dans la cabine arrière quand c est arrive. J ai été réveillé en sursaut, et dans le noir quand j ai tâté autour de moi, je n étais plus sur le matelas mais contre le borde bâbord. Je suis sorti aussitôt, je dors toujours habille et avec gilet plus harnais pour pas perdre de temps, les copains étaient en grande difficulté et le bateau incontrôlable, les bases de chandeliers dans l eau, j ai libéré en grand toutes les écoutes et palans insuffisamment choquées, et pousser la barre ,qui était très dure, avec les pieds pour redresser le bateau et le mettre face au vent. Ça ça a été plutôt facile, sur un bi safran il y a toujours un des deux qui traine dans l'eau de toute façon. Ensuite la prise de ris classique, deux d un coup quand même. C est plutôt facile sur mon bateau, enfin je trouve, les bosses de ris sont renvoyées au cockpit et avec des réas à plat pont on peut les renvoyer sur un winch, d autre part avec des chariots à bille la GV descend bien même si dans ces conditions il ne faut pas mollir, et l équipage après un moment de flottement lié à la surprise, il faisait nuit et sur le pont ils n ont rien vu venir, à bien coordonné les séquences.
Je ne sais pas quelle vitesse de vent nous avions, ma centrale étant en panne, mais j estime que nous avons eu environ 40 a 45 knts, à ce moment la, c était plus fort que ce que nous avions eu sur la ligne de départ et qui avait motivé un report de deux heures de la course.

02 jan. 2015

Hé ben...
Je ne pensais pas qu'une bête question comme ça ferait couler autant d'encre.
Ce qui est intéressant dans tout ça, c'est qu'il existe manifestement un certain nombre de variantes envisageables.
Le sens premier de ma question n'était pas exactement "quand faut-il réduire ?". Je suis mega hyper extra prudent, et j'ai tendance à réduire vite, privilégiant la sécurité et le confort.
Ma vraie interrogation était plutôt de savoir comment faire pour gérer un cas de figure tel que celui qu'évoque Malevolence juste au dessus.
Grâce à toutes vos interventions j'ai maintenant un certain nombre de pistes à explorer. Je vais les tester par temps maniable, histoire de me faire une opinion et de valider le comportement de mon bateau (oui, le mien à moi que j'ai, yeeeeesssssssssssssssss !!!!!!!! :-) ).
Merci encore !

02 jan. 2015

J ai répondu à Malevolence, je pense que nous avons vécu la même expérience lors de la même course sur nos bateaux respectifs. En fait, on ne réfléchi pas, on agit vite.....très vite, c est tout.

02 jan. 2015

Si tu veux j ai des photos de ma traversée aller, Sous spi.

02 jan. 2015

Vite, mais sans précipitation... Mais c'est vrai qu'on devait être dans les 35-40 nds au moins, et on s'est fait surprendre GV haute (5 tours dans le génois quand même, ça n'a pas suffit).
Pas le souvenir précis de tout, mais on devait être à 10mn du lever de soleil, c'était déjà plus gérable pour ariser, on voyait ce qu'on faisait. Une chance, on était légèrement au delà du travers, et vu l'instabilité du temps on avait pas voulu envoyer le code 0... Là ce serait vraiment parti en eau de boudin et on aurait sans doute éclaté la voile.
Le problème, c'est qu'avec la gîte excessive, la GV déventée et un sac à l'avant, le safran ne servait plus à rien, à cause de l'angle et de l'absence de vitesse. Pour repartir, on a rentré complètement le génois et continué sur le deuxième ris (on en avait que deux).
J'y crois toujours pas, j'en suis à 7 allez-retour sur cette route, jamais envoyé de spi (sauf une fois, en arrivant dans le Solent, par les forts). Dégoûté...
:-(

02 jan. 2015

... Tu vas mourir... :-p

02 jan. 2015

Pour tenir la cape dans cette situation est de faire comme en dériveur, on régule même à la cape à l'écoute, en bordant juste ce qu'il faut pour faire lofer, la gv fasseye au 2/3 environ .... mais pas évident dans les conditions.
avec des ris auto bien fichu, on doit pouvoir réduire même trop tard sans risque, en remontant pour faire fasseye, il faut effectivement éviter de tomber vent de travers, mais rien n'interdit aussi de lancer le moteur pour aider. on apprend ainsi.
si on doit aller sur le pont, on s'attache, ça c'est la règle essentielle, le reste, tu feras comme tout le monde : tu te débrouillera en fonction des circonstances et de la poulie qui coince ou pas .... ne pas oublier qu'avoir deux bosses prêtes en rab pour le cas où permet au pire de serrer l'amure et ensuite de tendre le point d'écoute à l'ancienne, certes ce n'est pas évident, mais cela peut dépanner;
en fait une des questions est l'eau à courir, si on le temps on y arrive...ensuite il y a l'état de la mer.
en dehors des règles de prudences, il est assez simple de savoir quand il faut réduire : trop toilé le bateau se vautre et la vitesse chute, on réduit et la vitesse remonte.... bien sur sur mon clavier la décision et la manœuvre sont simplifiées...

02 jan. 2015

Ishmael
Effectivement le mieux est de t'entrainer ,seul , y compris de nuit a exécuter cette manœuvra rapidement, pour Cela il faut que tu es un système de bosses simple et efficace ,optimisé, met un sandow sur les crochets d amures et fais gaffe au lady bah ! Perso je ne passe jamais mes 2 coulissau s du 1er ris

02 jan. 2015

Que vient faire lady gaga là-dedans ? :tesur:

02 jan. 2015

Aux spécialistes de tri,
prenez vous les ris en vent AR .

02 jan. 2015

@matelot19001
Si le lady est mal conçu :difficultés a accéder aux crochets de plus la tétiére de la GV se prends toujours dans les suspentes !!! Veiller également a ce que les bosses de ris ne soit pas gênées par le lazy

02 jan. 2015

bsr ,
avec des voiles dacron réduire trop tard à pour conséquence de les déformer pensez y
surtout au portant la gv dérouille quand le bato enfourne la pression dans la voile devient énorme
et c'est les coutures qui encaissent.
donc comme je l'ai souvent dit :
portez la toile au portant que vous porteriez au près et votre portefeuille vous remerciera

alain

02 jan. 2015

J'ai vu des gréments Montaubin. Ils réduisent d'abord la petite voile derrière en enroulant et après idem sur l'avant. Ca a l'air d'être plus simple...Mais j'ai pas essayé !

03 jan. 2015

je ne parle pas de mon grément qui s'en rapproche
je prend des ris à toutes les allures du cokpit .
mais j'ai l'expérience sur des voiliers précédents pleins de ficelles de fils de fer de pièges pour les orteils et de voiles de partout qui remplissaient mes coffres et mes cabines .
mais ça c'était avant
alain
:-p

03 jan. 2015

Pour descendre la GV au portant, (si on ne peut pas lofer) il faut bloquer la bôme dans l'axe, se mettre bien vent arrière, choquer la drisse , et tirer à la main sur la chute...
Mais bon, au portant par vent fort, le mieux est de ne porter de la toile que sur l'avant... (dans l'idéal trinquette ou tourmentin). Et bien sûr attacher tout le monde avec harnais (pour éviter d'avoir à subitement remonter le vent... à la grâce de Dieu...).
Encore que, sous trinquette seule mon bateau remonte bien. Il n'y a que pour virer lof pour lof que, dans ce cas, si il n'y a pas beaucoup de vitesse, c'est pas toujours évident...

03 jan. 2015

bravo mettre la bome dans l'axe par vent arrière faut le faire, moi j'arrive pas .
surtout que lorsqu'on commence à réduire la mer se forme et rend instable le voilier

03 jan. 2015

La réponse est dans le texte de départ : "Quand la mer est grosse, voire très grosse, ", eh bien, cher Babou, je n'empanne pas... Tout simplement... :litjournal:

Et j'aimerai bien être spectateur de ton bateau la bome dans l'axe pour descendre la GV "Quand la mer est grosse, voire très grosse, "...:lavache:

Pour répondre à Ismahel, cela a déjà été fait, mais oui, sur mon bateau, il vaut mieux se mettre dans l'axe du vent, (tu peux peut-être y arriver quitte à mettre en route le moteur). Mais tu n'es pas obligé d'être face au vent, la GV peut descendre même avec un peu d'angle. Faut faire gaffe aux lazy jacks si tu en as.

Marrant de voir certaines réponses avec des YAKA, ILFAUT... Le monde des voiliers est gigantesque, ce qui marche avec l'un ne marche pas forcément avec un autre... Un peu d'humilité des fois...
nb : je me suis pris une claque à 27 noeuds avec tout dessus la semaine dernière, pas de souci, loffer, prendre le premier ris tranquille (ma barre est très stable), et prendre le deuxième ensuite. Remettre en route tranquillement :whaou:

03 jan. 2015

empanner et prendre un ris ce n'est pas du tout la même chose enfin je crois!!
je n'ai pas une grande expérience de la navigation quelques dizaines de milliers de milles seulement,j'ai du mal à juger peut être cela viendra
mais tenir la barre d'une main pour que la bôme reste dans l'axe du vent en vent arrière et compenser la poussée des vagues et de l'autre prendre un ris c'est bien je veux bien mais je n'ai pas les bras assez longs

04 jan. 2015

Ah voilà !
Merci Calypso.

04 jan. 2015

Eux, ils ne gardent pas longtemps la bôme dans l'axe... Une vidéo toujours aussi impressionnante ! Des Cou.llus !!!

03 jan. 201503 jan. 2015

Eh bé... Si toi et ceux qui t'ont mis des étoiles n'arrivez pas à mettre la bôme dans l'axe par vent arrière, vous faites comment pour empanner ??????
:heu:
Bien sûr, pour cette manoeuvre, il faut prévoir un bout de retenue (opposé à l'écoute) pour immobiliser la bôme dans l'axe. Mais perso, ce bout est en place en permanence, pour ferler la GV par mer formée, c'est indispensable !

03 jan. 2015

il faut mieux amha ( noté bien amha) ne pas se mettre face au vent car la voile va fasseyer brutalement avec le vent fort la mer formée ça risque d'etre acrobatique . vaut mieux etre appuyé , je reprends ce que disent les Glenans "au bon plein" m^me avec un ris automatique ..

mais bon ce n'est que l'avis des Glenans ..

03 jan. 201503 jan. 2015

Bosco : Tes leçons de "savoir vivre" font preuve d'humilité, en effet !
:mdr:
Sinon, puisque tu a su lire (toi) le texte de départ, tu dois savoir que la question portait sur la possibilité de prendre un ris au portant...

03 jan. 2015

je ne sais comment vous empenner par vent assez fort et la mer qui va avec mais pour ma part je borde mon écoute de GV et fait venir ainsi la bome dans l'axe du bateau et là elle ne bouge pas ou presque ... on peut m^me lacher le barre ,ça se fait en 2 secondes

03 jan. 2015

Eh be, tout ca pour prendre un ris....
qu est ce que ça va etre pour envoyer un spi....

03 jan. 2015

Bah, pour envoyer le spi, c'est tout con, tout le monde va te répondre que tu l'envoies pas si t'es arisé... :heu: :mdr:
Disons que pour envoyer un spi, personne ne va proposer de l'envoyer à la cape, c'est déjà un début! :-D

03 jan. 2015

"Disons que pour envoyer un spi, personne ne va proposer de l'envoyer à la cape, c'est déjà un début!"
Quoique....

03 jan. 2015

Oui mais là, la question est : "Comment envoyer un spi bout au vent" ?
:mdr:

03 jan. 2015

Sans lâcher son verre ? :alavotre:

03 jan. 2015

La question étant quand on s'est fait piégé, c'est à dire qu'on descend tranquille et que le vent monte ainsi que la mer et que par flemme ou parce que c'est de plus en plus chouette on a rien fait.
Si on commence à se dire qu'on a dépassé la limite, c'est qu'on l'a beaucoup dépassée.
Si la mer le permet et on bon équilibre à la barre passer grand grand largue et border la gv à bloque, en cuisine je dirais laisser reposer quelque minutes pour être certain de le tenir, si la sauce tient ça doit descendre dans le calme et la bonne humeur.

Si ça le fait pas
se souvenir qu'au portant le vent vitesse réduit le vent apparent et que l'on va passer d'une calme glissade à une piole comme si on prenait 2 ou 3 btf d'un coup, avec un boucan de la G V qui faseille
boucan qui fait encore plus monter la pression que le vent.
Donc réduire le génois qu'on a peut être (certainement!!!!) laissé un peu trop lui aussi en pensant qu'on va plus ou moins faire du bon plein.
Tout se dire sur la manœuvre pendant qu'on s'entend encore,
voir si possible parler de ce qui n'arrive pas :'les problèmes ..;
'si ça coince on essai de faire ça, sinon on revient en vrac comme ça ...' .
Plan A démarre moteur cape B replonge vent arrière .... dédramatiser quoi

Car ce n'est pas quand on est coincé avec trop de génois, la grande voile à moitié au tas, en travers aux vagues n'arrivant pas à lofer qu'il faut faire un palabre entre la barre et le pied de mat.

Post un peu long mais voilà il n'y a évidemment pas de vécu derrière ça je fait tout bien :mdr: :oups:

03 jan. 2015

cet été je me suis fait surprendre en solo cote est sud Sardaigne par un orage 2 ris ds la GV et trinquette artimon rangé, le vent d'est est passé brusquement au sud de face de 20n il est passé en 1 a 2 mn à 40n puis 45 établi, la mer s'est levé et la pluie s'est mise de la partie, j'avais mon harnais, j'ai tiré des bords pendant 4 h et parcouru 4 m sur la route directe, l'autre option affalé la gv est partir au portant, en équipage hisser l'artimon avec 1 ris gv affalé et continuer a tirer des bords, trop risqué en solo, environnement cote a l'est ilots et cailloux a l'ouest.

03 jan. 2015

Pour moi l'orage c'est le pire car on passe du calme à 25 ou 40nd en quelques secondes et avec une direction difficiellement previsible ... sinon dans les autres situations on sens bien le vent monté ,le barometre descendre (utilité du journal de bord) le schoses sont progressives..on ne doit pas s efaire surprendre

Pour l'orage perso dés que je voie les gros nuage ,je me prepare et je reduis

03 jan. 2015


9A
ça c'est du spi vent arrière
alain

03 jan. 2015


voila ce qui arrive quand on réduit trop tard .
alain

03 jan. 2015

Connue celle-là! C'était pas une question de réduire ou pas, juste qu'ils n'ont pas été assez vite pour remplir les ballasts arrière! ^^
Quand même 35 noeuds de vent et ils ont fait une pointe à 20 noeuds avant ce magnifique planté!

03 jan. 2015


bjr ,
quand vous saurez faire ça vous n'aurez plus peur de réduire trop tard
alain

03 jan. 2015

Eeeeeeeh, j'ai déjà navigué sur TP52 à Cowes, mais jamais dans une course de classe... Et de toutes façons, je ne crois pas que quelqu'un ici ait un TP.

03 jan. 2015

je cite la question initiale
"si jamais on se piéger au portant,il y a bien un moment ou il va falloir réduire,quand la mer est GROSSE voire TRES GROSSE,comment faites vous pour prendre un ris"
au risque de paraître abrupt et sentencieux je dirais que,ainsi formuléé la question n'a "aucun sens".....
en effet pour que la mer soit (devenue)grosse ou a fortiori (!)très grosse,il y a belle lurette que le vent souffle fort ou très fort et avec du fetch...il y a donc pas mal de temps qu'on est DEJA sous 3 ris et trinquette ou TMT ou encore mieux sous trinquette ou TMT seuls(on parle croisière....en course....c'est autre chose)
effectivement l'allure la "meilleure"pour les prises de ris est autour du bon plein...un bon équipement doit pouvoir permettre des prises de ris"au portant"je crois que les 60' du vendéé globe les prennent "en force"voiles régléés,par ex,au surf grand largue....
je n'ai aucune expérience des ris automatiques....mais cette option me semble devoir etre mise en œuvre avec du matériel impécable et très au point....(genre système Selden,?)sinon....?ma préférence va au système classique(oreilles de chien et crocs indégraffables)et tout en pied de mat étant donné que de toutes manières on est(systèmes non auto)obligés d'y aller

03 jan. 2015

Bonjour,
Ce n'est pas une réponse directe à la question posée mais Intéressante pour le sujet en général : Vu sur le bateau d'un voisin de ponton, 1 bout frappé dans l'œil let du haut de la grand voile et une poulie en pied de mat pour retour au cockpit dudit bout. Il suffit de tirer sur ce bout pour "aider" la descente de la grand voile En toutes circonstances.

Je ne suis pas persuadé que ce dispositif apporte grand chose :

Toute GV dispose, d'origine, du même dispositif intégré : c'est le guindant.:heu:

Pour faire "descendre" la GV, il suffit de tirer vers le bas sur l’œillet d'amure du ris ce qui se fait automatiquement avec un dispositif de prise de ris auto avec, en prime, un mouflage deux brins...

Au portant, il peut être nécessaire d'aider le mouvement en maintenant une tension sur la chute ce que fait, justement, une prise de ris automatique..

Etonnant, non?

Mais on peut aussi s'enquiquiner à tirer la voile à la main vers le bas, trempé au pied du mât... :mdr: :litjournal:

Il n'est pas question de te faire changer quoi que ce soit.
Juste que tu saches que des alternatives existent aux prise de ris en pied de mât.

Je constate d'ailleurs que, toi même, n'utilise pas ce type de dispositif de réduction puisque, sauf erreur, ta bôme à enrouleur en est aune autre alternative.

Tout ce que nous pouvons conclure c'est qu'il existe différents systèmes, tous efficaces, et que tous fonctionnent avec leurs contraintes spécifiques chacun choisissant ce lui qui lui convient.

:litjournal:

Pourquoi automatique?
Je ne sais pas. L'important c'est que nous comprenions tous de quoi il s'agit.

Quelle idée de tirer le guindant à la main:tesur:

Il est encore plus simple de tirer sur le bout mouflé qui ramène le point d'amure du ris. :litjournal:

Des coulisseaux qui coulissent bien et une gorge propre, c'est pas mal non plus :mdr:

Justement...

03 jan. 2015

exact le ris automatique fait le boulot, une gv qui ne descend pas est une gv qui prend trop le vent

03 jan. 2015

et bien jamais je ne changerai mon dispositif de reduction de GV par tout vos bouts de ficelles partout ,vos poulies, vos palans,vos trucs etc ..

Calypso n'a rien , rien de rien ,pas un bout, pas une poulie pas un renvoie ,pas une bande de ris dans la voile ,juste un cliquet au vis de mulet vieux de 47 ans

et pourtant cet été en plein dans les cailloux de Molene un coup de vent nous est tombé dessus ,l'anenometre à 35/40nd j'ai enroulé toute la GV autour de la bome en moins d'1nm au portant sans changer de cap ..et tout seul ,enfin un équipier à la barre .

etonnant non ?

04 jan. 2015

et que tu saches egalement qu'il y a aussi autre chose que la prise de ris automatique .

D'ailleurs pourquoi ce terme "automatique" ?

Et la bôme à enrouleur n'est qu'une derivé de la bôme à rouleaux que j'ai sur mon bateau ...

04 jan. 2015

Ben, il est plus facile de "tirer" sur le bout de mhavard (frappé sur un winch) que de tirer sur le guindant à la main... Par contre, pour avoir essayé ce système, il faut passer dans l'oeillet de drisse avec une boucle assez grande, pour que la traction se fasse "vers le bas". Un simple noeud de chaise (petit) tirera légèrement sur le côté et le coulisseau glissera moins bien, voire, se coincera.

04 jan. 2015

Oui, c'est vrai. Mais le bout relié au point de drisse de permet pas uniquement de prendre des ris, mais aussi d'affaler entièrement la voile.

04 jan. 2015

N'oublions pas que nous parlons d'affaler une GV au portant...
:langue2:

03 jan. 2015

alors tu as raison de ne rien changer

03 jan. 2015

et pour tant ce fut la premiere chose que je voulais changer lorsque j'ai acheté mon bateau ,mais apres avoir reduit une ou deux fois j'ai changer d'avis .... impossible de faire plus simple , plus pratique et plus rapide ...

03 jan. 2015

d'accord, experimenté sur un cornu il y a deja longtemps

pour ma part j'ai trois ris, chaque bosse revient au cockpit (cela fait 6 bouts')
cela évite les palans à l'intérieur de la bôme pas trop possible avec trois ris.
la drisse de GV et le hale bas reviennent aussi bien sur au cockpit
en plus j'ai un bout qui tire sur le point de drisse pour affaler (avec des coulisseaux à billes quand on affale, la voile ne demande qu'à remonter toute seulle si il y a du vent et en solo c'est confortable de pouvoir bloquer la voile en position basse sans aller au pied de mât, d'autant plus qu'il faut monter un peu au mât pour atteindre le point de drisse.

Bien sur cela fait beaucoup de "ficelles" et il faut bien gérer par exempl retendre les bosses d'écoute au fur et à mesure que l'on descend la voile pour le ris sinon il y a toujours une bosse qui va s'emméler, le pire c'est quand la bosse de deuxième ris rentre dans la poulie de la bosse de premier ris que l'on est en train de reprendre au winch ... il y en a pour un quart d'heure à la ressortir avec un tournevis !

04 jan. 2015

je pense que les charriots à bille et des ris automatiques sont vraiment un investissement de sécurité pour manœuvrer au plus vite quand on en a besoin. Avec peu d'expérience, j'ai pu prendre 2 ris de nuit seul sous orage avec une bonne survente que je n'ai pas venir. Le tout surement pas académique, mais rien n'a accroché ni coincé. C'est hyper rassurant quand ça glisse tout seul.
Pour ramener le bôme dans l'axe, c'est ce que je fais pour éviter les empannages non prévus, en particulier quand il y a de bonne vagues qui font bouger le bateau dans l'axe du lacet en plus de celui du roulis. Mais je ne trouve pas ça si facile à faire. Il faut quand même bourriner.
Je reste quand même adepte de réduire avant tout le génois avant toute chose. J'ai voulu lofer pour prendre un ris ou 2 en revenant me planquer entre Port-Cros et le Levant (vent soutenu et venturi surement). Le bateau m'a échappé en cours de manoeuvre, barre inopérante (décrochement du safran ???), il a abattu d'un coup. J'ai alors immédiatement fait le choix de l'accompagné, gueulé comme un veau à ma femme de se baisser et d'accompagner la bôme pour l'empannage et on a bien sur empanné , et je me suis retrouvé le génois à contre, donc à la cape. Là, on a pu faire ce qu'on voulait, en l'occurrence réduire, moteur, etc.... Ce fut désagréable parce que je ne maîtrisait plus rien à la barre un cours instant. Mais depuis, si je veux lofer, je roule d'abord, et tout le reste devient plus facile. Enfin il me semble.
Le plus délicat, c'est d'enrouler en choquant l'écoute. Pour ça, j'enroule au winch self tailing (important). Parce que lâcher l'écoute ou lâcher la drisse de l'enrouleur, ce n'est pas la même chose.

Petit matin Gibraltar juin 2024

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