Réduction de voilure sur emmag structurel

L’emmagasineur m’apporte tellement dans 90% des cas d’utilisation que je ne regrette en aucun cas ce choix.

Emmagasineur structurel ou stockeur. C’est un profurl. Une galette en bas et un émerillon en haut et l’etai entre les deux qui tourne avec la galette. Ça permet d’enrouler la voile directement autour de l’etai en mode tout ou rien.
Tous les avantages d’une voile à mousqueton sur etai fixe mais avec la possibilité d’enrouler pour le stockage. C’est le même principe que les emmagasiner de geneker mais avec l’etai integré. J’enfile une chaussette pour protéger la voile.

probablement pour les plus de 10 minutes mais pas pour autant à exclure: sur des sorties à la journée ou au week-end ce serait anticipé au départ. Et le tri a en plus l'avantage d'être très stable et très confortable bout au vent s'il fallait faire l'opération en mer. Et on parle d'une voile de 12 m2 ;-)

Si vous estimez que ce n’est pas trop dur de changer de voile, même en nav, la solution la plus simple serait d’avoir une foc que vous pouvez gréer à la place du solent.

En général, vous pourrez anticiper le vent fort avant la nav. Vous pourrez alors changer vos voiles tranquilou au port avant la nav. Et si vous vous faites quand même surprendre en mer, vous pourrez quand même gérer.

Idem si vous voulez avoir une voile de petit temps à la place du solent.

bonsoir,
et un storm bag ?

si tu attends le salon nautique tu peux avoir de bonnes remises sur le prix neuf sur le stand Deltavoiles

sinon on en trouve souvent en occasion (et n'ayant jamais servi)

Bonsoir Squid,
Sur Winnie, j’ai exactement la même configuration : un solent de 10m2 (pentex mylar de chez Deltavoiles) à fermeture éclair, gréé sur un stockeur Bartels . Il ne peut donc être utilisé qu’en tout ou rien.
À la fin d’une rando TriSpeedCup entre le golfe du Morbihan, Houat et Belle-Ile, sans impératifs de retour sur Montpellier, j’ai volontairement joué les prolongations en compagnie des Vellen, une famille brestoise sur Astus 20.1.
Nous étions bien conscients et informés de la météo à venir sur le golfe, avec un bon F6 prévu le dimanche après-midi...
Lors du retour vers la cale d’Arradon avec ce fort vent dans le pif, j’ai pris un ris dans la GV, et fus contraint ensuite rapidement de prendre un second ris, la barre devenait intenable.
Comme Christophe avec qui je naviguais de concert, j’ai roulé le solent, pensant pouvoir remonter au près sous GV seule...
Comme toi, j’ai constaté que je ne parvenais pas à relancer le tri à chaque virement une fois passé le lit du vent ...
La marée n’allait pas nous attendre pour remonter nos tris sur la cale d’Arradon... nous avons décidé d’arrêter de jouer, de tout ferler, et de rentrer dare dare au moteur gaz à fond pour ne pas rater le coche !

Depuis, j’ai mis en oeuvre une « solution qui fonctionne », et je te la soumets:
J’avais gardé de mon Magnum21 d’origine son foc en dacron de 5,5m2 , à fourreau, dans lequel passait le câble d’étai , avec un petit emmagasineur Harken en dessous et son émérillon au dessus.

Depuis la montée en puissance de mon tri (nouveaux flotteurs de 6m, mât-aile carbone et nouvelle surface de voiles) ce petit foc est devenu mon « foc de brise ».
J’ai ajouté une vis à oeil sur le pont 30cm en arrière de ma cadène d’étai. Avec un ridoir dessous traversant la baille à mouillage pour reprendre les efforts sur l’étrave.
J’ai gréé sur le mât carbone une boucle en dyneema , portant une poulie une vingtaine de cm en dessous de la cadène d’étai, sur laquelle reste à poste une drisse en double...

Le guindant de ce foc de brise peut donc être très fortement étarqué grâce à la drisse double, constitue une « sorte d’étai larguable à pas cher » et me permet de faire un près très honorable avec ma GV réduite à deux ris.
Avantage: Ce foc est très rapide à envoyer, sans devoir trop aller faire le zig sur l’avant. Chaque écoute en double avec poulie, préinstallée, se borde bien sans l’utilisation d’un winch.
Je stocke ce foc de brise, prêt à envoyer, roulé autour de son câble, lové dans une housse, rangé en fond de ma coque centrale.

Je n’ai pas trouvé actuellement de solution plus simple ni plus efficace pour pouvoir continuer de progresser au près sous deux ris dans de forts vents...

PHIL

Pas courant, mais génial... et absolument pas gênant !
Mon mât a son emplanture sur une épontille extérieure, soutenue par le puits de dérive au niveau de la poutre avant, à la porte du roof (j’ai décalé cette porte sur babord...)
- Seule la drisse de GV passe à l’intérieur du mât pour ressortir en bas du mât au dessus d’un coinceur Spinlock XAS vissé sur le flan de corde tout en bas.
- le Code Zéro (17m2) est envoyé par une drisse en double gréée sur une boucle en dyneema fixée au dessus de l’étai.
Une fois étarquée, cette drisse est également bloquée dans un spinlock XAS vissé en pied de mât à côté de celui de la drisse de GV.
- la drisse double du foc de brise envoyé en étai largable est bloquée en pied de mât par un Spinlock SUA...
- Plus... encore d’autres petites choses... (coinceur sur tourelle pour une drisse de spi...)

Le mieux sera que je te fasse des phots de détail de mon mât...
En particulier, l’astuce qui permet de fixer un point de drisse n’importe où sur un mât-aile en carbone sans le fragiliser mérite d’être connue !

PHIL