Qui est tombé à l'eau?

Bonjour,

Il y a 3 jours, de nuit, en arrivant au port en Angleterre, je vois que l'avant du bateau va toucher le ponton sur le côté. Je file vers l'avant avec la garde pour arrêter le bateau, je saute et je me retrouve dans l'eau.
Je n'ai pas mon gilet de sauvetage.
Ma premiere reaction est de me mettre sous la panne (je me suis dit si la coque touche ma tête, je suis morte. Qd j'ai vu que le voilier etait stabilisé, je nage jusqu'au bout de la panne et hurle qu'on descende l'échelle de la jupe. Finalement, mon pere(qui m a vu tombe à l'eau) me tend sa main et d'une force surhumaine me tire sur le ponton. Je m'aide de tte mes forces avec mon autre bras car je vois qu'il peine.
Conclusion: grosse tendinite aux 2 bras!
J'ai bien fait: je n ai pas paniqué et me suis mise tt de suite sous le catway.
J'ai mal fait: je n'avais pas mon gilet. Si ma tête avait cogné le ponton en tombant ou la coque, j'aurais fini au fond du port.
De plus heureusement que ns n'etions pas que 2 car mon mari qui etait á la barre ne m'a pas entendu tombé à cause du moteur.
Voilà pour mon expérience.
Bon week end!

L'équipage
28 juil. 2012
28 juil. 2012

En effet bonne reaction de se protéger sous la panne , mais pour moi le gilet est obligatoire en nav , surtout que les gilets gonflables auto , on oublie vite qu' on les a tellement ils sont légers.
Et deuxieme chose : Dans ordre c'est protection :
1) des équipiers
2) du bateau
Donc , aurais tu du sauter ??
En plus , l'eau froide peut tétaniser les muscles en empêchant de nager d'où l'importance du gilet

En tout cas bon retour d'expérience profitable à tout le monde

28 juil. 2012

"et hurle qu'on descende l'échelle de la jupe."

il faut prévoir un système de déclenchement depuis l'eau.

Un petit bout, 2 ou 3 élastiques, 2 ou 3 flotteurs.... et le tour est joué.

François

28 juil. 2012

Bonjour,

l'histoire se termine bien, c'est l'essentiel.

Ton erreur, ce n'est pas l'oubli du gilet (était-ce vraiment un oubli?), c'est d'avoir sauté : l'équipier d'avant informe le barreur de l'eau qui reste à courir (3 m, 2 m,...1 m...top!!!), le barreur donne un coup de marche AR pour stopper le bateau.

Si besoin l'équipier rapproche le bateau du catway avec une gaffe, puis descent tranquillement pour l'amarrer.

L'autre accident bête et pourtant fréquent , c'est de vouloir stopper le bateau avec les mains ou les pieds : prendre l'habitude d'avoir à disposition un pare-battage en volant pour amortir un choc éventuel.

28 juil. 2012

Oui c'est vrai. La plus grosse connerie a été de sauter. J'aime l'idée d'un système pour descendre l'échelle un fois dans l'eau.

28 juil. 2012

je vais au bateau ce WE, je peux faire des photos...

28 juil. 2012

Et surtout ne pas essayer de sauter sur le ponton de l'avant du bateau, mais au niveau des haubans, amarre avant assez longue à la main, là où le maître bau est le plus important.

Cas pas forcément applicable ici.

CaptainRV

28 juil. 2012

Il y a deux points dans cet incident

1) la cause
2) la consequence

La cause , on peut tous dire : " elle aurait du ... Moi j'aurais fais.....", tout le monde peut faire une connerie dans la précipitation voir même l'envie de bien faire......
La conséquence est que une fois à l'eau le gilet est la seule garantie à presque 100% de ne pas mourir noyé.

Principe de précaution qui ne coute absolument rien.

28 juil. 2012

Le pire, c'est que tout ça je le sais! Je navigue depuis que je suis gamine. Ça doit être de la complaisance.... Cette experience me donne une bonne leçon. Surtout que de nuit, je porte tjrs mon gilet, sauf cette fois (pas de vent, moteur depuis des heures...je sais , je sais, ce n'est pas une excuse.....)
Vigilance, vigilance.....

28 juil. 2012

bonjour sans vouloir en rajouter mais il n'y a pas très longtemps même scène et la personne de l'avant saute sur le ponton fait en lattes de bois. Conclusion, artère fémorale coupée, pompier d'urgence et passé très prêt du grand saut.
Vous avez compris il est passé à travers le ponton .....
A Bonifacio autre miracle, arrivée (un peu vite à mon goût) face au quai, un homme à l'avant prêt à sauter, sauf que le barreur n'a pas pu freiner le bateau qui est rentré dans le quai ce qui a provoqué la chute de la personne qui par miracle est passé juste à côté de l'étrave. Il aurait pu être "coupé" en deux.
Conclusion comme dit précédemment ne jamais sauter du bateau mais descendre normalement ..... au pire c'est le bateau qui touche.
Gilles

28 juil. 2012

oui, bien sûr ne pas sauter en marche mais il faut aussi ne pas aller plus vite que la musique.

Je navigue en solo et suis bien obligé de descendre pour amarrer le bateau. La solution :

"No speed, no damage" comme dirait un voisin de ponton.

Parce que le coup de la marche AR pour arréter le bateau !!! Faut faire comme si on n'en avait pas (de marche AR).

28 juil. 2012

Et surtout ne pas essayer de déborder avec le pied ou la main. J'ai une amie qui l'a fait. Le pied a fait office de pare-battage et a été broyé. Elle n'est pas passée loin de l'amputation. Il lui a fallu 1 an avant de pouvoir remarcher.

28 juil. 2012

Hola !!! ... "plouf" à 5h du matin ...

Comme réveil c'est efficace... mais douloureux :o((
Il y a un peu plus d'un mois, au quai dans le port de Las Salinas (Formentera) départ prévu avant le point du jour, cap sur Alicante.
Le pont est trempé par l'humidité comme si on l'avait arrosé le bateau à grand jet.
Je descends sur le quai pour passer mes amarres en simple afin de les récupérer du cockipt au démarrage.
Et là ... obscurité, humidité, plus, sans doute, un mouvement du bateau, en remontant à bord, j'ai posé le pied juste sur le bord du tableau arrière, mon pied a glissé et je me suis retrouvé à l'eau.
Non seulement j'étais prêt pour le départ, donc "habillé" (polaire, pantalon de ciré, bottes) mais en plus en tombant j'ai violemment heurté la plate forme de bain. Impossible de me hisser seul hors de l'eau, les vêtements limitaient considérablement mes mouvements, et la douleur était trés forte. Heureusement mon équipier qui revenait des toilettes m'a donné un coup de main. Il a éloigné le bateau du quai et descendu l'échelle. J'ai du passer quatre ou cinq minutes dans l'eau, accroché à la plate forme. Personne sur les bateaux voisins n'a semble-t-il entendu quoique ce soit, du moins personne n'a bougé !!
Nous sommes quand même partis une demie heure plus tard, et à l'arrivée à Alicante, visite aux urgences, diagnostic : fêlures des côtes flottantes ... c'est trés douloureux, mais en plus celà interdit tout effort tel que border les écoutes, même au winch, récupérer les amarres, et bien sûr se hisser de l'eau sur la plate-forme.

Si javais été seul je me serai débrouillé pour "réveiller" quelqu'un car il m'était impossible de sortir de l'eau par mes propres moyens, je ne pouvais pas déplier l'échelle de bain (trop prés du quai) ! Quand on est habillé et chaussé, se mouvoir dans l'eau est un exercice trés difficile et trés limité (si vous ne connaissez pas, faites le test) alors avec la douleur en plus ... je n'ose imaginer en mer, dans l'obscurité !!!
Je ne peux en vouloir qu'à moi même et un peu la faute à pas de chance !! Mes côtes, toujours douloureuses un mois plus tard me rappellent encore cet accident !!

Bon vent à tous !!

28 juil. 2012

Ben... à la réflexion... avec le gilet gonflé... tu réussissais à aller rapidement sous la panne??
Question iconoclaste d'un gars qui porte son gilet en permanence (ou presque).
Cdlt
JM

28 juil. 2012

Hola JMinet !! ... si c'est à moi que tu t'adresses ...

Mon problème n'était pas de me mettre "en sécurité", mais bel et bien tout simplement sortir de l'eau !!
Bon vent à toi.

29 juil. 201229 juil. 2012

Patix : non ma question c'était pas pour toi , c'était pour la situation d'obélix dans l'eau; mais j'ai la réponse puisqu'elle nous dit que la hauteur des pannes est telle que ça n'aurait pas été une gène le gilet gonflé pour se planquer dessous...
Bons vents et belles navs à toi également
JM

28 juil. 2012

Pas sûr que l'absence de gilet soit une mauvaise chose dans ce cas. Comment te serais-tu mise sous le ponton avec le gilet gonflé? Peut-être le bateau t'aurait-il coincé...

Ce que je retiens c'est ton sang-froid jusqu'à la sortie de l'eau, qui si elle avait aussi été faite calmement aurait évité les tendinites.

En tout cas, chapeau pour tes réactions.

Michel

28 juil. 2012

@patxi : ton histoire me rappelle le MOB que j'ai repêché dans port Haliguen.

Mêmes conditions (tôt le matin, prêt à partir, sans gilet). Impossible de remonter à terre et pas d'échelle dispo (celle de la panne n'est pas accessible et celle du bateau trop courte.

J'en ai ch.er à remonter le MOB.

Un dispositif autonome et une échelle plus longue et mon MOB s'en serait sorti tout seul.

28 juil. 2012

Hola pilotede bord !! ... je confirme que sans l'échelle ...

... mon équipier n'aurait certainement pas pu me remonter à bord.
Entre le poids de la personne à l'eau (dans mon cas 85kgs) le poids des vêtements gorgés d'eau (l'ensemble devait faire prés de 100kgs), le fait que le MOB soit +/- "groggy" par la chute, la remontée à bord, avec l'aide d'une seule personne, sans échelle, doit relever de l'exploit.

Juste pour le "fun", de jour, au mouillage, par beau temps, mer belle et eau tempérée, un bout à pendre et mettez vous vous à l'eau habillé et chaussé (oui je sais c'est c.. comme jeu)... et tentez la remontée par vos propre moyens !! ... pour l'expérience, vous n'êtes pas obligés de vous assommer en plus ... :non: ... :heu:

Bon vent à tous !!

28 juil. 2012

Meme avec le gilet gonflé, j'aurais pu me glissé sous la panne (elles sont très hautes).c'est pour ca aussi que c'était difficile de me remonter (d'ou la tendinite à l'avant bras gauche et une fois la main droite posée sur la panne, j'ai forcé comme une malade pour continuer à remonter mon corps sur la panne (donc 2ieme tendinite au bras droit), jusqu'à ce que mon équilibre soit vers l'avant et non pas vers l'arrière! Mon but etait de ne pas basculer en arrière. Je savais que l'opportunité de m en sortir était tout de suite et je ne comptais pas sur un 2ième essais. Aussi, l'eau était froide et on fatigue vite sans gilet tout habillée. Pour l'instant, je ne peux rien porter et ni presser un citron. Donc repos pour les bras, les forces vont revenir.

28 juil. 2012

Oops. Me glisseR. Désolée pour les fautes. je tape et j'envoie sans me relire...

28 juil. 2012

bonjour, je lis cet accident, à bord de notre voilier, personne ne saute a l'exterieur, personne le retient, avec les mains ni les pieds { 12 T ] on l'arrête pas en fait je suis à la manoeuvre,la personne supposé descendre passe par la porte de la filiére sur le ventre du baot avec l'amarre de devant, celle de derriére et soit mis par mes soins, si le baot et stabilisé, soit par la personne qui est à terre, et je la lui lance. en solo ,les deux amarre sont mis devant la porte, en principe le baot face au vent, dés qu'il est contre le quai je passe par la porte rapidement et amarre celle qui est au vent.il m'est arrivé de cogner une fois , tempis pour moi mais je ne veux pas de blessé sur une manoeuvre, et de toute façon aucune initiative personelle sur les manoeuvres.Et même les personnes gentilles pour retenir le baot étrangére à terre je leur dis c'est gentil mais on va y arrivé, je touche du bois en 20 ans oufff rien arrivé .j'avais un copain et voisin de bateau quand il rentré dans sa place ,nous à côté il lachez tout et plus personne à la barre, d'ou deux fois rentré dans mon baot et j'ai quand même dut le sermoner.André

28 juil. 201228 juil. 2012

récemment c'est mon père qui est tombé à l'eau
pendant l'accostage, avec le vent qui déporte le bateau il a voulu m'aider à amarrer au lieu de me lancer l'amarre
et quelques semaines plus tard un voisin de ponton

mon père navigue maintenant avec un VFI (coten un peu chère mais vraiment bien foutu, avec harnet et pas génant)
il lesse aussi l'échelle en place (elle est dépliable depuis l'eau)

ses constatations :
il n'est plus assez sûr pour faire des actions précipitées
il a pas eu peur
pas eu froid (c'était ça plus grande crainte)
il flotte bien
le coup de l'échelle l'a bien rassuré aussi

moi j'ai surtout eu peur qu'il se cogne pendant la chutte

ma mère n'a rien entendu (à l'intérieur) donc pas de panique de sa part et un mix entre rassuré qu'il puisse remonter tout seul et la preuve qu'il soit plus aussi alerte que dans le temps

les pontons sont de plus en plus souvant équipé d'échelles (ça doit être dans les nouvelles réglementations d'installation ?)

quand à faire les manœuvres au ralenti pour limiter les risques, selon les vents et courant ça peut être juste impossible

30 juil. 2012

"les pontons sont de plus en plus souvant équipé d'échelles"

Je suis passé à Ramsgate (GB) en juin, les échelles pour remonter sur les pontons sont repérables par des fanions orange fluo sur des perches de 2 m au niveau de chaque échelle. Pas mal.

28 juil. 201228 juil. 2012

Bonjour à tous,

En 1996, je suis tombé dans une eau à 8° !
J'ai appris après, que l'espérance de vie dans une telle température était de l'ordre de 20mn . J’y suis resté environ…je ne sais pas du tout ! Mais j’ai vraiment failli y rester !
RECIT :
Précision importante : La semaine précédente l’évènement, on s’était fait voler notre annexe rigide. J’avais acheté à la hâte et sans réfléchir, un you-you à deux balles….
Nous étions, à ce moment-là, des marins d’eau douce ! Nous avions un Challenger export, au corps mort, à 150/200 mètres de la rive environ, sur le lac de Vouglans, lui-dit de la Mercantine ( y’a un port maintenant, là-bas !) dans le Jura.
Nous avions l’habitude de commencer la saison le plus tôt possible. Il allait faire beau, ce mois de mars. Le programme du WE : Dès le vendredi soir, direction le bateau. Puis, le Dimanche matin, tôt, direction Evian, pour naviguer avec des amis sur un Jouët 24.
Le samedi a été beau, la nav’ très chouette. Bien sur, il a gelé très fort la nuit, mais comme on s’est serrés sous la couette avec Madame, c’était très agréable.
Le lendemain matin, très tôt, le mont était glacé et il y avait un peu de brouillard.
Avec le bateau, j’ai amené madame et le chien au ponton, puis, je suis retourné au corps mort.
J’ai fermé le bateau, et hop, me voilà dans l’annexe à ramer.
Je m’éloigne tranquille du bateau, quand, soudain, sans prévenir je suis dans l’eau ! Les soudures de l’annexe ont gelés et elle a éclaté.
Comme j’étais jeune et con, je n’avais pas de gilet, mais un gros manteau !
Immédiatement, enfin, après avoir réalisé ce qui m’arrive, J’essaye de nager, mais impossible, j’ai le souffle coupé ! En plus, je suis au milieu de l’annexe dégonflée. Et je suis au moins à 80mètres du bateau, encore plus loin de la rive.
J’ai un peu gueulé « au secours », mais il est 7h du matin et le brouillard est dense.
Je me souviens clairement m’être dit : « C’est simple, si tu ne nages pas, tu meurs ! Et Françoise qui attend au bord, ne saura jamais ce qui s’est passé ! (De plus, son père s’est noyé quand elle avait 14 ans !) » Je ne pouvais pas lui faire revivre ça.
L’eau était noire est gelée. J’ai bataillé pour me débarrasser des restes de l’annexe et pour repousser la peur panique qui me sciait le souffle.
J’ai enfin réussi à faire quelques brasses avant de réaliser que j’étais vraiment loin du bateau ! Si loin qu’avec le brouillard, je ne le voyais pas. A nouveau, la panique à recommencer à me submerger. ET j’ai arrêté de nager. A nouveau, j’ai eu peur de l’eau noire dans laquelle j’allais probablement finir ma courte vie.
Et à nouveau, l’énergie du désespoir. J’ai recommencé à hurler au secours et à nager, péniblement, toujours trainant des lambeaux de ce qui restait de mon annexe !
Et puis, j’ai vu, là, à 30mètres, un des bateaux voisins du notre : Un trimaran TRIACOZ 24 qui était au corps mort. J’ai tout donné et je me suis accroché au trampoline. Là, j’ai pensé : « ouf, je sui sauvé » ! Sauf, qu’en même temps, j’ai senti que je lâchais. Il gelait et j’étais dans l’eau, à bout de force. J’ai gueulé encore au secours ( Françoise me dira plus tard, qu’elle trouvait que c’était long mais qu’elle n’a absolument rien entendu !)
Alors, là, encore, froidement, si je puis dire, je me suis dis : « Tu va lâcher. Tu n’as pas non plus la force de monter sur un des flotteurs ! Va à l’échelle de coupée, de l’autre coté du trimaran, Si elle n’est pas verrouillée, tu es sauvé, si elle l’est…….The end !
J’ai encore ( mais où ?) trouvé la force de nager jusqu’à l’échelle, je me suis hissé comme j’ai pu pour l’attraper ! Plouf, elle est tombée. Je suis sorti enfin de l’eau. Je me suis assis sur le trampoline, pleurant, riant, transi de froid. J’ai recommencé à crier au secours. AU bout de 2 ou 3 minutes, un pécheur est arrivé. Il avait fini par m’entendre et m’a ramené au bord.
J’ai retrouvé ma femme et mon toutou.
Je me suis changé.
J’ai claqué des dents pendant deux heures.
J’ai fait des cauchemars pendant 15 jours.
J’ai acheté une grosse annexe. Mis le gilet.

j'aime toujours autant l'eau, au point de vivre dessus en permanence depuis 5 ans.

Mais depuis, pas une seule fois je n’ai verrouillé mon échelle de coupée.

Thierry, sur Troll

28 juil. 2012

eh beh !
glups.

29 juil. 2012

Tu as brûlé plusieurs vies sur ce coup là...

29 juil. 2012

Sûr que ça ne devait pas être MON jour !!! :tesur:

29 juil. 2012

Je crois qu’il y a une chose importante à retenir des expériences racontées ici ou celle que l’on a eue :
NE PAS PANIQUER………………………
Et ne pas faire de gestes inconsidéré, mais cela bien souvent est le fait d’équipier qui ne prennent pas conscience des forces en jeu… Ou de skippers qui se rendent compte qu’ils ont oublié un truc, ou mal évalué quelque chose (celui qui cafte ma dernière bourde sera interdit de bord 6 mois !!!)…
On fait, et on a tous fait, des conneries et on en fera encore, mais l’essentiel est qu’il n’y ait pas de dégâts humains…
Et surtout les accidents arrivent essentiellement par des habitudes, baisse de vigilance, et accumulation de facteurs prédisposant (par ex ; un pont encombré de bout, des vents tournants, etc..)… C’est comme les accidents domestiques ou professionnels, sauf que le bateau et la mer rajoutent encore une certaine quantité de risques supplémentaires.
J’aime bien le principe des plaques de Reasons qui sont utilisé dans l’aviation pour évaluer les risques.
Cela m’aide souvent à expliquer aux équipiers pourquoi je suis chiant sur certaines choses sur le boat.
Et cela me permet aussi de me rappeler moi-même à l’ordre quand je commence à accumuler les mauvais trucs… Mais comme souvent dans la sécurité, c’est avant tout une question de réflexion et de prendre et de se forcer à prendre les bonnes habitudes…
Ex : J’ai trop longtemps navigué sans gilet par temps clément et pris bien des risques tout en sachant parfaitement ce que je faisais (j’adore naviguer dans un temps musclé, voire même le gros et très gros temps) . Puis le fait d’avoir à bord des équipiers (dont des enfants plus certains adultes qui nagent comme un fer à repasser) m’a obligé, pour donner l’exemple, de porter le gilet tout le temps en nav si sur le pont… Question d’habitude, même pour un mauvais élève comme moi…

Un risque mal connu dans le fait de tomber à l’eau est l’hydrocution : C’est, lors d’une immersion brutale, littéralement un état de choc du corps suite au différentiel de température entre le corps et l’eau (même dans une eau tempéré). Cela peut être totalement incapacitant, avec risque élevé de noyade même pour d’excellents nageurs et dans les formes plus sévères cela peut être mortel par arrêt respiratoire ou cardiaque…
(Etant ado, 2 fois en 2 ans, puis encore une fois 25 ans plus tard, un mauvais élève je vous dis !!!)

Mais l’essentiel, une fois que la connerie a été faite, que l’on est bien profond dedans, je répète :
NE PAS PANIQUER… C’est ce qui fera la différence pour la suite…

29 juil. 201229 juil. 2012

Tombé deux fois à l'eau,

exactement dans les mêmes circonstances:

  • calme plat , donc au moteur

  • en peche à la traine,et qqch n'allait pas,

  • donc manoeuvre sur la jupe , sans se soucier , car calme...
    et plouf !
    eau chaude , équipage dans le cockpit : récupéré dans la minute,

se méfier quand même !!!

Salut BD

30 juil. 2012

une fois avec un seau
Après avoir nettoyé le pont d'un mousquetaire, j'ai voulu jeté l'eau qui restait dans le seau. Au lieu de le renverser tout simplement, j'ai voulu faire une jolie gerbe, et ai donc fait faire un bel arc de cercle à mon seau. Comme il n'était pas assez incliné, l'eau est resté dedans, et j'ai basculé par dessus la filière, dans la rivière du Trieux.
Beaucoup plus ridicule que grave, car le bateau était sur corps mort, et vu la hauteur d'un mousquetaire, je suis remonté tout seul ( toujours avec mon seau ).

Plus sérieusement, ca peut être utile de vérifier les écrous de blocage des ridoirs des filières.

30 juil. 2012

Bonsoir a tous
J'ai pour ma part vécu une histoire traumatisante dans le genre il y a 2 an : un beau matin en plein mois d'aout, au Port de St Cast, j'ai été réveillé par des bruits sur le ponton . je sors là tête du cockpit et je vois les pompiers, la gendarmerie ...et un cadavre d'un monsieur d'une soixantaine d'année, sur le catway a peine recouvert d'un drap .
C'était semble t'il ( je n'en suis pas sûr, après, est ce important ?) le skipper du voilier juste en face du mien.
que s'est il passé cette nuit là ? il a glissé ? un malaise ? toujours est il que personne n'a rien entendu, et ce pauvre monsieur y a laissé sa vie
j'ai pris conscience ce jour là que même au port, un drame peut arriver très très vite ... et surtout : sans que personne ne s'en aperçoive ...

30 juil. 2012

pas tombé mais failli
il y a deux ans en janvier lors d'un convoyage on décide de faire un stop à Péniche (Portugal) quelques heures pour se reposer. le seul ponton était un catway pourri avec pas beaucoup d 'eau pour notre tirant d'eau et des bouts de ferraille qui dépassaient de partout. le skipper approche au moteur doucement. alors qu'on y etait presque une rafale écarte le bateau. je décide de refaire la finale de saut en longueur des JO. je réussi à poser un pied sur le ponton puis le deuxième et me v'la t'y pas, emporté par mon élan a traverser le ponton en travers sans pouvoir m’arrêter..... je fini par m’écraser au bord comme une m..... déchiré de partout pissant le sang mais pas à l'eau. l'histoire fini bien et je me suis fait engueuler par le skiper pour avoir failli finir cette croisière à l'hosto......depuis le bateau peut cogner je ne bouge pas le petit doigt.
autre chose : un copain est resté handicapé à vie d'une jambe pour avoir tenté de ralentir son bateau qui allait cogner le quai. cheville broyée entre le béton et l'étrave...

30 juil. 2012

oui cela peut arriver très vite tout l monde le sait mais je donne mon anecdote (c'est resté à ce niveau ) pour illustrer.
Il y a deux ans en avril, nous avions avec nous notre petit fils de 5 ans, nous avions prévus un petit tour calme sur la vilaine.
Au port de Foleux notre petit fils qui était avec sa grand mère à 10 m d moi lache sa main et court vers moi bien que nous lui ayons dit à plusieurs reprises de ne pas courir sur les pontons.
Résultat, glissade et plouf à deux mètres de moi.
Une pico seconde plus tard (enfoncé Carl Lewi) je le récupérai facilement par son gilet qui le maintenait sur le dos tête en l'air.
Depuis curieusement notre petit fils ne rechigne plus à enfiler son gilet.
Pour nous cela à renforcé l'idée que le gilet n'est pas que pour éviter l'amande même si à priori nous faisons plus attention qu’un enfant de 5 ans.

30 juil. 2012

Oui, cela peut arriver très vite... Je suis tombé a l'eau en glissant entre la cale et l'annexe... Très très très fatigué car nuits difficiles avec jeunes enfants ;-) mais je voulais aller naviguer avec des copains... pour faire un tour a Brest 2008.. Je partais pour aller sur mon bateau au mouillage. Heureusement que j'avais gilet de sauvetage a gonflage automatique. L'annexe s'est retourné lorsque je suis tombé a l'eau et m'a assommé au passage. Heureusement que le gilet s'est déclenché et m'a maintenu la tete hors de l'eau histoire que je puisse reprendre mes esprits... Et j'ai pu sortir de l'eau, par mes propres moyens, en nageant jusqu'à la plage...
Une autre fois: pour la désarmement fin de saison. Je ramene mon annexe a couple, et m'amarre sur la meme cale. Mais conditions exécrables: vagues entre 1m et 1M.5, en solo, a devoir ensuite ramener mon annexe a terre et caler le bateau avec les amarres sur la cale. Une vague trop forte, la main est partie pour retenir le bateau... s'est coincée entre la cale et le bateau... le temps que je réalise, j'ai retiré ma main, ... mais belle cicatre ... donc, oui, cela peut arriver très vite et comme dit plus haut, enchainement de mauvaises circonstances...
mais j'aime toujours autant naviguer!

01 août 2012

Pour le remplissage du réservoir du HB, un petit système de pompe manuelle comme pour les chauffages à pétrole et te voilà au sec... et le roi du pétrole (en plus ça coute moins de 3€)
www.castorama.fr[...]25.html
PS : je ne travaille pas chez Casto et n'ai pas d'action chez eux, c'est pour l'exemple...

01 août 2012

Ah zut j'avais pô vu... Bon en meme temps quand j'ai acheté le mien y'avait rien marqué... Et puis pour transférer 1L dans mon HB ça le fera...

01 août 201201 août 2012

Ah l'annexe !... il y a 2 ans en Croatie je me suis amarré sur un corps mort devant Bol (Ile de Brac). La zone avec la brise thermique n'est pas super bien protégée et il y a du vent et du clapot. J'ai voulu faire le plein du moteur annexe avec le jerrican et je m'assoie sur le boudin à l'arrière et ouvre le bouchon. Un clapot passe et en 1 seconde je bascule à la renverse et me retrouve dans l'eau.. Pas de soucis, mon épouse me voit tomber dans l'eau à 25° et je me rattrape à l'annexe qui est bien attachée au First. Moralité, j'éviterai et je me méfierai des mouillages sur coffre quand ils sont chahutés, si je doit faire un plein de moteur d'annexe quand ça remue, je me mettrai bien au milieu et non plus sur le boudin , et je me demande s'il vaut pas mieux faire le plein avec un petit bidon (vu le reservoir du HB 2.5) plutot que de lever un jerrican de 5 L à bout de bras...
Ce genre d'histoire dans une eau bien froide, le soir avec aucun témoin, ça peut finir beaucoup + mal..

01 août 2012

Eh t'as vu ce qui est écrit en bas " ne pas utiliser pour essence gasoil ou solvant".
Perso j'en ai utilisé pendant des années pour de l'huile transfo genre kérosène et même pour du pyralène.
Maintenant il existe une autre électrique avec des piles R20 et elle fonctionne à merveille.

www.castorama.fr[...]22.html

Cdlt

02 août 201202 août 2012

t'inquiète pas ça dure assez longtemps, si j'ai fait la remarque c'est que c'est un peu contradictoire la vendre pour du pétrole et écrire qu'il ne faut pas l'utiliser pour du fuel.
Seule précaution la mettre à la verticale après usage pour qu'elle s'égoutte bien, ça évite que le clapet et la poire ne s'assouplisse de trop.

Cdlt

31 juil. 2012

Un exercice habituel à la station SNSM: bain tout habillé (chaussures, jean, pull) depuis le semi-rigide. Les exercices principaux étant de passer sous le bateau et également de remonter à bord, par le côté, sans échelle et sans assistance. Il faut bien connaitre la technique: poumons remplis d'air, se repousser vers le bas pour s'immerger complètement et prendre de l'élan, en faisant une traction sur les poignées, passer las bras sur le boudin et dans la foulée, continuer jusqu'à avoir le torse sur le boudin. Là c'est gagné. on peut rester un moment pour reprendre son souffle. Le plus important est cette immersion totale qui permet de prendre son élan. Une simple traction ne permet pas de sortir.

31 juil. 2012

A retenir ça... Ceux qui font, ou ont fait, de la plongée sous marine savent à quel point ont fait le yoyo, entre poumons pleins et poumons vides !

31 juil. 2012

Meme genre d'histoire que Obelix. Arrivée à Lorient a 2h du matin. On s'approche du ponton. Je saute sur le ponton depuis le milieu du bateau avec des bottes. Le ponton est trés humide, même un peu gluant, donc je glisse a l'atterrissage et tombe a l'eau entre leponton et le bateau qui se rapproche. Je me laisse couler, et en repoussant la coque avec ma main, je m'en éloigne et passe sous le ponton. Mon mari coupe le moteur et me cherche... Je ressors en nageant sous l'eau a l'extremite du ponton. Il me sort vite de l'eau en me tirant par le bras. Grosse tendinite qui me laisse encore des séquelles.
Pas de port du gilet. En général, une fois entrés dans un port on les enlève pour ne pas être génés lors de l'amarrage. D'ailleurs si j'avais porté un gilet je serais peut-être restée coincée entre le bateau et le ponton. Nous étions en approche lente et sans vent. Depuis je saute moins sur les pontons. Disons que je descends.

Suis trés intéressée par un système pour déplier l'échelle de bain quand on est dans l'eau.
Brigitte sur Flores.

31 juil. 2012

Pour Brigitte, si l'échelle est basculante, tu l'assures par un fil de laine ou quelque chose de ce genre afin qu'elle ne tombe pas tout le temps et tu frappes un bout sur un barreau au dessus de l'articulation, bout traînant à peine dans l'eau et terminé par un flotteur de pêche, bouchon de bouteille de champagne percé ou autre. Le bout est trop court pour aller à l'hélice mais suffisant pour l'empoigner. On tire, on peut s’arque-bouter à la coque si nécessaire, et le fil de laine casse.
Mettre un casque avant si l'échelle t'arrive sur la tête à la vitesse grand "V" !
:doc:

01 août 2012

fichue annexe !....
au mouillage en ria de Arosa, annexe le nez au bord de la jupe arr, ma skippette sac à dos monte à bord de l'annexe, et va s'installer sur le tableau arr, et je m'apprête à monter quand une rafale passe, soulève l'avant de l'annexe et en 1 seconde le tout se retourne !...
la bonne femme à la baille sous le canot retourné, revient à la surface aussitôt, je l'aide (eh oui, ma grandeur d'âme, je sais ...), on remet le youyou à l'endroit.
action prémonitoire sans doute, elle avait emballé l'appareil photo dans un sac plastique avant de le mettre dans le sac à dos, chose qu'elle n'avait jamais fait ...
le petit hb 2T qui était sur l'annexe n'y a pas survécu d'ailleurs, malgré rinçage séchage etc, il a refonctionné l'été mais est resté bloqué l'hiver suivant, segments collés et cylindre rayé par le sel probablement.

de nuit en bretagne nord par ex, ça aurait surement été beaucoup plus désagréable ...

01 août 2012

à Bil
L'essentiel, c'est que ta femme soit d'accord avec cette version.
Je dis ça car mon beau-père, à qui il est arrivé la même mésaventure à l'ile Dumet, reste persuadé que c'est un (très) mauvais plaisantin qui a "aidé" l'annexe à se retourner ( je n'étais pas présent, pas la peine de me regarder comme ça ! ).
Depuis, il ne met plus de moteur d'annexe, d'ailleurs, il ne gonfle plus son annexe non plus ....

01 août 201201 août 2012

Un ami est tombé à l'eau l'an dernier , pour remonter à , son équipier a attaché un bout à deux chandeliers, ça lui a permis de poser un pied dessus et de se hisser à bord.

01 août 2012

Moi, en hiver sur l'Oise, aussi vite remonté de la passerelle givrée, vite déshabillé, vite séché, revite habillé de sec. Une fois en éclusant, mais c'est l'éclusier qui a eu le plus peur, et une fois dans les rouleaux en embarquant sur l'annexe, mais sous les tropiques, ça compte pas. Sinon mes enfants en bas age (1 a 3 ans), mais au port ou d'un ponton et sous surveillance exclusive d'un adulte ou de moi, donc sans gravité ni peur (!!).

02 août 201202 août 2012

une fois en Zeeland en été (pourtant j'avais la totale : ciré, bottes, pull, etc.). On arrive tranquillement pour se mettre le long d'un ponton. Mannoeuvre réussie. Madame descend pour attacher l'avant. Un coup de marche arrière pour arrêté le bateau et je descends pour amarrer l'arrière. Je n'ai pas levé le pied assez haut et je suis resté coincé avec ma botte dans les filières. J'ai valsé la tête la première entre le ponton et le bateau. vive les grosses défenses !

Je me suis directement reculé, mais j'ai gardé l'amarre en main tout le temps.

Phare de Saint Mathieu Plougonvelin Finistère

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