Qui aurait-eu entre les mains un grément en tête dans les années 80 ?

ardeur des anciens
bonjour

Moins de quête doit en effet réduire un peu la tendance à loffer.
Mais il existe d'autres éléments tout aussi importants :
- forme de la grand voile : un creux trop reculé va rendre le bateau très ardent et même intenable. Si la voile est vieille, il peut devenir impossible de faire avancer le creux, même en étarquant "à mort". Prendre un ris plus tôt.
- en liaison avec un creux inadapté, la gîte va rendre le bateau très ardent, là encore, prendre un ris.
- un génois trop creux aura le même effet : un essai sous génois seul avec une brise soutenue montrera que le bateau peut être très ardent dans cette configuration au point même de ne pouvoir abattre dans le cas d'un génois vraiment très déformé.

Hubert, de Cherbourg

parfaitement vertical
avec deux paires de bas haubans et une de galhaubans, 3 paires de cadènes + un pataras et un étai + barres de flêche dans l'axe.
Le mat est parfaitement vertical sans quête et (souvent) sans cintrage.

Ultra-classique comme on en fait plus.

Maintenant, c'est beaucoup plus simple une paire de bas haubans, une de galhaubans, deux étages de BDF poussant le tout sur une seule paire de cadènes + 1 pataras sur patte d'oie et un étai.
Selon les bateaux il faut soit toujours soit surtout pas cintrer le mat en navigation avec le pataras.

Merci à tous pour vos réponses

J’essaierai également sous génois seul comme suggéré plus haut pour voir son comportement.

Une question que je me posais. Comment des mats verticaux à l’origine se retrouvent au fil des années avec de la quête ? Je me demande si ce n’est pas suite à un changement d’étai ou pose d’un enrouleur. Il se pourrait que le chantier, pour ne pas risquer de préparer un câble trop court, mette quelques centimètres de plus. Or, avec la configuration de nos triangles (mat 3 fois plus haut que la base mat-étai) 1 centimètre de plus pour l’étai se traduit par un basculement du mat sur l’arrière de 3 centimètres. Il suffit donc d’un étai avec 3 centimètres de trop (ce qui est rien sur un câble de plus de 10 m) pour se retrouver avec une quête de 10 cm.

Ni vu ni connu. Le chantier ne va pas s’en vanter, d’autant qu’il est persuadé que c’est insignifiant. Pour peu qu’il y ait un nouveau changement d’étai, et on se reprend encore 3 cm de plus, soit 20 cm de basculement au somment du mat par rapport à l’origine. Ca me paraît tout à fait plausible, notamment en cas de changement d’étai sans démâter. Je ne vois pas en effet comment ils peuvent mesurer au centimètre près un étai de plus de 10 m en étant perché en haut du mat et avec le mètre ruban qui se gondole.

30 cms sur 10,40 metres
c'est à peine visible à l'oeil mais ca fait uen sacré différence de comportement