Question de disjoncteur

J'ai voulu faire un test et m'en explique pas le résultat
Puisqu'il y a des électriciens éclairés, voilà les faits :

Une rallonge branchée au mur (220v sans fiche de terre), alimente un disjoncteur 10A de la célèbre marque française.
A la sortie du disjoncteur, du fil de 1.5² (comme il se doit avec cette puissance de disjoncteur) alimente une prise multiple.
Sur cette prise multiple, j'ai fait fonctionner simultanément, 1 ou 2 minutes, une bouilloire électrique (2100 W), un lampadaire halogene (500w) et un grille pain (1000w).
Je m'attendais à ce que cela fasse couper le disjoncteur car 10A=2200 ou 2300W
Or 2100+500+1000w &gt 2300W
Mais RIEN !
Vous avez une explication ?

NB: je faisais cela pour m'assurer du fonctionnement du disjoncteur....

Merci d'avance :-)

L'équipage
29 nov. 2010
29 nov. 2010

De mémoire.
Les disjoncteur maison sont des magnéto-thermique.
Les valeurs de coupure pour un disj de 10A sont :
thermique = 20 A (coupure longue je sais plus combien de temps mais c'est beaucoup plus que la magnétique)
magnétique = 80 à 100A (Trés rapide)

Donc pour faire ton test il te faut acheter en double ta bouilloire, ton grille pain et ton halogene.

Ceci est donné de mémoire (je l'ai vu en électronique il y a + de 10 ans) et les normes ont pu évoluer.
A +

29 nov. 2010

bicoton
en regle generale,un disjoncteur agit a 1,6 In soit dans ton cas a partir de 16 Amperes

29 nov. 201016 juin 2020

Disjoncteur
Salut à tous,
Bsr Bicoton,
Ta charge est de(2100 + 500 + 1000)= 3600w. Reste à savoir quelle est ta tension; La tension EDF peut varier de 210 à 240v...
En supposant que tu as 230 v,l'intensité sera de
3600/230 = 15,6 A.
Ton disj de 10A sera parcouru par 15,6A.
Or d'aprés la courbe d'un thermique parcouru par une In de (16,56/10) 1,56A, celui devrait déclencher au bout de ...2 minutes !
Donc, si tu avais attendu quelques dizaines de secondes de plus, tu aurais bien déclenché!
Mais aussi,plus tu fais d'essais successifs...et plus il devrait déclencher vite.
Autre chose, attention à certains disj "exotiques" aux branchemants et valeurs aléatoires !
Amicalement,
Daniel

29 nov. 2010

A cela on tient compte de la
température.

Plus il fait froid et plus il se déclenchera à un seuil un peu plus élevé.

Sinon tout ce qui a été dit plus haut est exact.

cdlt.

seb

29 nov. 2010

Ah ! OK merci à tous
Je pensais que 10A c'était coupure à 10A. point.

Mais en fait il faut que la valeur soit dépassée et de beaucoup sur peu de temps ou de peu pendant longtemps (cf l'asymptote)

Juste pour finir ma culture (au moins sur ce point ;-)). Anpayada dans ton explication tu évoque le terme de "in" : rapport entre l'intensité qui parcours le disjoncteur et l'intensite faciale. Valeur qui placée en absisse permet avec l'asymptote de connaitre le temps en ordonnée.

Quel est la signification de IN ?
Cette asymptote vient d'où ? Autrement dit, est ce que tous les disjoncteurs suivent cette même courbe de "tolerance" ?

Merci d'avance. Je serais moins bête ce soir...

30 nov. 201016 juin 2020

Disjoncteur
Je pensais que 10A c'était coupure à 10A. point.
Salut à tous,
Bsr bicoton,

Mais en fait il faut que la valeur soit dépassée et de beaucoup sur peu de temps ou de peu pendant longtemps (cf l'asymptote)
Réponse : Oui !
Juste pour finir ma culture (au moins sur ce point ;-)). Anpayada dans ton explication tu évoque le terme de "in" : rapport entre l'intensité qui parcours le disjoncteur et l'intensite faciale. Valeur qui placée en absisse permet avec l'asymptote de connaitre le temps en ordonnée.
réponse: ce que j'appelle In est le résultat de Is (intensité de surcharge (dans ton cas 15,6A)SUR Ir l'intensité de réglage (dans ton cas 10A)

Quel est la signification de IN ?
Réponse: il faut bien donner une dénomination à ce rapport Is/Ir= Alors je l'ai appelé In, mais on aurait pu également l'appelé It Itemporisation...ou autre .

Cette asymptote vient d'où ? Autrement dit, est ce que tous les disjoncteurs suivent cette même courbe de "tolerance" ?
Réponse: Oui pour les disjoncteurs magnéto-thermiques (voir ci-joint). Mais il peut exister quelques aléas de température suivant que le cicuit vient d'etre allumé ou qu'il est déjà "chaud" avec de la chaleur résiduelle.

Merci d'avance. Je serais moins bête ce soir...
Moi aussi, j'avais oublié "l'asymptote"!
Amicalement,
Daniel

30 nov. 2010

Raison
Ne pas oublier que beaucoup de consommateurs (moteurs, mais aussi lampes à incandescence) consomment beaucoup plus les premières secondes à la mise en marche qu'en stabilisé : si les disjoncteurs déclenchaient instantanément à la valeur nominale, ils ne pourraient alimenter que des puissances permanentes beaucoup plus réduites, d'où la courbe normalisée...

30 nov. 2010

Très instructif...
ce fil...moi aussi je pensais qu'un 10A déclenchait à 10 A ce qui fait que si on souhaite raisonner à l'envers en prenant la donne suivante ''je veux que cela déclenche à 10 A'' il faut prendre un disjoncteur de 6.4A (10/1.56 =6.4)....surement pas commode à trouver celui là ?

30 nov. 2010

On a un peu le même type
de réaction avec les fusibles sous tube de verre en de céramiques.
Là, on parle de fusible "slow blow", c'est à dire un fusible qui fondra ..... un certain temps après que son intensité soit dépassée.
On fera le choix du type de fusible selon le matériel qui est à protéger. En général, on ne protège pas de l'électronique par des "slow blow".

On trouve 3 catégories :
Slow Blow (Temporisé)
Fast acting (Rapide)
Very fast acting (Très rapide)

30 nov. 2010

Merci beaucoup
de ces explications

30 nov. 2010

un autre détail,
rallonge sans prise de terre? de faible section? Quelle longueur?

Si elle est un peu résistive la chute en ligne devient importante et on a vite fait d'avoir une puissance inférieure sur les consommateurs.

Pour peu que EDF baisse un peu la tension en ce moment de froid et de forte consommation, histoire de soulager le réseau ou que tu te trouve en un coin défavorisé: 5% de tension en moins c'est déjà 10% de puissance perdu.

Vraisemblablement un peu de tout cela et un disjoncteur généreux.

30 nov. 2010

GilusBleu
J'avais pensé à cela pour chercher à expliquer que cela ne disjoncte pas.
Mais à y réflechir il me semble que seul le fil en aval (ici du 1.5²) compte et pourrait modifier la réaction du disjoncteur. Non ?

30 nov. 2010

oui, suivant la longueur mais...
Es-tu sur de tes puissances? Bouilloire 2100W +/- combien?
Perso j'utilise des colliers chauffant sur mesure qui sortent à +/- 7% de valeur de résistance donc le double en puissance.

A mon sens on est dans une imprécision globale et une difficulté de conclure.

Pour la résistance du câble seule 1,5 carré 5 mêtres x 2 (aller et retour) cela fait 0,13 ohms et l'ensemble de tes éléments 3600W -&gt 14 ohm

Donc on est dans le 1% de chute de tension (le double en puissance).

Histoire de pousser plus loin : à chaud 25% en plus pour la résistance du cuivre. (Nota : les fils résistifs en cupro-nickel sont thermiquement plus stables que le cuivre.) Ajoute quelques résistances de contact histoire d'être puriste. Cela permet de conclure que ce n'est pas l'explication.

01 déc. 201016 juin 2020

Ex : Disjoncteurs exotiques...
Salut à tous,
Bsr bicoton; Il ya aussi ce que j'ai appele plus "les disjoncteurs exotiques" tels que sur la photo ci jointe:
On peut s'apercevoir que sur la barreau du haut les disj ont le neutre à gauche , alors que sur le barreau du bas, les disjs ont le neutre à droite.
Totalement opposé !
Pour un non professionnel, l'erreur de branchement peut facilement passer inapercue ! et avec un mauvais branchement (inversion PH/N) un disj dans sa fonction thermique peut ne jamais déclencher!
Amicalement,
Daniel

01 déc. 2010

je ne comprends pas ... ?
Ampayada, je ne comprends pas pourquoi l'inversion PH-N empêche un thermique de fonctionner ? Le courant qui passe dans le neutre est identique à celui qui passe dans la phase (sauf défaut de terre). L'élévation de température sera exactement la même, et comme le disjoncteur coupe les deux fils (PH et N) le résultat sera le même quel que soit le sens du branchement.

04 déc. 2010

je me permet
d'intervenir,non pas sur ce que tu diS, mais sur la photo, en regardant je ne voiS pas la sortie des disjoncteurs branchée et rncore moins les peignes d'alimentation sur les disjoncteurs du bas.

04 déc. 2010

Révision des anciens cours scolaires
OK anpayada, je viens de piger l'histoire du CC entre Ph-Terre qui ne déclenchera pas le disjoncteur... merci ;-)

Ce qui sauvera l'affaire, c'est que le différentiel sautera dans ce cas ... s'il y a un différentiel ...

05 déc. 2010

dans le cas
ou l'inversion est aussi bien en amont qu'en aval du dijoncteur, il y a un risque ? merci d'affranchir ma lanterne.

05 déc. 2010

Donc
Dans mon port ou l'installation électrique est encore avec les anciennnes prises étanches, j'ai tout intérêt de vérifier sur quelles broches se trouvent la phase et le neutre ! pour la terre pas de pb ! d'ailleurs y a t'il une norme pour brancher une prise, phase par ex à gauche de la terre et neutre à droite ?, et comment fait on lorsque l'alimentation est en 220 V tri, donc sans neutre avec 123V entre terre et phases, 220V entre phases ?
J'ai pas envie de compliquer mais de comprendre.

04 déc. 2010

A l'ami Robert,
Salut à tous
bsr l'ami Robert,
Dans le cas présent : un disjoncteur magneto thermique de 10A avec une puissance de charge de 3600w (ex type de notre ami)
Nous avons ce disjoncteur volontairement branché inversé en amont PH/N:
-Dans le cas de la surcharge; ce disjoncteur déclenchera par le thermique.
-Dans le cas d'un court-circuit entre PH/N, le disjoncteur déclenchera par le magnéto.
-Dans le cas d'un CC entre Ph/terre, le disjoncteur ne déclenchera pas, ce qui est dangereux.
Mais tout celà,...tu le savais déjà !
Amicalement,
Daniel

05 déc. 2010

oui
le même, le pole protégé du disjoncteur est sur la phase, et est prévu pour la phase, si tu place la phase sur l'emplacement du neutre (qui n'est qu'un simple pôle de coupure) dans le cas décrit plus haut contact phase terre le courant de court circuit ne sera pas détecté et donc pas coupé a ce niveau là.
En espérant que le branchement soit bien fait à l'étage au dessus (différentiel) ou au différentiel ponton ou...mais là un problème de longueur de fil se pose.
Donc il y a un risque lorsqu'un disjoncteur à les pôles inversés.

05 déc. 2010

pour 220 Tri
les disjoncteurs doivent être des bipolaires (et non pas unipolaire + neutre)
Et c'est sur que c'est mieux de voir ou est la phase avec un petit tournevis Pôle test (bien sur la norme impose maintenant la phase à droite) et d'avoir à dispo un cordon croisé.

05 déc. 2010

norme de position
oui en UK, la phase est à gauche la terre en haut le neutre à droite (en regardant une prise femelle de l'extérieur.
Par habitude je câble mes prises françaises de même, alors qu'à ma connaissance il n'y a pas de norme.
En ce qui concerne les alimentations avec neutre à potentiel significatif (220 tri comme cité, ou simplement une alimentation conventionnelle avec charges non équilibrées, le neutre se retrouve rapidement vers 40 V par rapport à la terre) : c'est justement là que le transfo d'isolement prend toute sa valeur, car en aval du transfo (côté bateau) il suffit ce mettre le neutre à la "terre" (du bateau). Idem si en amont (côté ponton) le neutre et phase sont inversés, le transfo d'isolement évacue le problème alors qu'un isolateur galvanique ne fera rien.

01 déc. 2010

bien sùr
ceux d'en bas sont inversés (bas/haut)sauf les 2
inter qui sont placés dans le même sens.
A coup sùr, celui qui a fait ce branchement, doit pouvoir s'en rappeler.

04 déc. 2010

Faut pas inverser PH et Neutre en aval du disjoncteur
Mais....., mis à part par les couleurs de fils, comment distingue t on, de manière certaine, les deux ?

Je crois me souvenir qu'il y a une histoire de mesure à prendre avec la terre. Me gourre je ?

NB : Interessant ce fil ! ;-)

04 déc. 2010

Faut pas inverser PH et Neutre en aval du disjoncteur
[i]Je crois me souvenir qu'il y a une histoire de mesure à prendre avec la terre. Me gourre je ?[/i]

C'est très simple : dans un réseau équilibré tu devrais trouver 230 volts entre phase et terre, et zéro volts entre neutre et terre. ;-)

_/)

04 déc. 2010

trouver la phase...
un simple tournevis testeur à 4 sous chez Bricomachin, une led s'allume quand on touche la phase ...

01 déc. 2010

Une fois de plus...
Je n'y résiste pas : Voici la bonne définition vue par [b]Cetecry[/b] :

[i][b]Le sectionneur[/b] :

Son nom est connu depuis l’antiquité. Le sectionneur fut consacré par les Romains, qui en firent un vocable utilisé pour scinder leurs troupes en de multiples groupes, appelés manipules et composés d’environ 150 à 200 légionnaires. Les manipules disparurent, mais le terme de sectionneur a été repris par certains scientifiques, vers les années 1850, qui après avoir compris les phénomènes électriques, ont été obligés de donner un nom aux différents appareils utilisés. Le nom de sectionneur fut retenu, car il englobait la totalité de la fonction d’empêcher le passage du courant électrique, sans avoir la fonction noble et valorisante d’analyse et de décision de coupure sous tension dévolue au disjoncteur. Malgré de nombreuses tentatives et initiatives, toutes vouées à l’échec, jamais il ne put supplanter le disjoncteur qui par les connaissances et capacités acquises lors de multiples sessions de contrôle et du fait de ses nombreuses relations hautement placées, dites « bureaux techniques », se permet de servir à deux fonctions essentielles, à savoir la fonction de surveillance magnétique ainsi que celle thermique. C’est donc comme simple auxiliaire de coupure que le sectionneur et toute sa famille (sectionneur- général, sectionneur à pré-coupure, sectionneur simple etc.) coule des jours heureux, nourri continuellement d’un flux constant et régulé d’électrons actifs et est également, privilège rare, logé en tête dans une armoire électrique, bien à l’abri des courants d’air, des poussières et de l’humidité.

[b]Le relais thermique [/b]:

Le relais thermique est une espèce rare, dont le biotope est essentiellement localisé dans un environnement métallique, appelé armoire. Sa distance de rayonnement à la recherche de nourriture est nulle. Il ne se déplace pratiquement jamais, sauf très exceptionnellement, du haut vers le bas. On dit qu’il tombe…Il développe des nervures cuivrées qui lui apportent l’énergie sans laquelle il ne peut vaquer à sa fonction principale qui est de contrôler et de régir le fonctionnement d’un appareil consommant de l’énergie électrique. Sa patience est légendaire et il est capable de fermer un œil sur une consommation temporairement plus élevé que celle prescrite. Il est capable de surveiller en même temps, deux ou trois sources d’alimentation et d’analyser l’égalité des quantités de nourriture consommée. Ceci lui confère un statut supérieur et lui vaut une attention toute particulière de son tuteur, lequel lui voue une reconnaissance quasi affective. Il arrive que par suite d’une trop grande charge de travail, il s’échauffe. Il délaisse alors momentanément ses fonctions pour prendre du repos. Très souvent il est lâchement dénoncé par un surveillant nommé « le voyant ». Le regard perçant de l’homme lui permet de déceler une anomalie sous sa petite jupe de plastique transparente et c’est avec des gestes doux et précis, qu’il manipule sa petite rondelle bleue, afin de lui redonner goût à la vie et de reprendre du service. Cette rondelle étant réglable, il est à noter que certains maniaques dont je tairais par pudeur le nom, y passent de longs moments, une petite calculette à la main, sous le fallacieux prétexte de régler au plus juste la dite rondelle.

[b]Le disjoncteur[/b] :

Depuis l’antiquité, les hommes ont cherché à canaliser l’énergie électrique naturelle, sans y réussir. Bien avant qu’apparaissent les Phéniciens il y a 35 siècles environ, quelques rares civilisations, particulièrement abouties, avaient su mettre en place un système de captage de l’énergie, par des piquets en bois plantés dans le sol. Entourée de troncs d’arbres, la foudre permettait d’embraser le bûcher improvisé et de fabriquer de façon empirique du charbon de bois. Les vestiges laissés par ces peuplades, ont permis aux Sumériens d’étudier l’énigme suite aux dégâts divers causés par la grande intensité développée. Les Assyriens n’ayant pas mieux résolu le problème, les Grecs reprirent le flambeau. Mais n’ayant su matérialiser, ils passèrent le relais aux Romains. Ceux-ci, ordonnés et méthodiques, commencèrent à nommer la chose : [b]DISJUNGERE[/b].
Ensuite, les théoriciens se mirent à l’œuvre pour réaliser l’objet. Malheureusement, la décadence s’installa rapidement avec l’arrivée des femmes au pouvoir, comme dans toutes les civilisations précédentes et mêmes suivantes comme nous le démontre l’histoire, et rien ne fut concrétisé. Au moyen Age, quelques tentatives ont été observées, mais vite réduites à néant grâce aux efforts obstinés de quelques esprits très éclairés, soutenus par une organisation ; l’inquisition. Il se murmure que les croisades n’ont eu pour but que la recherche du secret de fabrication du disjoncteur. La peste, le choléra, la variole et le rhume, rien n’arrêta la science dans sa quête de la domestication de l’énergie électrique.
La volonté de Louis XIV, dit le roi soleil, celle de Napoléon lui-même, enfin l’acharnement d’Erasme Jules TOUCHEMOLIN, obscur chandelier de l’empereur, fondateur de la confrérie des lampistes, n’y suffit pas.
Vers l’année 1831, un physicien, FARADAY posa les jalons d’un système d’appareil qui permit d’interrompre le flux d’énergie. Cet objet fut appelé disjoncteur par égard pour l’inventeur. Ensuite, après de longues recherches, il a été amélioré et la famille s’est agrandie. Est venu au monde le disjoncteur différentiel, le disjoncteur magnéto-thermique, etc.… Les différentes familles s’étant multipliées, leur nombre est assez conséquent. Ont particulièrement prospéré les familles HAGER, MERLIN-GERIN, LEGRAND. Elles sont parmi les plus connues et réputées pour leur efficacité. Il est à noter que le disjoncteur différentiel, comme son nom l’indique et contrairement aux autres disjoncteurs classiques, détecte un défaut de phase ou une simple fuite de courant, ce qui le qualifie pour être élu parmi l’élite des disjoncteurs. Bon prince, il protège contre les courts-circuits, les surcharges et les courants de fuite. Ceci 24 /24, les jours ouvrables ainsi que les jours fériés et ce, sans supplément ou indemnité compensatrice, ce qui est remarquable de nos jours. Par cousinage, il existe sous la forme élaborée de disjoncteur différentiel de 500 à 10 mA. Le modèle 30 mA est intéressant, car il est capable sans faillir, de surveiller les locaux humides et notamment les salles de bains, sans même être présent sur les lieux. De nos jours, il est devenu indispensable et presque tout à chacun possède, sans le savoir, cet instrument. Certains, visiblement d’avant-garde, en portent en collier, en sautoir, en boucles d’oreilles. On les appelle des disjonctés. Il en existe d’autres, qui les ayant seulement touchés, disjonctent sans arrêt. J’invite, celles et ceux, qui comme moi, aspirent à connaître les bienfaits de la fée électricité, à se munir de ces gri-gri, sans lesquels rien de sérieux ne peut se faire dans ce bas monde…Et comme dit le dicton : avec un disjoncteur chez soi, tout est possible, même l’impossible.
[/i]

:langue2:

_/)

01 déc. 2010

bravo Fred
ça c'est de la culture
comment noyer le poisson
ça ressemble au discours de nos éminents politiques capables de dire oui en pensant profondément non...
sujet philo-scienti-comique s'il en est, ça relaxe un peu, avant la prochaine...disjonction ;-)
pour en revenir au sujet, je voudrais préciser qu'un disjoncteur de x Ampère qui disjoncterai à x,001 A serait viré tt de suite car comme expliqué précédemment, des surintensités (lampe froide, démarrage moteur ou variation de tension) c'est courant. alors les industriels ont normalisé cet écart de 1,6 In (intensité nominale) pour que ça colle ds 99% des cas, tj en choisissant le disjoncteur approprié (temporisé, rapide...). pour les fusibles, c'est pire car la tolérance de 1,6 In est difficilement contrôlable en fabrication, et a été un sujet actif de débats technique; à devoir les monter sur barillet.... :-D qd il a fallu passer à 254 V de tension max
à+
JL.C

04 déc. 2010

juste pour info
il existe different type de disjoncteur ,les courbes sont diferentes pour le domestique ont a des courbe c mais on peut avoir des courbe b par exemple utilise pour l'eclairage public (grande longueur )pour le meme amperage

05 déc. 2010

Question
bonjour,
Je vais faire l'avocat du diable, et peut-être en faire tourner en bourrique quelques uns. Quel contrôle pour les bornes de quai. Pour les bornes à la mise en place : consuel ou pas ? et les années suivantes ? contrôle par organisme agréé style Verités etc avec contrôle de tension, d'isolement, mesure de la terre, contrôle de la filerie, des connections etc. Voir le personnel qui a la clé pour ouvrir l'armoire electrique (je ne vais pas donner le numéro de la clé), est-ce que cette ou ces personnes ont leur habilitation électrique ? Pour le ponton, on va en rester là ! Maintenant entre tranfo d'isolation ou galvanique, pour notre embarcation doit-on faire intervenir le consuel pour être en règle avec notre assurance en cas d'incendie électrique :oups: :oups:

05 déc. 2010

Reponse
Salut à tous,
bsr roland6142,
Sans se faire l'avocat du diable,les installations portuaires doivent etre inspectées tous les ans par un organisme agréé.(Véritas ou autres).
L'armoire électrique en bout de ponton ne doit pas etre accessible par des tiers et donc verrouillée avec éventuellement des clefs.Son accés est réservé à du Personnel habilité.
Par contre, les coffrets de regroupements des prises électriques avec leurs disjoncteurs, qui sont sur les pontons, doivent etre accéssibles pour pouvoir ré-armer,à chacun et non verrouillés par des serrures.
J'ai lu aussi qu'il y aurait(encore ?) des circuits triphasés 127/220v; je suis surpris car l'officialisation du 220/380v date de 1986!
J'espére que le diphasé n'est plus de ce monde !
Amicalement,
Daniel

05 déc. 2010

réponse
dans le cas d'une installation neuve , avant l'exploitation , il y a obligatoirement un controle fait par un organisme agrèè Vèritas-Socotec etc .
chaque annèe il y a une vèrification .
les liaisons èquipotentielles ,les mises à la terre ainsi que la valeur de celle-ci.
le fonctionnement des disjoncteurs et différentiels sont aussi controlès , l'isolement aussi .
si des remarques sont portées au rapport les services techniques sont tenus d'y remédier .

05 déc. 2010

En tout cas,
vous pouvez radoter autant que vous voulez, mais dans ma brousse, triphasé sans neutre sur le réseau du coin...

Dans la même brousse, mais un autre quartier y ont un neutre...

Le marrant, c'est le même distributeur. :tesur:

pfffzzzz

05 déc. 2010

Bravo..
BRAVO Fred...

Quelle belle prose très instructive, pleine d'humour et surtout super documentée..

J'aimerais lire plus souvent de telles réponses, cela détend.. :-D

06 déc. 2010

Copyright !
Ce texte n'est pas de moi mais d'un matelot plus ancien sur ce forum : [b]cetecry[/b] ! www.hisse-et-oh.com[...]lot.php ;-)

Mon sens perso de la poésie est à peut près égal à celui d'une enclume... :tesur:

_/)

06 déc. 2010

Fred
Salut fred,
Je sais que tu adores la prose de Cetery, qui est effectivement un monument d'humour "électrique"; beaucoup d'entre nous , aurions aimé apprendre l'électricité par ce biais...
Mais quand tu écris:
...Mon sens perso de la poésie est à peut près égal à celui d'une enclume...
Là, tu es injuste, tu te fais du mal!
Amicalement,
Daniel

06 déc. 2010

Enclume
Je te fais remarquer que lorsqu’ "un bon" tape sur une enclume, il en sort un son très rythmé et assez agréable à entendre.
Presque de la poésie
;-)

06 déc. 2010

Bof...
Quand j'ai écris ça, j'étais plutôt fâché.
Le prof avait demandé "décrire de façon succincte le fonctionnement de ces appareils ».
Et il a trouvé que j'étais trop succinct.
J'ai donc repris l'ouvrage et j’ai répondu en mode non succinct.

Là il a plus rien dit...

12 avr. 2021

Bonjour les puissances annoncées sur les appareils sont des puissances dites nominales. Ainsi le grill pain ne consommera pas son courant nominal tout le temps car il y a une régulation en fonction de la température. Le halogène a en général un variateur de fréquence pour moduler la densité de lumière et ce n'est pas parcequ'il est indiqué 500w que l'ampoule est de 500w, elle peut être de 350w... 500w étant la puissance utile a ne pas confondre avec la puissance absorbée. Enfin sachez que la tension d'une prise n'est pas de 220v mais au moins de 230v.
Un disjoncteur 10A obéit à une courbe de réponse DI/Dt : le courant en fonction d'une durée de sur-intensité. En général il déclenche instantanément sur un court circuit: le courant I qui monte en en temps minimum, le même disjoncteur sur un courant établi de 10A déclenchera en fonction de la courbe de déclenchement pour laquelle il a été étalonné. C'est par échauffement qu'il déclenchera et non plus par un front montant instantané du courant. De plus tous les appareillages électriques répondent à des tolérances écrites dans les normes. Plus l'appareil est précis plus sa conception et les contrôles coutent... Pour faire votre contrôle l'idéal est d'insérer un ampèremètre dans votre circuit.
Franck

12 avr. 202112 avr. 2021

Je rêverais d'avoir un grille pain comme le tien avec régulation de la température de la tartine !
A contrario, ta lampe halogène ne me fait pas rêver...

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

Phare du monde

  • 4.5 (23)

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

2022