Quelles solutions pour affronter la tempête ?

Bonjour,

Pour ceux qui ne seraient pas allés au bistrot voisin, je donne le lien vers le long article de Hans LAMPALZER "Quelles solutions pour affronter le gros temps ?", que j'ai traduit et que je viens de corriger.

www.uneinvitationauvoyage.eu[...]anique/

Sous-rubrique 'Naviguer', cliquer sur la photo en bas.

Bonne lecture !

L'équipage
04 oct. 2015
04 oct. 2015

Merci pour le boulot.
Je vais lire ceci avec une gourmandise teintée..d'angoisse!

thierry, sur Troll

Ah, oui, mais non. :non: :policier:

Si tu donnes le lien direct, il n'est plus nécessaire d'aller sur le site. :langue2:

C'est bien la peine :mdr:

04 oct. 2015

Excellent.
Aurait il des articles semblables pour des bateaux sans voile?

04 oct. 201504 oct. 2015

Le Adlard Coles a été réédité récemment avec des complétements par Peter Bruce, et avec tout un chapitre sur les (petits) bateaux à moteur et notamment les pneumatiques.
www.gallimard.fr[...]s-temps

04 oct. 2015

Tu sais dans les type de temps décrits ...même avec nos bateaux nous pourrions "fuir à la voile" :langue2: :doc:

Dans notre garde robe nous avons un superbe tourmentin d'une surface folle de ...8,4m2, le jour ou on le sors même les cocus seront décornés :jelaferme:

05 oct. 2015

Mdr tu m'en a coupé un sacré bout !! :)

Pour parler en pieds 63,81' et en tonnes entre 33 et 27 suivant l'état de nos réservoirs.

04 oct. 2015

Merci , commande effectuée

:pouce:

04 oct. 2015

:mdr:

Je suis intéressé par tout ce qui concerne la navigation en mer et pour cause j'y connais rien et j'aimerais bien y avoir accès , malheureusement à ma connaissance tous les ouvrages et récits sont exclusivement VOILE (et là je suis encore plus nulle de chez nulle).

S'il y a un domaine qui est réservé aux érudits c'est bien celui là, quand on ne maîtrise pas le langage voile c'est rappé, on pipe que dalle et c'est mon cas :heu:

05 oct. 2015

"8,4 m²" je le crois trop important pour un 38 pieds de 13 T, j'ai fuit par F10 bôme sur le pont avec 1m² de foc 6,5nds et à chaque survente l'anémo qui se bloque à 60 c'est déja pas la joie. Peut être étais je en tort..??

04 oct. 2015

La première édition de "Navigation par gros temps" date de 1967. Ce bouquin demeure la référence. L'article allemand (merci pour la traduction) est une compilation de remarques et de citations desquelles j'ai eu du mal à dégager un enseignement. De ma petite expérience du gros temps (en patagonie et surtout dans une grosse dépression sur la remontée du plateau continental au retour des Açores, j'ai retenu que le bateau doit offrir le moins de résistance possible à l'action de la mer. Nous avions de l'eau devant nous. Le bateau était à sec de toile sauf le tourmentin bordé dans l'axe par les deux écoutes comme une tôle pour empécher de partir travers à la déferlante. Changement de barreur toutes les heures. On sentait les mouvements de glissade du bateau avec les jambes et on contrait à la barre. On a embarqué deux déferlantes mais le bateau tenait droit dans les surfs avec des pointes à 8 nd. Aprés cela je n'arrive pas à comprendre l'intérêt des trainards ou autres ancres flottantes. Si j'avais un bouquin à écrire sur le sujet je l'appellerai Eloge de la fuite en paraphrasant un titre qui existe déjà. Dommage d'ailleurs qu' il faille employer un terme aussi péjoratif pour désigner un comportement d'évitement du danger. Reconnaitre que la mer est la plus forte et qu'il ne faut pas tenter de lui résister est un hommage qu'on lui rend.

04 oct. 2015

"l'intérêt des traînards" est pour les voiliers de déplacement légers ou médium qui ne demandent qu'à accélérer....Pour les voiliers lourd la cape courante est mieux adaptée.
D'ailleurs dans le superbe blog qui est recommandé plus haut, il y a le récit d'un convoyage tempêtueux sur Un Amphitrite qui a utilisé la cape avec bonheur...
Il y a eu déjà plusieurs fils sur ce sujet.
C'est grâce à eux qu'un seul half tonner s'est sorti seul du traquenard du Fastnet 1979

04 oct. 2015

Trois remarques :

  • personnellement, en tant que traducteur de l'article, j'ai parfaitement compris la logique et la progression de son raisonnement ; mais il est vrai que j'ai passé pas mal d'heures sur ce document
  • l'auteur l'a écrit dès les premières lignes du long chapitre consacré à la fuite : le sujet est controversé depuis des générations ; il a juste tenté de sérier les points de vue très divers sur la question
  • le livre d'Adlard COLES nous accompagne depuis toujours, il est bien connu de tous les navigateurs du monde entier et cet article n'a pas été écrit pour le combattre, mais pour apporter une autre forme de pensée.
04 oct. 2015

Gradlon, tu ne tires aucun enseignement de la compil, mais nous n'ont plus de ton expérience, vu que ton bateau??? Mystère.

04 oct. 2015

A oui, et laquelle? Sans indiscrétion.

04 oct. 2015

Ou bien vous n'avez jamais vu une vraie tempête, ou bien vous sauriez qu'avec un petit navire que vous ne voulez pas démâter, la fuite est la seule solution .
Lorsque le vent moyen est de force 10 ( rafales bien plus fortes) il n'y a aucun moyen de tenir la cape sans prendre le risque de se faire retourner avec tous les risques inhérents.
Fuir est la seule solution.
On l'a vu le 29 mai 2012. Fuir, à sec de toile à plus de 8.5 kts malgré les 12500 kilos de notre voilier.
Vagues de 9 à 12 mètres. Faire route ; totalement impossible
La cape : possible mais c'est se soumettre au hasard d'une déferlante.
Fuir permet de garder le contrôle, d'amortir les chocs et d'éviter éventuellement une mauvaise vague.
O

04 oct. 2015

"avec un petit navire que vous ne voulez pas démâter, la fuite est la seule solution","Fuir permet de garder le contrôle"
Il est dangereux d'être aussi affirmatif car cela dépend totalement du voilier. Il y a eu des fils sur ce sujet.
Fuir avec un voilier de 45 pieds et de 13 tonnes n'a rien à voir avec une fuite sur un voilier léger plus petit.

04 oct. 201504 oct. 2015

A viking je dirais qu'avec un plus petit navire c'est foutu....tout simplement.
Il se retournera une ou plusieurs fois. Si il est bien préparé il est très possible qu'il ne coule pas mais il risque d'y avoir des victimes. Blessés ou noyés.
Sans compter que le mât ne résistera presque très certainement pas. Cela deviendra donc monstrueusement inconfortable et long ensuite pour la poursuite de la traversée. Et si le mât est implanté au lieu d'être posé le risque de ne pas survivre est très important.

05 oct. 2015

"avec un plus petit navire c'est foutu." Même si ce n'est pas une sécurité absolue, Tout n'est pas perdu si l'on sait utiliser des traînards.
Lire sur mon blog Fastnet 1979 : karibario.blogspot.com

04 oct. 201504 oct. 2015

Une remarque, deux problèmes et une ligne de conduite.
La remarque : Il n'est pas interdit de parler d'un sujet qui a déjà été traité surtout quand il est aussi crucial pour les navigateurs
Le très gros mauvais temps pose deux problèmes à un petit bateau (les nôtres) : les déferlantes toujours et la proximité de la côte le cas échéant.
La manière d'affronter ces deux problèmes dépend de trois paramètres :
- L'équipage (compétence et aptitude physique et morale)
- Le bateau (caractéristiques techniques et fiabilité des éléments qui le compose)
- L'état de la mer (plus que la force du vent)
La fuite à sec de toile devant le vent présente le moins grand danger dès lors qu'elle est permise par l'éloignement de la côte. Généralement les navigateurs qui préconisent de laisser une aussière en boucle à l'arrière pour ralentir le bateau sont des solitaires qui ont besoin de se reposer.
La ligne de conduite est : dans des circonstances extrêmes offrez le moins de résistance possible aux coups portés par la mer.
Mais il arrive hélas que cela ne suffise pas.

05 oct. 2015

"les navigateurs qui préconisent de laisser une aussière en boucle à l'arrière pour ralentir le bateau " A condition de lester sérieusement l'amarre en boucle avec votre mouillage par exemple sinon elle vole sur l'eau et ne freine pas ( Grimalkin N.Ward)
Vous en avez tous à bord et nul besoin d'ancres flottante, Jordan ou autres...

05 oct. 2015

Dans le PDF donné en référence, (merci pour la traduction !), l'auteur explique la différence entre un traînard d'aussière, et un traînard plus élaboré, façon Jordan.

04 oct. 201504 oct. 2015

l'article traduit rappelle un des gros dangers de la fuite par mer aux vagues très raides sinon déferlantes : celui de la survitesse et de la chute dans le bas de la déferlante avec, au choix, chavirage (comme celui le pogo traité dans un autre fil) ou sancir.

Les essais systématiques menés par le costs guards US avec Jordan apportent des données sans ambiguïté (avec un rapport entre hauteur de vagues et largeur ou longueur de barque -j'ai oublié lequel-).

Il semble ne rester qu'une seule solution systématique : ne pas se faire projeter en avant, donc freiner, mais par n'importe comment. C'est la réponse qu'apporte le trainard de Jordan, libre de droit, que vous pouvez assembler au coin de la cheminée cet hiver.

jordanseriesdrogue.com[...]ort.pdf
www.hisse-et-oh.com[...]-jordan

05 oct. 2015

Bonjour,

comme évoqué ici :

www.hisse-et-oh.com[...]ottante

dans "navigation par gros temps" - adlard coles - 2002 page 41 :

"... durant ces dernières années, la cellule Wolfson, avec l'aide du RORC, a continué ses essais pour déterminer l'impact d'une ancre flottante de type conique sur le comportement d'un voilier dans les déferlantes. cette recherche est complémentaire d'études similaires menées aux USA par Donald Jordan.

elles indiquent toutes que lorsqu'on utilise une ancre flottante de type conique adaptée, déployée depuis l'arrière, on stabilise le bateau à la fois dans le lit du vent et des vagues de telle sorte que les déferlantes ne touchent que le tableau du bateau et donc ne peuvent appliquer de force entraînant un chavirage.

en utilisant une ancre flottante de taille adaptée, même les voiliers à quille profonde les plus fins peuvent survivre à une vague supérieure à 55% de leur longueur hors tout sans que le barreur intervienne, alors que pris par le travers, le même bateau sera chaviré par une déferlante égale à 35% de sa longueur.

en réalité, c'est uniquement dans la mesure où nous n'avons pas pu produire de vagues plus hautes en bassin que nous n'avons pu la limite supérieure de sécurité. comme on peut le voir sur la série de photos de cette double-page, le yacht continue de se déplacer sur la pente de la vague en étant à peine perturbé par la crête déferlante.

ainsi il se pourrait bien que l'ancre flottante conique soit le moyen le plus simple et le plus sûr de réduire le risque de chavirage de façon notable."

05 oct. 201505 oct. 2015

extrait de Karibario.blogspot.com:
"J’ai hésité longtemps car je me souvenais d’avoir lu dans des récits de course autour du monde que le meilleur atout d’un voilier par grosse mer de l’arrière est sa vitesse. D’un autre côté, Mike Birch, dans un article récent, expliquait que dans la tempête, il mettait des traînards sur son trimaran Olympia pour éviter de sancir.

Nous appelons Olivier car nous sommes trop absorbés par la négociation des vagues pour nous lancer dans la confection des traînards. Je demande d’abord à Raoul et Luc de nous passer l’ancre du mouillage léger, une Brittany de 8 kg. Ils ont mal compris et nous passent les 100 m de ligne de mouillage dans leur sac jaune sans l’ancre. Nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirée par les deux bouts. Chacun d’eux est amarré à un taquet arrière.

Sur notre demande réitérée, ils nous font passer l’ancre puis l’aussière et nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirée également par les deux bouts. Le bateau devient plus stable sur sa route et nous marchons à 5 nœuds de moyenne. Nous surfons encore, mais nous nous arrêtons avant le bas de la vague. Le bon comportement du bateau et la vitesse excessive nous poussent à augmenter les traînards.

Nous demandons alors la grosse ancre, une Brittany de 12 kg, et Olivier l’installe sur les deux aussières d’amarrage tournées sur les mêmes taquets.

Nous ralentissons à 3.7 nœuds de moyenne et prenons beaucoup mieux les vagues. Les déferlantes ne sont pas plus dangereuses qu’elles l’étaient, ce que je craignais au début.

Le jour s’est levé et je suis ahuri par l’énormité de la mer. Je ne pensais pas que cela pouvait exister à ce point là ! J’ai vraiment peur maintenant et je commence à me demander si nous allons nous en sortir entier. "
extrait de Karibario.blogspot.com

05 oct. 2015

Si j'ai bien compris par très gros temps on file perpendiculaire aux déferlantes à sec de toile en se donnant les moyens d'éviter que le bateau ne parte de travers. Parmi ces moyens, il y a un dispositif de freinage (c'est comme pour les ancres, chacun croit avoir inventé le meilleur).
Pour ce qui me concerne lorsque cela m'est arrivé j'ai choisi sur l'avant un tourmentin bordé dans l'axe et un barreur aguerri. Si j'avais été seul j'aurais laissé traîner quelque chose derrière. Mais j'ai une difficulté à admettre que ce soit une bonne chose de retenir un bateau lorsqu'il est frappé par une déferlante.

05 oct. 2015

Gradlon, avec ton voilier "un tourmentin bordé dans l'axe et un barreur aguerri".C'était peut être la meilleure solution mais avec un voilier moderne et une carène planante, du type A 35, X, JPK 30, Figaro ou équivalent, tu aurais dévalés les murs à 15 à 25 noeuds en enfournant dans le bas de la descente et en te mettant en travers. Je t'invite à lire la totalité des récits sur le Fastnet.
Tu y liras qu'un voilier du même type (Hustler 32) qui avait choisi la cape a été retourné. Et notre ami "nigris ni vert" qui l'a vécu te le confirmera surement...

05 oct. 2015

Pour un bateau léger le risque c'est la perte de contrôle dans les survitesses avec la mise en travers de la vague et tout ce que cela impose!
On l'oublie aussi, quand il s'agit d'une carène planante, une des grosses contraintes encaissée par la structure du voilier c'est le ralentissement lors de l’enfourne en bas de vague. Les efforts à cet instant sont énormes.

Il est indispensable de connaître parfaitement son bateau pour savoir quels sont les bons comportements. "Tout n'est pas écrit!"

Il m'est déjà arrivé de devoir ralentir mon bateau pour éviter la casse mais pour celui que je barre il est important de devoir avancer rapidement. Je me souviens du Cap Béar devant nous et sur notre route par tramontane de 45nds. Nous descendions en Espagne et venions de longer la côte pour éviter les creux énormes en mer. Le seul soucis c'est que cette route nous imposait un empennage. La gv était stockée depuis un bon moment et nous avions qu'un tout petit bout de génois à l'avant. Nous aurions pu tout rouler pour engager et réaliser la manoeuvre mais cela déferlé beaucoup trop et ralentir aurait pu nous mettre en péril.
Jamais en dessous de 9,5nds avec mon équipier expérimenté on c'est dit "il faut à tout prix réduire le vent apparent pour éviter de faire morfler le bateau" solution??? Nous avons allumé le 30CV et poussé la manette des gaz à fond...je n'y croyais pas à cette vitesse mais le moteur nous à propulsé à plus de 13nds, nous avons attendu une prise de survitesse pour enclencher la manoeuvre et tout c'est passé "calmement". Ce jour là sur le 16 la vigie de Bear nous a appelé pour faire un point avec nous et savoir si tout allé bien...je m'en souviendrai toute ma vie!!!

Ceux qui connaissent le coin savent que la côte est dangereuse, le passage après Bear est le "fameux" Cap Creus! Dans ces conditions la distance entre l'un et l'autre ne laisse pas assez de temps pour réfléchir et se dire "on se fait Creus ou pas", la décision doit être rapide. Dans les deux cas il y a mise en danger... creux énormes au Cap Creus et rentrer musclée à Puerto de la Selva par mer arrière et déchaînée au risque de finir à la plage.

Absolument tout était blanc. Je n'ai pas voulu communiqué mon inquiétude car ça aurait été le début de la fin. La décision fut prise de passer Creus. Mon copain connaissant parfaitement le coin m'a dit la bas la mer s espace et on sera moins secoué, il ne faudra simplement pas faire d'erreur de barre car les vagues seront 3 fois plus hautes. Bateau fermé, Cross informé nous avons passé le cap.
Chez moi personnes ne sait ceci, j'ai mis beaucoup de temps à en parler. Ce jour là j'ai vu tout l'avant de mon bateau jusqu'au hublot de la chambre avant s'enfoncer dans la vague...j'ai sentis vraiment l'encaissement de la décélération et les efforts encaissés par mon Jouët. L enfourne nous a sortie des rails dans lesquels nous étions et à provoqué un passage sur la barre perdant ainsi le contrôle et me retrouvant travers à la déferlante. Plus d'accroche au safran ni suffisamment de vitesse j'ai tout de suite pensé c'est fini... on c'est fait prendre sur la tranche et tout c'est passé en deux secondes. Je pensais que nous allions prendre un coup de gîte énorme risquant de nous faire chavirer. Ce ne fut pas le cas. La déferlante tomba littéralement sur nous remplissant tout le cockpit... on s'en est sorti avec un souffle coupé pour mon copain projeté sur le banc d'en face et moi sans rien si ce n'est la frayeur de ma vie.
Dans ces cas là tout se passe si vite cela me restera gravé à jamais.

Nous avons enroulé le cap et repris un cap vers la côte...là mer plate et soulagement. Ce jour je le cache pas j'en ai craqué. Je pense que mon bateau nous a sauvé, mon équipier est devenu mon ami pour la vie! Très émus encore.

J'espère ne jamais le revivre...

05 oct. 2015

Et tu ne crois pas qu'avec un traînard, tu n'aurais pas enfourné ?

Je me souviens d'une situation nettement moins extrême, mais riche d'enseignements : en régate, sur Mumm30, GV seule, 6 équipiers derrière le barreur, vent arrière, coup de vent en mediterranée (vers Hyères, je crois), 35 noeuds de vent, des vagues de 3 mètres. C'était un coup de vent, pas une tempête, pas de déferlante. Ce dont je me souviens, c'est que le bateau allait plus vite que les vagues, on a fait une pointe à 21,7 noeuds. Et le problème c'est qu'au bout d'un surf, on a fini par enfourner dans la vague précédente : l'eau est montée jusqu'au mât, le cul du bateau s'est soulevé, et le bateau a fini par se coucher, barres de flèches dans l'eau. Equipage en vrac, heureusement, on n'a perdu personne, ni le mât.

Je suis sûr que si on était allé moins vite que les vagues, il n'y aurait eu aucun problème.

05 oct. 201505 oct. 2015

@viking Je ne prétends pas que ma solution soit universelle ni même qu'il en existe une.
Je n'ai pas l'expérience des bateaux que tu cites. Traînent-t-ils quelque chose pour les ralentir dans une fuite devant une grosse mer ? Je peux concevoir que l'enfournement par l'étrave en survitesse soit un vrai souci pour les déplacements légers par grosse mer. En tous cas, l'enfournement de l'un des flotteurs est une cause explicative de chavirage sur les multis.
J'ai lu beaucoup de choses sur le Fasnet mais probablement pas la totalité. A propos du Fasnet 79 un élément intéressant est relevé dans le rapports des costguards cité plus haut:
"Tous les naufrages du Fastnet 79 (24 au total) ont concerné des bateaux de taille inférieure à 45 pieds (leur taille variait de 30 à 80 pieds)."
Dans l'aptitude a affronter le gros temps, la taille est l'élément déterminant. On l'aurait deviné.

05 oct. 2015

"Tous les naufrages du Fastnet 79 (24 au total)..." Il n'y a pas eu 24 voiliers naufragés lors de ce Fastnet . Vous oubliez aussi que, par malchance, les plus petits voiliers(classe 4 et 5) se trouvaient dans la zone où la mer croisée était la plus difficile, les classes 1, 2,3 étaient passés.
Là aussi relire mon blog.

05 oct. 2015

En relisant le texte du lien le problème c'est que pour étayer sa démonstration l'auteur ne cite que des exemples allant dans le sens qu'il estime être le bon .

Par exemple il dit que par gros temps aucun bateau n'est capable de fuit sous conservateur d'allure ....relire Fougeron il me semble bien qu'il a fuit plusieurs jours ..sous conservateur d'allure.
Je pense qu'il est assez "risqué" d'arriver à des conclusions telles que : tels type de bateau incapable dans tel type de temps ...
Après quelques année de navigations je ne pourrais étre aussi catégorique chaque bateau en fonction de sa condition de charge et d'équipage du moment est déjà en lui même une "variable", chaque tempête est elle même différente de la précédente ou de la suivante...
Donc les cases et les généralisations...

05 oct. 2015

Longcours: Comparer Captain Brown, Joshua et leurs quilles longue et nos voiliers moderne n'a pas beaucoup de sens.

05 oct. 2015

Je ne compare rien du tout je reprends les mêmes arguments que l'auteurs de cet articles qui cite par exemples le cas de Joshua en "oubliant" celui de Cpt Brown , d'où ma remarque :

"En relisant le texte du lien le problème c'est que pour étayer sa démonstration l'auteur ne cite que des exemples allant dans le sens qu'il estime être le bon"
mais relis bien je ne compare rien du tout.

05 oct. 2015

Pour aller dans ce sens l'ingénieur Jordan est co- auteur du rapport des costguards sur le système d'ancre flottante améliorée qu'il a mis au point. Il le met gratuitement à la disposition des navigateurs. Il est donc tout à fait honorable mais sans doute pas tout à fait objectif.

05 oct. 2015

Le ralentisseur Jordan, le système est astucieux, facile a fabriquer et adaptable a chaque type de bateau.
J'ai souvenir de P Blake sur Enza? Mettant des tranards pour se ralentir en retour de tdm pas loin de la Bretagne.

05 oct. 2015

sont à vendre aussi les jordan ...

jordanseriesdrogue.com[...]/

taper jordan drogues sur Google

le bon de commande

05 oct. 2015

Bien sur, Jean, mais n'est ce pas un peu encombrant dans le coffre d'un First 30 ;-) alors que tu dispose d'une ancre et de cordages qui obtiendront le même effet.

05 oct. 2015

Daniel,

C'était justement le contraire ! Je voulais rappeler que c'était aussi un produit commercial. Et perso je n'en mettrai pas à bord !

05 oct. 2015

Merci pour la traduction !
Je lirai + tard

:pouce:

05 oct. 2015

C'est marrant, évoquer le traînard de Jordan , c'est comme manger au 18è siècle de la pomme de terre en France..ou les gaz de schiste voire les OGM aujourd'hui..

Maintenant l'inquisition a sévi en Espagne, pays ô combien proche de la France dans l'évolution des mentalités, jusque début du vingtième ..

Mais je taquine un monde de certitudes où les faits n'ont pas leur place; tout le monde sait que ce qui est nouveau est inconnu donc dangereux, c'est ce qu'on nomme par abus de langage et défaut d'exactitude, le principe de précaution.

Voili voila, je vais mieux...

05 oct. 2015

@amibato, tu t'es trompé de fil, c'est l'heure??
www.hisse-et-oh.com[...]l-annee

05 oct. 2015

Sans faire d'études longues, il parait relativement intuitif d'imaginer qu'une aussière de 100m avec 100 petits parachutes et une masse de 15kg pour la faire plonger aura un effet de frein bien plus prononcé que la même aussière avec la même masse et sans les 100 petites mains qui s'accrochent aux molécules de H20.

Il est tout aussi intuitif d'imaginer qu'il est beaucoup plus difficile de perdre cet effet de ralentisseur réparti sur 100m d'aussière qu'il n'est difficile de perdre l'effet ralentisseur d'une ancre parachute qui n'agit d'en un point de l'aussière.

Maintenant, l'intuition est confirmée par des études reproductibles, c'est encore mieux.

Mais c'est vous qui voyez.... Pour ma part, ça fait partie de l'armement standard

05 oct. 2015

Que viennent faire les gaz de schiste et les OGM dans la discussion ?
A part faire une grande phrase pompeuse, dont la teneur me semble dénoter un manque certain de connaissances scientifiques sur le sujet.

06 oct. 2015

"Gilles" a clairement complété ce que je n'osais pas dire par autocensure.Ce qu'on cherche c'est ce qui marche vraiment .
Mais pour prouver le vrai ou le faux , il n'y a que la démarche scientifique qui permet de progresser sans guerre de religion comme pour les OGM,climat...les gaz de schistes etc
Tous ces sujets sont des exemples de pensée dominante voire de manipulation d'un coté comme de l'autre probablement. La vérité ne se démontre plus, elle est révélée.La critique devient tabou , l'intégrisme intellectuel est de retour dans le sillage de l'intégrisme religieux.

Il devrait uniquement s'agir d'être toujours ouvert à la critique rationnelle et donc à se remettre en question.
De même:est ce que oui ou non une houle croisée peut se propager sans s'amortir?
Est ce qu'un bassin de carène est une modélisation fiable d'un bateau dans le gros temps?

Je ne prends pas parti, je cherche des réponses
.
J'en ai marre de vivre dans un monde ou il vaut souvent mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron d'où mon coup de gueule, même si Aron et Sartre n'ont jamais fait de bateau comme dirait Schwelles.

06 oct. 2015

Personne n'a me semble-t-il mis en cause l'intérêt d'une réflexion scientifique sur ce sujet comme sur d'autres. Elle ne s'oppose pas aux croisements des expériences des équipages.Dans ces situations extrémes le facteur humain est pprépondérant. C'est la qualité de l'analyse de la situation, le calme et la maîtrise dans l'action qui permettent de sauver l'équipage et le bateau. Nous abordons ici les sciences molles. Ceux qui cherchent des solutions dans des algorithmes font à mon avis fausse route. Ceux qui partagent des expériences font progresser les autres.

06 oct. 2015

Le système Jordan a été testé par les cost-guard(sont sérieux?).
Les tests des revues(commerciales, mais nautiques), on quand même tordu la réputation de la cqr et mis en évidence d'autre type d'ancrage.
La course, ne pratique pas ce type de navigation, par gros temps, sauf Enza.
De plus, tu peux très bien tester par toi même, la validité de traînards sous différentes forme, par un bon F7, par exemple.

06 oct. 2015

La particularité de la Jordan, est sa longueur qui a pour but d'éviter que tout le système se retrouve hors de l'eau, et offre une plus grande souplesse dans ses mouvements qu'une seule ancre.
Il est certain que la forme d'accrochage d'une ancre flottante a beaucoup d'importance car au dire d'utilisateurs, il y a des coups brutaux qui peuvent arracher l'amarrage (j'en connais).
Les bateaux équipés que je connais, ont positionnés à l'arrière sur la coque des plaques en inox dégagées vers l'arrière et bien fixées par boulonnage, à ces plaques est arrimée une patte d'oie avec des manilles. La ligne avec une cosse à œil passe dans la patte doie.

JJ

06 oct. 2015

faut pas mélanger l'ancre flottante, à l'avant du bateau, en dernier recours avant de se crasher sur une coté, efforts terribles, en aucun cas en trainards

les trainards, jordan ou autres, c'est pour ralentir et c'est à l'ar du bateau
enfin c'est comme cela que je le comprends

06 oct. 2015

Salut GRIBOU...aurais tu par hasard une photo de ces plaques inox montées

17 août 201716 juin 2020

Voila, par exemple, les cadènes dédiées au trainard de Jordan.

19 août 2017

Bonjour,
La recommandation est de 2,5 fois la largeur au maître bau. soit pour moi 10,5m
Alain

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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