quelle peinture

la préparation prend toujours pratiquement plus de temps que la peinture elle-même.. mais conditions nécessaire pour obtenir un résultat correct : ponçage, masticage des imperfections, reponçage...

Ensuite une polyuréthane mono ou bi-composants (cette dernière plus résistante) en deux ou trois couches fines doivent donner un bon résultat. A passer avec un rouleau mousse haute densité. Le truc pour éviter l'effet peau d'orange c'est de diluer copieusement la peinture, et de s'appliquer pour la dernière couche en lissant avec juste effleurement du rouleau pour enlever les micro-bulles. Normalement on peut arriver à un résultat proche d'une peinture pistolet.

Pour le pont même peinture, avec anti-dérapant aux zones prévues : les délimiter avec du papier collant, peindre, puis appliquer une couche de sable (tamisé et lavé) bien épaisse et tapoter fermement régulièrement partout. Pratiquement aussitôt enlever le surplus de sable en époussetant avec une balayette : ceci donne une couche d'antidérapant régulier. Repasser par dessus une couche de peinture de finition.

Une alternative intéressante pour le pont : à la place, prendre de la peinture routière (à condition d'accepter le blanc) : mate elle n'éblouit pas, légèrement anti-dérapante naturellement, très solide, résiste pratiquement à tout. Inconvénient : ne se trouve pas dans le commerce. Voir du côté des entreprises sous-traitantes de la DDE !

je compte entreprendre le pont cet hiver, je suis a port leucate , je vais mettre le bateau sur ber , demater demonter tout l´acastillage que je peut , poncer, reparer les imperfection , reponcer , et attendre un jour de beau temps pour peindre!

10 jours? heu, c'est d'un Samouraï dont on parle.
La question météo ne se pose que pour la couche de finition : Pas d'humidité, mais pas trop de vent; pas trop froid, mais pas trop chaud.
Par contre, tout ce qui est démontage, ponçage, enduit, sous-couche peut de faire dans des conditions + aléatoires.
Donc une grosse journée avec une météo fiable et deux paires de bras.

PS : C'est un Karaté que j'ai refait; coque (Osmose traitée avec Gelshield) + pont.

J'ai un point de vue sensiblement différent; entre deux sous-couches, les contraintes sont moindres et quand il y a ponçage entre deux applications, je ne pense pas qu'il y ait polémérisation.
Par contre, l'opération finale (dernier ponçage, nettoyage à l'acétone et application de la laque mono ou bi) ne peut être tronçonnée en +sieurs étapes.
Bon, je ne suis pas un pro, mais que ça soit pour mes bateaux en bois (laque classique) ou la réfécetion d'une coque polyester (bi-composant), je n'ai pas pris plus de précautions que cela.

Il faut considérer la peinture comme un cycle entier. Et non comme des actions différentes.

Les différentes couches ne doivent faire qu'une à l'arrivée. Mais effectivement on les passe l'une après l'autre...chaque jour...

Si l'on passe la dernière alors que tout le reste à déjà polymérisé ou enfermé de l’humidité, des poussières, c'est un peu dommage.

C'est juste pour prévenir stefad qu'une peinture ne se fait pas en un jour.c'est impossible.

salut
pour la coque j'ai utilisé du gelcoat au pistolet, suis content :alavotre:
pour le pont, j'ai fait de meme, suis moins content :non:
avec du recul:
-je referais du gelcoat sur la coque, c'est costaud facilE à réparer lors d'impact.
-pour le pont, appliquation d'un appret epoxy, puis laque bicomposant ou autre derivé du batiment mais je ne remettrais plus le deckline de sicomin comme antiderapant, la finition est a chier avec le rouleau spécial crépi qu'ils fournissent, peut etre qu'au pistolet le rendu est meilleur mais j'avais pas la buse...du 3.5!
Après tout dépends de tes moyens, du temps disponible...
Plus de précisions?

Bonjour,
Il est vrai que le pont est bien plus délicat à peindre que le bordé. J'ai refait le mien l'an dernier avec de la peinture bi-composant Gel-Gloss Pro de chez VENEZZIANI qui a l'avantage d'être conçue pour une application directe ( sans primaire ) sur anciens gel-coats, peintures, ou directement sur plastique, ce qui fait déjà gagner du temps et de l'argent. Seul défaut de la bi-composant au rouleau: ne mélanger que de petites quantités successivement car le temps d'utilisation est très variable selon la température, et on se fait piéger assez facilement. Le temps d'application: pour un pont de 9m x 3, j'ai mis une journée de travail par couche, et sans traîner. Pour finir ma deuxième couche dans la journée, j'ai sauté le repas de midi. Bien entendu, on ne ponce pas entre les couches, il suffit de respecter le temps minimum et surtout maximum de surcouchage indiqués sur la notice technique du produit. Penser à teinter légèrement une des deux couches, sinon, on a du mal à éviter les manque pendant la deuxième couche. Quant à la préparation, elle dépend bien sûr de l'état duS support. J'ai utilisé du mastic Epoxy qui sèche très vite et se ponce très bien. Pour les défauts de l'antidérapant, j'ai recréé les pointes de diamant en "sculptant" le mastic au moyen de tronçons de lames de scie à métaux biseautés à la cisaille, et enfoncés dans un bouchon de liège pour ne pas se ronger les paumes.
Mais si le pont est à présent bien protégé et facile à entretenir, le résultat n'est quand même pas parfait, surtout sur les parties lisses, mais bon, c'est quand même admissible. En revanche, le bordé que j'ai peint au pistolet avec de la monocomposant TOPLAC INTERNATIONAL est lui parfait. Et au pistolet, deux heures pour les deux couches.