quelle limite vous fixez vous ?

quelle limite vous fixez vous ?

c'est à dire, en terme de force de vent, à partir de quelle force vous restez au port ou vous y revenez le plus vite possible,

pour ma part, j'estime que 27 noeuds donc 6 beaufort, reste pas trop dangereux pour un équipage expérimenté et un bateau en état, au de-là, à partir de 7 beaufort donc, on rentre dans des zones à plus hauts risques surtout dû à des rafales violentes possibles

qu'en pensez vous ?

s'il vous plait, pas d'exemples où vous avez vaincu du 9 beaufort sur un bateau de 6 m car ce jour là vous avez peut être eu la chance de votre vie et cela ne se reproduira peut être plus (la chance),

je veux seulement connaître les limites que vous vous fixez pour vous, votre équipage et votre bateau en tant que chef de bord responsable

cordialités maritimes
larent le hareng

L'équipage
08 nov. 2005
08 nov. 2005

pour moi...
la limite est celle où on se met en danger, et où on met les sauveteurs en danger en cas de problème.
Sortir délibérément du port quand cette limite est atteinte (vent ou vagues pour moi qui pêche en tupperware) est amha de l'inconscience, et un manque total de respect pour ceux qui, eux, sont obligés d'y aller parce que c'est leur job (snsm, marins-pêcheurs).

Alors, il m'est arrivé de faire demi-tour à l'entrée du port (ici la météo se goure souvent de 6 à 12h), sans honte aucune !

Bien sûr, comme tu le dis, la situation où on se trouve en danger (force 9 sur 6m...) alors qu'on est sorti en sécurité est toute autre: on n'a pas "choisi" d'y être.

08 nov. 2005

jusqu'à 40 noeuds de vent apparent
Me semble que ne pas sortir quand cela souffle est imprudent, il vaut mieux à mon avis s'entrainer et tester son bateau plutot que de la decouvrir un jour par "mauvaise "surprise et d'appeler les secours. Aucun machisme deplace, cela me semble juste etre un respect minimum pour les gens que l'on peut embarquer à d'autres moments.

Pendant mes 2 années à Bilbao le vent et la mer ne m'ont jamais empechés de sortir avec mon First 30 , en solo. Le plus fort que j'ai eu c'était 40 neuds de vent apparent. Cela dit, sauf une fois ou je me suis pris une galerne, qui a surpris aussi la meteo ..., je me suis préparé mentalement et mareriellement avant, gilet harnais, ris, etc.

Ce que j'ai trouvé le plus dur à chaque fois a été de faire la maneuvre de port. J'ai parfois du attendre quelques heures que le vent se calme.

08 nov. 2005

Ca dépend
Sur mon Sangria avec une petite expérience de la navigation:
- avec femme et enfants, en croisière, si la météo annonce + 5 beaufort, je reste au port;
- avec des amis équipier expérimenté, devant port Camargue, je suis déjà sortis par Mistral 7 à 8: en cas de pépin, le vent nous pousse droit dans le port, la mer lève jamais dans la baie, et moi avec des équipiers qui savent me conseiller et me prévenir quand on atteind les limites du bateau, j'apprends beaucoup.

Bon vent
Alain

08 nov. 2005

Ca dépend
Bonjour,
Ca dépend effectivement du bateau et de l'équipage.
Mais aussi de l'état de la houle, de la direction du vent et de l'évolution prévue de la météo.
Pour ma part en croisière familiale avec enfants 6BF c'est déjà trop surtout si je dois le faire au près. Si en plus il pleut, je n'hésite pas à reporter un départ.

Squid.

08 nov. 2005

F6
Pour ma part je ne sort pas au dela de 6B avec mon voilier de 9 M. Manque d'expérience (pour l'instant)et je préfère rester au port que d'en prendre plein la gueule.

dans plaisance...
il y a le mot plaisir,
donc moi, si il fait "mauvais" je ne sors pas.
si je suis en mer et que je ne doives arriver nulle part, je rentre.
pour le reste, le bateau et ses passagers me disent bien à temps ce qu'il peuvent supporter. si ion ne trouve vraiment plus ça gai... on rentre.

en somme force 4 gris et humide, je reste au port; 5 à 6 sous grand cagnard, je reste en mer.

08 nov. 2005

c'est Kiwi qui a juste...
Il m'est arrivé de vouloir remonter sur YEU en direct depuis La Rochelle avec 20nds apparants dans le pif... à tirer des bords... Heureusement qu'il y a Les Sables entre les deux. Ouf!

Au retour Yeu -La Rochelle au grand largue sous le soleil avec un reste de houle d'ouest. Le grand bonheur en vitesse mais avec un vilain mal de mer (je pense qu'il s'agissait de la vengence postume des maquereaux!)

On ne peut tout avoir quand même! Non mais alors!

08 nov. 2005

Plus de F6 aussi
Surtout en solo, on ne sait jamais ce qui peut arriver...
Et puis quoi? Qu'est-ce qu'on a à se "prouver", soit-disant? Qu'on est des "durs", des "tatoués"? J'ai plus l'âge.

08 nov. 200516 juin 2020

six
maximum, avec un bateau de 10 m , on est pas là pour bosser, pas d'impératif, c'est pas mon gagne pain, donc pas de risque inutile pour le matériel et donc pour mon equipage.
bon vent (modéré) à tous et toutes
alain

08 nov. 2005

Par beau temps, au portant, pas de problème

J'ai fait Houat - le Golfe du Morbihan avec 30 noeuds de vent, rafales à 35, sur un sun way 21 (850 kg) en solitaire.

Au près, ou avec un ciel qui se couvre, ce n'est plus la peine d'essayer.

08 nov. 2005

en fait, sur mon gib 28
et même sur les autres il faut tout simplement être respectueux de la mer et des conditions.
moi j'aime bien si obligé:
au près serré, 5 c'est bien le max
au bon plein à travers, 6 c'est bien le max
aux allures de portant, 7 voire 8 si obligé, c'est vraiment le max.
donc ça dépend de la nav et du cap à tenir.
ça se module aussi avec l'état de la mer, en +, mais surtout en -; faut pas dec... :reflechi:

rentrer au port, au portant, 5 max ou 6 s'il y a un tantinet d'abri car se faire embarquer au lof entre jetées, pas bien et en + on n'est pas tt seul. pour des allures + près, eh bien il n'y a pas de limite car qd on n'arrive en général, on est à l'abri.

en tt cas, au delà de 7-8, la sécu c'est en mer si on a de l'eau à courir et il vaut mieux ne pas être sorti si c'était annoncé.

:pouce: mais à 5 et delà, quelle que soit la nav prévue, si je suis bien, j'y reste parce que on le dit tous, on n'est pas là pour se faire mal.
aller, encor un avant de partir... :alavotre:

bonne mer à tous.

08 nov. 2005

çà dépend !...
du bateau, de l' équipage, de la route à suivre..
Le 5 au près toute une journée, c' est long,
le portant à 6, c' est le pied.
Au-delà du risque encouru, c' est d' abord une question de confort pour les équipiers, on est pas là pour se faire du mal et encore moins pour faire prendre des riques aux autres.
Ce n' est qu'une affaire de bons sens...marin
Cordialement
Patrick

08 nov. 2005

j'evite
de sortir par temps trop agité mais quand je me fait prendre en mer il faut bien assurer! ici en med les coups de vents arrivent parfois sans prévenir :-)

08 nov. 2005

Merci de poser la question...
je navigue sur un 26 pieds et j'essaye dans connaître les limites ainsi que les miennes. Le vent est un élément capital, mais je crois que l'état de la mer et l'allure reste décisif.

Un bon 6, avec mer "agitée" reste le maximum que j'ai su affronter, pour une sortie à la journée!!
Je ne suis pas certain que j'aurai supporté une compléte!!!! Le bateau lui, pas de probléme....

08 nov. 2005

Force 7
Beaucoup a déjà été dit sur le fait que c'est de la plaisance : Il faut que ça plaise à un équipage d'amateurs !

Mais un de mes amis m'a dit un jour : quand tu sors un certain nombre de fois par force 6, ensuite, ça t'apparait du gateau, idem pour force 7 et force 8... Il avait raison et je me suis aperçu par la suite qu'il y avait bien une accoutumance.

J'aime bien sortir par vent frais avec un équipage motivé et en + cela permet d'être moins pris au dépourvu en cas de baston imprévu car cela m'arrive encore malgré les progrès de la météo

Par contre je tiens beaucoup compte de l'état de la mer : En baie de Douarnenez, on peut quasiment sortir par tous les temps tellement elle est abritée, mais par exemple je n'irais jamais à l'ouest d'Ouessant par coeff 120 et seulement force 5 !

Loïc sur FIRST 29

régate
c'est la raison principale pour laquelle j'avais fait enregistrer mon victorian 28 en IRC.
une fois inscrit dans une régate, même si il y a un tit 5 avec raffales, on y va quand même pour voir.
c'est très apaisant après, quand on est surpris par la baston en croisière

08 nov. 2005

avec
avec le bateau de course, quand il y a bcp de vent la question est généralement

nous sortons casser qque chose - ou nous restons au port pour réparer ce qu'on a cassé la dernière fois?

;-)

08 nov. 2005

force 3
c'est ma limite. En dessous je sors pas : le soleil qui cogne trop fort, les bateaux à moteurs qui font des vagues. :-)

08 nov. 2005

Passé 6-7, je change de support
Jusqu'à 6-7 annoncé par la meteo (ça veut dire qu'en pratique on peut avoir un peu plus ou un peu moins...), si l'equipage et la bateau sont ok, je sors en adaptant le programme de nav conditions meteo.
Après, si l'equipage n'est pas motivé, que je n'ai pas suffisament confiance en le bateau, je m'autorise à sortir jusqu'à force 8, parfois 9 si le vent est orienté de façon à ce que je sois sur de pouvoir rentrer, mais en fun board !! :-D

08 nov. 2005

idem, selon support
comme je n'ai pas encore mon propre bateau, ca dépand de ce sur quoi je navigue. J'avoue avoir plus confiance sur une goellette en acier de 25m par force 7 devant le détroit de gibraltar que sur un hobby cat 16 en vue des côtes. C'est selon l'équipage et le bateau, comme tout le monde en fait :-)

08 nov. 2005

Ca dépend aussi si ont est loin de l'écurie ou non.

Dans des parages connus, à quelques heures de l'écurie, on supporte quelques beauforts de plus.

08 nov. 2005

la limite que je me suis fixé est de 1,25 €
le litre de gazole

amicalement

08 nov. 2005

comme tous ...
je pense ce n'est pas le vent seul qui me décide mais pourquoi y aller ?? si je crois me faire plaisir alors oui !!! sinon je commence à réfléchir. La force du vent ne fait qu'une partie des paramètres qui sont nombreux à commencer par l'âge du capitaine.:-) Un jour je ferais un tableau excel pour décider à ma place :-D

08 nov. 2005

Revenir
Il faut aussi penser ce qui va arriver
une fois au large. Car l'évolution du temps
peut conduire à interdire le retour au port
de départ. Il faut alors pouvoir tenir
dans des conditions dégradées et se persuader
qu'il est moins dangereux d'ètre au large
que près des côtes. Pour cette raison il faut
absolument qsue le bateau et l'équipage soient
vraiment prèts à cette éventualité (tenue morale
équipement et réserves ).
La, cela devient vraiment intéressant (??)

08 nov. 2005

Il y a quelques années....
....je me suis fait prendre par du 45/55 nkts (dixit le cross)nord, en traversant vers la corse.

La question que je me pose encore c'est, compte tenu de l'état du bateau que j'avais a l'époque (7.4m) + le niveau médiocre du skipper (en solo), comment ce fait il que je sois là pour en parler?

Surement pas a refaire c'est nul, mais tout a fait entre nous trés formateur.....et si vous le répétez pas j'avoue; quand je suis descendu du boat au port....la sensation d'etre réellement en vie....

Eros, Thanatos symbiose ou opposition? ;-)

08 nov. 2005

Pas plus de 6 ...
...canettes de bières par jour et par personne, et canettes en métal, pas en verre, car plus légères.

Et sans compter l'apéro et le vin pendant les repas.

Donc 6 est bien le maxi qu'il est autorisé d'étaler, et quelque soit le bateau et l'état de la mer.

Mais si on est obligé d'étaler du 7 ou plus, le premier chiffre est revu à la baisse pour garder toute sa lucidité et ses réflèxes, car tout le monde le sait, rouge sur roouge rieenn nneee bbboouuuggeee, verrrrrreeeee sur verre tout est clairrrrrrrrr.
Et ça aide pour rentrer dans le port du bon côté ! :-D

08 nov. 2005

No limits ;-)
Ceux qui "naviguent" en Med(d'aucun disent qu'on s'y proméne) savent que Marseille/Toulon par gros Mistral(disont jusqu'à 8 BF) c'est faisable sans gros risques(sauf si homme à la mer), un peu comme visser adonf sur autoroute. A condition de le boucler(le harnais) pourquoi s'en priver si l'équipage a un peu d'expérience

Dans les mêmes conditions mais dans l'autre sens, là c'est beaucoup plus compliqué, faut un trés bon bateau, un équipage motivé et de toutes façon attendre que ça molisse un peu pour passer Sicié, si on veut pas casser grave!

Et en Languedoc quand ça tabasse de Sud/Est ça devient dangereux dés 5/6 et suicidaire au dessus.

Donc limites extensibles.

09 nov. 2005

d'accord avec toi kidd
pour l'avoir vécu cet été, port camargue / carry force 6 au portant, le pied ! mais au retour toujours force 6 et l'obligation de quitter le port de carry (merci les ports de marseille monopole) donc trajet retour avec le vent et la mer dans le pif ! (pas très agréable)

08 nov. 2005

Moi ma limite
c est de me dire que dans PLAISANCE il y a PLAISIR.Je me demande si il n y en a pas qui ont quelque chose a prouver......Y en a qui me font peur....

08 nov. 2005

tout pareil
en solo ou en famille,avec Hachélème que j'aime, j'aime pas prendre de risque (d'autant plus que je ne veux pas de VHF à bord pour appeler les secours à la 1ère merde venue)
donc j'assume de preferer le bistro...
;-)

par contre tant en régate que pour le fun, en multi jauge micro( moins de 8m)c'est tout à donf :-D :-D :-D :-D

08 nov. 2005

jusqu'à 40 noeuds apparents au pres..
Me semble que ne pas sortir quand cela souffle est imprudent, il vaut mieux à mon avis s'entrainer et tester son bateau plutot que de la decouvrir un jour par "mauvaise "surprise et d'appeler les secours. Aucun machisme deplace, cela me semble juste etre un respect minimum pour les gens que l'on peut embarquer à d'autres moments.

Pendant mes 2 années à Bilbao le vent et la mer ne m'ont jamais empechés de sortir avec mon First 30 , en solo. Le plus fort que j'ai eu c'était 40 neuds de vent apparent. Cela dit, sauf une fois ou je me suis pris une galerne, qui a surpris aussi la meteo ..., je me suis préparé mentalement et mareriellement avant, gilet harnais, ris, etc.

Ce que j'ai trouvé le plus dur à chaque fois a été de faire la maneuvre de port. J'ai parfois du attendre quelques heures que le vent se calme.

08 nov. 2005

Pour ma part,
Je suis de l'avis de KIWI, la meilleure façon c'est faire quelques saisons de régate. Là le plaisir est different et comme, en principe.., l'équipage assume on peut se faire une confiance réciproque et si casse il y a, il y a du monde autour. ce n'est pas rare d'avoir 3 ou 4 coups de tabac sur une 15aine de régates annuelles. Si en plus on peut les faire avec son bateau.... Après en croisiere on peut se faire surprendre sans grosse inquiétude, on est plus sûr de soit. Mais j'éviterais de sortir à partir de 6bf.
Bon vent!

09 nov. 2005

beaucoup de parametres en effet
Pas de vent et Houle, je surf (voire BodySurf)
entre 3 et 6 : je navigue (35 à 60 pieds)
De 7 à 9 : Funboard (à 10 : spin-out=galeres)
Au dessus de 10 : alerte cyclonique !

Amha, pour la plaisance de voileux :
&lt 30 pieds, limite env 6
&gt 33 p : limite env 7

Pour securité et confort.

09 nov. 200516 juin 2020

Beeeen... ça dépend....
Et je rejoins Kidd dans ses propos...

En Languedoc, là où est garé mon camion, c'est un réel plaisir que d'aller se faire saucer 2 ou 3 heures par un bon 30/35 noeuds bien tassé de NW, au raz de la côte pour limiter le fetch (par exemple samedi dernier, voir tof).
Ensuite, retour au port (à Leucate on peut rentrer et faire tout le chenal sur un bord de tribord par Tramontane) et thé bien chaud avec musique sympa.

Pas pareil du tout avec du SE ou la quasi totalité des ports de la côte deviennent inaccessibles par vent &gt6. Y'a qu'à voir les déferlantes à la sortie du port pour se dissuader !!

La force du vent n'est pas le seul critère, loin de là!

Faire de la régate apporte beaucoup et permet de s'entraîner à naviguer par des temps pas toujours agréables, ce qui apporte un peu plus de sérénité lors des croisières familiales.

Le truc à éviter, c'est d'y aller quand même mais avec une petite boule dans la gorge et ne pas faire demi-tour pour ne pas passer pour une poule mouillée, ou pour "impressionner" les voisins de ponton...
Rigolez pas, j'ai déjà vu, et je trouve ça très couillon.

09 nov. 2005

A Leucate on fait un joli bord tribord amure en entrant
mais y a interêt à avoir une bonne marche arrière pour pas s'emplatrer le quai quand on vire dans le bassin.
Ca a failli m'arriver cet été par F7, je connaissais pas le coin, je me suis fait une grosse frayeur.

et le courant?
pour les bretons, c'est comment chez vous?

Ici, sur l'Escaut, peu de fond et peu de fetch, un force 6 dans le sens du courant sera très vivable alors qu'un 4 contre courant aura soulevé un vraiment sale clapot avec des nids de poule où j'ai déja une fois enfourné mes 13 mètres.

09 nov. 2005

Kiwi
Kiwi,

exactement le même problème en bretagne car nous avons des coutants forts,
jamais vent contre courant et surtout en bretagne nord

cordialités maritimes
larent le hareng

10 nov. 2005

Sauf que ...
Le sens du courant change toutes les 6H, et comme 3 port sur 4 sont à marée... En général t'es dehors pour une dizaine d'heure minimum.
Résultat : sauf aller retour à partir d'un endroit donné fait dans le bon sens, il y a forcément une partie de ta nav. qui est à contre courant.
Comme le vent fait bien comme il veut... mais en général pas la même chose que le courant. Il y a des jours avec vent contre courant.
La moyenne, c'est 2,5 à 4 noeuds de jus pendant 2/3 du temps suivant l'endroit et le coeff.
C'est soit le tapis roulant, soit la colle néoprène sous la quille et on regarde sa montre en attendant la renverse. J'aime assez :-p

09 nov. 2005

du plaisir à l extreme
sympa ce petit sujet.
alors, pour parler de mon expérience, moi j aime parfois quand y a un bon vent bien frais.
et pour reprendre certains fils, c'est vrai que le + important c'est l'état de la mer et surtout l 'état psychologique de l'équipage.
quand on s'est préparé mentalement, harnaché avec des équipiers solides, on peut bouffer du beaufort.
en revanche, quand ca tombe dessus alors qu on était pas préparé, ça peur faire mal

à 19 ans, location d un sundance 36 avec 2 potes du meme âge, en bretagne, première fois en mer, mois d avril. résultat: force 8 pour traverser groix-lorient, au travers, que du plaisir (encore le goux des cristaux de sel sur le visage) parce que pas de creux ou presque.
à 23, rebelotte, mais cette fois de nuit et au près, de quiberon à groix. force 8. assez épuisant et cauchemardesque, mer formée, mais sympa
en grèce, melthem force 6-7, vent chaud, sur cata, petite houle, nombreux équipiers, 2 jours de nav, un régal
y a 2 ans, retour lavandou -hyeres pour ramener le bavaria de location (quelle caravane!), 45 noeuds, toutes voiles dehors (vent arrière, léger creux). 3 équipiers
y a 1 semaine, sur mon lac fétiche (Léman), sortie volontaire: rafales à 80 kmhs sur surprise (7m50). avais pourtant déjà fait sortie avec rafales force 9, mais cette fois, plutot mal passé ! tombé malade, froid, angoisse, plus de maitrise de rien. la limite était carrément dépassée, et en rentrant (c'est l'avantage du lac, pas loin du port), me suis dit : chanceux d'être rentré et pas à refaire.
quand ça va pas, dans ces conditions, la marge d erreur est carrément réduite.

c'est pour ça qu'il faut amha progresser lentement, mais c'est un gage de sécurité de naviguer aussi dans des conditions moins faciles. c 'est comme tout, c'est de l'apprentissage.

bon vent (modéré ou favorable) à tous

09 nov. 2005

Et la sagesse qu'on m'a enseignée alors...
On m'a toujours appris, que par gros temps, il fallait toujours porté la même toile au portant que celle que l'on pourrait porté au près. Ceci pour pouvoir récupérer un équipier qui tomberai à l'eau (même pendu par sa longe), sans avoir à prendre 1 ou 2 ris, changer la voile d'avant ...
Qu'en est-il ? M'aurait-on abuser pour eviter que l'équopage ne réclame le spi avec force 7 :-)

09 nov. 2005

Chacun son trip
raisonnable 5 annonce est pour moi un max pour sortir (surtout en med) les pieges ne manque pas. recemment jeudi dernier un ami en ovni c'est fait rouler par une deferlente devant La Rochelle, depuis deux ans il a ecume la med avec pratiquement tout les temps et cette fois trop de confiance peut etre un coup de vent et de houle non prevu et le beau bateau ainsi que le beau garçon au tapis le bateau aux cailloux et lui helitreuille avec une fracture aux lombaires comme dit plus haut dans plaisance il y a plaisir et dans ce cas il est ou le plaisir??
En regate le pb est completement different d'abord un equipage pour les manoeuvres ce qui evite le pb precedent de lacher la barre même sous pilote le bateau peut ne pas tenir un cap et la promenade tourne à la cata.

09 nov. 2005

et même
que quand on a passé l'Ile de Ré, donc à l'abri, c'est la grosse grosse claque qd on n'a plus l'abri. :-(
C'est aussi à méditer avant de prendre la mer, anticiper les changements d'état de la mer autant que la voilure, ça fait partie des plaisirs, mais aussi des surprises pas toujours bonnes.
J'ai pratiqué du côté de Bourgenay par 5/6; pas fier passé Ré (à Pacques, 1ère sortie avec le bateau), on s'est arrêté aux Sables. Par contre Concarneau Belle-Ile tj par 5/6... que ça repose qd on passe à l'abri des iles, un vrai plaisir. ;-)
On supporte mieux une amélioration de nav que le contraire; pas vous ? :-p

5/6 (mer et vent) je crois qu'on est ts d'ac, ça va. Au delà, il faut être obligé.
Bonne mer à tous.

09 nov. 2005

surtout
qu'en atlantique nous avons des marées et qu'à basse mer il vaut mieux ne pas se rapprocher encore plus de ce secteur de la côte vendéenne.

09 nov. 2005

2 réponses
Pour le plaisir maximum 5. Mais au minimum 2 fois par année (en début de saison et en milieu de saison) par plus grand vent. L'idée est alors de nous entraîner au cas où... Nous pratiquons alors différentes manoeuvres. Ce n'est pas nécessairement pour le plaisir mais on arrive tout de même à y prendre plaisir.

10 nov. 2005

s'entraîner...
Sylvain a mis le doigt où ça fait mal.. à nos consciences! :pouce:

Combien parmis nous ont essayé des manoeuvres "homme à la mer" par beau temps et sans trop de vent ;-) c'est tellement facile dans ces conditions re;-)

Pour être honnête avec vous, je me suis contenté de récupérer des "choses" à la dérive sans trop vouloir penser au vrais coups durs qui évidement n'arrivent qu'aux autres.

10 nov. 2005

Bourgenay et autres
Pour rentrer à Bourgenay ou des ports avec
un environnement similaire, il y a intérèt
à respecter les IN. A marée basse on comprend
très bien le problème, avec des cailloux
partout. Bien que cela ralonge un peu je
n'hésite pas à prendre l'axe depuis la bouée
située assez au large. Couper le fromage
par temps incertain dans ces endroits est
souvent inconscient (ce qui n'empèche pas un local
de faire du surf cailloux en jet-ski).
Mais c'est vraiment un port agréable et bien
équipé.

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

Phare du monde

  • 4.5 (76)

2015-08-02 - Entre Canna et Tobermory (Ecosse)

2022