quelle distance parcourir par jour / moyenne.

Eh bien la réponse dépend des capacités de l'équipage et aussi des conditions de navigation. 40 milles à 5 nœuds ça nous fait 8 heures au mieux de navigation. Ce n'est pas pareil 8 heures par 15 nœuds de vent de travers ou 25 nœuds au pré et vagues de 2m. Donc c'est au jour le jour que l'on décidera la longueur de l'étape même si ça fait rêver de préparer sa nav devant son iPad au salon devant la télé.

40 milles ça parait jouable avec ou sans vent ...

en Bretagne nord il faut avant toute chose composer avec le courant ,donc bien choisir les heures de depart ...et les lieux d'arrivé qui a leur tour vont avoir une insidence sur les heures des courants

tout est dans les courants ...donc se procurer les vrais atlas des courants (pas les petites pages de l'Almanac'h) .

puis pour la preparation tracer une route heure par heure avec les courants et une vitesse moyenne (4 ou/et 5nd) ainsi on optimise les courants et donc on trouve la bonne heure de depart ...

autre chose ,partir tot (7h) c'est bien ,on arrive vers 16/17h on trouve facilement de la place et on peut visiter un peu ...

pour les ports ,c'est du grand classique ,il y a en d'autre moins couru et plus interessant .
-Tréguier , Primel (Roscoff c'est nul)
- Aber benois ( superbe)
- Molene ( panoramique sublime)
- Sein ( unique au monde)
- les Glenans (au lieu de Concarneau) ou Loctudy ou Lesconil

par contre il y a une autre façon de faire : si le temps le permet faire 70 milles dans une journée et le lendemain resté et visité ...

bonne nav

oui bien sur ..ça me parait evident

il faut bien que tu reparte le lendemain si tu rentre à Tréguier et si le lendemain tu as le courant dans le pif dés le matin tu n'es pas sortie d'affaire pour remonter toute la riviere .... dans ce cas vaut mieux s'arrété à Bréhat

Çà berce.
:scie: :scie: :scie:

Qu'ils arrêtent de jouer du bignou..... :mdr: :mdr: :mdr:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

Désolé mais 40 milles c'est la distance la pire sur un programme vacance de quelques jours.

Préparation du bateau, largage des amarres, sortie de port envoi des voiles, affalage, entrée de port amarrage c'est au moins 2 h par jour.
Reste 40 milles a parcourir soit entre 6 et 8 h avec un 32 pieds si pas trop de près, si pas trop de courant dans la gueule.
ça fait 8 à 10 h par jour.

c'est juste le timing parfait pour avoir l'impression de naviguer tous le temps, de ne pas avancer, et de ne profiter de rien.

Tu fais 20 milles - tu peux faire autre chose dans ta journée.
Tu fais 60 à 80 milles - mais une journée off après

Entre Lezard et Roscoff - Trebeurden cher, accueil pas terrible mais région magnifique - accès environ 8 h par marée.

Ca dépend de ce que tu veux faire (de la route ou visiter) et de ce que tu feras le lendemain.

En nav non stop, tu peux tabler sur une grosse centaine de milles par 24h (120 à 150), mais tu ne t'arrêtes pas et navigue tout le temps (typiquement une traversée). Et tu dors le lendemain.

En nav à la journée, les conditions météo feront pour beaucoup. Ici, en Med, tu n'as généralement pas de vent avant le thermique qui se lève à 11 h et qui tombe à 19 h. Tu peux alors faire une 40aine de milles par jour dans un rythme "convoyage", c'est à dire non stop durant la nav.

Si tu veux balader, alors 10 ou 15 milles, c'est un grand max. Et il faut tenir compte du temps pour rentrer dans les baies pour aller dans un port ou un mouillage et en sortir.

Le simple fait de te dérouter pour aller mouiller à 3 milles de ta route prend deux heures.

Et évidement, tout change si tu as 30 nds dans le nez ou 12 nds de travers, sans parler du courant.

Je prépare mes balades avec Google Earth, qui permet de voir les points intéressants et de calculer facilement des distances en ligne droite ou en suivant une route. De là, je cherche toujours des plan B si les choses ne se passent pas comme prévu, en prévoyant à quel moment il faudra trancher.

Par exemple tu prévois d'aller la bas, mais la météo n'est pas propice. Tu peux te faire un plan te disant : j'essaie, mais si à telle heure je n'ai pas passé tel point, alors je n'arriverais pas au bout et dans ce cas je me replie sur tel choix. Il peut y avoir aussi des contraintes techniques : si je ne suis pas à tel point à telle heure, alors je ne pourrais pas arriver à tel endroit avant la fermeture de l'écluse ou du bistrot où je voulais manger.

Il me semble toujours essentiel de connaitre les points de replis possible le long de ta route et leurs caractéristiques pour savoir où tu sera bien en fonction des conditions. C'est toujours bon pour le moral de savoir, si les conditions tournent mal, que dans tant de temps tu seras à l'abri dans un coin cool. Je me rappelle d'une traversée vers le sud Corse avec une fille un peu malade à bord, et je l'ai rassurée en lui montrant qu'il nous restait une dizaine d'heure de traversée mais qu'en 4 h on pouvait aller s'abriter vers Galéria ou l'entrée de Girolata. Ca change les perspectives.

C'est pas mal évidement de causer avec le reste de l'équipage pour mettre d'accord les bouffeurs d'écoutes qui veulent profiter des 25nds de vent pour affiner leur près, ceux qui souhaitent buller dans un mouillage abrité, les ados qui se foutent de tout sauf du wifi et ceux qui préfèrent visiter les ports.

Bref, dans ton cas, si madame n'aime pas les grandes traversées, évite de multiplier les étapes de 40 milles, où alors prévoit éventuellement de les faire de nuit, pendant qu'elle dort. C'est valable aussi avec les jeunes enfants.

Tu as la dernière option de laisser ceux qui n'aiment pas les grandes navs suivre en bus ou en train pour se rejoindre à l'escale.

Jacques

Je crois que la bonne démarche consiste à réfléchir plutôt à l'étape que l'on peut faire avec le courant portant, c'est ce que je fais habituellement. On peut éventuellement envisager de déborder d'une heure avant ou après, où le courant contraire sera faible.
Dans le cas présent, ce sera le courant de jusant qui dure moins longtemps que celui de flot.
L'idée de base est d'être "dehors" au plus tard à l'heure de la renverse, ce qui permettra d'ajouter 1N, 2N ou plus à la vitesse du bateau sur l'eau et de voir où on peut arriver à la renverse suivante qui verra le courant s'inverser. Cela implique de rechercher des escales qui ne sont pas tributaires d'une porte ou d'une rivière dont il faudrait refouler le courant pour rejoindre les eaux libres, exemple Tréguier mentionné par José ou le Trieux. Même si Roscoff (que je ne connais pas) n'est pas très touristique, dans une liaison de ce type, la question est de savoir si on fait une croisière éventuellement un peu touristique ou s'il s'agit de rejoindre Vannes en l'espèce, le plus rapidement possible et le plus confortablement.

Dans l'autre sens, avec le courant de flot, je rejoins Boulogne à partir de Dieppe (52 milles) en 8h30 à 9h, avec 8h30 de courant favorable, à condition que le vent soit tout de même de la partie, le tout avec un EdM de 8M dont la vitesse moyenne sur l'eau ne dépasse pratiquement jamais 5N.

En résumé, dans la Manche, on navigue AVEC le courant, ce qui implique naturellement d'avoir à bord les atlas de courants du SHOM et de les étudier.
Il faut également noter que, selon les lieux, la renverse de courant ne se produit pas nécessairement à l'heure de la PM ou de la BM locales. Avec un bateau qui marche à 5N sur l'eau, 2N dans le nez signifient que le même bateau avancera à 3N sur le fond!

Nous on fait entre 30 et 40 selon le temps et le vent, on se pose trois ou quatre jours et on repart...
Enfin, quand on est pas en travaux (en ce moment on est au bouleau! et en travaux!!!).... on repartira vers la mi aout je pense...

Le voilier a l'énorme défaut d'être despérément lent,
et d'un ennui mortel pour ceux à bord qui ne sont pas concernés par les manoeuvres ou la route. En dehors du skipper bouffeur de milles qui y trouve son plaisir, les autres subissent et autant leur offrir des étapes assez courtes.
Tout le monde sera alors contant.
Le cas est différent avec la compagne ou épouse qui tolère votre passion et peut techniquement à chaque instant vous remplacer ou même calmer vos ardeurs marines ou vous sauver la mise si ce n'est pas votre jour de chance. Il suffit alors de lui proposer un programme général vraiment intéressant. Et une fois partis, en fait c'est la météo qui décidera pour vous, avec des imprévus énormes et des atterrissages le plus souvent enrichissants bien que non prévus. Perso nous partons toujours avec un bateau prêt à rester très au large sur plusieurs jours avec navigation de nuit éventuelle, même quand nous faisons du côtier et de petites étapes pour visiter. En côtier il est indispensable d'avoir la doc pour les diverses escales possibles.

Pour complèter, les moyennes journalières n'ont de sens qu'en grande traversée. A moins d'être retraité, le temps des vacances est limité, et encore plus en bateau avec les aléas météo, car le plus souvent il faut au final ramener le bateau au port d'attache.
Perso, en cotier nous visions un point de départ à atteindre assez rapidement, ensuite nous faisions le périple exploratoire envisagé
tant que la météo était favorable et enfin nous revenions en direct ou en grandes étapes au large éventuellement nocturnes
(toujours magiques(?)). On mariait ainsi les des deux techniques de nav

L'été il y a du monde sur l'eau et si vous désirez dormir le soir au port il me semble qu'il vaut mieux arriver en milieu d’après-midi pour avoir le plus de chance de trouver une place , enfin si la marée le permet .
Et idem si vous envisagez un mouillage , perso je préfère arriver tôt dans un endroit que je ne connais pas pour qu'il y ait encore du jour au cas il faille aller remouiller ailleurs , donc je miserai plus sur 20/25 M mais 40 M sont faisables .

Merci.
Mais quand je passe à Boulogne, c'est généralement une arrivée en fin d'après midi pour repartir le lendemain matin, le tout en fonction des marées, bien sûr. Alors c'est un peu plus compliqué de passer par une écluse.

Moi je compte 120 m/jour....

Sous la pointe des châteaux.

En complément, j'ai déjà fait le trajet à 2 reprises, mais avec un copain et nous naviguions de nuit (régime convoyage). Là c'est plutôt croisière et madame aime bien la voile, mais ne veut pas naviguer de nuit, d'ou étapes. Bien sûr, prendre en compte les courants, les vents, les heures de marée est primordial, déjà que le coéf. ne va pas pour moi dans le bon sens. C'est évidement sur le papier pour l'instant que je me projette. avec plan B. (sauf pour Lézardrieux / Roscoff)etc ...
Donc, relance d'un autre sujet :
Quelles étapes pour un tour de Bretagne nord / sud en une dizaine de jours. Merci.

Moi je fais souvent un stop à Ploumanac'h plutôt que Perros, ça fait moins de détour et c'est beaucoup plus accessible. (bouée d'attente du port pour la nuit)

Bonsoir,

il faut compter 6 heures de courant avec soi, avec une vitesse loch d'au moins 5 nds avec au moins 1 nds de courant, ça fait à la louche 36 milles pour un quart de journée de nav.
S'il prend l'envie à madame de tenir les bras de spi, ou de mettre les boules quies, le temps de parcours peut être significativement réduit, ou la distance allongée.
En Manche le courant est plus fort, les quarts de journées (6 heures) à 45/50 milles ne sont pas rares.

Faute: J'étais!!!!